8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Grasset, 1986, gr. in-8°, 352 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
La Résistance dans les maquis et en Allemagne (pp. 7-112), la guerre d'Indochine (pp. 113-328), la guerre d'Algérie (pp. 329-352) — "Lucien Péréra, un solide adolescent lorrain, subit avec rage l'occupation allemande dès 1940. Il se bat à poings nus contre les collaborateurs en chemise brune qui sont les maîtres chez lui. Après une rixe, obligé de fuir vers le Sud, il participe à la création d'un maquis en Ardèche. Mûri par les combats, le jeune Péréra choisit, à la Libération, la carrière militaire et se bat en Indochine, où il mène un commando de partisans jusqu'à la défaite des armées françaises. Sous-officier plusieurs fois décoré, Lucien Péréra combat ensuite le FLN et l'ALN en Algérie, cette fois avec des soldats du contingent qu'il galvanise par son exemple. Devenu adjudant-chef, officier de la Légion d'honneur, médaillé militaire et onze fois cité au feu, l'ancien maquisard de 1943 refuse de passer officier. Il quitte l'Armée, où il demeure encore pour beaucoup l'exemple du "sous-off", le maillon essentiel des combats les plus durs."
Editions du Cerf, 2020, in-12, 295 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Action directe fut le premier nom des groupes francs entrés en résistance à l'automne 1940. Ces amateurs comptaient dans leurs rangs quelques royalistes, quelques juifs et quelques métis, tous appelés à mourir. — Entre 1940 et 1944, à Montpellier, sous l'impulsion de Jacques Renouvin, de jeunes gens, démocrates-chrétiens, royalistes, progressistes athées, décident de s'engager pour la France. Sous les regards des collabos, ils disent "Non !" les premiers. Ce livre d'histoire et de bravoure raconte leurs combats contre les nazis. François-Marin Fleutot nous entraîne au fil des pages dans ce qui fut l'honneur de la France, et dans la redécouverte d'une page essentielle de l'histoire de notre pays. Il raconte comme personne ces exploits héroïques, révélant les doutes, les hésitations, les décisions de ces hommes qui devinrent des professionnels de la Résistance, et qui s'organisèrent en groupes francs d'action directe dans toute la zone sud (Montpellier, Clermont-Ferrand, Nice, Marseille, Toulouse, Brives). Jusqu'à l'arrestation de leur chef en 1943... Les arrestations et les déportations pleuvent alors sur ses camarades de lutte. Jacques Renouvin décède à Mauthausen en 1944. Ce livre est leur mausolée de papier.
P., La Pensée Moderne, 1958, pt in-8°, 223 pp, 13 croquis hors texte, broché, jaquette illustrée (lég. défraîchie), qqs soulignures au crayon rouge, état correct
... En 1914, sur la Marne, l'Allemand, toujours vainqueur depuis 1864, a été arrêté et vaincu. En 1918, de la Marne à la Meuse, l'Allemans a été définitivement vaincu, sans rémission... En 1940, sur la Moyenne Meuse, l'Allemand a, d'un seul coup, obtenu la décision et c'est cette victoire qui lui a assuré la maîtrise de l'Europe pendant trois ans... En 1944, des côtes de Normandie et de Provence jusqu'au Rhin, les Alliés ont porté l'estocade finale au monstre hitlérien... Il faut se souvenir et retenir les enseignements de ces quatre batailles de France. Par Georges-Lucien-Jules Fliecx, Chef de Corps du 260e régiment d'infanterie en 1940.
Perrin, 2003, gr. in-8° oblong, 445 pp, 29 cartes et plans, filmographie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bande conservée, bon état
Après avoir présenté les différents projets de débarquement antérieurs à celui-ci, recensé les forces en présence, synthétisé les cent jours de la bataille (6 juin-12 septembre 1944), l'auteur propose à l'automobiliste 17 itinéraires qui lui permettront de se faire une idée de l'ensemble d'une des plus grandes opérations militaires jamais réalisées. Chaque itinéraire est précédé d'un exposé des engagements ayant affecté la région considérée. Dans chacun d'entre eux sont recensés les sites naturels, villes, villages, bourgades, et même parfois hameaux, qui ont été le théâtre d'opérations, des plus importantes aux plus minimes. Sont présentés également musées, monuments, stèles, blockhaus classés, bases de lancement de V1, cimetières militaires, aires de batterie, etc. Insistance est donnée sur les symboles commémoratifs, dont on indique l'histoire, la signification, les racines, l'ancrage dans l'ensemble de la bataille. Le livre est enrichi par des cartes, des tableaux synoptiques, des données chiffrées, une vaste bibliographie, une vidéographie, une chronologie complète, la liste des musées français et alliés, etc. Des indications particulièrement précises permettent au visiteur de ne pas s'égarer tout en le sortant des sentiers battus.
Presses de la Cité, 1991, gr. in-8°, 711 pp, 16 planches de photos hors-texte, 7 cartes, 13 tableaux, broché, couv. illustrée, bon état
"Après « Stalingrad en Normandie » et « Opération Paddle. La Poursuite », l’auteur poursuit sa chronique de la libération de la France. Ce dernier volume, dont l’action se déroule au cours de la dernière semaine d’août 1944, intéresse particulièrement notre région qui servit alors de point d’ancrage sur la Seine au général Patton pour fermer le bouclage des Ve et VIIe Armées allemandes en Basse-Normandie. Y sont décrits les combats de la 5e DB U.S. sur le plateau de Madrie, la bataille et la libération de Vernon, le franchissement de la Seine dans le Mantois par la 79e DI du XVe Corps U.S. de Patton, l’établissement de la tête de pont alliée au nord de la Seine dans le secteur Sailly-Brueil-Limay-Vétheuil dont une meilleure exploitation militaire aurait sans doute pu hâter la fin de la guerre, les exactions des SS à Arthies, Aincourt et Charmont, l’échec de la contre-attaque allemande dans l’Arthie des 22 et 24 août, la libération du Vexin et la volte face américaine sur Paris. On connaît dans le Mantois le souci d’exactitude historique qui anime Eddy Florentin, où l’on se souvient de ses patientes enquêtes sur le terrain pour établir avec précision le détail des faits qu’il rapporte. Écrit avec talent, ce livre est un document qui se lit comme un roman." (Jean Le Roy, Les échos du Mantois)
Presses de la Cité, 1976, fort in-8°, 543 pp, 80 photos sur 32 pl. hors texte, 7 cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
1000 tonnes de bombes par jour pendant douze jours déferlent sur 60.000 Havrais déjà sinistrés, terrés dans les cavés et les tunnels ; accablés par un destin qui persiste à les inscrire encore dans le camp allemand alors même que les forces alliées ont libéré la France, la Belgique, le Luxembourg et atteint les frontières de l’Allemagne. L’ordre d’Hitler est de « ne pas considérer les vies humaines » dans les poches allemandes maintenues sur les arrières des Alliés : la forteresse du Havre, derrière ses retranchements imités des citadelles du passé doit être défendue jusqu’au dernier homme, jusqu’à la dernière cartouche. Mais, après un siège de douze jours, qui fera de chaque Havrais un monument de courage, même sous les bombes vaines qui raseront la ville à 85%, un assaut "de main de maître" – opération Astonia – lancé par deux divisions d’infanterie et trois brigades blindées, aura raison, en moins de quarante-huit heures, d’une garnison fatiguée. Tout au long de ce récit inédit, l’auteur reste fidèle au ton qui lui a valu sa réputation d’historien de la Bataille de Normandie à travers ses quatre ouvrages précédents (Stalingrad en Normandie, La Poursuite-Opération Paddle, Der Ruckmarsch-La Retraite de Normandie) : n’accorder la parole qu’aux seuls acteurs ou témoins, à partir de documents de première main fournis par les officiers supérieurs qui conçurent l’opération et la menèrent à bien. Mais Le Havre accueille les soldats de l’espérance drapeaux en berne : pour les Havrais endeuillés par les bombardements des 5 et 6 septembre, le mot "libération" resterai à jamais dépourvu de signification. Au-delà de l’anecdote, le lecteur trouvera dans cet ouvrage la description détaillée de la seule opération militaire de la Deuxième Guerre mondiale qui ait consisté en l’assaut planifié d’un camp retranché, opération qui figure toujours au programme des enseignements de toutes les écoles de guerre, pour l’originalité des forces mises en jeu, pour sa conception et pour son déroulement précis comme un mécanisme d’horlogerie qu’aucun contretemps n’est venu perturber.
Louviers, Editions L'Ancre de Marine, 2009, gr. in-8°, 631 pp, nouvelle édition revue, complétée, illustrée, qqs photos dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie de Marine)
14 juin 1944. Un grand jour pour l'Histoire de France. Les combats font toujours rage en Normandie, mais après quatre années d'exil, le général de Gaulle va poser le pied sur un morceau de terre de France libérée. A Courseulles, puis à Bayeux, pour la première fois, le peuple français rencontre son libérateur, celui qui a pris la tête d'une armée « rebelle » pour rendre à la France son honneur et sa liberté. Pour ce voyage éclair, si hautement symbolique, De Gaulle choisit de traverser la Manche à bord de La Combattante. Ce n'est pas un hasard. La Combattante illustre la part prise par les marins français à la libération de l'occupant nazi. A elle seule, La Combattante mérite un livre d'histoire. Fleuron des Forces navales françaises libres, le destroyer sillonne la Manche, entre Boulogne, Fécamp, Le Havre, traquant sans répit les vedettes lance-torpilles de la Kriegsmarine, portant secours aux aviateurs alliés abattus en pleine mer. Mais un bateau ne vaut que par la valeur de l'équipage qui le mène... Qui sont les marins de La Combattante ? Du résistant de la première heure au marin de Vichy rallié, chacun a tracé sa voie personnelle à travers une guerre mondiale, sur un chemin qui le mène à La Combattante. Eddy Florentin choisit de raconter, de façon précise, vivante et documentée l'extraordinaire variété des choix et des itinéraires particuliers qui ont fini par rassembler en une seule force cet équipage à bord de ce navire-là, devenu mythique. De l'ensemble de ces témoignages, toujours modestes, souvent poignants, se dégage un saisissant tableau de la formation des Forces navales françaises libres et de l'histoire, si controversée, de la Marine française pendant la Seconde Guerre mondiale. Déporté, résistant, auteur de nombreux ouvrages historiques, Eddy Florentin, en rendant les couleurs de la vie à un passé complexe réussit un tour de force qui fait de ce livre un chef-d'œuvre.
Perrin, 2005, gr. in-8°, 664 pp, 61 photos sur 16 pl. hors texte, 17 cartes, 14 tableaux, notes, broché, couv. illustrée, bon état
Suite et complément du Débarquement de juin 1944, l'opération "Paddle", qui consiste à verrouiller l'accès à la Seine, sera considérée par Montgomery comme le "commencement de la fin de la guerre". — Après leur percée sur Falaise, atteint le 16 août 1944, les Alliés entreprennent l'« encerclement de l'encerclement » des deux armées allemandes de Normandie en jetant, autour du « Stalingrad normand », deux grappins sur la Seine. Ce sera l'opération «Paddle» («Pagaie», à cause des nombreux marais et rivières à traverser). Le 16 août, 11 divisions du 21e groupe d'armées britannique pivotent vers la basse Seine, de l'Orne à l'estuaire de la Dives, tandis que, simultanément, 5 divisions américaines se ruent sur la Seine moyenne, cap sur Vernon et Mantes, par Verneuil et la vallée de l'Avre, jusqu'aux abords de la capitale. Ce sont les quatre premières journées de cette progression vers la ligne Honfleur-Saint-Germain-en-Laye qui sont passées au scanner dans cet ouvrage minutieux, détaillant la progression d'heure en heure, de bourgade en bourgade. L'auteur a consulté quelque 80 journaux de marche et comptes rendus pour les unités britanniques commandées par Montgomery, et plus de 30 pour les unités américaines. Un grand nombre de témoins civils autorisés, présentés par les communes concernées, et de résistants ont été interrogés. Ce livre, enrichi à chaque réimpression, a valeur de mémorial pour les régions normandes et franciliennes «traversées» par l'action. Une somme pratiquement exhaustive.
Perrin, 1997, gr. in-8°, 470 pp, 16 pl. de photos hors texte, notes, principaux lieux cités, broché, couv. illustrée, tranche salie, bon état, envoi a.s. à un historien et critique
Une bombe sur cinq larguée sur l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale est tombée en France. Le résultat fut impressionnant : 1.570 localités touchées, 67.078 Français tués, 90.000 habitations détruites... Eddy Florentin s'est fait l'historien méticuleux de ce désastre, recueillant les témoignages directs ville par ville, utilisant les archives régionales pour reconstituer les raisons, la préparation, l'exécution et les conséquences des raids. Instrument de référence autant que récit poignant sur les comportements des Français, ce livre s'est imposé comme un classique.
P., A. Pédone, 1952, in-8°, xi-311 pp, préface de René Cassin, biblio, broché, couv. lég. tachée, C. de bibl., état correct
"Cette étude est fondée essentiellement sur les cas qui se sont produits au cours des années 1939-1945, compte tenu cependant des précédents instructifs qu'a connus la période de la première guerre mondiale. Remarquons d'ailleurs que l'historique du sujet traité ne se limite pas l'époque de ces deux guerres, mais remonte au-delà de 1914 et ne semble pas être arrivé sa fin en 1945 : en effet l'auteur nous rappelle que le gouvernement de Louis XVIII a fonctionné pendant 100 jours en territoire belge, d'autre part, il nous expose le statut actuel du gouvernement polonais de Londres qui continue à exister... Des gouvernements réfugiés ont existé à l'étranger, ils ont exercé une activité interne, ils ont joué un rôle sur le plan international et, enfin pour la plupart, ils sont rentrés sur le sol national pour achever leur mission et leur vie. Mais quelles sont les conditions juridiques de l'existence des gouvernements réfugiés ? Comment ont-ils assuré l'exercice des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ? Quel est le rôle qui leur a été reconnu sur le plan international et quelles sont les circonstances de leur disparition et du rétablissement de la légalité constitutionnelle ? Ces quatre questions reflètent tous les problèmes juridiques qui sont inhérents la matière étudiée : à chacune de ces questions auteur consacre une partie de son ouvrage (...) Nous avons essayé de suivre les grandes lignes de l'ouvrage remarquable de Flory, nous ne pouvons pas prétendre faire état de toute sa richesse. Faire une étude synthétique des problèmes qui se sont posés aux gouvernements réfugiés, et dégager les principes juridiques des solutions qui ont été données à ces problèmes : voici la tâche que l'auteur s'est proposée. C'est une tâche difficile lorsque la nature même de ces problèmes est souvent très différente et que celle des solutions est pas uniquement juridique : or, il a lieu de constater que auteur s'est par faitement acquitté de cette tâche difficile." ( Revue internationale de droit comparé, 1953)
Maspero, 1981, in-8°, 285 pp, présentation de Rémy Cazals, 2 illustrations et 4 croquis dans le texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Actes et Mémoires du Peuple)
Ce récit commence le 20 août 1939, à la veille des vendanges, à Aigues-Vives dans le Gard. Il s'achève le 12 mai 1945 à une heure du matin au même endroit, quand l'auteur descend de camion sur la place du village. Entre ces deux dates, la « drôle de guerre » puis la défaite, que Gustave Folcher, jardinier, traverse comme simple deuxième classe : homme de troupe, homme du peuple, il est aussi un chroniqueur hors pair qui consigne dans dix cahiers disparates ce qu'il subit et observe dans l'Est de la France, puis en Allemagne où il est emmené comme prisonnier. Témoignage de soldat, ce récit étonnant est émaillé d'observations fines et précises sur les villages, coutumes et paysages que ce paysan languedocien découvre au cours de ses six années d'absence. Les carnets que Gustave Folcher avait rangés à son retour ont été découverts et publiés par Rémy Cazals. Gustave Folcher est décédé en 1996.
Lavauzelle, 1997, gr. in-8°, 303 pp, 16 pl. de photos hors texte, 9 cartes, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état
La France Libre ; Leclerc et la 2e DB ; Afrique 1940-1943 ; Espagne ; Maroc 1944 ; Angleterre 1944 ; Normandie 1944 ; Paris 1944 ; Lorraine-Vosges 1944 ; Alsace ; Royan ; Allemagne ; Indochine ; Associations des Anciens de la 2e DB.
Plon, 1985 gr. in-8°, 270 pp, préface de Jean Guitton, 16 pl. de photos et illustrations hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
L'histoire authentique de deux officiers prisonniers et évadés de l'oflag d'Oberlangendorf, par un ancien de la deuxième division blindée. — L'arche de lumière est l'histoire authentique de deux officiers, prisonniers et évadés, racontée par un ancien de la deuxième division blindée, Jean-Julien Fonde. Le Français libre qu'était le général Fonde, a eu la révélation d'un monde inconnu : la captivité, qu'il rapporte avec minutie, dans toute sa vérité. Après leur évasion de l'oflag d'Oberlangendorf, les deux soldats ont un seul objectif : reprendre le combat pour libérer leur pays. Ils vivent alors une longue traque à travers toute l'Europe centrale, rencontrant l'angoisse, d'impitoyables épreuves physiques et la déception la plus dure quand survient l'arrestation. Le récit de leur aventure homérique prend, dès lors, l'apparence d'un reportage captivant sur les états d'âme des peuples de l'Europe centrale, leurs réactions devant l'emprise totalitaire hitlérienne, et l'incertitude de leur devenir. Le général Fonde rapporte également ici le comportement de certains types d'hommes. S'il y eut de magnifiques dévouements, en particulier ceux des représentants des Églises catholiques et orthodoxes, il y eut aussi d'attristants abandons, et parfois des trahisons ; toutes vérités qu'il importait à l'historien de dire, et qui rendent cette arche de lumière plus fascinante encore.
Plon, 1982, gr. in-8°, 381 pp, annexes, 23 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Mézières, Les Cahiers Ardennais, Éditions de la Société des Écrivains Ardennais, 1964, gr. in-8°, 112 pp, 14 planches hors texte (une carte en 2 couleurs, 27 photos, un dessin), imprimé sur Alfa Mousse, broché, non coupé, bon état
"C'est le premier document important publié sur le maquis du Plateau ardennais que les Allemands attaquèrent en juin 1944, y capturant 106 jeunes gens de Revin, fusillés sur le champ." (Revue du Nord, 1965)
Tallandier, 1971, in-8°, 525 pp, 48 photos hors texte, reliure toile éditeur, bon état
"C'est surtout l'atmosphère de ces mois d'attente que F. F.-A. recrée ici, grâce à ces souvenirs et à quelques anecdotes significatives. Pour conclure, il reprend sans le trancher le débat entre civils et militaires sur les causes de la défaite et suggère qu'elles tiennent à la faiblesse des démocraties libérales face aux dictatures." (Revue française de science politique, 1972)
Laffont, 1971, gr. in-8°, 471 pp, 8 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. L'histoire que nous vivons)
"C'est surtout l'atmosphère de ces mois d'attente que F. F.-A. recrée ici, grâce à ces souvenirs et à quelques anecdotes significatives. Pour conclure, il reprend sans le trancher le débat entre civils et militaires sur les causes de la défaite et suggère qu'elles tiennent à la faiblesse des démocraties libérales face aux dictatures." (Revue française de science politique, 1972)
Flammarion, 1958, in-8°, 234 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée lég. abîmée, bon état (Coll. L'Aventure vécue)
Chez l'auteur, 1947, in-8°, 216 pp, préface de René Lehmann, une carte, qqs documents reproduits, broché, jaquette, discret C. de bibl. sur la page de faux-titre, bon état
Editions Sociales, 1977, gr. in-8°, 780 pp, préface de Marcel Paul, 32 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Écrit et publié plus de trente ans après la Libération par un militant communiste résistant qui connut les camps de concentration nazis, cet ouvrage ressemble étonnamment à ceux qui parurent « à chaud » vers 1945 ou 1946 ; la précision des souvenirs, l'ardeur des convictions et des indignations, le pathétique des deuils et des souffrances sont les mêmes. L'évidence des douleurs subies ou côtoyées et la sincérité des sentiments exprimés désamorcent la critique, imposant au contraire le respect à tout lecteur doué d'humanité, à plus forte raison s'il n'a pas partagé lui-même en leur temps ces peines et ces risques au même degré. (...) Pour l'historien, il y a là une mine de matériaux de premier ordre : sur les militants (leurs biographies, leurs motivations, leurs mentalités), sur les méthodes d'action, sur la vie dans les prisons, sur les conditions particulières au Nord-Pas-de-Calais (pays industriel, et pays menacé d'être détaché de France), et enfin – ce n'est pas le moindre apport du livre – sur l'incorporation de la geste patriotique dans la sensibilité et même dans l'idéologie des communistes de l'après-guerre." (Maurice Agulhon, Annales ESC, 1979)
Les Points sur les i éditions, 2004, in-8°, 139 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Pour conter sa participation à la résistance Denise Foucard a choisi de nous faire rire : "Eh bien oui, nous pouvions rire parce que nous avions entre 17 et 20 ans, que nous aimions la vie, la liberté, l'amour et que notre révolte était la seule voie pour soustraire la France au déshonneur". Denise a choisi treize moments de son action de résistance à Toulouse de 1940 à la Libération. Nous ne l'imaginions pas, notre amie et camarade, courageuse et pleine d'à propos. Et pourtant nous tremblons pour elle. La voilà agent de liaison, avec une valise bourrée de chargeurs de revolvers. Un homme galant se propose de porter ce lourd bagage. Pas de chance, la milice fouille. L'inconnu persiste et présente sa carte de la milice. Sauvée mais figée, notre Denise doit se débarrasser de l'encombrant colis. Plus tard elle nous fait partager son départ précipité d'un refuge de l'Armée Secrète. Ne laisser aucune trace est impératif " Par une impulsion miraculeuse", comme elle dit, Denise contrôle une dernière fois. Au mur une photo punaisée. Il faut la prendre. Stupéfaction : c'est son portrait qu'un amoureux parti trop vite avait oublié. Dès lors elle nous conte ses interventions dans les établissements scolaires, les interrogations et l'intérêt que portent les jeunes générations. Elle relate les débats à Paris, Bordeaux, Martigues, Tours, Champigny, Créteil, le Kremlin Bicêtre... Une référence à Guy Môcquet ne manque pas de piment tout comme le rôle des immigrés dans la résistance qui, là aussi, permet de remettre quelques pendules à l'heure... Une façon émouvante et particulière de nous faire traverser ces quatre années noires de l'occupation. Quatre années de la jeunesse de nos aînés à qui nous devons tant.
Editions de Paris, 2004, in-8°, 155 pp, préface de Roland Faure, 27 photos sur 14 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Savoureux souvenirs d'enfance de François Foucart : la défaite, l'exode, l'occupation, la libération à Versailles... Témoin attentif, précis, sourcilleux, honnête, forcément influencé par son éducation familiale et chrétienne à Saint-Jean de Béthune, il plonge sans précautions, ni concessions, dans les réalités les plus rudes de cette époque.
Plon, 1971, gr. in-8°, 297 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Dans ce premier tome de ses mémoires (sur 2), Christian Fouchet évoque les tous débuts de la France Libre à Londres, où il arrive le 17 juin 1940, son expérience de premier Délégué du gouvernement en Pologne en janvier 1945, où il est le seul occidental à assister à l'entrée de l'Armée Rouge à Varsovie, son poste de Délégué du gouvernement aux Indes d'août 1945 à 1947, chargé de veiller au sort futur de l'Indochine française puis de représenter la France auprès des nouvelles autorités indiennes après l'Indépendance (il évoque des propos désapprobateurs du Pandit Nehru concernant la politique française en Indochine). L'auteur, dans un chapitre consacré à la décolonisation, reprend notamment des propos tenus en privé par de Lattre en août 1951 à propos de la guerre en Indochine et évoque Ho Chi Minh qu'il a accueilli à Calcutta en 1946. Il traite ensuite de son action comme ministre des Affaires marocaines et tunisiennes dans le gouvernement Mendès-France en 1954 et comme Haut-Commissaire en Algérie de mars à juillet 1962. Enfin il parle du "Plan Fouchet" de l'hiver 1961, une chance d'union politique de l'Europe qui ne fut pas saisie et des événements de mai 1968, alors qu'il était ministre de l'Intérieur.
Rennes, Ouest-France, 1993, in-4°, 200 pp, préface d'Alfred Grosser, plus de 500 documents, photos, tracts, affiches, caricatures, 12 cartes, biblio, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Cinquante ans après les Débarquements de 1944 et la capitulation de l'Allemagne nazie – signée à Reims, le 7 mai 1945 – « Victoire à l'Ouest » permet de se souvenir de ces événements historiques, ou de les comprendre. Plus de 500 documents, photos, tracts, affiches, caricatures, cartes et manuscrits rares illustrent le texte de Charles-Louis Foulon, maître de conférences à Sciences Po, dont René Cassin, prix Nobel de la paix, louait « l'exactitude et la sérénité ». De nombreuses citations de rapports ou de mémoires d'hommes d'État et de chefs militaires – Winston Churchill, les généraux Eisenhower, Leclerc et de Gaulle, le préfet Jean Moulin, le Président Roosevelt – complètent les extraits des messages personnels de la BBC et des reportages d'époque, qui reconstituent tous les aspects de la fin de la guerre en Europe. Album du cinquantenaire de la Libération et de la victoire alliée de 1945, l'ouvrage évoque les persécutions nazies, et la vie quotidienne en France occupée ; il raconte la croisade alliée contre la « forteresse Europe », la lutte des Français libres, et les combats clandestins des Résistants, l'insurrection des Maquisards de Bretagne et du Midi, puis les grandes offensives qui, de la Normandie à Paris, de l'Alsace au territoire allemand, ont abouti à l'écrasement du Reich, à la libération des Déportés et prisonniers, à la renaissance de la démocratie dans un monde de liberté. Comme l'écrit, dans sa préface, le Professeur Grosser, ce beau livre rappelle, avec clarté et conviction, que la victoire de 1944-1945 est le rétablissement, la sauvegarde, l'extension des droits de l'homme et du citoyen, fondement moral de l'Europe communautaire.
Issy-les-Moulineaux, Muller édition, 1997, gr. in-8°, 110 pp, une lettre du maréchal Pétain en fac-similé, cartes, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Louis de Fouquières entre à Saint-Cyr à dix-huit ans, en 1931. En deuxième année, il est sous les ordres du lieutenant Philippe de Hauteclocque, futur maréchal Leclerc. Après un an à l'École de Cavalerie de Saumur, il est affecté au 9e Dragons à Épernay, puis à sa demande, au Levant, au ler Spahis Marocains et au commandement du 13e escadron tcherkess. Ayant demandé son changement d'arme pour l'Armée de l'Air, il entre en école de pilotage en décembre 39. En juin 40, il réussit à passer en Afrique du Nord et voit les Américains débarquer en novembre 42. Il termine son entraînement dans le groupe 1/5 Champagne commandé par un as, Marin la Meslée. Après un an de Coastal Command en Méditerranée, le groupe est envoyé sur le front de l'Europe. Marin est tué au combat en 1945. Louis de Fouquières prend le commandement du groupe puis, fin 45, celui de la 3e escadre de chasse à Trèves. Sa carrière se poursuit aux états-majors des maréchaux Leclerc puis de Lattre, à l'École de Guerre, au Gouvernement Général de l'AOF et comme breveté d'état-major, à la tête du 3e bureau de l'État-major Général de l'Armée de l'air puis, comme commandant de la base de Creil. Après l'expédition de Suez de 1956, où il est l'adjoint du commandant en chef français, l'amiral Barjot, il quitte l'armée et crée un bureau d'éditions aéronautiques.