8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Presses Uiversitaires du Septentrion, 1997, gr. in-8°, 203 pp, traduit de l'anglais et présenté par Hélène et Pierre Courtillas, 8 pl. de photos hors texte, une carte, qqs illustrations dans le texte, notes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Dans ce récit de voyage, où affleure partout son attachement passionné pour l'antiquité gréco-latine et ses vestiges architecturaux, Gissing, connu surtout comme romancier social réaliste, nous conduit de Naples à Tarente et à Reggio en 1897, dans une Italie méridionale en proie à la pauvreté et à l'incurie. Mais il est aussi en quête de lui-même et échappe de peu aux conséquences de la fièvre qui met sa vie en péril à Crotone.
Editions du Trident/La Pensée Française, 1984, in-8°, 224 pp, broché, bon état
P., Plon-Nourrit et Cie, 1905, in-12, iv-325 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers
Ces deux études présentent une analyse approfondie de la Grèce moderne. En 1878, libéré de ses fonctions, Gobineau est libre de s'exprimer. Il le fait à sa manière, en analyste averti, sans pathos, dans une prose éclatante. Il examine les changements politiques, sociaux et culturels qui ont eu lieu dans le pays depuis l'indépendance en 1821. Le livre est divisé en deux parties : La première traite de la Grèce sous le règne du roi Othon Ier, qui a régné de 1832 à 1862. Gobineau examine les défis auxquels le pays a été confronté pendant cette période, notamment la lutte pour l'indépendance, les conflits avec la Turquie et les problèmes économiques. La deuxième partie traite de la Grèce après la chute d'Othon Ier et de l'arrivée de Georges Ier en 1863. Gobineau examine les changements politiques et sociaux qui ont eu lieu pendant cette période, dont l'abolition de l'esclavage et l'expansion de l'éducation.
Monaco, Editions du Rocher, 1946, in-8°, xxxii-384 pp, établissement du texte, introduction et notes par Jean Mistler, notes, biblio, reliure pleine toile bleue, dos lisse, pièce de titre chagrin bleu-nuit, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Dans Les Pléiades, s'exprime l'obsession de la décadence où s'enfonce l'humanité. Au sein de la médiocrité, quelques êtres hors normes, les « fils de roi », sont les champions d'une cause qu'eux-mêmes savent perdue. Modèles inaccessibles, ils ne peuvent faire échapper l'univers à la déchéance promise. Les Pléiades est aussi un roman d'amour fou. "L'édition originale est parue en 1874. Jean Mistler, le spécialiste de Gobineau, note : « Le début des “Pléiades”, écrit au milieu de l'effondrement de la France impériale, dans la fumée des incendies de la Commune, est un pamphlet profondément pessimiste. » De fait, la peur de la révolution se lit en filigrane dans la première partie de l'ouvrage : telle conversation, par exemple, sur la nécessité d'une répression préventive et impitoyable (Livre II, chapitre II)..." (A. Roche, G. Delfau, “La Commune et le roman français”, in “La Commune de 1871”, colloque tenu à Paris les 21-23 mai 1971)
Monaco, Editions du Rocher, 1948, in-12, 222 pp, broché, couv. à rabats, état correct. Le Mouchoir rouge, Akrivie Phrangopoulo, La Chasse au caribou : les 2 premières nouvelles se rapportent au séjour de Gobineau en Grèce (1864-1868), la troisième à la mission à Terre-Neuve dont il fut chargé en 1859.
Toulouse, Préfecture de la Haute-Garonne, 1948, gr. in-8°, 414 pp, 9 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, bon état
Etudes de Yvette Bergeron, Antonin Cayré, Pierre Genevray, Simone Henry, René Lamarque, Jeanne Lesparre, Pierre Paul. — "Le Centenaire de la Révolution de 1848 a donné l'occasion de cette belle publication, qui permet de vérifier, dans un cas précis et sur le plan local, la justesse des appréciations portées, dans des ouvrages généraux, sur l'attitude de l'Église à cette époque critique. Le grand mérite de l'ouvrage à cet égard est de s'interdire toute synthèse et d'apporter seulement des faits. Il est composé d'études distinctes, la plupart tirées de diplômes d'Histoire, dont l'intérêt essentiel consiste dans le dépouillement des archives et le contact continuel avec les textes ; l'objectivité a été poussée si loin que, dans ce recueil où plusieurs travaux chevauchent l'un sur l'autre, on trouvera des interprétations différentes du même événement ou du même personnage." (E. Delaruelle, Revue d'histoire de l'Église de France, 1950)
[Goethe] – BEYER (Andreas) et Ernst OSTERKAMP (dir.).
Reference : 72729
(2014)
ISBN : 9782735117123
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 2 vol. gr. in-8°, xxii-419 et vii-556 pp, 109 illustrations, biblio, brochés, couv. illustrées à rabats, bon état, sous coffret carton
P., Triades, 1979, in-8°, 80 pp, traduit de l'allemand, index, broché, couv. à rabats, qqs soulignures crayon, bon état (Série Art n° 4)
Armand Colin, 1970, gr. in-8°, 185 pp, 74 cartes, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques)
P., Editions de la Revue Blanche, 1899, in-12, xxxiii-364 pp, index, reliure demi-percaline havane, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), bon état. Exemplaire fort bien relié
En novembre 1898, sous la pression du Sénat, Freycinet, ministre de la Guerre, engage des poursuites contre les responsables de la publication de “L’Armée contre la nation”, dénonciation en règle de l’incompétence et des turpitudes de certains officiers. La “Revue Blanche”, qui l’a publiée, est l’organe des intellectuels, artistes et écrivains, anarchistes et socialistes, militant dans le camp dreyfusard. Editorialiste à “L’Aurore” aux côtés de Georges Clemenceau, pamphlétaire révolutionnaires, patriote antimilitariste, Urbain Gohier avait publié l’année précédente chez Stock une brochure, “L’Armée Nouvelle”, préconisant un système de milice populaire. « L’armée de Condé », pamphlet dénonçant la présence massive dans l’armée des descendants des émigrés qui avaient pris les armes contre la France révolutionnaire, était paru en juillet 1898 dans la “Revue Blanche”. Gohier sera finalement acquitté.
P., Editions de l'Oeuvre, 1911, in-12, 341 pp, broché, bon état
Pamphlétaire infatigable, Urbain Gohier (1862-1951) se dit « monarcho-syndicaliste » ; il soutient des positions politiques ambiguës voire contradictoires : dreyfusard, antisémite, antimilitariste et socialiste. Il soutient Dreyfus principalement par antimilitarisme, et peut-être aussi parce que sa volonté de défendre la justice est plus forte que son antisémitisme...
GLM, Hachette, 1979, gr. in-8°, 316 pp, traduction et adaptation de l'américain par Cathy Bernheim et Annette Lévy-Willard (“Living my Life”, New York, Alfred A. Knopf, 1932), 8 pl. de photos hors texte, biblio, reliure toile décorée de l'éditeur, bon état (Coll. Le Temps)
En 1889, par une chaude journée d’août, une jeune juive russe émigrée arrive à New York, riche de ses vingt ans, d’une machine à coudre et d’un idéal. En quelques années, l’Amérique ne va pas tarder à découvrir celle que les journaux nommeront “Emma la Rouge”. Attentats, grèves, meetings, procès, emprisonnements se succèdent autour d’elle. Mais dans ce tourbillon où d’autres se noieraient corps et âme, Emma Goldman n’oublie pas de vivre. Elle aime les fêtes, l’art, le raffinement, et ne craint pas de s’exprimer sur des sujets tabous même parmi les gens de gauche : le droit à l’amour et à la libre disposition de son corps, le contrôle des naissances, la prostitution, l’homosexualité, la psychanalyse, la lutte des minorités ethniques, etc. Bref, elle dérange, et pas seulement les pouvoirs en place. Une autobiographie haute en couleur.
Denoël/Gonthier, 1979, in-8°, 155 pp, 8 pl. de photos et documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Femme)
L’histoire de l’émancipation des femmes de trois générations d'une famille juive établie en Tunisie depuis 1874.
Denoël/Gonthier, 1984, in-8°, 197 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Femme)
Madame de Rênal, Eugénie Grandet, Coralie, Mathilde de La Mole... Ou mère, ou amante, ou courtisane, ou femme de tête, telles nous apparaissent, curieusement limitées à l'un ou l'autre de ces rôles, les héroïnes des grands romans du XIXe siècle, étudiées par Annie Goldmann. Fantasmes de leurs créateurs, mais aussi reflets des femmes de l'époque, ces personnages ont nourri, jusqu'à nos jours, l'imaginaire des hommes et des femmes, celles-ci se conformant aux modèles et ceux-là les cherchant sans fin, pour leur commun malheur. D'où vient que les femmes aient dû ainsi s'amputer de toute une partie de leur personnalité potentielle ? Pourquoi un tel appauvrissement par rapport aux héroïnes à multiples facettes du siècle précédent ? Comment de tels schémas ont-ils pu s'installer, générant tant de rêves d'amour perdus ? Et en sommes-nous libérés aujourd'hui ? La relecture que fait Annie Goldmann d'une douzaine de romans célèbres tâche de répondre à ces questions. Outre le charme de cette relecture, on trouvera ici une interprétation excitante des faits historiques, sociologiques et littéraires.
P., Edouard Lagny, 1833, in-8°, 384 pp, traduite de l'anglais par Eugène Henrion, nombreuses statistiques et tableaux dont 2 dépliants. Avec relié à la suite : GIRARDIN (Emile de). L'Impôt (P., Librairie Nouvelle, 1853, in-8°, 434 pp, un tableau dépliant), les deux ouvrages en un volume demi-basane carmin, dos lisse, titre et fleuron dorés, bandeaux décorés à froid (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Première édition française de cette enquête statistique de l'homme de lettres et espion anglo-français Lewis Goldsmith (1763-1846), lié aux radicaux et proche des cercles maçonniques et des Illuminati. Elle fut réalisée à l'initiative du comte Joseph de Villèle (1773-1854), auquel l'ouvrage est dédié.. Partisan de la Révolution française et des idées républicaines, Lewis Goldsmith dut se réfugier en France et s'y installa. L'ouvrage est précédé d'un historique sur la "science statistique". Statistiques politiques, économiques, fiscales, budget, commerce et industrie, marine, colonies, justice, police et pénitentiaires, presse, etc.
Aix-en-Provence, Edisud, 2000, gr. in-8°, 285 pp, 14 illustrations, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La Bourse de Paris, tout le monde la connaît. Croit la connaître, plus précisément... En effet, seuls jusqu'à ce jour quelques spécialistes avaient accès aux archives et aux documents d'époque retraçant l'histoire des trente premières années de la vie de cette "grande dame" aujourd'hui bicentenaire. L'auteur, Maurice Gontard, enseignant de renom, passionné par le monde boursier, est décédé accidentellement voilà quelques années. Il a laissé, totalement achevé, le manuscrit de ce livre pour lequel il avait accumulé et multiplié recherches et investigations, nous livrant le détail des tractations, jeux politiques et enjeux économiques qui, dès 1800, furent à l'origine de la Bourse de Paris. Tout au long de l'ouvrage, le lecteur croisera Napoléon, Talleyrand, Laffitte, les Rothschild ou Villèle, pour ne citer que les plus connus. Un formidable voyage dans le temps et dans le temple de l'argent qui montre que si affaires et scandales défrayaient déjà la chronique, l'institution a permis au pays – grâce aux règles du jeu qu'elle a imposées et sous la férule d'hommes attentifs à leur respect – de s'affirmer au niveau mondial. Ce qui n'est pas son moindre mérite...
Plon, 1906, in-8°, xi-444 pp, un portrait en héliogravure en frontispice, index, broché, dos fendu avec manques, état moyen
Le vicomte de Gontaut-Biron (1818-1890) reçut la délicate mission de représenter la France à Berlin après la défaite de 1870. A la fin de sa vie, il avait commencé à écrire ses mémoires. La mort l'empêcha de mener son oeuvre à terme. Sa rédaction s'arrête aux derniers mois de 1873. Ce volume comprend les mémoires de Gontaut-Biron avec le travail de correction et de mise au point que Gontaut-Biron n'avait pas eu le temps d'accomplir.
Plon, 1909, in-8°, 399 pp, broché, bon état
Gouvernante des Enfants de France pendant la Restauration, la duchesse de Gontaut a laissé de bons mémoires sur l'émigration et la Restauration. — "Témoignage hostile à Napoléon, d'une émigrée qui refusa de rentrer en France, bien que l'un de ses parents ait été un chambellan apprécié par l'Empereur." (Tulard, 644) — "Ecrits à l'âge de 80 ans, en 1853, ces souvenirs contiennent surtout des anecdotes sur la Cour." (Bertier, 479)
P., Jules Rouff et Cie, s.d. (1897) 2 vol. in-4°, 2024 pp, pagination continue, environ 300 illustrations par R. C. Diaqué dans le texte et à pleine page, reliures demi-toile écrue, pièces de titre basane carmin, un dos lég. piqué, bon état. Peu courant (Le Clère, 427)
Complet. — Marie-François Goron (1847-1933) a dirigé la Sûreté parisienne de 1887 à 1894. Après avoir démissionné de la police, il a écrit ses Mémoires. Ceux-ci permettent une plongée dans le Paris de la fin du XIXe siècle. On y découvre des portraits de criminels et d'enquêteurs hors normes tout en découvrant les méthodes policières de l'époque. Les récits de crimes spectaculaires et sanglants ainsi que les chroniques d'enquêtes minutieusement menées alternent avec des portraits psychologiques pour le moins surprenants qui donnent une image inattendue de ce que fut l'un des aspects de la "Belle Epoque". Le scandale des décorations, les crimes de Pranzini, celui de Géomay, le scandale de Panama, les attentats anarchistes... Goron termine ses mémoires par une étude de la police parisienne qu'il compare à la police londonienne. — L'illustrateur, Ricardo Corchon y Diaqué (1855-1925) est un artiste peintre né à Madrid. Comme beaucoup de peintres espagnols du XIXe siècle, Diaqué étudie la peinture à Paris et s'y installe. Il réalise des scènes de genre populaires de la Belle Epoque et de la bourgeoisie parisienne et expose à Paris à partir de 1878.
Flammarion, s.d. (1897), 4 vol. in-12, xiv-333, 472, 370 et 430 pp, reliures demi-toile noire, dos lisses avec filets à froid, titres et tomaisons dorés, 1ers plats de couverture imprimés collés sur les 1ers plats des reliures, C. de bibl., papier jauni, coins émoussés, état correct. Peu courant (Le Clère, 427)
Complet.— Marie-François Goron (1847-1933) a dirigé la Sûreté parisienne de 1887 à 1894. Après avoir démissionné de la police, il a écrit ses Mémoires en quatre volumes. Ces mémoires permettent une plongée dans le Paris de la fin du XIXe siècle. On y découvre des portraits de criminels et d'enquêteurs hors normes tout en découvrant les méthodes policières de l'époque. Les récits de crimes spectaculaires et sanglants ainsi que les chroniques d'enquêtes minutieusement menées alternent avec des portraits psychologiques pour le moins surprenants qui donnent une image inattendue de ce que fut l'un des aspects de la "Belle Epoque". —1ère partie : De l'invasion à l'anarchie – 2 : A travers le crime – 3 : Haute et basse pègre – 4 : La police de l'avenir.
Albin Michel, 1998 in-8°, 312 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, bon état
Biographie de Jean-Marie Goron (1847-1933). — "Cet ouvrage n'est pas un roman. Son auteur, Jean-Émile Neaumet, journaliste et écrivain, s'est appuyé sur les mémoires, la correspondance et les archives de Jean-Marie Goron, chef de la Sûreté sous la Troisième République. Moins connu que Vidocq, Goron, entré dans la police en 1880, n'en fut pas moins une personnalité de son temps. Il côtoya le journaliste Henri Rochefort, directeur de La Lanterne, et le célèbre Valentin le Désossé, étoile du Moulin-Rouge et aussi indicateur de police. Il fut le témoin privilégié des sandales politiques et financiers, des attentats anarchistes et des faits divers de la Belle Époque qu'il relata dans Les Mémoires de M. Goron, parus chez Rouff en 1897 et traduits en plusieurs langues. En effet, après une brillante carrière dans la police – de 1880 à 1896 –, Goron se lança dans la littérature. Il fit part de son expérience et détailla les « vices parisiens» dans une série d'opuscules à cinq centimes réunis sous le titre L'Amour à Paris. Si le premier chapitre s'attache à relater la vie aventureuse de Jean-Marie Goron – ancien séminariste, pharmacien raté et gaucho en Argentine avant d'entrer dans la police –, les dix chapitres suivants évoquent la, prostitution, les nombreuses affaires qu'il eut à résoudre, comme le scandale de la vente des légions d'honneur, les arrestations et les procès des anarchistes – Duval, Ravachol –, des escrocs et des faussaires, tels Jeannolle de Valneuse, chef de la bande des Habits noirs, et Eugène Allmayer, «gentleman cambrioleur», qui inspira sans doute Maurice Leblanc. Ce livre vaut surtout par son caractère anecdotique qui plonge le lecteur au cœur de la société parisienne de la fin du XIXe siècle. Il offre également l'occasion de découvrir la personnalité attachante de Jean-Marie Goron, surnommé le « turco » pour avoir servi dans les bataillons d'Afrique, qui fut toujours bienveillant envers les hors-la-loi tels que Pranzini et Auguste Vaillant, comme en témoignent les lettres qu'il reçut d'eux, tout en restant un partisan convaincu de la peine de mort. Une fois à la retraite, Goron fonda sa propre agence de détective privé, de renommée européenne. Après avoir lu cet ouvrage, on aimerait pouvoir parcourir les Mémoires de cet homme, publiés il y a juste cent ans et jamais réédités." (Noëlle Benhamou, Romantisme, 2000)
Grasset, 1939, in-12, 223 pp, préface du général Huré, 8 pl. hors texte (une carte du Maroc en frontispice, 3 photos et une lettre de 4 pp. du P. de Foucauld en fac-similé), broché, bon état
"Depuis quelque quinze ans, le Père Gorrée dirige – qu'il le veuille ou non – cette armée de jour en jour plus innombrable des amis du Père de Foucauld. Ayant voué sa vie entière au rayonnement mondial de l'Apôtre du désert, il n'a eu cesse d'augmenter cette phalange des admirateurs de son « maître ». (...) Le Père Gorrée, après trois ans de vie érémitique au cours desquelles il approfondit la pensée du Père de Foucauld, comprend que sa vocation est de contribuer de toutes ses forces, de tout son pouvoir au rayonnement du Marabout blanc. Le Maroc l'attire, comme il a attiré Charles de Foucauld ; il s'établit en région berbère, à Khemisset, où il travaille à un important ouvrage dont le succès n'ira que croissant : “Sur les traces de Charles de Foucauld” – travail remarquable par la précision des détails et la chronologie minutieusement établie et que nul historiographe du Père de Foucauld n'a le droit d'ignorer maintenant. Mais Khemisset est encore trop « civilisé » et, en 1938, le Père Gorrée s'établit en un lieu plus solitaire : El Harcha. Solitaire, au point de vue des relations européennes, mais non des indigènes et principalement des malades, des blessés, des pauvres. Matin et soir, il faut soigner, panser, distribuer des soupes, ou du pain, ou du blé, selon la richesse du jour... “L'Ermitage Charles de Foucauld”, d'El Harcha, est très vite connu des Berbères avoisinants, et la bonté du « Marabout », comme son sourire accueillant, lui font de nombreux amis... A côté de ces soins, le Père Gorrée continue à écrire. Devant le succès de son premier livre, il entrevoit avec netteté tout l'ascendant qu'il peut exercer sur l'opinion en faveur du Père de Foucauld. En 1939, paraît “Au Service du Maroc : Charles de Foucauld” ; en 1941 : “Les Amitiés Sahariennes du Père de Foucauld”, ouvrage capital pour une connaissance exacte de l'œuvre française de l'Ermite du Hoggar..." (Michel Thiout, La Liberté, 30 octobre 1948)
Editions du Pavois, 1944, in-8°, 241 pp, lettre-préface de Joseph de Pesquidoux, 8 gravures hors texte, sources, broché, bon état (Prix Montyon de l'Académie française 1946)
"Les divers chapitres de ce livre n'auront entre eux que deux points communs : les Pyrénées et l'amour." — Table : I. L'invention des Pyrénées : Ramond de Carbonnières. – II. Le douloureux désenchantement de Madame Cottin. – III. Le mariage d'Alfred de Vigny. – IV. Georges Sand au seuil de l'adultère. – “La vierge des dernières amours” : l'Occitanienne de Chateaubriand. – Le premier amour de Franz Liszt. – Victor Hugo en amoureuse escapade. – L'éveil d'Edmond Rostand à la poésie et à l'amour. — "... Au cours d'une des premières journées de l'été de 1843, le coche qui en 15 heures faisait le trajet de Bordeaux à Bayonne, emportait à travers la forêt landaise un couple illustre : Victor Hugo et sa très belle maîtresse Juliette Drouet. Le poète avait écrit à sa famille : « J'ai les yeux un peu malades... Je vais boire un peu de soufre pour mes rhumatismes ». Il faut lire le récit extrêmement vivant et coloré que M. Pierre de Gorsse a donné de ce voyage..." (Eugène-Humbert Guitard, “Comment on allait aux eaux en diligence il y a cent ans”, Revue d'Histoire de la Pharmacie,1943)
Perpignan, Editions du Travailleur catalan, 1952 in-8°, 47 pp, préface par André Marty, un portrait de François Arago (1786-1853), broché, bon état
Plon, 1910, 2 vol. in-12, viii-343 et 324 pp, préface de Henri Lavedan, un portrait d'Edmond Got en frontispice du tome I, les 2 faces d'une médaille offerte à Edmond Got en frontispice du tome II, reliures demi-chagrin chocolat à coins, dos lisses ornés en long, titres et motifs dorés, doubles filets dorés bordant les plats et les coins (rel. de l'époque), dos uniformément passés, mors lég. frottés, bon état. On joint un poème manuscrit de Théophile Gautier (3 pp, 65 lignes), copié soigneusement par Edmond Got à la plume et authentifié par son fils Médéric Got au verso
Journal du sociétaire de la Comédie-Française Edmond Got (1822-1901), du 15 décembre 1840 jusqu'au 27 mars 1893, avec en appendice des lettres mises de côté et classées par Edmond Got dans son Journal. Entré à la Comédie-Française en 1844, il en fut sociétaire pendant 45 ans, de 1850 à 1894. — "Le second volume débute avec l'année 1859. Garde national pendant le Siège, l'auteur note, début mars 1871, qu'il y a désormais dans Paris deux gardes nationales : l'une bourgeoise, la sienne, l'autre confédérée « qui remplace la première, pas à pas, dans tous les postes... ». Puis c'est la Commune, « grotesque et épouvantable ». Le théâtre a repris ses représentations, puis, fin avril, c'est le départ pour Londres... Got, 49 ans en 1871, retournera à Londres pour deux mois en 1879." (Le Quillec, 2078)