8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Saint-André-d'Apchon, "Les Amis de Saint-André", 1977, gr. in-12, 68 pp, 3 pl. de fac-similés hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Lyon, Librairie générale Henri Georg, 1907, gr. in-8°, xxi-672 pp, table alphabétique des sections, index, belle reliure bradel papier marbré bleu-vert, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, bon état
Publication très importante. Georges Guigue (1861-1926) était l'archiviste de la Ville de Lyon et du département du Rhône.
Langage & Société n° 113, 2005, in-8°, 30 pp, biblio, broché, bon état
Dans le numéro de la revue "Langage & Société" n° 113, septembre 2005, 168 pp, consacré à "Le politique en usages (XIVe-XIXe siècle)", sous la dir. de Olivier Bertrand et Jacques Guilhaumou. Autres études : Le vocabulaire politique aux XIVe et XVe siècles : constitution d'un lexique ou émergence d'une science ? (Olivier Bertrand) ; Quelques avatars du mot « politique » (XIVe -XVIIe siècles) (Marie-Luce Demonet) ; La graisse vorace. Petits mythes populaires au service des désignations sociopolitiques à la fin du 19e siècle (Maurice Tournier).
Médiaspaul, 1990, in-8°, 237 pp, un portrait et 16 pl. de documents hors texte, broché, bon état
Nicolas Le Clercq, né à Boulogne-sur-Mer en 1745, devenu frère des Ecoles chrétiennes, enseignant, maître des novices, secrétaire du supérieur général, il est emprisonné aux Carmes à Paris le 15 août 1792 et puis assassiné le 2 septembre avec une centaine de compagnons.
P.-V. Stock, 1908-1909, 2 vol. in-12, vi-400 et vi-539 pp, un portrait en frontispice, brochés, état correct. Edition originale (Maitron, "Mouvement anarchiste", II, 384)
Première série : L'Ecole normale de l'An III ; Le vandalisme de Chaumette ; La Convention et les erreurs judiciaires ; L'Ecole de Mars et le livre de M. Arthur Chuquet ; Lakanal et l'Académie des Sciences ; Michelet, Quinet, et la Révolution française ; Fragornard et la Terreur ; L'Hymne à l'Etre-Suprême à la fête du 29 prairial an II ; Marie-Joseph Chénier et Robespierre ; Les sextiles de l'ère républicaine ; La destruction des tombeaux des rois ; Lavoisier anti-clérical et révolutionnaire ; Etc. Deuxième série : Le chevalier Pawlet et l'Ecole des orphelins militaires (1773-1795) ; Une lettre de Romme sur la question religieuse (1793) ; La liberté des cultes et le Comité d'instruction publique en l'an II ; Le personnel du Comité de salut public ; Le personnel du Comité de sureté générale ; Grégoire et le vandalisme ; Pestalozzi citoyen français.— James Guillaume (1844-1916) fut un membre actif de la Première Internationale, puis historien de cette organisation et militant du syndicalisme révolutionnaire à Paris. Les « Papiers de James Guillaume » échurent à Lucien Descaves. Ils furent acquis en 1936 par l’Institut International d’Histoire Sociale à Amsterdam. Néanmoins la majeure partie des archives de James Guillaume furent retrouvés en Suisse dans les années 60. Ces deux volumes regroupent divers articles et études qui avaient parus dans la presse, une partie dans la Révolution française et les autres dans la Revue pédagogique. Né à Londres et mort en Suisse, James Guillaume fut un militant libertaire et un historien reconnu. Il joua un rôle majeur dans la Fédération jurassienne de l'Association internationale des travailleurs (AIT), la branche anarchiste de l'Internationale et pour sa participation à la fondation de l'Internationale antiautoritaire à Saint-Imier. Il est l'auteur de L'Internationale : Documents et souvenirs, qui documente la position anarchiste au sein de l'Association internationale des travailleurs. Il a également édité avec Max Nettlau les six volumes des œuvres de Michel Bakounine (Bakounine, Oeuvres, Paris, Stock, 1908). Il écrit dans de nombreux journaux et revues anarchistes comme La Vie Ouvrière et La Révolution Prolétarienne. En 1910 il traduit également de l'italien, L'abrégé du Capital de Karl Marx, de Carlo Cafiero. Guillaume a joué un rôle clé dans la conversion de Pierre Kropotkine à l'anarchisme. Il a par ailleurs été rédacteur en chef du Dictionnaire pédagogique dirigé par Ferdinand Buisson, directeur de l'enseignement primaire de 1882 à 1896.
P., Imprimerie Nationale, 1958, 2 vol. in-4°, viii-452 et 506 pp, introduction de Georges Bourgin, texte sur 2 colonnes, brochés, bon état
Bruxelles, Librairie Européenne C. Muquardt, 1877, in-8°, xix-420 pp, annexes, index des noms, broché, dos lég. abîmé, bon état. On joint un portrait gravé de l'auteur, avec fac-similé de sa signature
Guerre de Sept ans ; Guerre pour l'élection de Bavière ; Révolution brabançonne ; Campagne de 1792 contre la France ; Campagne de 1793 contre la France ; Campagne de 1794 contre la France ; Campagne de 1795 contre la France ; Campagne de 1796 contre la France ; Campagne de 1797 contre la France ; Campagne de 1799 contre la France – 1ère période ; Campagne de 1799 contre la France – 2e période ; Campagne de 1800 à 1801 contre la France ; Annexes. — La Révolution brabançonne éclata le 24 octobre 1789 et les troupes belges refoulèrent les Autrichiens au-delà de la Meuse jusqu'à Saint-Hubert. Mais ceux-ci, commandés par de Bender, reprirent graduellement du terrain à partir du 1er janvier 1790, ils ne franchirent cependant la Meuse que le 24 novembre et reconquirent ensuite en peu de jours le reste des Pays-Bas méridionaux...
P., Ollendorff, 1897, in-8°, v-255 pp, un portrait sous serpente en frontispice, pièces annexes, index, reliure demi-basane aubergine à la bradel, dos lisse avec titres dorés (“Bibliothèque historique. Mémoires et souvenirs. IX. Antoine Guillois. La Marquise de Condorcet”), tête dorée (rel. de l'époque), dos uniformément passé avec pt accroc, coiffes frottées, bon état
"Marie-Sophie de Grouchy naquit au château de Villette en 1764. En 1786, Condorcet l'épouse et l’emmène à Paris, Aussitôt la voilà charmant de sa grâce et de sa beauté les savants et les littérateurs que la haute position de mari – secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, membre de l'Académie française et inspecteur des monnaies – attire en son salon. Ceux qui n’y venaient encore que par obligation y reviennent par plaisir. Cela dure cinq ou six années. Survient la Révolution, Condorcet, mis hors la loi, s’enfuit et s’empoisonne Ses biens sont confisqués. Elle se cache rue Saint-Honoré, au fond d une boutique de lingerie, puis à Auteuil, et gagne sa vie en peignant secrètement des miniatures. Enfin, le calme revient. Elle rassemble ce qu’elle peut réunir de sa fortune, achète à Meulan la Maisonnette et s'y installe, tandis que son frère Grouchy suit les armées et que Cabanis, qui vient d’épouser sa sœur, se fixe à Villette. Cest là désormais quelle vivra, n’allant plus faire à Paris que de courts séjours pendant la mauvaise saison. Deux ou trois amls sont presque toujours là. C’est d'abord Fauriel, avec qui selon l’heureuse expression de M. Guillois elle a contracté « une sorte d’union morganatique ». Puis c'est aussi Mlle Julie Beccarie – la fille de Beccaria qui a épousé.le comte Manzoni – accompagnée de son fils, déjà poète, et de son ami Imbonati... L’intérêt de cette étude résulte surtout des nombreux documents inédits qui ont été fournis à M. G. par les descendants de Mme de Condorcet." (Raoul Rosières, Revue critique d'histoire et de littérature, 1897)
P., Baudouin Frères, 1824, 2 vol. in-8°, (2)-464 et 449 pp, un plan dépliant de la ville de Lyon en frontispice, reliures demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rousseurs, dos lég. frottés, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française). Manque le troisième volume qui est très rare
"Ces mémoires furent rédigées entre 1793 et 1797, donc sur le vif, par l'abbé Guillon, qui fut témoin de la plupart des événements qu'il relate dans cette histoire de la ville de Lyon durant la Révolution." (Fierro, 684)
P., Charavay, Mantoux, Martin, Librairie d'éducation de la Jeunesse, s.d., in-4° (22 x 30,5 cm), 320 pp, 150 gravures (dont 64 portraits), reliure percaline rouge avec décor polychrome éditeur un peu défraîchi, dos bruni, tranches dorées, un mors abîmé sur 6 cm, état correct
Armand Colin, 1888, in-12, 486 pp, préface par Hippolyte Carnot, biblio, broché, bon état. Rare
L’entrée en république de la France a constitué un événement mondial et introduit une rupture inédite dans l’ordre politique : après les États-Unis, la France devenait république, ce qui souleva de nombreux espoirs, notamment outre-Manche, dans les Trois Royaumes, où les réformateurs anglais, écossais et irlandais se plurent à imaginer une démocratie. Ce n’est qu’après la rupture avec l’Angleterre le 1er février 1793 que la République française se décida à favoriser une révolte en Irlande. Pour cela, elle envoya un certain nombre d’Irlandais en mission de propagande et d’espionnage en Irlande, en Angleterre et en Écosse, mais celles-ci, mal organisées et mal coordonnées du fait de la situation chaotique du gouvernement français de la Première République entre 1792 et 1795, ne débouchèrent sur rien de concret. Ce n’est qu’à partir de 1796, notamment grâce à la figure de Theobald Wolfe Tone, « ambassadeur incognito » auprès du Directoire, que la coordination entre la France et les Irlandais Unis représenta une menace sérieuse pour l’Angleterre. Pour autant, les expéditions françaises en Irlande de 1796 et de 1798 échouèrent, soit parce que les Irlandais se montrèrent trop timorés soit parce que les Français « arrivèrent trop tard ». (Mathieu Ferradou) — "Lorsque, il y a plus de trois ans, vous m’avez annoncé votre intention de faire des recherches sur l’Irlandais Wolf Jone, je vous ai vivement encouragé. Wolf Jone m’apparaissait, à travers quelques conversations de mon père, qui l’avait connu personnellement, comme un de ces aventuriers héroïques qui semblent des comètes dans l’histoire, ne laissant après eux que le souvenir de leur course rapide... Vous vous êtes mis à l’œuvre... Vos enquêtes vous ont naturellement conduit à étudier, non pas seulement, comme l’indique le titre de votre volume, les relations de la France avec l’Irlande pendant le Directoire et les expéditions de Hoche et de Humbert, mais encore les projets formés chez nous contre l’Angleterre, en retour de la haine savante (le mot est de vous) que son gouvernement avait vouée à notre pays depuis 1793." (Hippolyte Carnot, préface)
France-Empire, 1974, 2 vol. gr. in-8°, 632 et 109 pp, tableau chronologique des événements, 4 pp de fac-similés du manuscrit, brochés, couv. illustrées à rabats, bon état. Rare complet du second volume
"Ce sexagénaire parisien, membre de la Garde nationale, se montre d'abord fervent patriote mais ne tarde pas à déchanter. Il s'insurge bien vite contre les désordres, l'inflation, la hausse des prix, puis la disette, la bureaucratie, les excès policiers de la jeune République." (Fierro, 687) — Le Journal du crédule Célestin Guittard dit de Floriban est "long écho de complots, de conspirations éventées de justesse, de conjurations de factieux lavées in-extremis dans le sang des aristocrates, des réfractaires, des prisonniers, des girondins, des dantonistes, des hébertistes, des robespierristes et autres "scélérats" de circonstance". Le second volume, peu courant, est un complément au Journal, commentaire méticuleux par Raymond Aubert, l'éditeur-découvreur du manuscrit. — "Un document sur le cœur, l'estomac, les états d'âme et la candeur d'un bourgeois brissotiste (sans plus) et anti-montagnard (sans excès de zèle) de 1791 à 1796 ; données précieuses aussi sur les prix, la météorologie, les manifestations de rue, etc." (Annales ESC, Le Choix des Annales, 1975)Le Choix des Annales, 1975)
London, Alan Sutton Publishing, 1990 in-4°, 223 pp, 36 pl. illustrations en noir et en couleurs hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
P., ADEF, 1988, gr. in-8°, 240 pp, 143 gravures et fac-similés, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état
Un ouvrage consacré aux cahiers de doléances du tiers-état pour certaines paroisses de la région. A Corbeil, en 1789, l’on demandait notamment le retour des foires qui s’y tenaient autrefois. — Ce livre contient les cahiers de doléances du tiers-état pour les paroisses de : Bondoufle, Corbeil, Essones, Etiolles, Orangis et Plessis-le-Comte, Ormoy-Villabé, Ris, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Germain-le-Vieux-Corbeil, Saint-Michel-sur-Orge, Soisy-sous-Etiolles, Villabé), ainsi que le cahier de la Manufacture royale des cuivres battus de Villabé, les cahiers de l'ordre du clergé, de l'ordre de la noblesse de la prévôté et vicomté de Paris hors les murs. Enfin les cahiers des demandes et instructions du tiers-état, ainsi que celui des voeux particuliers des habitants de Paris hors les murs
P., Ch. Delagrave, 1899, in-12, cxii-255 pp, cart. rouge de l'éditeur, dos et 1er plat ornés, coiffes lég. abîmées, bon état
Longue introduction historique de Camille Guy, agrégé d'histoire (112 pp), suivi d'extraits de mémoires, depuis la Déclaration de guerre à l'Autriche (20 avril 1792) jusqu'à la prise de Tananarive (1897). La moitié des extraits de mémoires concerne la Révolution et le 1er Empire, l'autre moitié la période 1815-1897, avecla Restauration, la conquête de l'Algérie, les guerres de Crimée, d'Italie, du Mexique, la guerre de 1870, les conquêtes du Tonkin et de Madagascar.
Montpellier, impr. de Hamelin frères, 1890, in-8°, xvi-394 pp, 8 pl. de gravures et d'uniformes hors texte, broché, pt accroc en haut du 1er plat, bon état
Table : I. 1794-1796 : Campagne dans les Pyrénées-Orientales et en Espagne (1794-1795) ; Campagne d'Italie (1795-1796) ; II. 1809-1814 : Campagne de 1809 en Espagne ; Campagne de 1809 en Portugal ; le 122e Régiment d'Infanterie dans la Haute Espagne du 17 juin 1809 au 22 janvier 1810 ; Campagnes de 1810, 1811 et 1812 dans les Asturies et le royaume de Léon sous le commandement du général Bonnet ; Campagne de 1812 et 1813 en Espagne, de 1813 et 1814 dans les Pyrénées ; Campagne de 1813 en Allemagne ; Campagne de 1814 en France ; III. Le Siège de Paris (1870-1871) ; IV. Campagnes en Algérie (1871-1872) ; Expédition de Tunisie ; Occupation en Tunisie (1872-1888). — Contient l'état des officiers blessés ou tués à l'ennemi, cités pour fait de guerre ou pour des actions remarquables ; l'état des sous-officiers, caporaux et soldats tués à l'ennemi ou cités pour fait de guerre ou actes de courage.
Seyssel, Champ Vallon, 1993, in-8°, 330 pp, 9 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
De 1790 à 1792, des mécontentements agitent la société rurale vendéenne. Les plus ardents révolutionnaires y voient la formation d'un complot. C'est ainsi que la Révolution, en voie de radicalisation invente la contre-révolution. — "C'est en Vendée que la Révolution révèle le plus nettement son infidélité à ses propres principes. Face aux mécontentements qui, de 1790 à 1792, agitent une société rurale meurtrie par l'édification du nouveau régime, les plus ardents des révolutionnaires ne veulent voir partout que l'ombre menaçante du complot. C'est ainsi que la Révolution en voie de radicalisation invente la contre-révolution. La paralysie qui, après les soulèvements de mars 1793, s'empare des antagonistes et, jusqu'en octobre, les empêche de remporter la victoire, s'explique par les contradictions qui les déchirent. Chez les Vendéens, les paysans inventent une guerre éminemment populaire, très éloignée des conceptions de ceux qui s'efforcent de les commander ou d'imposer un programme réactionnaire. Chez les Républicains, l'aveuglement idéologique contrarie sans cesse l'efficacité prônée par les militaires. Les cruautés réciproques ne sauraient cependant faire oublier que seul l'un des camps s'affranchit des repères moraux. A l'invraisemblable propension des Vendéens au pardon, répond en effet, chez les Républicains, l'exécution systématique de leurs prisonniers. Leur victoire finale, à Savenay, n'arrête d'ailleurs pas pour autant la mécanique terroriste, puisqu'on entreprend alors le massacre délibéré de toute la population. Par cet ouvrage appuyé sur une masse considérable de documents, Alain Gérard nous invite à abandonner les passions partisanes pour entrer dans l'univers mental des nobles comme des paysans, des politiques comme des militaires, tous protagonistes du drame qui, à l'avènement de notre démocratie, souligne le danger des dérives totalitaires." (4e de couverture)
Fayard, 1999 gr. in-8°, 589 pp, avant-propos de Pierre Chaunu, préface d'Alain Besançon, notes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Pas plus que les autres Français, les Vendéens ne regrettent l'Ancien Régime qui s'effondre en 1789. Surtout que, dès le 26 août, la Déclaration des droits de l'homme fonde la modernité politique en proclamant la liberté individuelle et l'égalité en droits. Bientôt, cependant, une dérive s'empare de la Révolution : enfreignant ses propres principes, elle s'enfonce dans une dictature sanglante, d'autant plus incompréhensible que Robespierre attend d'être vainqueur aux frontières et sur les autres factions pour lancer la Grande Terreur. L'intention de ce livre consiste à observer la Terreur depuis la Vendée. Certes, elle y a fait, et de beaucoup, le plus grand nombre de victimes. Mais on y découvre comment, en mars 1793, les plus extrémistes transforment une révolte populaire en une guerre inexpiable, à seule fin d'éliminer les Girondins. Comment, le 1er août, une habile falsification permet de décréter que ce pays sera détruit. Comment enfin, dans le contexte de la lutte contre les Indulgents, Turreau entreprend d'exterminer la population, avec l'aval du pouvoir et sous l'œil de ses représentants. C'est pourtant Carrier qui incarne le mieux la nature profonde de la Terreur. Après s'être débarrassé des élites nantaises, il entreprend de subvertir le droit lui-même en faisant guillotiner sans jugement. Bientôt, il annonce à la Convention des noyades collectives de prêtres, de délinquants et de Vendéens. Ni fou ni sadique, ce pur transforme Nantes en laboratoire de la régénération de l'humanité : il se fait l'instrument d'un massacre perpétré "par principe d'humanité", tant il est vrai que "le point essentiel, comme l'écrit Alain Besançon dans sa préface en comparant terreur jacobine et terreur bolchevique, est que le mal y est commis au nom du bien".
Editions de Cluny, 1942, 2 vol. in-12, 257 et 245 pp, traduit de l'allemand, index, brochés, jaquettes, qqs petites perforations sans atteinte au texte aux derniers feuillets du tome II, bon état
Plon, 1896, in-8°, 402 pp, broché, dos abîmé proprement recollé, qqs rares annotations crayon, état correct
"Gerhard Anton von Halem, poéte et historien allemand, fut très représentatif de cette vague d'intellectuels européens qui émigrèrent en France, intrigués par les idées progressistes de la Révolution et pour vivre l'aventure de la démocratie naissante. Composé de 31 lettres et d'une conclusion générale sur la Révolution Française, Paris en 1790 fut l'occasion pour l'auteur non seulement d'éclairer les événement français d'un regard novateur et objectif, mais aussi de partir à la recherche de ce qui fait l'âme de la France, sa force et son caractère. Les lettres de Halem sont ici introduite par une importante notice d'Arthur Chuquet ainsi qu'un récit détaillé du voyage de l'auteur." (Fierro, 690).
Masson, 1945, fort in-12, 791 pp, 217 gravures et 49 cartes, cart. de l'éditeur, dos toilé vert avec titres en noir, papier jauni, bon état
Copieux manuel de classe de Première, rédigé conformément aux programmes de 1944.
Ed. de Cluny, 1988, in-4°, 200 pp, nombreux documents et gravures de l'époque en noir et en couleurs, cart. éditeur illustré
Perrin, 1912, in-8°, xii-557 pp, préface d'Émile Faguet, 8 pl. de gravures hors texte, sources, biblio, broché, couv. lég. salie, bon état
"Étiennette-Félicité du Crest comtesse de Genlis a vécu un roman qui ne saurait être mis entre toutes les mains. Le désaccord piquant entre ses actes et ses préceptes, sa conduite et sa morale a égayé ou irrité ceux qui l'ont rencontrée dans la vie ou dans l'histoire, – contemporains ou érudits. La savante pécheresse vient de trouver grâce devant Jean Harmand qui l'a confessée avec sympathie, seule clef pour pénétrer l'âme des bons ou des méchants. Tout en mettant galamment à profit la littérature d'hier et d'aujourd'hui, cette biographie apporte sa part d'information nouvelle et précise plusieurs points litigieux. La biographie est le règne du détail : ce livre donne confiance par le souci d'exactitude et la loyauté de sa méthode. (...) La vie privée de Madame de Genlis ne nous importe guère qu'en raison de son rôle politique. M. Harmand me semble avoir trop accordé à l'ambition de son héroïne ; il lui a prêté une grande part du premier rôle qu'elle voulut jouer, en dépit de sa dénégation – et il s'en faut qu'elle l'ait tenue de fait. « Maîtresse des secrets de sa politique comme de ceux de son ménage... Mme de Genlis, à partir du voyage à Forges, régente sans conteste, le futur Égalité... A partir de 1772, le Palais Royal est aux mains de Mme de Genlis ; elle y régnera secrètement pendant près de vingt années » (p. 116). Plus loin (p. 207) : « Mme de Genlis embrassa les doctrines anti-aristocratiques, les inculqua à ses élèves et en persuada leur père... elle manœuvra ce pitoyable instrument... Le duc, aveuglé par sa haine contre Marie-Antoinette, se laissa faire, sans l'ombre d'une résistance, par sa chère Genlis. Pour le reste... ses amis du Palais Royal, principalement Laclos, s'en chargeront avant peu, reléguant Mme de Genlis au second plan. A eux certainement revient la grande responsabilité des actes du parti Orléanais. »..." (Amédée Britsch, Annales révolutionnaires, 1912)
Julliard, 1946, in-12, 357 pp, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP
Les Chénier, frères ennemis ; Le suicide de Robespierre ; Commediante ! Tragediante ! ; La survivance du duc de Praslin ; L'évasion de Bazaine.
Calmann-Lévy, 1925, in-8°, (8)-413 pp, broché, couv. lég. abîmée avec pt manques, bon état