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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Pontoise, 2001, gr. in-8°, 330 pp, 18 gravures et photos, 3 cartes, tableaux, annexes, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Mémoires de la Société Historique de Pontoise, tome LXXXIV)
En plus de l'étude de Jacques Dupâquier et Stéphanie Bochard (139 pp), on trouve aussi dans ce volume des articles illustrés sur la guerre de Cent ans dans le Vexin : La défense de la Normandie des Lancastre entre 1429 et 1431, par Andrew Baume (12 pp) et Gisors et Pontoise entre France et Angleterre (1435-1436), par Philippe Contamine (21 pp) ; Les Passy, par Gabriel de Broglie (25 pp) ; Faits divers d'autrefois chez les fermiers de la plaine de France, par François Boutry (63 pp) ; Une école de hameau : l'école de Rueil, commune de Seraincourt par Paul Rivière (28 pp) ; Le trafic fluvial sur l'Oise à Beaumont en 1781, par Jean Hébert (27 pp).
Olivier Orban, 1987, gr. in-8°, 384 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Edmond Dupland, juriste et historien, met après huit années de recherches un point final à toutes les légendes qui ont entouré la mort ou la survie de Louis XVII. Dans ce but, il a reconstitué les dernières heures de la Monarchie, l'internement des Capets au Temple, d'où Louis XVI et Marie Antoinette ne sortiront que pour leur dernier voyage, dans la charrette de Sanson, et où l'enfant Louis Charles sera confié au ménage Simon. Tous ces événements sont relatés jour après jour, heure après heure, avec une minutie d'archiviste. Louis XVII, enfermé dans ce sinistre donjon avec un extraordinaire système de sécurité, ne pouvait pas s'évader. Il y est mort le 4 janvier 1794 de misère physiologique et a été enterré aux pieds de sa prison, en cachette, car ses gardiens craignaient que la Commune ne les accusa de la perte de celui qu'elle considérait comme le plus précieux otage de la jeune République. Un autre adolescent prit alors sa place. Divers témoignages, médécins, fossoyeurs, gardiens, montrent à l'évidence qu'il ne pouvait être l'enfant royal. Cet adolescent mourut en juin 1795. L'ampleur des recherches effectuées, le soin apporté au dépouillement de documents inédits, contribuent à faire de cette ouvrage un livre de référence sur l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de France.
P., de l'imprimerie de Du Pont, Fructidor An IV (1796), in-8°, 302 pp, seconde édition corrigée et augmentée, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à nerfs filetés et caissons à froid (reliure du XIXe s.), qqs rares marques et soulignures au crayon rouge sur 19 pages, bon état. Bel exemplaire très frais et sans rousseurs
Seconde édition en partie originale. Cet ouvrage philosophique pose les principes de l'école physiocratique dont Dupont de Nemours fut l'un des principaux propagateurs, à partir de l'observation des phénomènes naturels, de la physique, de la chimie et de l'histoire naturelle. L'amour du prochain y est décrit comme la loi unique et fondamentale de l'existence des sociétés humaines. Dupont avait rédigé ce livre pour son ami le chimiste Lavoisier avec qui il avait fondé l'imprimerie où fut fabriqué ce volume, et qu'il avait destinée à la propagation de sa doctrine. L'ouvrage commence par un poème dialogué intitulé Oromasis et est suivi des Principes et recherches sur la Philosophie de l'Univers (Lettre à M. et Mme Lavoisier). En fin de volume, sous forme de notes, figurent cinq intéressantes dissertations : Sur la nécessité de l'impulsion perpétuelle pour entretenir le cours des astres, Sur la possibilité de l'animation des globes célestes, Sur la sociabilité et la moralité du loup, du renard, du chien sauvage et sur la manière dont celui-ci est devenu domestique, Sur la moralité, l'intelligence, les sciences et les institutions sociales des fourmis, Sur la propagation des bonnes et des mauvaises actions. (Barbier III, 876; Quérard II, 707; Caillet, 3398.)
Vuibert, 2005, gr. in-8°, 441 pp, 9 cartes, chronologie, biblio, 2 index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Regards d'auteurs)
La Révolution française est devenue un événement de portée considérable parce qu'elle s'est déroulée dans l'Etat le plus puissant de l'Europe du temps et qu'elle n'a cessé de se justifier en proclamant l'universalité des principes qui la rendaient légitime au regard de l'histoire du monde. Les thèmes et les débats relatifs à la signification des épisodes révolutionnaires – l'été 1789, la tentative de fuite du roi en 1791, la guerre et la "Terreur", l'insurrection vendéenne, le Directoire – n'ont cessé d'être explorés, approfondis, réinterrogés par les historiens, souvent à partir de sources documentaires nouvelles. Des romanciers et des poètes comme Büchner, Balzac, Dickens, Hugo, Dumas, Rimbaud, Flaubert ont choisi de situer une partie de leur œuvre dans le cadre de la Révolution. Bonald, Guizot, Hegel, Tocqueville, Comte, Marx et Jaurès, plus généralement les penseurs de la philosophie politique, se sont emparés de l'histoire de la Révolution comme du moment majeur de mise en œuvre de modèles théoriques. Les personnages clés de cette période, Louis XVI et Marie-Antoinette, Maximilien Robespierre, Manon Roland, Condorcet, Danton, Gracchus Babeuf, Boissy d'Arglas et Napoléon Bonaparte, fascinent encore biographes, psychanalystes, romanciers et cinéastes. A travers un récit à voix multiples, ce recueil permet au lecteur de saisir le mouvement de la Révolution, et lui donne à découvrir presque un siècle et demi d'historiographie révolutionnaire dont les chercheurs actuels, qu'ils le veuillent ou non, sont toujours tributaires.
Ouest-France, 1982, gr. in-8°, 32 pp, 17 illustrations dont 11 en couleurs, une carte, broché, couv. illustrée, qqs annotations stylo, état correct, envoi a.s.
Grasset, 1993, in-8°, 232 pp, biblio, broché, couv. illustrée d'un portrait en couleurs, bon état
Biographie de la femme du futur Louis XVIII, belle-soeur de Marie-Antoinette. Epouse du comte de Provence, Marguerite fut la dernière reine de France, sans avoir jamais régné, quand son mari eut pris le nom de Louis XVIII. Piémontaise, ni belle ni facile, elle fascine par son non-conformisme absolu. L'auteur la suit de son enfance à Turin à son arrivée à la cour de France, puis, des fastes de la monarchie déclinante aux déboires de l'exil, exil où elle emmène sa lectrice, son âme damnée, Madame de Gourbillon, une intrigante de haute volée, et plus encore si l'on essaye de lire entre les lignes d'une aventure qui entraîna les deux femmes à travers l'Europe. Chassées de ville en ville à mesure que Napoléon approchait, elles échouèrent finalement en Angleterre où la pauvreté et la maladie accablèrent l'infortunée souveraine jusqu'à sa mort en 1810.
P., Charles Bayle, 1888, in-12, 210 pp, broché, état correct (Coll. Petite Bibliothèque populaire)
Toulouse, Privat, 1989, gr. in-8°, 319 pp, 36 gravures, fac-similés et cartes, chronologie, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, numéroté sur vélin spécial Alfan Ventoux, bon état (Coll. Histoire provinciale de la Révolution française)
Cet ouvrage sur la Normandie pendant la Révolution française constitue une synthèse tout à fait classique des aspects économiques, sociaux et politiques des « révolutions vécues » par les Normands, soit près de 2 millions d'individus. L'auteur note que, « les comportements ayant été très diversifiés dans l'espace et fluctuants dans le temps », « la Normandie, comme d'autres provinces, vit de plus en plus à l'écart de la Révolution française tout en la faisant » d'un événement à l'autre. Une telle diversité, et la prise de distance qu'elle suppose avec la politique parisienne, s'accompagnent d'une recherche de l'équilibre politique par l'alternance entre un changement garant des droits et un conservatisme activé par « la résistance à l'oppression ». (Jacques Guilhaumou, Dix-Huitième Siècle, 1990) — "Pour la Normandie, les monographies abondaient ; mais il n'existait aucune synthèse. Gabriel Désert a fort heureusement comblé cette lacune. Un travail sobre, rigoureux, profondément honnête dans sa démarche et ses conclusions, conduit avec une probité qui honore son auteur et le métier d'historien." (Jean Quellien, Annales de Normandie, 1991)
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1944, in-8° carré, 181 pp, 8 pl. de gravures hors texte, table alphabétique des auteurs avec leur biographie, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale de ce choix, un des 80 ex. numérotés sur vélin à la cuve des Papeteries de Rives pour la Société des Bibliophiles (seuls grands papiers)
Extraits des Mémoires de Pasquier, Choudieu, Frénilly, Larevellière-Lepeaux, Moreau de Jonnès, Fricasse, Thiébault, Tercier, Marmont, Soult, Mme de Chastenay, Dufort de Cheverny, Miot de Mélito, Barbé-Marbois, Desvernois, Roederer, etc., choisis par J.-B. Ebeling.
Paris, chez H. Nicolle, 1818, in-8°, [4]-xv-[1]-496-[2] pp, troisième édition, portraits gravés de Louis XVII et de Marie-Thérèse Charlotte de France, pièces justificatives, cartonnage papier bleu foncé, dos lisse avec titre et filets dorés (reliure de l'époque), décharges de scotch sur les gardes, bon état. Bon exemplaire sans rousseurs, ce qui est rare
Célèbres mémoires très documentés. Bonne édition, la plus complète de cet ouvrage de référence. Il couvre deux époques : la première de la petite enfance jusqu'à la mort de Louis XVI ; la seconde, sur les dernières années dans la prison du Temple. L'auteur avait profité de cette dernière édition pour ajouter nombre de documents, en particulier un extrait des mémoires de Turgy, officier de bouche du roi (cf. Fierro, 1423), qui constitue un important témoignage sur la captivité de la famille royale au Temple (pp. 335-383). — "Ouvrage faisant mourir Louis XVII au Temple, le 8 juin 1795." (Parois, 356). Une note de 24 pages est consacrée aux faux Dauphins Hervagault et Mathurin Bruneau (pp. 445-469).
Promotion et Edition, 1967 pt in-8°, 221 pp, biblio, broché, bon état
Le général Dominique-Louis Klein, plus volontiers nommé comte Louis vers la fin de sa vie, a sa place marquée dans les fastes de la Révolution et de l'Empire. Né à Blâmont, en 1761, il entra dans les armées de la République en 1791, fut adjudant général après Fleurus, se couvrit de gloire dans l’Armée de Sambre-et-Meuse, et fut promu général de division, en 1808, en récompense de ses brillants états de services Nous le retrouverons, plus tard, aux côtés des grands généraux de l'Empire. Napoléon Ier, qui se connaissait en hommes, rendit hommage à sa valeur militaire en lui conférant ses plus hautes décorations et, après l'avoir fait comte, en voulant que son nom figurât, parmi ceux de ses braves, sur l'Arc de triomphe de l'Etoile.
Perrin, 1932, in-8°, 665 pp, un portrait en frontispice et 9 gravures hors texte, broché, qqs annotations crayon, bon état
Tome I seul (sur 2) : jusqu'en décembre 1791, quelques mois après Varennes. — Copieuse étude historique écrite par une carmélite, à qui ses vœux imposaient l'anonymat, pour avancer un éventuel procès en béatification de Madame Élisabeth. Le second volume traite la période 1792-1794 (les Tuileries (suite), le Temple).
Perrin, 1931-1932, 2 forts vol. in-8°, 665 et 689 pp, 8 gravures hors texte dont 2 portraits en frontispices, index, reliures demi-chagrin vert bouteille, dos à larges faux-nerfs, titres dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état
Copieuse étude historique écrite par une carmélite, à qui ses vœux imposaient l'anonymat, pour avancer un éventuel procès en béatification de Madame Élisabeth. — Tome I : 1764-1791. Versailles, les Tuileries. – Tome II : 1791-1794. Les Tuileries (suite), le Temple, index bibliographique.
Moulins, P.-A. Desrosiers, 1841, gr. in-8°, 2 portraits gravés et 2 fac-similés hors texte, pièces justificatives, reliure plein vélin, dos lisse avec titres et filets dorés, couv. conservées, bon état. Edition originale rare (Fierro, 512)
"Le jeune duc émigre dès le 17 juillet 1789. Il se rend successivement à Bruxelles, en Suisse, au Tyrol, à Turin, à Stuttgart, Karlsruhe, Worms, où s’organise l’armée de Condé. Le duc d’Enghien est affecté au corps d’émigrés adjoint à l’armée du Nord, qui ne participe pas au combat en 1792. En 1793, il est placé sous les ordres du général autrichien Wurmser et reçoit le baptême du feu, le 19 juillet, à Bellheim. Son courage lors du combat de Berstheim, le 2 décembre suivant, lui vaut la croix de Saint-Louis. Malade, il est ensuite évacué sur Ettenheim. Il défend vainement les passages du Rhin au printemps de 1796 contre Jourdan, protège la retraite au combat de Kitzingen. En juillet 1797, l’armée de Condé est prise à la solde du tsar. Le duc d’Enghien conduit jusqu’à Volhynie les cinq régiments d’émigrés acceptant de servir la Russie. Il revient en Europe de l’Ouest avec l’armée russe et se bat en Suisse en septembre et octobre 1799. Passé ensuite au service des Anglais, il combat en Vénétie, en Allemagne. À la paix de Lunéville, il revient à Ettenheim. C’est là que les agents de Bonaparte l’arrêtent après l’attentat organisé par Cadoudal. Il est fusillé, le 21 mars 1804, dans les fossés de Vincennes. Ses mémoires couvrent l’époque qui s’étend de 1789 à 1794, et sont suivis du Journal de son voyage en Suisse en 1797." (Fierro)
Messidor/La Farandole, 1988, pt in-4°, 124 pp, 178 gravures en noir et en couleurs dans le texte, 2 cartes, cart. illustré de l'éditeur, bon état, envoi a.s. de Bernard Epin
"Quand ils accédèrent au pouvoir, il y a cent ans, les républicains exaltèrent la Révolution française comme le lieu d'origine du progrès social et humain. A l'école publique, l'histoire de la Révolution était reine ! Avec elle, on avait le souci d'exalter les grandes vertus démocratiques et de nourrir chez les enfants du peuple, la passion de la justice et de l'égalité, le goût de la liberté avec le respect d'autrui, celui de la souveraineté et l'amour de la patrie comme de l'humanité. L'histoire de la Révolution contribuait évidemment à l'apprentissage politique du citoyen : aussi la classe dirigeante veilla-t-elle en même temps, à en édulcorer le récit, à réduire la portée du mouvement populaire, à affaiblir ou dénaturer l'action des Jacobins, notamment celle de Robespierre l'Incorruptible... Du moins les enfants apprenaient-ils les rudiments de cette histoire constitutive de la formation civique moderne. Au cours des trente dernières années, l'histoire de la Révolution a perdu de l'importance dans l'enseignement ; et dans la culture médiatique, elle s'est trouvée le plus souvent diffamée. Il faut donc que ceux qui ont le souci de la démocratie et de la France consacrent une part de leur énergie à faire connaître la Révolution française aux plus jeunes pour que ceux-ci puisent dans cette histoire des raisons profondes de croire en l'avenir et de comprendre le mouvement d'émancipation qui anime les peuples depuis 1789. A tous ceux-là, plus et mieux que d'autres, le beau livre de La Farandole, si intelligemment construit et bien informé, sera d'un grand secours..." (Claude Mazauric)
Cholet, 1984, gr. in-8°, ix-224 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes et croquis, fac-similés, reliure simili cuir havane de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, envoi a.s., bon état. Edition originale limitée à 500 exemplaires numérotés, un des 450 ex. numérotés reliés en simili-cuir
Les Sables-d'Olonne, Le Cercle d'Or, 1980, in-8°, 272 pp, 16 pl. de documents hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats (pelliculage lég. décollé), bon état
Perrin, 1914, in-12, 302 pp, broché, couv. factice, bon état
"Le volume de M. Albert Espitalier, Vers brumaire, est la tentative originale d'un écrivain de talent ; il s'est appliqué à rechercher, en remontant vers le passé, et le plus avant possible dans la pensée du général Bonaparte, les premières aspirations vers un pouvoir supérieur à celui qu'il pouvait espérer dans les limites de la Constitution de l'an III. Ce n'est pas et ne veut pas être une histoire complète du futur premier consul depuis son retour d'Italie jusqu'à son départ pour l'Egypte. L'auteur part de l'idée que, Corse avant tout, Napoléon a toujours fait pivoter sa politique autour de la Méditerranée ; qu'il n'a pu détacher son esprit de cette mer qui le fascine ; en même temps, il a besoin de se séparer, aux yeux du peuple, de ce Directoire détesté qui le jalouse, qui est heureux de le voir se perdre en Orient et sera terrifié quand il reviendra soudain. Durant les sept mois dont M. Espitalier prétend nous raconter l'histoire secrète, il ne s'est rien passé qu'on sache avec certitude ; « heureux », dit l'auteur lui-même, « quand on peut, sur certains points, resserrer le vaste champ des hypothèses ». Talleyrand, le grand correspondant et interlocuteur de Bonaparte, son confident à cette époque, – s'il en a eu un, – n'a rien dit ni écrit au sujet des rêves caressés alors par celui qui revenait de Mombello, « ne sachant plus obéir ». Seuls, dans leurs Mémoires, Barras et Bourrienne fournissent quelques lueurs, combien vagues, combien sujettes à caution ! (...) Il est certain que M. Espitalier a un talent particulier à débrouiller les fils de sa trame, à suppléer ceux qui lui manquent et à nous amener ainsi peu à peu à croire qu'il pourrait bien avoir trouvé la clef des divers faits et gestes de Bonaparte depuis son retour d'Italie, en décembre 1797, jusqu'à son départ pour l'Egypte en août 1798. Page finement observée de la psychologie napoléonienne, l'étude sagace de M. Espitalier sera lue avec grand plaisir." (Rod. Reuss, Revue Historique, 1915)
Plon, 1907, in-8°, viii-428 pp, broché, bon état
Les lettres d'amour d'un gentilhomme hongrois au XVIIIe siècle (il a vingt-cinq ans de plus que sa femme). Intéressant sur l'émigration et sur la cour de Catherine II. — Table : La vie militaire et mondaine avant la Révolution ; La cour de Versailles ; Les fêtes de Chantilly ; La mort du duc de Choiseul ; Un voyage au Vigan ; La vie en province ; La cour en 1790 ; Course en Angleterre ; Coblentz en 1791 ; Varennes ; L'entrevue de Pilnitz ; La cour de Russie sous le règne de Catherine.
Plon, 1946, in-12, vi-471 pp, 2 plans hors texte, un fac-similé et 3 cartes dans le texte (dont 2 sur double page), biblio, broché, papier jauni, état correct
Troisième volume seul (sur 3). Par l'officier et écrivain Henry Xavier Dufestre dit Henry d'Estre (1873-1962).
P., Thoisnier-Desplaces, 1833, 2 vol. in-8°, cxli-303 et 324 pp, 4 gravures (passage du mont Saint-Bernard, le général Lassalle, embarquement de Napoléon sur le Bellérophon, Duroc) et 4 cartes gravées sur acier hors texte (bataille de Castiglione, bataille de la Moskwa, plan de l'attaque de Paris le 30 mars 1814, bataille de Smolensk et combat de Valutina-Gora), les 2 tomes reliés en un volume demi-basane havane, dos lisse orné de filets à froid et de fleurons dorés, titres dorés (reliure fin XIXe), manque la page de titre du tome I, qqs traces de mouillures anciennes, néanmoins bon état. Rare
Par Auguste Jean Raymond Fabre (1792-1839), journaliste républicain, frère de Victorin Fabre.
Hachette, 1947, pt in-8°, 255 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Rayon d'histoire)
Lazare Hoche, général en chef à 25 ans...
P., Belin, Volland, Bossange, Masson et Besson, Arthus-Bertrand, Belin fils, 1807, 10 vol. in-8°, xlvi-391, 448, 442, 442, 431, 446, 454, 468, 470, 135 et 258 pp, reliures demi-basane brune, dos lisses ornés de fleurons, motifs et filets guillochés dorés, pièces de titre et de tomaison vermillon et noir (rel. de l'époque), reliures lég. frottées, qqs épidermures et coiffes arasées, bon état. Peu courant
Édition la plus complète, revue et remaniée par l'auteur. Exemplaire bien complet du “Supplément à l’Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis le traité de paix définitif d’Amiens, jusqu’à la paix de Presbourg avec l’Autriche, et à celle de Paris avec la Russie” par J. F. André. P., Belin, Volland, Bossange..., 1806, 258 pp., qui est relié à la suite du dernier volume. En appendice au tome I, on trouve une liste des notables convoqués en 1787 avec les titres qu'ils portaient alors et une liste alphabétique des députés à l'Assemblée constituante.— "Il est le plus ancien historien de la Révolution, et c'est lui qu'il faut consulter si l'on veut avoir une idée des salons du Directoire et de la politique panachée qu'on y menait. Desodoards avait pu consulter déjà les mémoires de Dumouriez, ceux de Louvet, de Meilhan, de Garat, et l'Appel à l'Impartiale postérité de Mme Roland". (Boursin et Challamel, Dictionnaire de la Révolution française, p. 259).
P., Moutardier, 1829, 4 vol. in-8°, xxxvi-384, 404, 424 et xvi-570-67 pp, un portrait gravé par Sirven en frontispice au tome 1, reliures demi-veau blond, dos lisses ornés, tranches marbrées (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, un mors lég. abîmé sur 2 cm, bon état. Avec relié à la fin du tome IV, la « Réponse de M. de Fauche-Borel au Sr baron d'Eckstein, à M. Pierre Grand, à M. le baron de Marguerit, et au respectable M. de Bergasse, au sujet de ses Mémoires » (Moutardier, 1829, 67 pages)
"Intéressants mémoires sur la police et les conspirations, notamment celle de l'an XII. Fauche-Borel remplit diverses missions pour le compte des royalistes mais sans parvenir à s'enrichir. C'est dans un but lucratif qu'il entreprit de réunir les éléments de ces mémoires qui furent rédigés par Beauchamp". (J. Tulard) — Fauche-Borel (1762-1829) fut imprimeur à Neuchâtel sous la Révolution et publia notamment la Déclaration de Pilnitz. Il fut l'agent secret des Bourbons pendant la Révolution et l'Empire et leur intermédiaire près de Pichegru, Barras et Moreau. Ses mémoires sont une source capitale pour l'histoire de la contre-révolution. (Fierro 530, Tulard 526, Bertier 391, Le Clère 354)