Presses du Languedoc/Max Chaleil, 1988, gr. in-8°, 181 pp, 40 photos et fac-simils, une carte et un plan, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Barcelona, Planeta, 1998, in-8°, 311 pp, 15 illustrations, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Texte en espagnol
Perrin, 2018 in-8°, 399 pp, notes, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, trace de pli au 1er plat, bon état
Les forces de police entretiennent une histoire d'amour et de haine avec les populations qu'elles doivent servir et encadrer. Portées aux nues lorsqu'elles protègent, elles sont en partie rejetées lorsqu'elles contraignent. Cette dualité ne date pas d'hier ; pour mieux la comprendre, Nicolas Vidoni propose un essai sur la naissance et le développement des "politiques policières" pratiquées par les agents de la lieutenance de police de Paris entre 1667 et 1789. Forte de sa "capacité à agir" dans et sur l'espace urbain, la lieutenance a en effet réussi à s'imposer comme un des acteurs majeurs dans la ville d'Ancien Régime. Comprendre la police exercée par cette dernière revient ainsi à envisager une expérience forgée au contact de la capitale et sa population et qui remodèle finalement l'Etat royal. Cette histoire est enfin d'une grande modernité, puisque si les termes ont changé, la question du rapport entre police et population dans la cité reste d'une brûlante actualité. Mais au-delà de cette dimension politique – entendue au sens large – de la lieutenance, c'est bien son action pratique, donc le coeur de son activité, qui est le sujet de ce livre.
VIEILLEVILLE (François de SCEPEAUX, sire de) – CASTELNAU (Michel de) – MERGEY (Jean de) – LA NOUE (François de).
Reference : 114732
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 644 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Scépeaux de Vieilleville fut un des négociateurs du Cateau Cambrésis (1559). Le manuscrit des Mémoires fut découvert par le savant jésuite Henri Griffet dans les archives du château de Duretal en Anjou, et publié sous le nom de Vincent Carloix, secrétaire du maréchal. On a pu prouver depuis que Carloix n'est pas l'auteur de ces Mémoires, oeuvre d'un compilateur, sans doute un familier qui écrit pour les descendants du maréchal." (Hauser II, 771) – "Michel de Castelnau, gentilhomme tourangeau (1520-1592). Ses cinq séjours en Angleterre font de l'ouvrage une source primordiale pour l'histoire des relations franco-anglaises et franco-écossaises sous Henri III." (Hauser III, 1421) – "Attaché au comte de La Rochefoucauld, Jean de Mergey est renseigné sur les relations de Catherine de Médicis avec Condé : il était à Dreux, à Orléans, à Poitiers, à Moncontour. Il fait un récit très personnel du Massacre de la Saint-Barthélemy (il croit à la préméditation). Ses mémoires sont écrits sans prétention, sans fanatisme et avec sincérité." (Hauser III, 1465) – "François de La Noue, gentilhomme breton, né en 1531, converti au calvinisme en 1558, attaché aux Chastillon, prend part aux premières guerres ; il est blessé à Fontenay où il perd un bras. Après une première expédition en Flandre, il est envoyé par le roi à La Rochelle (1573). Employé en Flandre par le duc d'Alençon, il est fait prisonnier et reste cinq ans captif des Espagnols. Il défend Sedan en 1588, sert Henri IV, et meurt au siège de Lamballe en 1591. Ce sont les souvenirs d'un homme d'action, qui essaie, sur quelques faits importants dont il a été témoin, de nous donner une étude critique et suffisamment impartiale." (Hauser III, 1459).
Actes Sud, 1991, in-8° étroit, 197 pp, préface d'Elisabeth de Fontenay, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Par deux fois, Mozart s'est rendu à Paris. Reçu avec les plus glorieux honneurs en 1763, il y fit un second voyage quelque quinze années plus tard, en 1778, et passa complètement inaperçu. Prenant ce second voyage manqué comme point d'ancrage de sa réflexion, l'auteur, en qualité de philosophe, de musicienne et de musicologue, s'attache à déterminer les raisons profondes susceptibles d'expliquer ce malentendu.
Club du Livre d'Histoire, 1956, in-8°, 264 pp, 8 gravures hors texte (4 doubles), biblio, imprimé sur Vergé Navarre, reliure demi-basane carmin de l'éditeur, dos à 3 faux-nerfs, titres dorés, gardes illustrées, bon état
Une fortune ministérielle du Grand Siècle... Le livre de Jean Villain apporte de précieuses informations sur les débuts, la carrière, la famille et le mode de vie de Mazarin.
VILLEBRESME (Thomas-Jacques Goislard, chevalier de).
Reference : 125046
(2012)
ISBN : 9791090134119
Editions Laville, 2012 gr. in-8°, 188 pp, avant-propos de François Bazin, pièces justificatives, broché, couv. illustrée, bon état
"L'essentiel de ces souvenirs est consacré aux campagnes en Amérique, sous Louis XVI. La Révolution est traitée p. 129-183 : l'émigration et la guerre à l'armée de Condé en 1793-1794. L'auteur revient d'émigration dès 1797. Il passe dédaigneusement l'Empire sous silence avant de terminer ses souvenirs par quelques pages sur la Restauration." (Fierro, 1469) — Ces Souvenirs du Chevalier de Villebresme cumulent les genres : autobiographie, témoignage militaire et tactique, Mémoire d'une époque, livre d'aventures. Le Chevalier de Villebresme est un héros dans un sens disparu aujourd'hui. D'autant plus un héros qu'il est l'un des derniers de cette époque. Il représente l'abnégation des mousquetaires, celle, selon François Bazin, préfacier du livre lors de sa sorte en 1897, "de ces fils de la vieille noblesse qui, au prix de leur sang gaiement offert, firent à la nation française la réputation de courage et de vaillance qu'un siècle entier de Révolution n'a pu complètement détruire". C'est en effet avec un certain honneur que le Chevalier rappelle sa fidélité au Roi et à des traditions centenaires. Et c'est avec cet arrière-fond constant que Villebresme narre ses aventures dont la succession lui paraît naturelle. Villebresme raconte depuis son engagement en 1772, quand il a 17 ans, chez les Mousquetaires, son parcours qui le fait devenir un marin courageux, méprisant le danger. Des batailles navales contre les vaisseaux anglais qu'il rencontre près d'Ouessant jusqu'au banquet d'adieux de ses frères d'armes, Villebresme fait vivre la campagne d'Amérique, les Antlles, le retour en France puis la Révolution, l'émigration et l'armée des princes, l'empire de Bonaparte qu'il examine de loin. Villebresme est précis. Il détaille les tactiques militaires, les habits des mousquetaires ou la liste et le coût de leurs équipements. Il n'hésite pas à dévoiler les intrigues, les relations unissant ou éloignant les grands noms de ces époques. Surtout on participe aux combats, on suit les considérations de notre "héros" sur les lieux dans lesquels il débarque. Parfois, l'auteur évoque telle lettre ou tel objet qu'il découvre à l'heure de l'écriture et qui l'émeut. Il nous emmène littéralement dans ses souvenirs et on est étonné de la fougue et de la précision qu'il montre.
Editions de Paris, 1958, pt in-8°, 302 pp, nombreux dessins, gravures anciennes et fac-similés dans le texte et à pleine page, 16 pl. de gravures et photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, envoi a.s. de Pierre Villemain (nom du destinataire effacé)
Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII et commandé par Richelieu, commence le 10 septembre 1627 et se termine par la capitulation de la cité, le 28 octobre 1628. — "Ouvrage vivant, assez curieusement composé sous forme d'un « diaire » fictif, mais inspiré des mémoires du temps dont de nombreux passages sont incorporés au texte même. Une intelligente vulgarisation." (Victor-L. Tapié, Revue Historique, 1960)
Editions de Paris, 1958, pt in-8°, 302 pp, nombreuses gravures et photos dans le texte et hors texte, biblio, reliure toile violine illustrée de l'éditeur, rhodoïd, bon état
Le siège de La Rochelle, ordonné par Louis XIII et commandé par Richelieu, commence le 10 septembre 1627 et se termine par la capitulation de la cité, le 28 octobre 1628. — "Ouvrage vivant, assez curieusement composé sous forme d'un « diaire » fictif, mais inspiré des mémoires du temps dont de nombreux passages sont incorporés au texte même. Une intelligente vulgarisation." (Victor-L. Tapié, Revue Historique, 1960)
Payot, 1979, in-8°, 244 pp, 18 gravures à pleine page, pièces annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
"Auteur de nombreux ouvrages relatifs à la sorcellerie dont il a évoqué de multiples aspects, R. V. était en mesure de fournir une ample documentation sur un sujet qu'il aborde cette fois sous l'angle le plus propice, celui de ses déterminations et de son traitement judiciaires en Europe occidentale, du haut Moyen Age jusqu'aux abords de la période contemporaine. Le plan d'étude évite la plupart des difficultés qui menacent un tel projet : une première partie, de trois chapitres, retrace le lent cheminement du Canon Episcopi aux ouvrages de procédure qui définissent l'hérésie des Sorcières, puis l'essentiel de l'ouvrage est consacré à la description des procès, depuis la mise en situation des juges et des accusés jusqu'à l'exécution des sentences. (...) les textes présentés, rarement cités ailleurs in extenso et avec une aussi grande variété, [sont] un des grands agréments de ce livre dont on pouvait craindre qu'un dessein trop synthétique ne le réduisît à de sèches énumerations ou catalogues de faits bruts. Si l'on peut regretter l'absence délibérée de données statistiques, il faut se féliciter de trouver en appoint de ce volume succinct une bibliographie étendue et des pièces annexes dont le choix a été classique et judicieux." (Yves Castan, Revue de l'histoire des religions, 1981) — "Avec le recul du temps, les procès de sorcellerie revêtent un aspect aussi trouble que fascinant. On peut se demander s’il existait vraiment des armées de magiciens, des couvents de sorcières, acharnés à la perte du genre humain. Et si, de leur côté, les Juges avaient pleine conscience du rôle écrasant et des responsabilités qu’ils osaient assumer. L’accueil des témoignages les plus douteux, l’atmosphère morbide des cachots excitent l’imagination à la façon des romans noirs. Mais, ici, la réalité dépasse – et de loin – les fictions sadiennes. L’homme, en l’occurrence, jette le masque et apparaît dans toute sa haine, sa bêtise et sa lubricité. Rares ont été les travaux de synthèse sur les procès de sorcellerie. Il fallait tout le talent et toute la lucidité de Roland Villeneuve pour en établir enfin une qui fût à la fois objective et chatoyante." (L'éditeur) — Roland Villeneuve (1922-2003) s’est très tôt spécialisé dans l’étude du satanisme, de la sorcellerie et de l'occultisme. Il est l’auteur de nombreux articles parus dans les revues historiques et médicales, ainsi que de plusieurs ouvrages qui font autorité. Certains ont rencontré un très large succès. De l’avis unanime, Roland Villeneuve est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes – et aussi l’un des derniers – de l’histoire et des pratiques diaboliques.
P., Foucault, 1824, in-8°, 601 pp, reliure demi-veau glacé fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, pièces de titre et d'auteur chagrin carmin et vert (rel. de l'époque), coins abîmés, accroc au 2e plat avec petit manque, état correct (Coll. complète des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis le règne de Philippe-Auguste jusqu'au commencement du 17e siècle ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage par M. Petitot)
"Villeroy était secrétaire d'Etat dès 1567, disgracié en 1588, négociateur de la Ligue, secrétaire d'Etat de Henri IV dès 1594, chargé des affaires étrangères de 1595 à sa mort. On trouve dans ses mémoires une autobiographie justificative, des lettres, des harangues, le manifeste sur l'évasion de l'Hoste en 1604, etc." (Hauser, Sources III, 1425) – "Les mémoires du duc d'Angoulême, écrits en 1647, vont du 1er août 1589 au 3 nov. 1590. On note une description très minutieuse du siège de Dieppe et de la bataille d'Arques." (Hauser, Sources IV, 2580)
P., Foucault, 1824, in-8°, 601 pp, reliure demi-veau glacé caramel à coins, dos à 4 larges nerfs filetés, caissons à froid, pièces de titre et tomaison basane noire, roulette dorée en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), C. de bibl., étiquette en queue, bon état (Coll. complète des Mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, par M. Petitot). Exemplaire trés bien relié à l'époque
"Villeroy était secrétaire d'Etat dès 1567, disgracié en 1588, négociateur de la Ligue, secrétaire d'Etat de Henri IV dès 1594, chargé des affaires étrangères de 1595 à sa mort. On trouve dans ses mémoires une autobiographie justificative, des lettres, des harangues, le manifeste sur l'évasion de l'Hoste en 1604, etc." (Hauser, Sources III, 1425) – "Les mémoires du duc d'Angoulême, écrits en 1647, vont du 1er août 1589 au 3 nov. 1590. On note une description très minutieuse du siège de Dieppe et de la bataille d'Arques." (Hauser, Sources IV, 2580)
Paris Compagnie des Libraires du Palais 1665 4 vol. relié 4 vol. in-12, veau brun raciné, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches mouchetées, 3 ff. + 531, 4 ff. + 544, 3 ff. + 544 et 6 ff. + 465 pp. Edition peu commune de cette réunion de pièces relatives à la longue adminstration de Nicolas de Neufville, secrétaire d'Etat pendant les guerres de religion et rival de Sully. Ex-libris G. de Ste Marguerite. Bon exemplaire en reliure d'époque (coiffes restaurées).
Champion, 1967, in-8°, xvii-431 pp, biblio, reliure toile éditeur, bon état (Coll. Bibliothèque littéraire de la Renaissance. Les grands écrivains du XVIe siècle. Evolution des oeuvres et inventions des formes littéraires)
Desclée De Brouwer, 1985, in-8°, 205 pp, traduit de l'italien, broché, couv. illustrée, bon état
Avec sa figure de bonté, son sens actif de la charité, saint Vincent est sans doute l'un des saints les plus populaires, avec François d'Assise ou Thérèse de Lisieux. Ce berger landais cherchait au départ à faire carrière. La vie de Vincent de Paul comporte ombres et lumières. La grâce de Dieu aidant, il est devenu l'âme de tout un peuple, l'ami des indigents et affamés, des galériens et des prisonniers. Par ailleurs, il est le confident des grands de ce monde et des personnalités religieuses de son temps. Il est le fondateur des lazaristes et, avec lui, Louise de Marillac fonde les Filles de la Charité. On l'appelera d'ailleurs le « saint du Grand Siècle ». La figure lumineuse de Vincent éclaire l'Église et l'Europe un siècle avant la Révolution française, avec une spiritualité très incarnée dont l'abbé Pierre ou Soeur Emmanuelle sont aujourd'hui les héritiers. — Luigi Mezzadri, prêtre lazariste italien, est professeur d'histoire au collège Alberoni de Plaisance (Emilie). Il est membre du secrétariat d'Études vincentiennes et auteur de nombreux ouvrages de spiritualité.
Paris, 1856, in-8°, vii-356 pp, reliure demi-chagrin havane à coins (coins lég. épidermés), dos à nerfs orné, tête dorée, bon état
Critique littéraire suisse estimé de Sainte-Beuve, Alexandre Vinet (1797-1847) fut aussi un moraliste et théologien protestant libéral, partisan de la séparation de l'Église et de l'Etat, dénonçant l'intellectualisme des Lumières, l'utilitarisme anglo-saxon, le socialisme matérialiste, et défenseur d'un humanisme individualiste. Le dictionnaire des philosophes des PUF note son influence sur Secrétan, et sa parenté avec Kierkegaard.
Paris, 1853, 2 vol. in-8°, ix-404 et 378 pp, reliure demi-chagrin havane à coins, dos à nerfs ornés, tête dorées, bon état
Critique littéraire suisse estimé de Sainte-Beuve, Alexandre Vinet (1797-1847) fut aussi un moraliste et théologien protestant libéral, partisan de la séparation de l'Église et de l'État, dénonçant l'intellectualisme des Lumières, l'utilitarisme anglo-saxon, le socialisme matérialiste, et défenseur d'un humanisme individualiste. Le dictionnaire des philosophes des PUF note son influence sur Secrétan, et sa parenté avec Kierkegaard.
Ve A. Morel & Cie 1872-1875 6 vol. relié 6 vol. gr. in-8, reliures demi-chagrin maroquiné rouge à coins, dos à nerfs, têtes dorées (reliure de l'époque), pagination multiple, très nombreuses vignettes et planches gravées sur bois, avec ses 43 belles chromolithographies. De légères épidermures aux dos et quelques rousseurs intérieures, sans gravité, sinon en belle condition.
P., Librairie de la société du recueil Sirey, 1912, in-8°, x-615 pp, bibliographies par chapitre, index, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 3 nerfs soulignés à froid, titres, fleurons et filets dorés, bon état (Histoire des institutions politiques et administratives de la France)
Important ouvrage où l’auteur déploie une érudition sans faille et une clarté d’expression également remarquable ce qui justifie qu’Olivier Martin l’ait placé parmi les fondateurs de l’histoire du droit moderne. Philippe Sueur (Histoire du droit public français, 2007) souligne que malgré la date d’édition ce volume continue de constituer l’ouvrage de référence sur cette question. Comme on l’a dit, il complète l’histoire des institutions politiques et administratives publiée jusqu’en 1903 et qui couvre la période allant jusqu’au XVIe siècle. Comme d’habitude la bibliographie est extrêmement complète et on peut également souligner de captivantes monographies de certaines des grandes figures administratives de la période de la monarchie absolue et en particulier d’intendants. — "La tâche qui s'offrait à M. Paul Viollet était rude, puisqu'il avait affaire à une époque qui est restée longtemps singulièrement délaissée par les historiens entre le Moyen âge et les temps contemporains. Ce n'était pas trop de la forte érudition de M. V., ni de sa puissante faculté de synthèse pour avoir le droit d'entreprendre un tel travail. Les neuf chapitres qu'il nous donne concernent le Royaume, le Roi, le Chancelier, les Secrétaires d'État, le Surintendant et le Contrôleur général des Finances, l'Armée, la Marine, divers Grands services publics, enfin les Intendants..." (Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1913)
Paris Henri Daragon, coll. "Les énigmes de l'histoire" 1907 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée, (4) + IX + 155 pp., frontispice, fac-similé, index. Edition originale numérotée sur papier d'Ecosse. L'ouvrage tente de faire la lumière sur l'affaire Maria-Stella Chiappini, qui affirmait être la fille de Philippe-Egalité, substituée à la naissance au profit du futur Louis-Philippe.
Desjonquères, 2006, in-8°, 275 pp, préface de Pierre Béhar, index, broché, bon état
Une analyse des mouvements politiques, sociaux, culturels et religieux qui ont contribué à l'élaboration de l'idée de paix religieuse en France suite aux guerres de Religion, à partir des documents de l'époque, depuis les opuscules politico-religieux jusqu'aux chansons populaires, en passant par les journaux, les mémoires, les dépêches et les correspondances diplomatiques. "Royaume prééminent de la Chrétienté, la France, quand Henri IV accède au pouvoir, est le pays déterminant dans une Europe déchirée par le schisme protestant depuis bientôt un siècle. Une part importante de l'opinion publique y milite pour réunir les confessions antagonistes dans une Eglise gallicane, instaurée sous l'autorité du nouveau souverain et indépendante de Rome, à l'instar de l'Eglise anglicane : ce choix eût scellé la fin de l'Eglise catholique. Or la France préféra se décider pour une cohabitation des confessions dans un esprit sinon d'acceptation, du moins de « tolérance » réciproque. Pour quelles raisons ? Parmi le tumulte d'intérêts, de passions, d'entreprises contradictoires qui marquent les dernières convulsions des guerres de religion, Corrado Vivanti s'efforce de discerner les idées, les images, les sentiments dominant cette époque et parvient finalement à éclairer le processus de cristallisation de ce qu'on appellerait « l'exception » et qu'il serait sans doute plus juste de dire « l'originalité » française : rien de moins que les prémisses de la laïcité, cet état d'esprit qui soumet les convictions religieuses aux nécessités de la paix civile. Enfin traduite en français dans une version revue par l'auteur, cette étude, dans le pays dont elle évoque la genèse et qui s'interroge tant sur sa nature, est d'une actualité sans pareille."
Hachette, 1946, in-12, 285 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Sous la pression de la Ligue et de son chef, le très populaire duc de Guise, Henri III se voit contraint de signer le traité de Nemours le 7 juillet 1585. Le roi s'y engage à « bouter les hérétiques hors du royaume » et à faire la guerre à Henri de Navarre, son propre héritier. La huitième et dernière guerre de religion commence...
Plon, 1900, in-8°, xvi-432 pp, un portrait en frontispice, une carte et 2 fac-similés hors texte, index, reliure demi-basane noire époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés
VOILLIARD (O.), CABOURDIN (G.), DREYFUS (F. G.), MARX (Roger).
Reference : 99804
(1971)
Paris Armand Colin, coll. "U" 1971 1 vol. broché in-16, broché, 399 pp. Tome 2 SEUL COMPLET POUR LA PERIODE. Couverture très légèrement salie, sinon bon état.
Amsterdam [Genève] Chez Jean Robert 1770 1 vol. relié in-12, veau marbré, dos lisse orné de fleurons dorés avec pièce de titre de cuir rouge (deux petits manques), filet à froid en encadrement des plats, filet doré sur les coupes, tranches rouges, VIII + 174 pp. Édition originale, du second tirage, de ces mémoires d'une nièce de Madame de Maintenon, Madame de Caylus (1671-1729), publiés par Voltaire qui les a enrichis d'une préface et de notes. On joint un article de presse par Funck-Brentano précisant l'implication de Voltaire dans cette édition. Exemplaire un peu court de marges, sinon agréable reliure de l'époque.