8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Pierre Amiot, 1958 in-8°, 235 pp, 12 pl. de gravures hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Biographie de Pauline Bonaparte (1780-1825), la plus belle des sœurs de Napoléon Bonaparte et sa préférée.
P., Librairie Bloud et Cie., 1912, in-12, xxxii-327 pp, broché, couv. lég. salie, état correct
P., Albert Méricant, s.d. (v. 1903), pt in-12, 125 pp, 4 portraits gravés hors texte (Berthier, Augereau, Desaix, Masséna), broché, couv. illustrée d'un portrait gravé de Bonaparte jeune lég. défraîchie, état correct (Coll. Les Généraux de la Révolution, 4e série)
P., Albert Méricant, s.d. (v. 1903), pt in-12, 122 pp, 4 portraits gravés hors texte (Joubert, Ney, Junot, Reille), broché, couv. illustrée d'un portrait gravé de Masséna, état correct (Coll. Les Généraux de la Révolution, 3e série)
Armand Colin, 1964, pt in-8°, 404 pp, repères chronologiques, repères biographiques, repères bibliographiques, broché, bon état (Coll. U. Idées politiques)
"Cet utile recueil de textes a le mérite d'ouvrir au lecteur français un horizon plus large que celui de la France des années 1789-1794. J. G. consacre en effet une place importante aux signes précurseurs de la décennie 1780-1790, ainsi qu'à la pensée révolutionnaire européenne, tant anglaise ou allemande qu'italienne et polonaise. En introduction, il montre l'étendue et la puissance du mouvement révolutionnaire, mais aussi les raisons qui l'ont fait qualifier de Révolution « française »." (Revue française de science politique, 1965)
PUF, 1963, pt in-8°, 410 pp, biblio, index, cart. éditeur lég. défraichi, bon état (Coll. Nouvelle Clio), envoi a.s. de R. Boutruche (le directeur de la collection)
"... Le plan en fait un instrument de travail merveilleux : la première partie est une bibliographie critique ; la seconde partie est un exposé des faits essentiels ; la troisième soulève les problèmes et suggère des perspectives de recherche. Nul n'était plus qualifié que le doyen de la Faculté des Lettres de Toulouse dont on a apprécié l'histoire des “Institutions de la France sous la Révolution et l'Empire” et, plus récemment, la “Contre-Révolution”, pour traiter d'un sujet vaste et complexe. Il l'a fait avec une richesse d'information remarquable, avec une impassibilité un peu froide qui a l'avantage de ne pas exciter les passions dans un sujet toujours brûlant. Une thèse inspire l'ouvrage, c'est l'étendue extrême de ces Révolutions, leur existence hors de France, hors des pays où elle a été concrètement importée par les Français. Les idées « révolutionnaires », nul ne le conteste, ont inspiré les faits qui se sont déroulés en Amérique du Nord puis en France, mais en même temps elles ont déchaîné des phénomènes semblables, quoique généralement moins poussés, chez d'autres nations d'Europe et hors d'Europe. Cet élargissement des vues donne au livre de M. Godechot une grande utilité..." (B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Annales de Bretagne, 1963)
P., Librairie Ducrocq, 1872-1874, 2 vol. in-12, viii-375 pp, 16 gravures, 3 cartes dépliantes hors texte, cart. toilé rouge de l'éditeur, dos lisse avec titres et décorations à froid, encadrements floraux à froid sur les plats, cartonnage lég. décoloré, bon état
Kléber (1753-1800) ; Desaix (1768-1800) ; Hoche (1768-1797) ; Marceau (1769-1796) ; Daumesnil (1776-1833) ; Etats de services en appendice.
P., Ducrocq, 1872-1874, 2 vol. in-12, 283 et 512 pp, 4 portraits gravés et 3 cartes dépliantes hors texte, biblio, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs pointillés soulignés à froid, titres et caissons dorés, encadrements à froid et fer doré du lycée de Vesoul sur les plats (rel. de l'époque), trace de mouillure au premier volume, qqs rousseurs, bon état
Volume I : Kléber (1753-1800), Desaix (1768-1800), Hoche (1768-1797), Marceau (1769-1796), Daumesnil (1777-1832). – Volume II : Bertrand du Guesclin (1321-1380), Bayard (1473-1525).
P., Guillaumin et Cie, 1896, in-8°, (4)-xxxv-565 pp, reliure demi-maroquin rouge, dos à 5 nerfs, titres dorés, coiffes frottées, bon état. Edition originale. Tome I seul (sur 2). Rare.
Nice, Editions Alain Lefeuvre, 1978 in-8°, 290 pp, préface de Jean-Jacques Gautier, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'amour de la femme, je le crois nuisible à la société comme au bonheur individuel des homme. Ce serait un bienfait de la part d'une divinité protectrice que de nous en défaire et d'en délivrer le monde. " Cette profession de foi misogyne est signée : Lieutenant-Colonel Napoléon Buonaparte. Il est vrai que ce fringant officier venait d'absorber un breuvage empoisonné capable de tuer un boeuf ! Un boeuf, mais pas le futur Empereur des Français. Une maîtresse jalouse avait failli expédier ad patres notre petit caporal... Et c'est le même adversaire farouche du beau sexe qui collectionna les maîtresses, fut trompé autant qu'il trompa, s'évertua, pendant des années, à épouser n'importe qui...
Waterloo, Ontario, Historical Reflections Press, 1982, in-8°, (6)-304 pp, 16 études, dont 7 en anglais, tableaux, graphiques et cartes, reliure toile havane de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, sans la jaquette, bon état
"J.-P. Goubert eu la bonne idée de réunir ici seize articles, dont neuf en français. Le recueil dépasse sans doute en extension et en intérêt le titre un peu étroit. Quatre articles abordent en effet des pays étrangers : l'Allemagne, le Nord rural de l'Etat de New York, la Caroline du Sud et le Québec. Plusieurs auteurs s'attachent à décrire des interférences entre histoire des sciences et histoire des mentalités : J. Gélis, par exemple, à propos des fameux sanctuaires à répit, ou bien E. Ackerman qui montre l'immersion d'un docteur américain dans une clientèle campagnarde. (...) La biopolitique est aussi représentée, dans cet ensemble, par un exposé sur la politique médicale et sanitaire de la Restauration. Quatre études fournissent des informations précieuses sur l'histoire d'institutions comme le Collège de Pharmacie de Paris (1777-1796), la Société philanthropique de Paris (1780-1815), la police des remèdes secrets et la police des eaux minérales avant 1789..." (Jacques Léonard, Annales ESC, 1984)
Rennes, Ouest-France, 1989, in-8°, 215 pp, 56 gravures et fac-similés, notices biographiques, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Il n'est pas de plus curieux ni de plus complexe épisode de l'histoire de la Révolution que celui de la lutte entre Girondins et Montagnards. Dégénérant en mouvement dit du Fédéralisme, cette lutte mit aux prises les Montagnards - partisans de la Terreur - et les Girondins, soucieux du respect des lois en dépit de fatales erreurs. L'attentat politique du 31 mai 1793 marquant la victoire de la Montagne devait entraîner la révolte de la plupart des départements, provoquer l'insurrection...
P., Klincksieck, 1974, gr. in-8°, 669 pp, importante bibliographie, index, broché, couv. illustrée, dos lég. sali, bon état
"Necker jusqu'alors n'avait guère trouvé de défenseur. « Les partisans de l'ancienne monarchie lui reprochent sa destruction immédiate et le maudissent comme un des principaux auteurs de leurs calamités, les amis de la liberté attribuent à ses faux calculs la ruine de leurs plus chères espérances, et les républicains destructeurs du trône le regardent comme un de leurs plus sévères accusateurs ». Ce diagnostic porté en 1801 par C. F. Beaulieu a valu jusqu'à nos jours pour presque toute l'historiographie révolutionnaire, et la suspicion de son action ainsi que l'évidence de la nullité de sa pensée trouvaient d'accord Jaurès et Bainville, Mathiez et Gaxotte. Est-ce donc à une entreprise de réhabilitation que nous convie Henri Grange ? Le propos est à la fois plus modeste et plus ambitieux. Modeste, parce qu'il se propose de se limiter aux idées de Necker, laissant à d'autres de juger son efficacité d'homme d'Etat. Modeste encore, quand il entend d'abord lire tous les écrits de Necker, jusqu'alors complètement négligés, cités seulement par fragments, tel son célèbre discours du 5 mai 1789 jugé sans intérêt par des députés qui ne l'avaient pas entendu et des historiens qui ne l'avaient pas ouvert. Ambitieux cependant, et sans conteste. Grange a découvert un Necker inconnu, conservateur sans illusion, mais marxiste avant la lettre : n'a-t-il pas mis au centre de l'explication économique et sociale la propriété (mais point à la manière de l'utopiste qu'est Rousseau) ? Il pressent dans une société coupée en deux, avec d'un côté les sacro-saints propriétaires, et de l'autre le peuple, vrai prolétaire ne possédant que son travail, la loi d'airain des salaires, la plus-value relative et la plus-value absolue. Et cette clé ouvre bien des portes. D'autant plus que l'argumentation, serrée, soutenue, est toujours présentée avec clarté, et que l'auteur a le rare don de rendre plus intelligent son lecteur, qui de ce fait peut difficilement rompre le charme. Aussi est-il facile de se laisser convaincre que dans la guerre des farines, le plus perspicace, c'était bien lui, Necker, et non Turgot, l'affreux libéral ; voire même qu'en juin 1789, c'est encore lui, et non le porte-parole du tiers, Sieyès, qui soutenait la cause du peuple en défendant l'autorité du monarque. Le lumineux exposé des positions de Necker sur les questions économiques et sociales, dans le domaine politique, où il a très largement influencé non seulement sa fille mais aussi Benjamin Constant, dans le domaine religieux enfin, conduit, au fil des pages, à revoir d'un œil neuf tout le paysage intellectuel du XVIIIe siècle..." (Claude Langlois, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1975)
Cavaillon, Musée Calvet, 1989, 55 pp, 45 gravures et photos en noir et en couleurs, généalogie, index, broché, couv. à rabats, bon état
1. Introduction ; 2. Une lignée : les Jouve établis en Vaucluse ; 3. Le Destin : Jourdan et les Jouve ; 4. Actualité d'un bicentenaire : les Musées Jouve ; 5. Epilogue.
P., Dentu, 1860, 2 vol. in-12, viii-564 et 522 pp, 2e édition, reliures demi-basane carmin, dos lisses avec titre, tomaison et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos du tome 1 très frotté, bon état
Le titre de ce livre fera probablement naître cette question dans l’esprit du lecteur : « Comment peut-il se faire que le nom des Girondins soit associé aux noms des assassins de Septembre, et que l'histoire d’un grand parti soit mêlée à l’histoire d’un grand crime ? » La lecture du livre répondra à cette question, et résoudra ce problème. Pris comme homme, chaque membre du parti de la Gironde aurait reculé d'horreur devant l'idée de faire massacrer, à prix d’argent, par quelques bandits, environ cinq cents nobles, prêtres, bourgeois, auxquels on n'avait rien à reprocher que leur opinion, et de couronner ce forfait par une boucherie générale des voleurs, des pauvres, des aliénés, des femmes et des enfants en correction, enfermés dans les prisons de Paris : pris ensemble, et considérés comme parti, les Girondins qui étaient alors respectés, quoique sur le déclin de leur puissance, laissèrent les massacres S’accomplir librement su milieu de Paris, parce qu'ils avaient l'ambition et l'espoir d'élever leur domination sur les décombres sanglants de la monarchie...
Chantonnay, Imp. Froger, 1931, in-8°, 61 pp, 7 pl. de gravures et fac-similés, certains dépliants, broché, bon état
Félix Alcan, 1888, gr. in-8°, vii-398 pp, 10 planches hors texte en taille-douce et en typographie (dont le frontispice), 5 tableaux généalogiques, pièces justificatives, biblio, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et caissons très ornés dorés, tranches dorées, encadrements à froid sur les plats, fer de prix doré au 1er plat (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état. Edition originale
"Malgré la gloire qui environne le nom de Lavoisier, la vie du créateur de la chimie moderne n'a été l'objet d'aucune étude approfondie. Sauf ce que les courtes biographies de Lalande, de Fourcroy et de Cuvier nous ont appris, on ne sait rien de son existence si bien remplie et toute dévouée à la recherche de la vérité. (...). Le devoir s'imposait de dissiper les obscurités qui entourent la vie et la mort de Lavoisier, et de donner une biographie complète..." — "Still the most authoritive source of information regarding the life and activities of the great chemist." (Duveen, “A Bibliography of the works of Antoine Laurent Lavoisier”, 342) — Table : Les années de jeunesse (la famille, les premiers travaux, le voyage avec Guettard et l'Atlas minéralogique, l'entrée à l'Académie des sciences et à la Ferme générale) ; La vie privée (le mariage, Mme Lavoisier, ses amis, ses relations...) ; La vie administrative - La Ferme générale et la régie des poudres ; La vie scientifique - Les grandes découvertes et l'Académie des sciences ; Les recherches agricoles et économiques ; La vie politique et les fonctions administratives pendant la Révolution ; Les commissions scientifiques et l'Académie des Sciences pendant la Révolution ; Le procès des fermiers généraux et la mort de Lavoisier ; Appendice.
Plon, 1914 in-8°, vii-417 pp, préface de G. Lacour-Gayet, 2 portraits et une gravure hors texte, broché, qqs rousseurs, C. de bibl., couv. salie, sinon bon état
"Source importante pour l'histoire de la marine impériale et de la garde de la marine, la guerre d'Espagne, les pontons de Cadix, la campagne de France." (Tulard, 653) — ''Au retour de la campagne d'Autriche (an XIII), qu'il fait avec le corps des marins de la garde, il est employé sous les ordres du commandant Daugier à l'exploration des côtes d'Italie, de Dalmatie et de l'État de Raguse, et prend part aux campagnes de l'an XIV, 1806 et 1807 en Prusse, en Pologne et dans la Poméranie suédoise, ainsi qu'à celles d'Espagne depuis 1808 jusqu'en 1812. Grivel est attaché, en 1808, en qualité de capitaine, au bataillon des marins de la garde de la division Dupont ; il est fait prisonnier à la bataille de Bailén, et conduit aux environs de la baie de Cadix, à bord d'un ponton, dont il parvient à s'évader avec une rare audace. Après avoir longtemps surveillé les allures et les habitudes du navire l'Argonaute, chargé d'approvisionner d'eau les divers pontons, il réussit à enlever ce navire à son équipage au mois de février 1810, y embarque à la hâte tous ses compagnons de captivité, et vient prendre vent au nord du fort Sainte-Catherine, après avoir été vainement poursuivi par une foule d'embarcations qui les mitraillent pendant plus de deux lieues. Cet acte de courage le ramène à la tête de sa compagnie des marins de la garde ; et ayant reçu l'ordre de croiser devant la baie de Cadix pendant le siège de cette ville, il s'empare de plusieurs bâtiments, et est chargé, au combat de Sainte-Marie, du commandement de l'avant-garde de la flottille aux ordres du capitaine de Saizieu. L'Empereur le fait officier de la Légion d'honneur le 27 avril 1811, pour sa conduite en Espagne, et en 1813 pendant la campagne de Saxe (1813), il est promu au rang de capitaine de frégate, et nommé chevalier de la Couronne de fer après avoir été blessé à Dresde, au passage de l'Elbe. L'année suivante, Grivel gagne son grade de capitaine de vaisseau dans la campagne de France, et contribue par son intrépide dévouement au salut de la cavalerie française à la bataille d'Arcis-sur-Aube. Nommé chevalier de Saint-Louis le 18 août 1814, et compris, en 1817, dans la nouvelle organisation de la marine, il commande, en 1818, la station française du Levant, et en 1823, à bord de l'Astrée, les forces navales françaises sur les côtes du Brésil. Il occupe longtemps ces parages, et y est nommé contre-amiral et commandeur de la Légion d'Honneur le 2 mai 1825.'' (Wikipedia)
A la Connaissance, 1931, pt in-8°, xvi-233 pp, numéroté sur Alfa, qqs rares rousseurs
Flammarion, s.d. (1903), gr. in-8°, xxxi-504 pp, un portrait en frontispice, annexes, broché, couv. lég. salie, bon état
Jean-Loup, bailli de Virieu-Beauvoir (1731-1803) fut d'abord militaire au régiment d'infanterie d'Enghien puis passa au service de Philippe, duc de Parme, dont il devint rapidement lieutenant-général de ses troupes. Il fut fait Commandeur et Bailli de l'Ordre de Malte. En 1788, il succéda au comte d'Argental comme ministre à la Cour de France; en 1789, il remplaça le bailli de Labriane, décédé, avec le titre de chargé d'affaires de Malte. Il resta en poste jusqu'en septembre 1793, date de son départ pour la Suisse, après avoir été emprisonné, puis libéré sur ordre de Danton.
Rotterdam, H. Nijgh, 1846-1848, 3 tomes en 4 vol. in-8°, 653, 460 et 1039 pp, (pagination continue pour les 2 parties du tome III), un portrait lithographié en frontispice, 3 tomes reliés en 4 volumes in-8, reliures demi-veau glacé vert, dos lisses ornés de 4 fleurs de lys (rel. de l'époque), dos uniformément passés, qqs rousseurs, bel exemplaire
Edition originale, de toute rareté (Parois, 493). Gruau fut l'ami et le conseiller de Näundorff à partir de 1836 ; on impute à son influence les manifestations ostentatoires de Näundoff et la création d'une nouvelle religion, "la doctrine céleste".
P., EDHIS, 1968, in-8°, 280 pp, broché, bon état (Coll. La Révolution française et l'émancipation des Juifs, III). Réimpression tirée seulement à 780 ex. numérotés sur papier vergé de l'édition de 1789 (Metz, Claude Lamort)
Stock, 1988, in-8°, 203 pp, préface de Robert Badinter, broché, couv. illustrée, bon état
« L'année suivant l'abolition du péage corporel, le concours de la Société royale des Sciences et des Arts de Metz pour 1787 est annoncé. Le thème proposé est le suivant : Est-il des moyens de rendre les Juifs plus utiles et plus heureux en France ? Neuf dissertations sont soumises au jury (...) L'Académie distingue deux textes, celui de l'abbé Grégoire et celui de l'avocat Thiéry, mais elle ne décerne pas de prix. Le concours est reconduit l'année suivante. Cinq concurrents se présentent au deuxième concours de Metz, en 1788. Ce sont Grégoire, Thiéry et le "Juif polonais" Zalkind Hourwirtz qui vont se partager le prix de l'Académie. » (La Révolution française et l'émancipation des Juifs) — « L'Essai de l'Abbé Henri Grégoire est une oeuvre qui demeure comme un symbole pour une partie de l'humanité. C'est un lieu de rencontre spirituelle où se rejoignent la situation misérable des Juifs de France à la fin de l'Ancien Régime, l'interrogation des hommes des Lumières face à cette condition bafouant l'idéologie naissante des droits de l'homme et la force de conviction de l'Abbé Grégoire, assurément l'un des hommes que le refus de l'injustice et la générosité du coeur ont conduit à soutenir le plus fermement la cause des opprimés. » (Robert Badinter)
Editions Sociales, 1976, in-12, 272 pp, broché, état correct