Paris Garnier Frères 1883 1 vol. relié in-12, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de fleurons dorés, XVIII + 484 pp. Bon exemplaire, dans une reliure du XXe siècle.
P., Nizet et Bastard, 1934, gr. in-8°, 150 pp, 2 planches hors texte, un plan, index, broché, bon état
"Le travail de M. l'abbé Bachelier comble une lacune de la littérature historique puisque, de 1613 à 1792, il donne une histoire d'ensemble d'un des plus importants collèges de l'Oratoire sous l'Ancien Régime. L'exposé, fort clair, qui se déroule sur un plan chronologique, apporte du nouveau ; particulièrement sur la construction des bâtiments, la nature et la valeur des rentes et fondations, les règlements (p. 69-70), les origines de la bibliothèque municipale, les rapports entre les Oratoriens et la municipalité. M. Bachelier a eu l'excellente idée de donner deux bonnes photographies : de la façade et de l'escalier du collège, de reproduire le plan Crucy de 1792, de publier, en appendice, un éloge en vers latins d'Innocent XI, des positions de thèses en 1682 et 1752, une liste de quatre-vingt-huit Nantais élèves du collège au XVIIIe siècle..." (E. Préclin, Revue Historique, 1935) — "Le collège de l'Oratoire, installé à Nantes en 1617, y fut jusqu'à la Révolution le principal établissement d'enseignement secondaire. M. A. Bachelier nous renseigne abondamment sur les circonstances de la fondation du collège, les conflits entre Oratoriens et Jésuites, les prétentions de l'Oratoire, devenu maître de la faculté des Arts à l'Université de Nantes, à s'attribuer dans la ville le monopole de l'enseignement secondaire ; il nous apprend comment la bibliothèque du collège devint, en 1753, bibliothèque publique municipale. Tout cet exposé est clair et précis. Un ouvrage solide et consciencieusement préparé et qui complète utilement la thèse principale de son auteur sur le Jansénisme à Nantes." (A. Rébillon, Annales de Bretagne, 1934) — "L'histoire de l'Oratoire nantais se développe entre les années 1613 et 1792. On trouvera dans le livre de M. Bachelier des détails savoureux concernant la vie du collège des Oratoriens ; études, recrutement, discipline, méthodes de travail, tout ce que le P. Lallemand avait déjà si bien indiqué, trouve ici des exemples concrets du plus grand intérêt. La fortune du collège oratorien subit, aux XVIIe et XVIIIe siècles, bien des vicissitudes. Il fallut se défendre contre les Jésuites, établis à Nantes depuis 1665, et contre les Dominicains, en 1686, et contre les maîtres de pension, ecclésiastiques et laïcs, qui s'installaient en grand nombre, tantôt favorisés, tantôt abandonnés par la municipalité. En fait, la belle période est terminée vers 1716, où, de 110 élèves, le cours de théologie n'en conserve plus qu'une vingtaine. Le collège s'abîmait, lui aussi, en une longue décadence : 75 pensionnaires en 1769, 63 en 1770, 53 en 1771, 52 en 1772, 40 en 1774, 11 en 1786. La chute était implacable : elle tenait à des causes que M. Bachelier a bien analysées..." (Joseph Dedieu, Revue d'histoire de l'Église de France, 1935)
P., Ségur, 1951 in-12, 235 pp, 6 pl. de gravures hors texte, notes, index, broché, bon état. Edition originale, un des 100 ex. numérotés sur Alfa (seul grand papier), envoi a.s. à Alfred Fabre-Luce
"Barthélémy Hervart est un de ces hommes de finance, banquier et administrateur, dont le rôle a été de grande importance au XVIe et au XVIIe siècles. Issu d'une famille d'Augsbourg, qui avait fondé une banque à Lyon, il apparaît vers 1632 dans le personnel d'hommes d'affaires et d'agents politiques qui soutiennent de leurs deniers et de leur savoir-faire diplomatique la politique de Richelieu et de Mazarin. L'intervention d'Hervart fut particulièrement heureuse pour assurer le payement des armées pendant les dernières campagnes qui précédèrent la paix de Westphalie, et il ne fit pas moins bien dans la suite, pour négocier avec Turenne, dans les dures années de la Fronde. Nous le retrouvons, pourvoyeur du Trésor royal jusqu'à la fin du ministère de Mazarin, et pourvu en même temps de l'office de contrôleur général des finances, aux côtés de Fouquet et en face de Colbert, dont la duplicité faisait un ennemi redoutable pour ses concurrents. Hervart fut emporté dans les remous qui accompagnèrent la chute de Fouquet et son office passa à Colbert, qui en disposa comme chacun sait. Cette carrière, qui, malgré la disgrâce finale, fut heureuse et prospère, puisqu'Hervart se tira sans trop de dommages des enquêtes de la Chambre de justice et conserva jusqu'à sa mort une solide fortune, est pour nous pleine d'enseignements. Elle nous montre par des exemples concrets ce qu'était la crise permanente des finances royales, l'incohérence des institutions, qui faisaient d'un même personnage un prêteur et un administrateur chargé du contrôle. La monarchie administrative en était encore aux méthodes de la comptabilité domestique, telle qu'on l'aurait tenue dans une famille désordonnée, incapable de subsister sans recourir à la faillite et aux mesures d'exception. Les à-côtés de cette histoire apportent également quelques précisions utiles : l'ascension de Colbert dans l'entourage de Mazarin, la duplicité féroce dont il usait envers ses rivaux, tout cela est à retenir, et le rôle de Fouquet, qui n'était en somme qu'un Hervart amplifié et imprudent..." (Roger Doucet, Revue d'histoire économique et sociale, 1953)
Plon, 1956, in-8°, 261 pp, une carte hors texte, broché, bon état
"Etude historique reposant sur la correspondance de l'abbé de Gravel, mauvais ecclésiastique et bon diplomate, qui occupa longtemps d'importantes fonctions diplomatiques, notamment à Mayence. Il n'est pas certain, contrairement à ce que dit la prière d'insérer, que toute la genèse des relations franco-allemandes soit à chercher dans la période 1648-1678 ; mais le livre présente un vivant et parfois sévère tableau de la diplomatie française en Allemagne au temps de Louis XIV." (Revue française de science politique, 1956)
Flammarion, 1983, in-8°, 489 pp, 2 gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'ambition féminine à travers le destin de deux grandes dames du XVIIIe siècle : Madame du Châtelet et Madame d'Epinay. Madame du Châtelet fut la compagne de Voltaire, traduisit le grand œuvre de Newton et fut l'égale des savants de ce temps. Madame d'Epinay, amie de Grimm, imagina une nouvelle pédagogie, critique de Rousseau, et traça le destin des futures mères. Ces deux ambitieuses, au sens le plus noble du terme, refusaient d'accepter les limites que la société leur assignait. Elles voulurent se donner toutes les chances dont elles se sentaient capables, en dépit de leur sexe...
Flammarion, 2016, in-8°, 365 pp, 16 pl. d'illustrations en couleurs, une carte, un tableau généalogique, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Les Français connaissent mal celle qui fut la mère de Marie-Antoinette. Pourtant, Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780) est l'une des grandes figures tutélaires de son pays. Je l'ai découverte par sa correspondance privée, dans laquelle elle se révèle guerrière, politique avisée, mère tendre et sévère. Mais cette mère-là n'est pas n'importe laquelle, c'est une femme au pouvoir absolu, hérité des Habsbourg, qui régna pendant quarante ans sur le plus grand empire d'Europe. Et, ce faisant, elle eut à gérer trois vies, parfois en opposition les unes avec les autres : épouse d'un mari adoré et volage, mère de seize enfants, souveraine d'un immense territoire. Cette gageure qu'aucun souverain masculin n'eut à connaître, j'ai voulu tenter de la comprendre : qui fut cette femme et comment elle put ou non concilier ses différents statuts. Prendre la mesure, en somme, de ses forces et faiblesses, de ses priorités et inévitables contradictions. Ce portrait, qui puise à des sources abondantes et souvent inédites, ne saurait être exhaustif : Marie-Thérèse garde bien des mystères. Cette femme incomparable en son temps, qui inaugure une nouvelle image de la souveraineté et de la maternité, ressemble, sous certains aspects, aux femmes du XXIe siècle." (E. B.)
Fayard, 2002 gr. in-8°, 460 pp, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les Passions intellectuelles éclairent de façon inédite la société des Lumières, cette "tribu" intellectuelle qui inaugure les temps modernes, ses grandeurs et ses faiblesses. Ce deuxième volume est entièrement consacré aux Encyclopédistes et à l'histoire. Plébiscités par l'opinion publique, ils doivent éprouver les valeurs d'indépendance d'esprit qu'ils exaltent au rang de leurs vertus morales. Différents problèmes internes et externes au groupe vont le faire voler en éclats à la fin des années 1750.
Ecole pratique des hautes études / SEVPEN, 1961, fort et gr. in-8°, 842 pp, tableaux, biblio, index, broché, bon état, envoi a.s.
Parmi les grandes thèses d’histoire rurale française, La “Basse-Provence” de René Baehrel occupe une place à part : la première à poser comme tel et dans son ensemble le problème de la croissance dans les économies agricoles d’Ancien Régime, elle contestait vigoureusement le privilège accordé à tel ou tel indicateur chiffré – et d’abord aux prix et à la démographie – dont les historiens de l’époque établissaient alors les séries longues, et dont ils tendaient à exagérer l’importance. L’auteur propose aux chercheurs une démarche volontairement empirique, procédant par hypothèses et approximations successives. Une leçon de méthode fondée sur ce qui est à ses yeux l’enseignement principal de la statistique : raisonner juste avec des chiffres faux. Déroutante pour certains, cette leçon a influencé en profondeur le développement de la recherche en histoire rurale.
Hachette, "Les grandes époques de l'histoire" 1955 1 vol. broché in-8, broché, 252 pp. Dos un peu ridé et papier légèrement jauni (comme toujours). Sinon bon état.
Club des Libraires de France, 1956, in-8°, 297 pp, 26 reproductions de peintures florentines et 2 plans sur 28 planches hors texte (certaines dépliantes), tirage numéroté sur bouffant blanc, reliure pleine soie verte décorée de l’éditeur, une gravure dorée au premier plat, signet (maquette de Pierre Faucheux), rhodoïd, bon état
Edition revue par l'auteur, enrichie d'un chapitre inédit et accompagnée de 26 reproductions de peintures florentines et de 2 plans. — "Dans ce nouvel essai de M. Bailly on retrouve ses qualités habituelles : l'art de camper ses personnages, le don de vulgariser l'histoire sans tomber dans le roman d'aventures, la dextérité de la mise en oeuvre. Il a fort bien décrit notamment la rapide ascension des Médicis et l'établissement progressif, dans la démocratique Florence, d'une vigoureuse dictature. Mais il accepte sur le pape Sixte IV les plus honteuses accusations... Très discutable enfin nous apparaît son jugement sur la vie privée de Laurent le Magnifique : il a pour son héros de singulières indulgences, l'atmosphère païenne de la cour du prince le séduit et l'enchante. Libre à lui. Mais pour ces raisons, nous nous abstiendrons de recommander son livre..." (Joseph Lecler, Etudes)
Paris Tallandier, coll. "Histoire de la vie littéraire" 1952 1 vol. broché in-8, broché, 299 pp. Très bon état. Non coupé.
Flammarion, 1946, pt in-8°, 506 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs orné, titres et fleuron dorés, couv. conservées, tête dorée (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sur Beau Vélin. Très bien relié
Flammarion, 1946, pt in-8°, 506 pp, broché, bon état. Edition originale sur Beau Vélin
Flammarion, 1951, in-12, 346 pp, chronologie des règnes, un tableau généalogique, biblio, broché, bon état (Coll. L'Histoire)
"Un tragique destin était réservé aux derniers Valois : ils devaient monter sur le trône au moment où l'opposition de deux doctrines religieuses allait passer du plan idéologique au plan politique, susciter des haines inexpiables, et provoquer des guerres civiles interminables et sanglantes. Les règnes de Charles IX et de Henri III constituent le dernier acte, et le plus atroce, de ce drame religieux..." (Introduction)
Fayard, 1942, in-12, 349 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat de couv. conservé, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
Fayard, 1935, in-12, 349 pp, broché, bon état (Coll. Les Grandes études historiques). Edition originale, un des 100 ex. numérotés sur Vélin pur fil Lafuma (n° 92), non rogné
Fayard, 1942, in-12, 347 pp, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 5 nerfs, titres et fleurons dorés, tranches mouchetées, 1er plat de couv. conservé, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"Il faut savoir gré à M. Auguste Bailly d'avoir écrit, pour un très vaste public, ce nouveau livre sur Richelieu. Bien informé, écrit avec grand talent, le Richelieu de M. Bailly initiera, le plus heureusement du monde, de fort nombreux Français à la connaissance du grand homme qu'ils ne voient encore, hélas qu'à travers les calomnieuses légendes du romantisme. Et c'est servir efficacement l'histoire que de diffuser ainsi la vérité." (Jean Héritier, Revue des questions historiques, 1935)
Cambridge (Mass.), The Belknap Press of Harvard University Press, 1980, in-8°, xiv-335 pp, index, broché, bon état. Texte en anglais
"Utilisant les brochures et pamphlets de l'époque, B. B. dégage tout d'abord dans cet ouvrage d'une grande originalité les sources de la pensée révolutionnaire américaine. Puis il montre comment, durant les décennies qui précédèrent la guerre d'indépendance, l'attitude de la métropole vis- à-vis de ses colonies renforça chez les chefs révolutionnaires la conviction selon laquelle ils devaient lutter contre une conspiration visant à les priver de leur liberté. Enfin, il rappelle les principaux problèmes que la jeune République dut s'attacher à résoudre et les solutions qu'elle leur apporta." (Revue française de science politique, 1968)
New York Rizzoli 1981 1 vol. relié in-4, cartonnage sous jaquette illustrée, 299 pp., nombreuses photos en noir par Liberto Perugi, bibliographie. Texte en anglais. Très bon état.
Payot, 1935, in-8°, 374 pp, préface de Jacques Bainville, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
1989 Editions du Seuil, collection "Points" / "Histoire", N° H127 - 1989 - In-12, broché - 169 pages
Bon état - Menus frottements sur la couv.
Perrin, 1992, in-8°, 433 pp, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"De la fin du XVe siècle au début du XVIIIe, toutes les nations d'Europe, des Espagnols et des Portugais aux Allemands, s'élancèrent tour à tourt vers les Amériques, dont les richesses paraissaient inépuisables. Le monde connu, dans la réalité et dans l'imagination, se dilatait d'un seul coup..." (4e de couverture)
Perrin, 1932, in-12, viii-270 pp, un portrait en frontispice, broché, bon état (Coll. Enigmes et drames judiciaires d'autrefois)
Histoire de Pierre Mège, ancien soldat des galères du roi, qui prétendit être le fils de Scipion Brun de Castellane, seigneur de Caille et de Rougon. La belle-soeur de Scipion intenta un procès à l'imposteur. Isaac, le fils de Scipion étant mort en 1696 à Vevey, les preuves de son décès furent constestées par le Parlement d'Aix car elles émanaient des autorités suisses protestantes. La Cour souveraine de Provence donna raison à l'imposteur en 1706 après un long procès, et ce dernier investit les biens de Manosque, de Rougon, de Caille et de Cadenet. Ce n'est qu'en 1712, après cassation du procès d'Aix, au Châtelet de Paris, que l'imposture fut officiellement reconnue.
Albin Michel, 1978, in-8°, 249 pp, qqs portraits, gravures et croquis, une carte, biblio, index, broché, bon état (Coll. L'Aventure humaine)
... Le travail est consciencieux, l'information fournie puisée à des sources multiples. Ceux qui ignorent tout du personnage et des problèmes qu'il rencontre auront là le panorama le plus complet et le plus sérieux qu'on puisse trouver aujourd'hui... (Alain Guéry)
P., Charpentier libraire-éditeur, 1857 8 vol. in-12, index, reliures demi-basane fauve, dos à 5 nerfs pointillés et soulignés à froid, doubles filets dorés, pièce de titre et de tomaison chagrin carmin et noir, têtes dorées (rel. de l'époque), qqs coiffes arasées, qqs mors en partie fendus recollés, intérieurs propres et frais, bon état
Le Journal de Barbier dans sa première édition complète : ouvrage essentiel à la compréhension du XVIIIe siècle français, source de premier ordre pour le règne de Louis XV. Tous les volumes sont à la bonne date de 1857. — Première série : 1718-1726 (xii-468 pp) ; deuxième série : 1727-1734 (2 ff.-540 pp.) ; troisième série : 1735-1744 (2ff.-584 pp.) ; quatrième série : 1745-1750 (2ff.-511 pp.) ; cinquième série : 1751-1753 (2 ff.-455 pp.) ; sixième série : 1754-1757 (2ff.-617 pp.) ; septième série : 1758-1761 (2ff.-427 pp.) ; huitième série : 1762-1763 (2ff.-547 pp.) avec le fameux index rerum et nominum, si utile pour l’histoire des mœurs et de la politique, et dans ce huitième volume paraît aussi, à partir de la p. 129, le fameux “Journal de Police sous Louis XV” (1742-1743) (tenu pour le lieutenant général de police). — "Source essentielle. Esprit libre et indépendant, soucieux d'exactitude, bien renseigné grâce à ses relations, Barbier apporte un témoignage de premier ordre sur les affaires du temps, en particulier sur les mouvements de l'opinion publique et les faits de mentalité à Paris." (Michel Antoine, Louis XV)