8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Arthaud, 1957, in-8°, 315 pp, avant-propos de Jean Bottéro, 58 héliogravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Signes des Temps)
En 1957, l'auteur de ce livre, savant de notoriété internationale, révélait au grand public la civilisation sumérienne, née en Mésopotamie, le sud de l'actuel Irak, voici quelque cinq mille ans. Le miracle grec avait un précédent. Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, les Sumériens avaient inventé l'écriture, fondé les premières cités-États, formulé les premiers codes de lois, donné leur première expression littéraire au mythe et à l'épopée, avec un lyrisme qui annonce les plus beaux textes de l'Ancien Testament. Pour une fois, les linguistes, infatigables, avaient précédé les archéologues et suggéré les fouilles qui devaient, avec la transcription des briques gravées de caractères cunéiformes, révéler au XXe siècle, stupéfait, que l'histoire commence à Sumer.
Laffont, 2000, in-8°, 1020 pp, illustrations, 17 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
Les Celtes ont disparu mais leurs langues subsistent encore en Bretagne, en Cornouailles, en Écosse et en Irlande, au cœur d’une culture vivante et féconde. Ils ont dominé l’Europe pendant de longs siècles, avant de se fondre dans les peuples qui ont conquis leurs territoires et dont, le plus souvent, ils ont adopté la langue et l’écriture. Les auteurs grecs et latins ont exalté leurs vertus guerrières, mais l’archéologie a mis à jour des vestiges d’une civilisation bien plus riche. Nous connaissons aujourd’hui leur organisation sociale, leur religion, leur vie quotidienne, leurs mœurs. Par Venceslas Kruta, le meilleur spécialiste de l’histoire des Celtes. Un Dictionnaire de plus de 2000 entrées nous fournit une masse d’informations jamais rassemblés auparavant sur les sites, objets, coutumes, aspects de la vie quotidienne, personnages mythiques ou réels, ainsi que les bilans par pays. — Nos ancêtres les Celtes, les nôtres, c'est-à-dire ceux de vingt-deux pays d'Europe – ici Gaulois, ailleurs Boïens ou Galates... Les Celtes ont disparu, mais leurs langues subsistent encore en Bretagne, en Cornouailles, en Ecosse et en Irlande, au cœur d'une culture vivante et féconde. La conscience du rôle fondateur des anciens Celtes dans la formation de l'Europe se développe bien au-delà de ces régions atlantiques. Leur domination, culturelle, économique et militaire s'étendit pendant de longs siècles, de l'Océan aux Karpates et des grandes plaines du Nord aux rivages de la Méditerranée. Les auteurs grecs et latins exaltèrent surtout l'aspect militaire, mais l'étude des vestiges archéologiques permet d'esquisser une image des Celtes bien plus complète, surprenante pour ceux qui ne voient toujours en eux que des barbares, courageux mais incultes. Faire connaître l'histoire et la culture des anciens Celtes dans toute son extension européenne est le but et la nouveauté de cet ouvrage : après la présentation et l'analyse des sources, une synthèse historique fondée sur les derniers résultats de la recherche illustre les vicissitudes du monde celtique, depuis ses lointaines origines jusqu'à la perte de l'indépendance et l'avènement du christianisme. Un Dictionnaire de plus de deux mille entrées fournit une masse d'informations jamais rassemblées auparavant sur les sites, objets, coutumes, aspects de la vie quotidienne, personnages mythiques ou réels, ainsi que les bilans par pays. L'illustration abondante invite à poursuivre la lecture parmi les musées d'Europe et d'ailleurs qui conservent et mettent en valeur les innombrables traces des Celtes révélées par des générations d'archéologues. Le lecteur découvrira pourquoi deux semaines de sept jours font une quinzaine, pourquoi le gui est associé au Nouvel An, combien de villes de France et d'Europe sont des fondations celtiques... et bien d'autres aspects d'un richissime héritage que nous côtoyons au quotidien sans nous en apercevoir. (4e de couverture)
Hatier, 1982, in-4°, 255 pp, 116 photos en couleurs d'Erich Lessing, cartes, biblio, reliure toile havane éditeur avec trace de mouillure, sans la jaquette
Les Belles Lettres, 1957, gr. in-8°, 238 pp, index, broché, bon état (Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de l'Université de Liège). Edition originale, envoi a.s.
La loi navale qui fut promulguée à Athènes avant la deuxième guerre médique pose un certain nombre de problèmes. Les résoudre correctement, ce serait ajouter beaucoup à notre connaissance de la vie politique, financière, industrielle et militaire de la cité. Ce serait préciser le rôle que Thémistocle sut assumer à un moment délicat ; ce serait entrouvrir les registres publics des recettes et des dépenses ; définir le régime auquel étaient assujetties les mines d’argent ; évaluer le rendement qu’elles atteignaient ; mesurer l’effort dont un peuple entreprenant et courageux paya son désir de posséder une puissante flotte de trières. — "L'enquête de M. Labarbe a d'abord le grand mérite de renouveler la connaissance d'un sujet trop superficiellement traité par les historiens ; on peut leur reprocher, en particulier, d'étudier séparément divers éléments qui forment un véritable « système » : loi navale, régime minier, activité des chantiers maritimes, composition et changements de la population, matériel et effectifs dont Athènes se servit contre la flotte du Grand Roi. (...) En résumé, de 499/8 à 482/1, le nombre des citoyens athéniens a très sensiblement progressé. Or, il n'y eut pas à cette époque de naturalisation massive, comparable à celle qu'avait édictée Clisthène : durant ces dix-sept années, une augmentation « naturelle » de 6754-8164 ou de 8208-8955 individus pour 30.000 citoyens paraît s'être réalisée. Toutes ces évaluations témoignent d'un fait extrêmement important : au début du Ve siècle, la population de l'Attique traversa « une phase de rapide croissance» : de 500 à 480, le nombre des citoyens (hommes de 18 ans au minimum) s'est élevé approximativement de trois dizaine de milliers à quatre. D'où la rare audace manifestée par les Athéniens dans les domaines de l'activité politique et de l'activité militaire, leur ardeur à fonder une thalassocratie prépondérante et leur vaillant et prompt renoncement aux divers avantages immédiats dont l'application de la loi navale de Thémistocle exigeait la disparition : il y a là, conclut à bon droit l'auteur, « un ensemble dont toutes les parties sont solidaires ». Un index analytique, établi avec le plus grand soin, un index grec et latin, un index des noms propres et un index des sources anciennes rendront plus aisé l'emploi du très bel ouvrage que nous venons d'analyser." (Paul Cloché, Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1959)
Seghers, 1981, gr. in-8°, 309 pp, 5 cartes, 22 illustrations sur 12 pl. hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, pelliculage lég. décollé au 2e plat, bon état (Coll. Etonnants voyageurs). Edition originale
"Voyageur infatigable, Jacques Lacarrière a choisi cette fois de mettre ses pas dans ceux d'un voyageur célèbre du Ve siècle avant J.-C., l'historien et géographe Hérodote, dont il présente ici les fameuses « enquêtes » en Perse et dans les pays du Proche-Orient. Grâce au génie du conteur, le monde «barbare» revit sous nos yeux. Qu'il raconte les suicides de chats en Egypte, la capture des crocodiles sacrés ou les mésaventures du roi Khampsinite, Hérodote nous tient littéralement sous le charme. Et l'émotion nous gagne peu à peu, lorsqu'apparaissent en filigrane « le mouvement du visage, la silhouette de la tendresse » de ceux qui demeurent pour nous l'enfance de l'humanité."
Plon, 1984, in-8°, 457 pp, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée d'une postface et de débats et critiques, 51 photographies hors texte, 21 illustrations et 2 cartes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
C'est sous les portiques de l'Agora d'Athènes qu'on aimerait lire ou entendre lire "L'Eté grec", témoignage passionné, approche vivante de la Grèce, chronique heureuse de vingt années d'amour avec une terre, un peuple et une histoire. Toutes les Grèces sont contenues ici : celle d'Hésiode et de Sophocle, celle des hymnes byzantins et des chants médiévaux de Digénis, celle des mémoires de Makryannis et des kleftika, ces chants épiques de la guerre d'Indépendance, et celle des poètes et des écrivains d'aujourd'hui. Il fallait bien ces vingt années de mémoire grecque pour que cette terre si visitée retrouve enfin son vrai visage et nous révèle en sa vie quotidienne, ses gestes, sa langue et ses passions, le fil secret qui relie Eschyle à Séféris, Homère à Elytis, et Pindare à Ritsos. Mais le plus rare peut-être en ce beau livre où passe un souffle libertaire est que l'érudition de l'auteur n'ait en rien entamé l'étonnement, la jeunesse et l'acuité de son regard.
Plon, 1980, in-8°, 427 pp, 51 photographies hors texte, 21 illustrations et 2 cartes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée lég. défraîchie, bon état (Coll. Terre humaine)
Ce livre est une approche vivante, un témoignage passionné, l'histoire d'une liaison heureuse de plus de vingt ans avec une terre, un peuple et une histoire. L'originalité de l'approche de Jacques Lacarrière réside, littéralement, dans sa démarche. A travers le quotidien, les gestes et la langue populaires, dans un style impressionniste où se retrouvent l'harmonie de Sophocle, les chants médiévaux de Digenis, les mémoires du général Makryannis et les Kleftika, ces chants épiques de la guerre d'indépendance, nous passons tout naturellement de l'autre côté du miroir pour retrouver le fil qui relie Eschyle à Séféris, Homère à Elytis et Pindare à Ritsos...
P., Au Bureau de l'Oeuvre d'Orient, 1935-1950, 2 vol. in-8°, xxv-472 et xii-609 pp, 8 cartes dépliantes, dont 4 en couleurs, biblio, index, tome I imprimé sur papier Edita Prioux, brochés, bon état. Ouvrages couronnés par l’Académie française en 1936 et 1951
Complet. — Par Monseigneur Charles Lagier (1868-1958), directeur général de L'Œuvre d’Orient du 22 juillet 1921 à sa mort le 31 janvier 1958. Un tome III (de l'an 1204 à 1950), annoncé, n'est jamais paru. — "La lecture de ce livre, œuvre de haute vulgarisation, est plus que simplement intéressante. Elle est attachante. Le sujet de l'ouvrage est grandiose et émouvant. C'est l'histoire des splendeurs et des infortunes de l'Orient chrétien depuis l'âge apostolique jusqu'à la veille du schisme de Photius : histoire des splendeurs qui furent celles de l'Orient uni jusqu'à l'établissement du nestorianisme et du monophysisme, histoire des infortunes de l'Orient divisé, depuis le Ve siècle jusqu'à la fin de la querelle iconoclaste (843). Quatre magnifiques cartes géographiques, illustrées d'un bref commentaire, terminent l'ouvrage." (J. M. Hanssens, Gregorianum, 1938, à propos du tome I)
P., Poussielgue, 1901 in-12, 645 pp, reliure demi-maroquin à coins bleu-nuit, dos lisse orné en long, titres dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire, finement relié
"C'est un spectacle des plus édifiants que celui de cet admirable groupe de nobles dames et de vierges romaines, descendantes des plus illustres familles, qui, dans la seconde moitié du IVe siècle, embrassent le « saint propos », c'est-à-dire l'état monastique, se font disciples du grand docteur et exégète, saint Jérôme, que quelques-unes suivent bientôt en Palestine. De ce nombre sont sainte Paule – descendante des Cornelius-Scipions-Emiliens-Gracques, alliée par son mariage aux Julii, illustrés par Jules César – et sa fille sainte Julia Eustochium. Elles établirent à Bethléem un couvent de vierges et firent les frais d'un monastère pour saint Jérôme et les moines ses compagnons. Ames d'élite et esprits très cultivés, elles donnaient à l'étude des Saintes Ecritures une part de leur vie ; leur pieuse influence contribua beaucoup à pousser le grand docteur à ses travaux exégétiques et à l'encourager dans le long labeur de traduction qui nous a valu la Vulgate..." (Sévérien Salaville)
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie, éditeurs, 1935, fort gr. in-8°, xvi-685 pp, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), couv. conservée, bon état (Coll. Etudes Bibliques)
"... Dans un premier livre, qui tient la moitié du volume, l'auteur étudie les Evangiles, examinant leur texte dans chacune de ces recensions, puis dans les citations des Pères anciens, les versions syriennes, les versions latines, les versions arméniennes et géorgiennes. Dans les livres suivants (II, III, IV, V), il étudie, pour les particularités qui leur sont propres, les Actes des Apôtres, les Epîtres de saint Paul, les Epîtres catholiques, l'Apocalypse. (...) On comprendra bien qu'il nous est impossible d'entrer dans les multiples détails de ces comparaisons de textes. En appendice, le Révérend Père reproduit diverses notes intéressant la critique du Nouveau Testament parues dans la Revue biblique en juillet et octobre 1935. Suit un précieux index des leçons examinées, puis la table des matières, très détaillée." (Venance Grumel, Echos d'Orient, 1936)
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie, éditeurs, 1933, gr. in-8°, ii-188 pp, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), couv. conservée, bon état (Coll. Etudes Bibliques)
"L'histoire de la Constitution du Nouveau Testament présente des difficultés inextricables. Les témoignages patristiques qui semblent plutôt s'affronter que conduire aux mêmes conclusions ne sont pas faits pour encourager les étudiants : aussi l'histoire du Canon n'excite-t-elle pas leur intérêt, nous dit le R. P. Lagrange. Voici cet ouvrage donc qu'il leur présente et où il veut « découvrir les causes des opinions différentes et surtout les motifs qui ont prévalu et réalisé l'unité ». Les positions protestantes sont bien connues que représentent spécialement A. Harnack et Hans Lietzmann : entre plusieurs productions du christianisme primitif l'Eglise aurait, entre 170 et 200, choisi les plus accréditées pour les revêtir du caractère de canonicité. Erreur dogmatique mais aussi erreur historique. Sans rivaliser avec Th. Zahn, le P. Lagrange examine la question entière en six chapitres substantiels où il aborde, pour les résoudre, les points les plus sensibles et les plus significatifs du problème..." (Echos d'Orient, 1935)
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie, éditeurs, 1937, gr. in-8°, viii-243 pp, un frontispice (l'Orphée de Jérusalem) et 6 pl. de photos in fine, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), couv. conservée, bon état (Coll. Etudes Bibliques)
"Le livre du R. P. Lagrange fait partie d'une introduction à l'étude du Nouveau Testament. Son auteur en a évidemment conçu le dessein en vue de son dernier chapitre : L'orphisme et le christianisme. Mais la nature des choses voulait qu'il ne pût l'écrire avant d'avoir élucidé pour son compte personnel ce qu'était cette religion dont il définit si justement « le caractère fuyant » (p. 7). Le résultat est une étude objective de l'orphisme en lui-même, où, sans prétendre aux mérites difficiles – et quelque peu stériles en pareille matière – d'une documentation exhaustive, l'auteur s'est efforcé de reprendre l'analyse des textes essentiels. Son ouvrage est d'un dessein très net, d'une méthode prudente et pénétrante à la fois, et, si le ton s'anime un peu dans le dernier chapitre, la ferveur du sentiment ne nuit jamais ni à la courtoisie de la discussion ni à la fermeté de l'analyse..." (Pierre Boyancé, Revue des Etudes anciennes, 1938)
P., Librairie Victor Lecoffre, 1903, gr. in-8°, xlviii-338 pp, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), couv. conservée, bon état (Coll. Etudes Bibliques)
"Ceux qui désirent de bonne foi approfondir les problèmes scripturaires n'auront qu'à se louer d'entreprendre l'étude d'un ouvrage, où l'habile exégète qu'est le P. Lagrange expose le résultat de ses recherches personnelles sur un des points les plus délicats de la littérature biblique. (...) Il nous offre simplement une masse de remarques sur le vocabulaire hébreu, la syntaxe, la géographie, l'histoire, la concordance et l'appréciation des faits, la critique textuelle, la distinction et l'âge présumé des différentes sources, l'époque probable de la rédaction inspirée, etc. Tout cela du reste est présenté dans une langue claire et sans prétention, relevée de temps en temps par une pointe de fine ironie bien française. On goûte un charme sévère mais réel à suivre le commentateur dans son travail minutieux de critique et de reconstitution des documents primitifs." (S. Vanderstuyf, Echos d'Orient, 1903)
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Cie, éditeurs, 1954, gr. in-8°, xv-716 pp, 31 planches hors texte (29 pl. de gravures et photos, dont le frontispice, et 2 cartes dépliantes), index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), bon état (Coll. Etudes Bibliques)
P., Librairie Lecoffre, J. Gabalda et Fils éditeurs, 1931, gr. in-8°, lxxii-403 pp, biblio, index, reliure pleine toile bleue, dos lisse avec titres dorés (dos lég. passé), couv. conservée, bon état (Coll. Etudes Bibliques)
"Une remarquable édition de l'Épître aux Romains. (...) En résumé, le P. Lagrange a donné aux historiens du christianisme primitif un excellent instrument de travail, en même temps qu'il a ajouté aux études modernes, déjà fort nombreuses, quelques aperçus critiques d'une grande finesse et quelques vues nouvelles sur la théologie paulinienne." (Augustin Fliche, Revue des Etudes anciennes)
London, Book Club Associates, 1977, gr. in-8°, xxvii-451 pp, 32 pl. de photos hors texte, 151 figures dans le texte, biblio, notes, index, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Fayard, 1991, in-8°, 391 pp, 16 pl. de photos et croquis hors texte, une carte, notes, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Le temps des rois-dieux est celui du premier accomplissement de la civilisation pharaonique. Le monarque, dieu parmi les hommes, est le maître des destins : seigneur de la foi, dirigeant la politique et l'histoire, gardien vigilant de l'économie et de la prospérité du royaume du Nil. La religion est le grand vecteur de la civilisation égyptienne antique. On analysera donc la genèse des cultes, notamment les modalités progressives de leur constitution à partir de faits d'observation sur lesquels brode une imagination fervente. Douze dynasties de pharaons (de 3200 à 175 avant J-C environ) accomplissent cette première expérience historique et permettent une large expansion du royaume en Afrique et en Asie. On étudie ensuite la société et ses composantes : la grandeur des rois, l'importance des notables comme la vie plus simple des hommes de la vallée. Cet ouvrage ne veut pas être le seul reflet d'événements passés, niais aussi celui, plus sensible, de la pensée des hommes d'Egypte. Pour que chaque lecteur puisse mieux la comprendre, de nombreux textes ont été spécialement traduits, souvent dans leur intégralité. L'expression artistique est étudiée suivant ses mobiles, ses moyens et ses manifestations. Une analyse du développement littéraire termine le volume ainsi qu'une explication du système linguistique égyptien et une initiation à l'étude des hiéroglyphes. Alliant rigueur scientifique et sensibilité, ce livre présente une réflexion sur le monde antique de la vallée du Nil en ses débuts.
Flammarion, 1995, in-8°, 238 pp, 8 pl. hors texte, 3 cartes, biblio, broché, bon état
"Les contes sont révélateurs de l'esprit d'un peuple. Nombre d'entre eux proviennent d'Egypte, pays d'une haute spiritualité et d'un humanisme élevé ; issus de la plus ancienne civilisation du monde, ils sont parvenus jusqu'à nous, au gré de la survie de papyrus légers sur lesquels ils étaient inscrits. Contes merveilleux, ou magiciens émérites et sorciers troublent parfois l'ordre de la nature. Légendes divines (Rê, Osiris, Isis...), où la vie des dieux et celle des hommes sont inextricablement mêlées. Sculptés souvent sur les murs des temples et des tombeaux, ou sur des stèles, dans la pierre durable, des récits d'aventures, de voyages et d'explorations font revivre le goût des Egyptiens pour les grandes odyssées et leur souci de connaissance des terres étrangères, africaines et asiatiques. Plus de trois siècles avant Homère, ces textes marquent la naissance de l'épopée dans la littérature mondiale. Une relation fidèle (plus précise et plus complète qu'une traduction rigoureusement littérale) restitue, dans une langue accessible à tous, une pensée vieille de six mille ans et nous entraîne sur les rives du Nil, vers l'une des sources de notre culture."
Fayard, 1985, fort in-8°, 539 pp, 2 cartes et 3 plans, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'Egypte vécut, avant J-C, 3500 ans de la plus vieille histoire du monde. Elle fut, pour la pensée, le grand creuset de l'Antiquité. Le règne des empereurs Ramsès est l'un des points culminants de cette longue histoire. Chefs militaires lucides et aguerris, rois-héros, ils surent préserver leur patrie des invasions. ils assurèrent aussi la prospérité économique du pays ; du coeur du Soudan aux rives méditerranéennes, de la Lybie jusqu'à l'Euphrate, le Proche-Orient entier comme une part de l'Afrique contribuèrent à la grandeur de l'empire des pharaons. Dans ces temps lointains où l'intolérance n'existait pas encore, les dieux et les cultes se mêlèrent unanimement en une intense ferveur religieuse ; les pensées et les mythes se confondirent souvent : immense légendaire où puisèrent largement les civilisations classiques. Qui connaît la pensée des Ramsès comprend mieux celle de la Grèce et celle de Rome – lesquelles bornèrent longtemps notre horizon spirituel. De très nombreux textes sont, ici, nouvellement traduits par Claire Lalouette. Ainsi, ce livre entend donner une image fidèle de l'Egypte : sa grande humanité, sa ferveur, la gentillesse et l'humour de son peuple et les grands mythes inhérents à sa conscience. Ce livre se situe au coeur de l'histoire antique durant les XIIe et XIIe siècles avant J-C, au moment où des peuples anciens s'en vont créer la future Europe. Il permet de mieux comprendre le monde moderne en ses plus lointaines racines.
Albin Michel, 1998, in-8°, 272 pp, biblio, discret C. de bibl., broché, très bon état
"Une étude du fonds commun de sagesse propre aux peuples sémitiques (c'est-à-dire l'Egypte, Akkad, Ougarit, l'ancien Israël, la péninsule arabique). Parlant des langues aux racines identiques, les Sémites ont développé des conceptions très proches du monde, de la divinité et de la société dans des textes qui déploient un même imaginaire, un même sens poétique."
P., Geuthner, 1925, gr. in-8°, 445 pp, cartonnage demi-toile écrue, état correct
Les mots du lexique ont été classés dans l'ordre alphabétique français suivant la prononciation couramment admise.
Québec, Presses de l'Université de Laval, 1972, pt in-4°, xxviii-935 pp, index, reliure éditeur pleine toile bleu ciel, titres argentés au dos et au 1er plat, reliure très lég. salie, bon état
"Les références classées dans cette bibliographie proviennent en premier lieu de 70 revues catholiques, publiées entre les années 1930 et 1970 inclusivement, rédigées dans les langues française, anglaise, allemande, italienne, espagnole et portugaise. Ces revues ont été dépouillées de façon systématique et exhaustive. Les références proviennent encore d'un certain nombre d'ouvrages catholiques publiés au cours des années 1930-1970 également, surtout dans les langues française, allemande et anglaise. ... Les références sont réparties en cinq sections, sous plus d'un millier de rubriques le plus précises possible." I. Introduction à la Bible. II. L'Ancien Testament. III. Le Nouveau Testament. IV. Jésus-Christ. V. Thèmes bibliques. Index.
Payot, 1950, in-8°, 264 pp, 8 croquis et 10 photographies, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique). Peu courant
"(...) La Carthage romaine qui, après le siècle et demi de mort imposée par Scipion et maintenue par la volonté de Rome, fut intégrée dans l'Empire au même titre que d'autres grandes villes de province. Dès lors son histoire, mêlée à celle de l'Empire, nous est connue depuis longtemps, à la différence de celle de Carthage punique. Mais de multiples découvertes archéologiques sont venues compléter ou confirmer les faits connus par l'histoire et la coordination des deux sources d'éléments ont permis aux auteurs de faire oeuvre utile et même originale, spécialement en ce qui concerne la Carthage des IVe et Ve siècles de notre ère, dont les traces de destruction et de rétrécissement sont visibles dans le sol même. Après avoir traité de Carthage sous les Vandales, sous les Byzantins et enfin de la suppression de la ville par l'Islam, les auteurs abordent les problèmes ardus de Carthage chrétienne. Problèmes ardus, car si les trouvailles abondent, elles sont souvent en contradiction avec les textes. Mais les auteurs se sont astreints avant tout à l'étude historique des communautés chrétiennes. Déjà avant le IIe siècle, le christianisme semble s'être introduit à Carthage dans toutes les classes de la société et l'histoire de ces communautés nous est connue surtout par Tertullien. On sait la vie mouvementée de l'église d'Afrique qui, jusqu'au IVe siècle, connut les persécutions et les hérésies, mais c'était une gageure d'arriver à ramasser tous ces points, sans les simplifier trop. Voilà certes de la vulgarisation de qualité." (G. Faider-Feytmans, Latomus, 1952)
P., L. Sébille et Cie, 1845-1846, 2 vol. in-8°, 478 et 470 pp, environ 40 planches gravées hors texte (portraits et paysages dessinés par Jules David et gravés sur acier par Nargeot), les 2 volumes brochés ensemble, couv. factice défraîchie, état correct
Les 2 premiers volumes seuls (sur 10) de cette “Histoire universelle” assez rare, ouvrage inachevé de Laponneraye qui couvre en 10 volumes l'Antiquité et le Moyen Age jusqu'à la prise de Constantinople. L'ouvrage devait avoir vingt volumes mais l'auteur est mort avant de les achever, le titre complet en est “Histoire universelle depuis les premiers âges du monde jusqu'à l'époque actuelle” ou “Histoire universelle depuis les premiers âges du monde jusqu'à l'invasion des barbares”. Albert Laponneraye (1808-1849) est un homme de lettres, militant républicain et socialiste. Historien, essayiste politique, journaliste, militant révolutionnaire, admirateur de Robespierre, Laponneraye a passé plusieurs années en prison. Ces 2 volumes traitent de l'Antiquité : temps antéhistoriques, Égyptiens, Phéniciens, Babyloniens, Juifs, Perses, Rome, la Grèce, Alexandre le Grand ... jusqu'à 140 avant J.-C.
Le Centurion, 1954, in-12, 96 pp, 52 photos, une carte et un plan, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Plaisir du Voyage)