8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Tallandier, 1987-1990, 2 vol. in-8°, 303 et 236 pp, nouvelle édition totalement refondue pour le tome I, 95 planches de figures hors texte, 20 photos, biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état (ouvrage couronné par l’Académie Française)
Présenter, par le texte et l'image, les objets de la vie quotidienne depuis l'aube de la Préhistoire jusqu'aux temps mérovingiens ; en expliquer la fabrication et en montrer l'usage et la valeur artistique ou symbolique ; décrire ainsi l'évolution – ou, au contraire, les ruptures – des nombreuses cultures qui se sont succédé ou ont coexisté en France (l'un des sols archéologiques les plus riches du monde), tel est le propos du livre de René Joffroy et Andrée Thénot. A la fois atlas et aide-mémoire d'archéologie, cet ouvrage unique en son genre, avec ses cartes, sa bibliographie, son répertoire des musées archéologiques, etc., est un manuel très complet qui s'adresse à tous ceux que notre passé profond intéresse : professionnels ou archéologues amateurs, historiens, étudiants et enseignants de tous niveaux et, très largement, au public sans cesse plus nombreux que l'archéologie fascine.
Tallandier, 1983, in-8°, 273 pp, 14 photos et 53 pl. de figures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée (pelliculage lég. décollé sur les bords), bon état. Edition originale, envoi a.s. des auteurs
Présenter, par le texte et l'image, les objets de la vie quotidienne depuis l'aube de la Préhistoire jusqu'aux temps mérovingiens ; en expliquer la fabrication et en montrer l'usage et la valeur artistique ou symbolique ; décrire ainsi l'évolution – ou, au contraire, les ruptures – des nombreuses cultures qui se sont succédé ou ont coexisté en France (l'un des sols archéologiques les plus riches du monde), tel est le propos du livre de René Joffroy et Andrée Thénot. A la fois atlas et aide-mémoire d'archéologie, cet ouvrage unique en son genre, avec ses cartes, sa bibliographie, son répertoire des musées archéologiques, etc., est un manuel très complet qui s'adresse à tous ceux que notre passé profond intéresse : professionnels ou archéologues amateurs, historiens, étudiants et enseignants de tous niveaux et, très largement, au public sans cesse plus nombreux que l'archéologie fascine.
P., Beauchesne, 1968, in-8°, 302 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Théologie historique)
P., Renaissance du Livre, 1926, in-8°, xvi-503 pp, 7 planches (dont une double) et 4 cartes (3 repliées) hors texte, biblio, index, broché, couv. abîmée, intérieur propre, état correct (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
"Les prodigieux exploits qui ont changé la face du monde et qui assurent au nom d'Alexandre une gloire incomparable, sont retracés par M. P. Jouguet avec une élégante précision. Après avoir retracé la conquête d'Alexandre, le démembrement de l'Empire et la rivalité des puissances jusqu'à la chute de l'Empire séleucide, l'auteur consacre les deux cinquièmes de son ouvrage à suivre l'hellénisation de l'Orient qu'il envisage principalement dans l'organisation de l'Egypte. Sur cinq chapitres consacrés à cette importante étude, quatre sont réservés à l'Egypte et ils sont en tout point remarquables et tels qu'on pouvait les attendre du maître papyrologue qu'est M. Jouguet..." (René Dussaud, Syria, 1927)
P., Renaissance du Livre, 1926, in-8°, xvi-503 pp, 7 planches (dont une double) et 4 cartes (3 repliées) hors texte, biblio, index, broché, bon état (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
"Les prodigieux exploits qui ont changé la face du monde et qui assurent au nom d'Alexandre une gloire incomparable, sont retracés par M. P. Jouguet avec une élégante précision. Après avoir retracé la conquête d'Alexandre, le démembrement de l'Empire et la rivalité des puissances jusqu'à la chute de l'Empire séleucide, l'auteur consacre les deux cinquièmes de son ouvrage à suivre l'hellénisation de l'Orient qu'il envisage principalement dans l'organisation de l'Egypte. Sur cinq chapitres consacrés à cette importante étude, quatre sont réservés à l'Egypte et ils sont en tout point remarquables et tels qu'on pouvait les attendre du maître papyrologue qu'est M. Jouguet..." (René Dussaud, Syria, 1927)
Le Caire, Editions de la Revue du Caire, 1941, gr. in-8°, 99 pp, notes bibliographiques, index, broché, bon état. Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés, signé par Pierre Jouguet. Rare
I. Le gouvernement de l'Aristocratie ; II. Cimon et le Dualisme ; III. La fin du Dualisme ; IV. L'échec de l'Impérialisme démocratique.
Albin Michel, 1961, fort in-8°, xvii-531 pp, une carte dépliante hors texte, un plan d'Alexandrie, tableau des dynasties, biblio, index, broché, bon état (coll. L'Evolution de l'Humanité)
"« L'Hellénisme a conquis l'Orient par les armes de la Macédoine et par ses propres institutions. » C'est l'histoire de cette double conquête que M. Jouguet nous retrace et, quoi qu'il en dise dans des conclusions fort remarquables par l'ampleur de leurs vues, il a réussi dans sa tâche de façon à satisfaire les voeux les plus exigeants. Pour expliquer l'expansion de l'Hellénisme, il faut tenir compte avant tout de l'élan donné par la personnalité d'Alexandre. C'est lui qui, empruntant l'idée d'Empire à la tradition asiatique, l'a le premier jetée dans notre Occident. Sans doute, Alexandre apparaît d'abord comme le triomphateur de la revanche sur les barbares. Mais son ambition finit par l'enivrer de grandeur mystique et de splendeur orientale..." (J. Bidez, Revue belge de philologie et d'histoire) — "Les prodigieux exploits qui ont changé la face du monde et qui assurent au nom d'Alexandre une gloire incomparable, sont retracés par M. P. Jouguet avec une élégante précision. Il ne rabaisse pas, comme il était coutume il y a une ou deux générations, « le mérite qu'une tradition de rhéteurs philosophes refusait au roi ». Il en expose les conséquences en sachant marquer aussi la part d'influence de l'Orient sur Alexandre. Après avoir retracé la conquête d'Alexandre, le démembrement de l'Empire et la rivalité des puissances jusqu'à la chute de l'Empire séleucide, l'auteur consacre les deux cinquièmes de son ouvrage à suivre l'hellénisation de l'Orient qu'il envisage principalement dans l'organisation de l'Egypte. Sur cinq chapitres consacrés à cette importante étude, quatre sont réservés à l'Egypte et, au dire d'un spécialiste difficile à contenter, ils sont en tout point remarquables et tels qu'on pouvait les attendre du maître papyrologue qu'est M. Jouguet..." (René Dussaud, Syria, 1927)
P., Renaissance du Livre, 1926 in-8°, xvi-503 pp, 7 pl. et 4 cartes hors texte, biblio, index, reliure demi-toile verte, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état (Coll. l'Evolution de l'Humanité)
"« L'Hellénisme a conquis l'Orient par les armes de la Macédoine et par ses propres institutions. » C'est l'histoire de cette double conquête que M. Jouguet nous retrace et, quoi qu'il en dise dans des conclusions fort remarquables par l'ampleur de leurs vues, il a réussi dans sa tâche de façon à satisfaire les voeux les plus exigeants. Pour expliquer l'expansion de l'Hellénisme, il faut tenir compte avant tout de l'élan donné par la personnalité d'Alexandre. C'est lui qui, empruntant l'idée d'Empire à la tradition asiatique, l'a le premier jetée dans notre Occident. Sans doute, Alexandre apparaît d'abord comme le triomphateur de la revanche sur les barbares. Mais son ambition finit par l'enivrer de grandeur mystique et de splendeur orientale..." (J. Bidez, Revue belge de philologie et d'histoire) — "Les prodigieux exploits qui ont changé la face du monde et qui assurent au nom d'Alexandre une gloire incomparable, sont retracés par M. P. Jouguet avec une élégante précision. Il ne rabaisse pas, comme il était coutume il y a une ou deux générations, « le mérite qu'une tradition de rhéteurs philosophes refusait au roi ». Il en expose les conséquences en sachant marquer aussi la part d'influence de l'Orient sur Alexandre. Après avoir retracé la conquête d'Alexandre, le démembrement de l'Empire et la rivalité des puissances jusqu'à la chute de l'Empire séleucide, l'auteur consacre les deux cinquièmes de son ouvrage à suivre l'hellénisation de l'Orient qu'il envisage principalement dans l'organisation de l'Egypte. Sur cinq chapitres consacrés à cette importante étude, quatre sont réservés à l'Egypte et, au dire d'un spécialiste difficile à contenter, ils sont en tout point remarquables et tels qu'on pouvait les attendre du maître papyrologue qu'est M. Jouguet..." (René Dussaud, Syria, 1927)
Albin Michel, 2015, in-8°, 199 pp, broché, couv. illustrée, bon état. On joint une coupure de presse sur le livre (Le Monde)
Les Grecs anciens ne sont pas nos ancêtres. Ils sont devenus nos pères quand, au Moyen Age, il a fallu rendre compatibles la Bible et Aristote. Les Romains ont fait notre langue, mais avaient décidé que leur culture serait grecque. Que faire aujourd'hui de ces lointains parents d'adoption ? La question est d'actualité avec la réforme des collèges, qui repose sur une idée simplificatrice de la culture : se contenter de la présentation rapide de contenus. Or l'enseignement des grands textes antiques et de leurs langues à l'école est un étonnant outil d'émancipation et de démocratisation. Langues muettes, langues égalitaires qui n'appartiennent à personne, le latin et le grec ouvrent à une expérience personnelle et créative du langage et de l'histoire. Les mots anciens que nous reprenons tous les jours, "démocratie", "empire", "dieu", "technique", ne sont pas seulement des vocables. Ils se sont imposés dans l'Antiquité parce que leur sens, leur valeur ont été argumentés, disputés dans des textes. Aller voir du côté de l'antique, c'est reprendre ces arguments, ces chemins de langage – et c'est passionnant. Lire est une école de liberté. – Pierre Judet de La Combe est helléniste, directeur d'études à l'EHESS. Il a traduit et commenté de nombreux textes de la poésie et du théâtre grecs. Associé à la mission ministérielle lancée par Jack Lang en 2001 sur les langues anciennes en Europe, il a publié avec Heinz Wismann, en 2004, L'Avenir des langues. Repenser les Humanités.
P., G. Charpentier et Cie, 1886, in-12, xx-476 pp, biblio, index, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos frotté, un feuillet recollé, bon état
Les Commentaires de la Guerre des Gaules ont été rédigés alors que César, conquérant génial et « dictateur démocrate », venait de vaincre Vercingétorix et voulait faire connaître à l'opinion romaine, avant sa candidature à un second consulat, les épisodes de sa belle conquête. Ses adversaires répandaient alors mille bruits sur son compte. La rédaction de La Guerre des Gaules fut donc, avant tout, l'acte d'un chef vainqueur qui rétablit les faits et coupa court aux intrigues et calomnies de ses ennemis politiques. Pourtant, il n'y a dans La Guerre des Gaules ni omission capitale, ni mensonge, nulle rhétorique, rien que des faits. C'est un général qui écrit, selon le mot de Quintilien, "avec le même esprit qu'il fait la guerre".
Tallandier, 1978, in-8°, 427 pp, une monnaie gauloise représentant Vercingétorix en couleurs contrecollée en frontispice, 40 gravures, 4 cartes, annexes, reliure plein cuir carmin très ornée de l'éditeur, tête dorée, bon état (Coll. Figures de proue)
Avant Vercingétorix, la Gaule n'a pas d'histoire, son origine se confond-même avec la préhistoire. Sa population disséminée à travers tout le territoire ressemble à un puzzle de clans et de tribus disparates. Mais lorsqu'en 53 avant Jésus-Christ, Vercingétorix parvient à rassembler sous son autorité unique une armée de volontaires accourus des quatre coins du pays, commence alors véritablement l'histoire de la France. Camille Jullian nous fait le récit solidement documenté, le plus coloré et le plus dramatique de l'extraordinaire épopée du plus lointain artisan de l'unité nationale. Avec minutie et fidélité, il nous raconte les phases successives de sa lutte acharnée contre Jules César, la victoire de Gergovie, la défaite d'Alésia, sa mort atroce en exil. La France d'aujourd'hui est née de ces événements tragiques, de l'affrontement puis du rapprochement de deux peuples, les Gaulois et les Romains.
P., Editions Boubée et Cie, 1965, gr. in-8°, 363 pp, 149 figures, 2 cartes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'homme et ses origines)
Metz, Behmer et Lamort ; Paris, Rondonneau, 1804, in-4°, 610 pp, reliure demi-basane brune, dos lisse, pièces de titre et de tomaison basane vermillon, fleurons dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, plats frottés et épidermés, intérieur frais, état correct
Tome 4 seul (sur 7). Texte latin avec traduction française en regard. — Une des œuvres majeures de la doctrine romaniste de l’époque de la Révolution. La volonté de procéder à une nouvelle traduction scientifique de l’ensemble du corps de droit romain est tout à fait révélatrice de la période.
P., Dalibon, 1826, 2 vol. in-8°, cc-184 et 486 pp, texte latin avec la traduction française en regard, reliures demi-chagrin havane à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid et entourés de filets dorés, titre et palette dorée en queue, filets dorés sur les plats (rel. de l'époque), rousseurs éparses, bon état. Excellente édition bilingue (Brunet III, 633-634)
Juvénal (60-140) se plut à opposer la dépravation de son temps aux mœurs plus chastes et droites des Romains de la République. Après s'être voué d'abord à la rhétorique, cet ami de Martial commença en effet à composer des satires vers l’âge de quarante ans, lorsque la chute de Domitien, puis le règne de Trajan et surtout d’Hadrien lui permirent d’exprimer le fond de son cœur en dénonçant surtout les abus dont il était témoin dans un art partagé entre le réalisme et l’outrance, l’emphase déclamatoire et la concision du proverbe. Juvénal fut poète politique, doublé d'un véritable philosophe et d’un moraliste d’inspiration stoïcienne. Son œuvre est un peu plus importante que celle de Perse : seize satires, dont les premières attaquent des travers précis et dont les dernières développent des thèmes moraux plus généraux. Ainsi la troisième satire évoque les embarras de la Ville, la sixième les femmes, la huitième les nobles ou la dixième les vœux... La traduction de Juvénal par Dussaulx parut pour la première fois à Paris en 1770, le traducteur après l'avoir retouché et augmenté de notes en donna une nouvelle édition en 1782. C'est d'après cette seconde édition qu'ont été faites celle de 1796 et les suivantes. Cette édition de 1826 est dite seconde édition par rapport à une autre publiée chez le même libraire en 1821.
Payot et Cie, 1913, pt in-8°, 330 pp, 265 gravures, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Par l'égyptologue suisse Gustave Jéquier (1868-1946). En 1892-1893, il participe aux fouilles menées par Jacques de Morgan à Assouan et Kôm Ombo. L'hiver suivant, en 1893-1894, Jéquier travaille à Assiout, Tell el-Amarna, Dahchour et Saqqarah. La saison 1894-1895 est dédiée aux fouilles de Licht. En 1895, Jéquier dessine les monuments de Karnak, dont Legrain dirige les travaux archéologiques. À l'hiver 1895-1896, il explore également Médinet Habou et des sites du Fayoum. Il est l'un des premiers archéologues à avoir fouillé en Iran les cités de l'antique Perse. Membre de l'expédition dirigée par Jacques de Morgan, il met au jour à Suse en 1901, le fameux Code de Hammurabi conservé au Musée du Louvre. — "Ancien attaché à l'institut français d'archéologie orientale du Caire et à la Délégation scientifique française en Perse, M. Gustave Jéquier, aujourd'hui professeur d'égyptologie à l'Université de Neuchatel, retrace, en un substantiel abrégé, l'Histoire de la Civilisation égyptienne, depuis les origines jusqu'à la conquête d'Alexandre. Il étudie successivement : I. les sources de l'histoire d'Egypte ; II. l'Egypte légendaire ; III. l'Egypte archaïque ; IV. l'Époque thinite (4000 à 3400 avant J.-C) ; V. l'Ancien Empire (3400-2200) ; VI. le Moyen Empire (2200-1500) ; VII. le Nouvel Empire (1500-332). Pour chacune des périodes qui nous sont connues par des textes, il divise son exposé en trois parties : histoire, monuments, civilisation. Événements politiques, mythes, cultes, art, institutions, mœurs, vie économique, tel est le domaine où se meut l'auteur, pendant un laps de temps qui n'embrasse pas moins de cinq ou six millénaires. Nombre de vulgarisateurs encombrent le marché de petits livres d'apparence claire, mais qui trahissent, par leur badigeonnage superficiel, l'embarras de l'étranger condamné à ne jamais voir les choses que du dehors. M. Jéquier nous repose et nous dédommage de cette fâcheuse catégorie d'incompétents. Ses travaux antérieurs, consacrés aux monuments, aux inscriptions et aux papyrus de l'Egypte antique, lui permettaient d'aborder le sujet en pleine connaissance de cause. Il a donc la première des qualités qui recommandent un bon précis : l'expérience approfondie du spécialiste qui a fait personnellement avancer la science. Il n'a pas à un degré moindre la seconde : le don de choisir, dans la masse des matériaux, le détail typique qui résume et caractérise. Aisé de forme et solide de structure, son manuel est pourvu d'une illustration, non seulement abondante mais expressive, qui en double la valeur. Un index commode, une bibliographie méthodique, de bonnes tables facilitent le maniement de l'ouvrage. Aces mérites intrinsèques s'ajoute une parfaite exécution matérielle : joli papier, typographie nette et lisible, habillage élégant des gravures. Tel est ce volume, en tous points excellent." (Georges Radet, Revue des Études Anciennes, 1913) — "Bien que le sujet traité sorte du cadre de notre Revue, je me plais à signaler ce livre à nos lecteurs, d'abord parce qu'il y est un peu question de la préhistoire égyptienne, ensuite parce qu'il se recommande à tous par son excellente facture, la belle qualité de ses nombreuses illustrations, le soin apporté à la confection de l'index et de la bibliographie, enfin par son prix extraordinairement modique. Compliments à l'auteur et à l'éditeur." (Marcellin Boule, L'Anthropologie, 1913)
Payot et Cie, 1923, pt in-8°, 330 pp, nouvelle édition revue, ouvrage orné de 265 gravures, biblio, index, reliure demi-maroquin noir, dos lisse, titres dorés, couv. illustrée conservée, bon état
Par l'égyptologue suisse Gustave Jéquier (1868-1946). — "Ancien attaché à l'institut français d'archéologie orientale du Caire et à la Délégation scientifique française en Perse, M. Gustave Jéquier, aujourd'hui professeur d'égyptologie à l'Université de Neuchatel, retrace, en un substantiel abrégé, l'Histoire de la Civilisation égyptienne, depuis les origines jusqu'à la conquête d'Alexandre. Il étudie successivement : I. les sources de l'histoire d'Egypte ; II. l'Egypte légendaire ; III. l'Egypte archaïque ; IV. l'Époque thinite (4000 à 3400 avant J.-C) ; V. l'Ancien Empire (3400-2200) ; VI. le Moyen Empire (2200-1500) ; VII. le Nouvel Empire (1500-332). Pour chacune des périodes qui nous sont connues par des textes, il divise son exposé en trois parties : histoire, monuments, civilisation. événements politiques, mythes, cultes, art, institutions, mœurs, vie économique, tel est le domaine où se meut l'auteur, pendant un laps de temps qui n'embrasse pas moins de cinq ou six millénaires. Nombre de vulgarisateurs encombrent le marché de petits livres d'apparence claire, mais qui trahissent, par leur badigeonnage superficiel, l'embarras de l'étranger condamné à ne jamais voir les choses que du dehors. M. Jéquier nous repose et nous dédommage de cette fâcheuse catégorie d'incompétents. Ses travaux antérieurs, consacrés aux monuments, aux inscriptions et aux papyrus de l'Egypte antique, lui permettaient d'aborder le sujet en pleine connaissance de cause. Il a donc la première des qualités qui recommandent un bon précis : l'expérience approfondie du spécialiste qui a fait personnellement avancer la science. Il n'a pas à un degré moindre la seconde : le don de choisir, dans la masse des matériaux, le détail typique qui résume et caractérise. Aisé de forme et solide de structure, son manuel est pourvu d'une illustration, non seulement abondante mais expressive, qui en double la valeur. Un index commode, une bibliographie méthodique, de bonnes tables facilitent le maniement de l'ouvrage. Aces mérites intrinsèques s'ajoute une parfaite exécution matérielle : joli papier, typographie nette et lisible, habillage élégant des gravures. Tel est ce volume, en tous points excellent." (Georges Radet, Revue des Études Anciennes, 1913)
P., Auguste Picard, 1924, in-8°, xiii-401 pp, 250 figures, cartes, plans et illustrations photographiques en noir dans le texte, qqs-unes à pleine page, biblio, index, reliure pleine toile écrue, dos lisse, pièce de titre basane havane, couv. conservée, bon état
Par Gustave Jéquier (1868-1946), éminent égyptologue. — "La source principale de cet utile Manuel sont les ouvrages bien connus de l'auteur lui-même sur l'architecture et la décoration dans l'ancienne Egypte (3 vol., 1920-1924). Le sujet n'avait guère été traité dans son ensemble, malgré le nombre immense de publications qu'on a consacrées, depuis la “Description” (1809-1813), aux antiquités égyptiennes. « Ce travail n'est qu'une introduction à l'histoire de l'architecture égyptienne, et j'espère pouvoir le compléter plus tard par une étude sur l'évolution des monuments eux-mêmes. » La modestie de l'auteur n'est qu'une raison de plus de rendre justice à un ouvrage de premier ordre qu'il était seul à pouvoir mener à bonne fin. L'illustration est irréprochable et n'est pas (ce qui est heureux) exclusivement photographique." (Salomon Reinach, Revue Archéologique, 1925)
JC Lattès, 1981, in-8°, 303 pp, chronologie, tableau généalogique, broché, couv. illustrée, bon état
De l'empereur Tibère, les historiens latins ont tracé le sombre portrait d'un vieillard lubrique et cruel, d'un tyran sournois et mystérieux. Un chef de guerre qui fit régner la paix, un souverain détaché du pouvoir, un homme curieux des mystères du monde, tel est le Tibère que nous fait découvrir Pierre Kast... Un remarquable roman par le réalisateur, scénariste et romancier Pierre Kast (1920-1984).
Barnes & Noble, 1962, in-8°, ix-380 pp, 16 planches hors texte, un tableau généalogique, index des auteurs mentionnés, reliure percaline bordeaux de l'éditeur (défraîchie), jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
L'étude classique de Kiefer (Londres, 1934), qui présente les Romains comme "cruels par nature", et Rome comme une nation "morbide" et "sadique", exprimant sa volonté de puissance par le sadisme dans le sexe et la jouissance sadique de spectacles sauvages. L'auteur insiste sur la cruauté des Romains dans leurs relations avec les esclaves.
Cambridge University Press, 1979, in-8°, viii-243 pp, index, broché, bon état. Texte en anglais
"This is a shortened and rearranged version of The Songs of Homer, Professor Kirk's vivid and comprehensive account of the background and development of the Homeric poems and of their quality as literature. His purpose remains the same: to develop a comprehensive and unified view of the nature of the Iliad and the Odyssey, of their relation to the oral heroic poetry of the Greek Dark Age, and of their creation as poems by two great singers in the eighth century BC. The essential attitudes and arguments of the earlier work have been retained, but the whole has been reduced in detail by some two-fifths. The sections on the historical background, the possibilities of Achaean and Aeolic epic, and the technical aspects of the language have been abbreviated most, and those dealing with oral poetry and the Iliad and Odyssey as literature least of all. Professor Kirk has also changed the order and increased the number of chapters. Almost all the Greek is translated, and the new version can be more easily used by those who are primarily interested in classics in translation, comparative literature, oral poetry, or the epic in general."
Arthaud, 1960, in-8°, 332 pp, traduit de l'anglais, 90 héliogravures hors texte, 3 cartes, un tableau chronologique, reliure toile éditeur, premier plat illustré, bon état (Coll. Signes des temps). Edition originale de la traduction sur papier Bouffant Excella des Papeteries de Savoie
Des origines à l'avènement d'Alexandre le Grand. Le Professeur H. D. F. Kitto a composé ce livre à l'usage des non-initiés. Plus que l'enchaînement des faits ou la description des oeuvres, c'est le caractère même de la civilisation qu'il a cherché à dégager ici. Nous sommes à Marathon, nous entendons la voix d'Antigone dans le silence de la tragédie, et d'un mot dans la rue, Socrate nous entraîne badauds, vers la philosophie. Aussi ce livre se lit-il comme un roman et l'on sera maintes fois surpris de l'actualité des événements anciens, de ces préoccupations anciennes et de leurs prolongements, si proches de nous en dépit des siècles écoulés.
Gallimard, 1973, in-8°, 532 pp, notes, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Bibliothèque des idées). Edition originale
En proposant une histoire de la philosophie pré-chrétienne, de Thalès aux néo-platoniciens, Kojève développe en fait une réflexion sur la philosophie elle-même, et il jette les bases d'une reconstruction générale et systématique des discours philosophiques. Il affirme de manière provocatrice, d'une part que la philosophie, en tant que discours systématique, s'est achevée avec le Système du Savoir de Hegel, d'autre part qu'il est donc possible de représenter logiquement un développement cohérent (du point de vue historique également) de tous les discours philosophiques décisifs. Il faut donc d'abord les présenter en fonction de la place logique qu'ils occupent, Thalès, Parménide, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, les Sceptiques, les Stoïciens, Plotin et Proclus. Kojève entend donc reconstituer un système, ce qui implique la tâche considérable d'analyser la naissance de la philosophie et ses premiers développements – dans le détail conceptuel de leurs démarches et de leurs discussions – tout en ne cessant d'analyser la singularité du discours philosophique. L'axe général de cette histoire systématique obéit à un moteur essentiel : la tension entre le Concept et le Temps, présente dès l'origine du discours philosophique dont le but est de "résoudre" cette tension dans un système. Cette histoire philosophique de la philosophie est, au XXe siècle, unique en son genre.
Payot, 1962, in-8°, 268 pp, traduit de l'allemand, un tableau généalogique, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque historique)
"L'intérêt de la biographie de Tibère par Kornemann réside dans la préoccupation constante de dégager une psychologie. Ce propos est naturellement plein d'embûches à cause des sources mêmes : Tacite, Suétone dont chacun connaît la partialité. Kornemann a le curieux mérite de lire souvent entre les lignes, postulant un tantinet notre confiance ; à moins que le caractère même de l'édition ne lui ait fait abréger trop les notes justificatives. De toute manière c'est un Tibère sympathique qui se présente dès les premières pages ; ce qui est intéressant. (...) Se dégage la figure d'un homme exceptionnellement mal servi par les circonstances, jalousé de ceux-là mêmes qui avaient été plus fortunés et donnant, chaque fois qu'on le lui permettait, le spectacle d'une adresse géniale. Ses campagnes équivalent à autant de victoires. Il n'accède au pouvoir qu'à 56 ans et transforme la nature de l'empire, mais à dater de ce moment le personnage devient un des plus dramatiques de l'histoire. Kornemann a opportunément mis l'accent sur les pages de Tacite où s'expriment le mieux ces vingt ans de tragédie, car c'en est une... Le livre n'apporte donc pas des faits nouveaux, simplement une autre atmosphère et des remarques pertinentes sur certains paradoxes de la conduite de Tibère." (Martin van den Bruwaene, L'antiquité classique, 1963)
Maspero, 1970, in-8°, 278 pp, traduit de l'anglais, figures et cartes, index bibliographique, index des noms propres et des termes indiens, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
Est-il possible, malgré tout ce que la chronologie peut avoir d'incertain et malgré le caractère lacunaire des données dont nous disposons, d'écrire une histoire intelligible de l'Inde ancienne ? Un histoire intelligible, c'est à dire qui mette en lumière les connexions entre le niveau des forces productives, les rapports sociaux, les formes du pouvoir politique et les traits les plus marquants de l'idéologie et de la culture... Le livre de D.D. Kosambi nous met en mesure d'apporter à cette question une réponse positive. Cet ouvrage montre la fécondité du matérialisme historique lorsqu'il inspire un savant dénué de dogmatisme mais doué d'un esprit allègre et hardi et d'une compétence proprement encyclopédique. Point d'aboutissement d'une longue série d'études relevant de tout les domaines de l'indianisme, "Culture et civilisation de l'Inde ancienne" tranche en outre avec les autres livres qui traitent de ce sujet par l'importance que cette synthèse accorde à la vie tribale dont elle suit les vicissitudes et montre la persistance jusqu'à nos jours, ainsi que par la place privilégiée qu'elle fait à l'examen de la fonction sociale et politique du bouddhisme...
Arthaud, 1957, in-8°, 311 pp, avant-propos de Jean Bottéro, 58 héliogravures hors texte, un plan, biblio, reliure pleine toile brique de l'éditeur avec une gravure sumérienne au 1er plat, gardes illustrées, rhodoïd, bon état
En 1957, l'auteur de ce livre, savant de notoriété internationale, révélait au grand public la civilisation sumérienne, née en Mésopotamie, le sud de l'actuel Irak, voici quelque cinq mille ans. Le miracle grec avait un précédent. Dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, les Sumériens avaient inventé l'écriture, fondé les premières cités-États, formulé les premiers codes de lois, donné leur première expression littéraire au mythe et à l'épopée, avec un lyrisme qui annonce les plus beaux textes de l'Ancien Testament. Pour une fois, les linguistes, infatigables, avaient précédé les archéologues et suggéré les fouilles qui devaient, avec la transcription des briques gravées de caractères cunéiformes, révéler au XXe siècle, stupéfait, que l'histoire commence à Sumer.