8, rue Bréa
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France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Hachette, 1909, in-12, xx-336-(4) pp, une gravure d'une statue d'Auguste en frontispice, 55 gravures et plans dans le texte, index des mots grecs, index des mots latins, index des matières, reliure pleine percaline verte de l'éditeur, bon état
"Servir : servir, après la jeunesse, ceux qui débutent dans la carrière de l'érudition, servir ceux qui plus tard seraient arrêtés par la difficulté de se procurer des ouvrages indispensables, servir enfin, toujours et de toute manière, les archéologues, fut le souci constant de M. S. Reinach et il n'est rien qui soit davantage à l'honneur d'un si grand savant." (Etienne Michon, Eloge funèbre de M. Salomon Reinach, 1932)
Perséa, 1987, pt in-4°, 223 pp, préface de Jean Leclant, nombreuses photos en noir et en couleurs, carte et plans, biblio, bon état
Gallimard, 1966, in-4°, 408 pp, 475 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, signet, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers des Formes). Première édition. Riche iconographie
L'Empereur Justinien a réussi à restaurer, pour un temps, l'unité de l'Empire romain et à réunir sous son sceptre les terres latines, grecques et sémitiques qui l'avaient composé autrefois. De Constantinople, sa résidence, il a fait une capitale universelle, qu'il para d'édifices somptueux, et là, comme à Ravenne et ailleurs, l'essor des arts fut grand au Ve et au VIe siècle, inspiré par le rêve de l'âge d'or antique. C'est alors que fut tentée une première synthèse de tout ce qui avait été esquissé dans le domaine des arts, depuis les débuts chrétiens, autour de la Méditerranée. C'est alors aussi, et dès le Ve siècle, que furent créées, à Byzance et dans plus d'une province de l'Empire, des œuvres qui représentent le sommet des expériences artistiques chrétiennes pendant l'Antiquité. Bien des artistes du Moyen Âge, dans tous les pays de traditions grecque et latine, allaient connaître la tradition antique à travers les œuvres de cette période, qui représentent ainsi une étape essentielle entre l'art de l'Antiquité classique et celui du Moyen Âge. — "Combien il serait erroné de ranger ces deux livres, Le Premier art chrétien et L'Age d'or de Justinien, dans la classe des beaux livres d'images dont la librairie française est aujourd'hui encombrée, au grand dam de la vraie science. Ces deux-ci sont avant tout des livres de texte, que l'image vient éclairer, confirmer, assurer. Il faudra sans cesse y avoir recours quand on traitera soi-même d'un point d'histoire de l'art des premiers siècles de notre ère ou même quand il s'agira des arts du moyen âge, car l'art des deux périodes étudiées sert de base à tous les arts médiévaux, y compris les arts musulmans. La recherche ultérieure apportera sans doute sur des points de détail des critiques ou des changements. Il est peu probable que l'édifice entier en soit affecté. Et pendant longtemps." (Jules Leroy, Syria, 1968)
Gallimard, 1966, in-4°, 408 pp, 475 photographies, illustrations, cartes et plans en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, tableau chronologique, dictionnaire-index, bibliographie, documentation iconographique, reliure toile éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, signet, rhodoïd imprimé, bon état (Coll. L'Univers des formes). Exemplaire hors commerce offert pour l'achat de trois volumes de la collection L'Univers des formes. Riche iconographie
L'Empereur Justinien a réussi à restaurer, pour un temps, l'unité de l'Empire romain et à réunir sous son sceptre les terres latines, grecques et sémitiques qui l'avaient composé autrefois. De Constantinople, sa résidence, il a fait une capitale universelle, qu'il para d'édifices somptueux, et là, comme à Ravenne et ailleurs, l'essor des arts fut grand au Ve et au VIe siècle, inspiré par le rêve de l'âge d'or antique. C'est alors que fut tentée une première synthèse de tout ce qui avait été esquissé dans le domaine des arts, depuis les débuts chrétiens, autour de la Méditerranée. C'est alors aussi, et dès le Ve siècle, que furent créées, à Byzance et dans plus d'une province de l'Empire, des œuvres qui représentent le sommet des expériences artistiques chrétiennes pendant l'Antiquité. Bien des artistes du Moyen Âge, dans tous les pays de traditions grecque et latine, allaient connaître la tradition antique à travers les œuvres de cette période, qui représentent ainsi une étape essentielle entre l'art de l'Antiquité classique et celui du Moyen Âge. — "Combien il serait erroné de ranger ces deux livres, Le Premier art chrétien et L'Age d'or de Justinien, dans la classe des beaux livres d'images dont la librairie française est aujourd'hui encombrée, au grand dam de la vraie science. Ces deux-ci sont avant tout des livres de texte, que l'image vient éclairer, confirmer, assurer. Il faudra sans cesse y avoir recours quand on traitera soi-même d'un point d'histoire de l'art des premiers siècles de notre ère ou même quand il s'agira des arts du moyen âge, car l'art des deux périodes étudiées sert de base à tous les arts médiévaux, y compris les arts musulmans. La recherche ultérieure apportera sans doute sur des points de détail des critiques ou des changements. Il est peu probable que l'édifice entier en soit affecté. Et pendant longtemps." (Jules Leroy, Syria, 1968)
P., Letouzey & Ané, 1951, in-8°, 239 pp, broché, bon état (L. Pirot et A. Clamer, La Sainte Bible. Texte latin et traduction française d'après les textes originaux avec un commentaire exégétique et théologique, commencé sous la direction de L. Pirot, continué sous la direction de A. Clamer. Tome VIII, 2ème partie)
"M. Grandclaudon commente les livres des Macchabées. Il s'agit uniquement des livres 1 et 2 reconnus comme canoniques par l'Église catholique. Le premier écrit originairement en hébreu, a pour auteur un enthousiaste admirateur de la famille hasmonéenne, mais non pas à proprement parler Saducéen ; car le parti n'existait pas encore à l'époque de la composition, vers 140-130 avant notre ère. Les renseignements de toute sorte conservés par le récit dénotent un témoin oculaire peut-être mêlé aux événements. Les documents officiels qui y sont insérés, sont authentiques. L'auteur veut montrer que Dieu secourt son peuple dans les malheurs qu'ont provoqués ses péchés ; mais il ne met pas en relief l'intervention directe de Dieu dans les événements comme d'autres livres bibliques. Des renseignements détaillés sur les hésitations de la tradition ecclésiastique à la canonicité terminent l'introduction. Le rédacteur du second livre a très notablement abrégé l'ouvrage de Jason de Cyrène, à la valeur historique duquel il rend témoignage. Le but plus oratoire et religieux de ce résumé justifie certains groupements de faits sans tenir compte minutieusement de leur ordre chronologique et explique les divergences avec le premier livre. L'auteur, sympathique pour Judas Macchabée, était de tendances pharisiennes, comme il ressort de son zèle pour la loi et de sa croyance à la résurrection. Sans doute un de ses objectifs a-t-il été de glorifier le temple de Jérusalem aux yeux des Juifs d'Égypte, qui avaient élevé un sanctuaire à Léontopolis. Le récit aboutit à l'institution de deux solennités liturgiques : la Dédicace et le jour de Nicanor. Les lettres reproduites au début devaient fortifier le prestige du seul temple légitime aux yeux de l'auteur. Plus profondément la valeur religieuse de ce livre tient à sa conviction d'une alliance indestructible entre Dieu et son peuple, et à sa doctrine sur la vie future. Un commentaire historique et théologique accompagne le texte latin et la traduction française d'après le grec." (A.-M. Dubarle, Revue des Sciences philosophiques et théologiques, 1953)
Editions du Rocher, 2008, gr. in-8°, 381 pp, chronologie, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Art de la Guerre)
"La politique étrangère des pharaons du Nouvel Empire, marquée par des batailles célèbres comme celles de Qadesh ou de Mégiddo, est généralement conçue comme une phase d'expansion "impérialiste" conduite par des souverains belliqueux, tels Ramsès II ou Thoutmosis III, animés du seul désir d'exhiber leur puissance et de subjuguer des peuples jugés inférieurs, quoique riches de ressources utiles à l'Égypte. Une relecture critique des sources ainsi que la prise en compte de données géographiques jusqu'ici sous-évaluées révèlent au contraire que la guerre, bien moins fréquente d'ailleurs qu'on ne le conçoit, ne fut, avec la diplomatie, que l'un des moyens employés par les pharaons pour assurer leur approvisionnement régulier en étain, métal indispensable à la fabrication du bronze, sur lequel était fondée toute leur technologie. L'Egypte, qui s'était auparavant procuré cette ressource par des voies commerciales, dut, à partir de Thoutmosis Ier, défendre militairement et diplomatiquement ses intérêts dans ce domaine, au cours de deux grands conflits, contre les ambitions contraires de deux grandes puissances du Proche-Orient, le Mitanni et le Hatti, non moins dépendantes à l'égard de l'étain, et avides d'en soumettre le commerce à leur monopole. Cet ouvrage est l'histoire de ces conflits, de la pensée stratégique qui leur servit de guide et des solutions négociées qui leur servirent de conclusion."
Club Français du Livre, 1960, in-8°, 264 pp, 5 pl. h.t., biblio, rel. toile éd., numéroté
Hachette, 1972, pt in-4°, 238 pp, très nombreuses illustrations en noir dans le texte et hors texte et en couleurs sur 16 pl. hors texte (photographies de Werner Forman), 17 cartes et plans, biblio, index, reliure pleine toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
L'histoire de Pompéi et Herculanum. Le Vésuve. Les villes et leurs lieux de réunion. Les temples, les religions et les philosophes. Les maisons particulières en ville et à la campagne. Les peintures, les mosaïques et le mobilier. L'agriculture et le commerce. La vie publique et la vie sexuelle.
Julliard, 1973, in-12, 269 pp, 51 illustrations sur 32 pl. hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Une bonne synthèse sur les gladiateurs romains.
Armand Colin, 1995, in-8°, 189 pp, 12 figures, 7 cartes, broché, qqs rares soulignures crayon, bon état (Coll. Cursus)
Ce livre a l'ambition de présenter une synthèse renouvelée sur trois siècles d'histoire de la Méditerranée : les VIIIe, VIIe et VIe siècles avant J.-C. Il s'agit donc de la période entre la fondation de Carthage en 814 et la bataille de Salamine en 480 qui marque la victoire des Grecs sur les Perses. C'est la Méditérranée qui voit naître Rome, Syracuse, Byzance et Marseille, mais aussi Eschyle, Sophocle et Hérodote. C'est la Méditerranée où ont vécu Thalès de Milet, Sappho de Lesbos, Pythagore de Samos, celle des Sept Sages, qui connaît la diffusion de l'alphabet et l'apparition de la monnaie, les consultations à Delphes et les premiers jeux Olympiques. Une Méditerranée qui révèle les premières aventures coloniales, les premières conceptions occidentales d'urbanisme et d'édification de grands sanctuaires. La connaissance de cette Méditerranée a été profondément renouvelée par l'archéologie, avec l'étude des sites grecs, phéniciens, étrusques, des territoires occupés par des sociétés et des princes indigènes (barbares comme disaient les Grecs) mais aussi avec la découverte de navires devenus des épaves au fond de la mer. Ainsi est devenue possible une analyse des courants d'échange, de la recherche des métaux, du transport d'amphores de vin et d'huile, de la circulation des vases de céramique. L'auteur expose des dossiers neufs, explique le sens et l'origine des mots, cite en traduction 120 passages de textes grecs et latins. Il utilise l'histoire, l'archéologie mais aussi l'anthropologie et la géographie.
France Loisirs, 1984, pt in-4°, 223 pp, traduit de l'anglais, 42 pl. de documents hors texte (dont 37 en couleurs), 60 illustrations dans le texte, index, reliure pleine toile crème éditeur, jaquette illustrée, bon état
Albin Michel, 1938, in-8°, xiv-503 pp, 16 figures, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, bon état (coll. L'Evolution de l'humanité)
P., Renaissance du Livre, 1925, in-8°, xiv-503 pp, 16 figures dans le texte et 16 pl. hors texte, biblio, index, reliure demi-chagrin brun-vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Coll. l'Evolution de l'Humanité)
Picard, 1985, in-8°, v-619 pp, 232 figures, une carte dépliante hors texte, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Grands Manuels Picard). Réimpression de l'édition de 1931
Le "Grenier" reste la plus formidable source de documentation sur l'archéologie gallo-romaine qui existe de nos jours.
GRENIER (Albert), Joseph Vendryès, Ernest Tonnelat et B.-O. Unbegaun.
Reference : 59967
(1948)
PUF, 1948, pt in-8°, 467 pp, biblio, index, broché, dos passé, bon état (Coll. Mana - Introduction à l'histoire des religions)
"Ce volume de Mana, dû à la collaboration de quatre savants spécialistes, présente un tableau des religions de l'Europe ancienne à l'exception de celles du monde « égéen » et du monde grec qui font l'objet des volumes I et II de la même série. La plus grosse partie du travail est revenue à M. Grenier pour l'exposé des religions étrusque (pp. 3-79) et romaine (pp. 81-233). 230 pages pour une matière aussi riche, c'est peu de chose sans doute mais si M. Grenier a dû faire un choix, il n'a cependant rien omis d'essentiel ; quant à ses notes qui présentent l'état actuel des questions, elles sont d'une richesse remarquable : on y trouvera une documentation bien à jour, une bibliographie intelligemment discutée, et ce non seulement pour la religion mais encore pour les domaines connexes comme l'histoire, l'archéologie, la linguistique,... (...) M. Vendryes a divisé son étude sur la religion des Celtes (pp. 239-320) en trois chapitres dont le premier, intitulé Introduction et sources, apparaîtra comme particulièrement important : on y trouvera de judicieuses considérations sur la valeur de nos sources (auteurs grecs et latins, inscriptions gauloises, littérature irlandaise) et sur le crédit à accorder aux études de mythologie comparée. Un deuxième chapitre est consacré aux dieux (ici aussi le syncrétisme artificiel avec les dieux gréco-romains a souvent voilé la véritable nature des dieux indigènes) ; vient enfin un dernier chapitre, Le clergé et le culte, dont une bonne partie est un exposé lumineux sur les fonctions, le prestige, le rang social et la doctrine des druides – et des druidesses. A l'époque historique, les peuplades germaniques, réparties sur de vastes territoires, apparaissent déjà nettement différenciées tant par la culture que par la langue ; c'est ce qui fait que, dans son étude sur la religion des Germains (pp. 323-385), Ernest Tonnelat a été amené à scinder sa matière en deux parties bien distinctes : l'une, consacrée aux Croyances et cultes dans la Germanie ancienne, est relativement maigre car, sur les Germains du sud de la Baltique, nous n'avons guère que les données des historiens latins (surtout César et Tacite), c.-à-d. d'hommes naturellement et inconsciemment enclins à ramener à leurs propres croyances celles des peuples étrangers qu'ils s'efforcent de décrire ; mais l'autre partie où sont examinées les Croyances et cultes dans la Scandinavie ancienne se fonde sur des sources beaucoup plus riches et plus sûres, à savoir les œuvres des vieux poètes Scandinaves écrites à un moment (VIIIe-IXe s.) où les traditions du paganisme étaient encore vivaces. A M. Unbegaun revenait sans doute, dans l'économie de cette oeuvre collective, la tâche la moins aisée car les Slaves (pp. 389- 445) n'ont connu l'écriture qu'après leur conversion au christianisme ; dès lors, sur leurs antiques croyances, nous n'avons que des données fragmentaires et inégales qu'il convient de scruter avec soin mais non sans méfiance. (...) Ainsi qu'il est de règle dans la collection, un index alphabétique (pp. 447-462), commun aux cinq sections traitées, termine ce volume particulièrement nourri." (Maurice Leroy, Revue belge de philologie et d'histoire, 1950)
Arthaud, 1964, fort in-8° carré, 538 pp, 229 héliogravures et 10 pl. en couleurs hors texte, 29 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, reliure skivertex bordeaux éditeur abîmée, intérieur propre (édition "Club" ne comprenant pas de jaquette) (Coll. Les grandes civilisations)
"La civilisation de Rome est-elle différente de la nôtre ? Nous en sommes les héritiers, mais connaissons-nous bien notre héritage ? Et que recouvre ce terme de civilisation ? Apparemment, un ensemble complexe de coutumes, de techniques, de règles sociales formulées et informulées, des goûts, un style ou des styles de vie, une manière pour les hommes de s'insérer dans le monde. Aspirations spirituelles et contraintes matérielles s'y affrontent. Dans certaines civilisations, le poids du passé paralyse les forces de vie. A Rome, ces deux forces s'équilibrent, du moins en fut-il ainsi pendant des siècles, où l'on voit se produire une création continue, sans reniement, qui a pour effet (et sans doute pour dessein) de donner à l'homme les moyens d'affirmer et de vivre sa dignité, sa liberté, au sein de la société. Les problèmes romains ne sont jamais très loin de ceux que connaît notre temps. Ils nous aident, sinon à résoudre ceux-ci, du moins à en prendre conscience. Avec ses lumières et ses ombres, ses vertus et ses vices (qu'une tradition méchante se plait à peindre sous les plus noires couleurs), Rome n'en reste pas moins l'un des grands moments de l'Humanité, l'un des plus inspirants et que nous ne saurions oublier sans mutiler le plus profond de notre être."
Arthaud, 1995, pt in-8°, 384 pp, 10 cartes et plans, biblio, index documentaire, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
Edition brochée "semi-poche" reprenant le texte intégral du livre de Pierre Grimal (1960), mais sans les 229 illustrations en noir, les 10 planches couleurs et les tableaux chronologiques. — "La civilisation de Rome est-elle différente de la nôtre ? Nous en sommes les héritiers, mais connaissons-nous bien notre héritage ? Et que recouvre ce terme de civilisation ? Apparemment, un ensemble complexe de coutumes, de techniques, de règles sociales formulées et informulées, des goûts, un style ou des styles de vie, une manière pour les hommes de s'insérer dans le monde. Aspirations spirituelles et contraintes matérielles s'y affrontent. Dans certaines civilisations, le poids du passé paralyse les forces de vie. A Rome, ces deux forces s'équilibrent, du moins en fut-il ainsi pendant des siècles, où l'on voit se produire une création continue, sans reniement, qui a pour effet (et sans doute pour dessein) de donner à l'homme les moyens d'affirmer et de vivre sa dignité, sa liberté, au sein de la société. Les problèmes romains ne sont jamais très loin de ceux que connaît notre temps. Ils nous aident, sinon à résoudre ceux-ci, du moins à en prendre conscience. Avec ses lumières et ses ombres, ses vertus et ses vices (qu'une tradition méchante se plait à peindre sous les plus noires couleurs), Rome n'en reste pas moins l'un des grands moments de l'Humanité, l'un des plus inspirants et que nous ne saurions oublier sans mutiler le plus profond de notre être."
Hachette, 1963, pt in-8°, 347 pp, notes, tableau généalogique des Scipions, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Un livre devenu classique. Sur la base des documents de toute nature à notre disposition (principalement les sources littéraires et les données des arts plastiques, mais également les témoignages épigraphiques), l'auteur analyse avec finesse le sentiment amoureux à travers la longue histoire de Rome : amours mythologiques et de légende, cultes phalliques, mysticisme et sensualité, mariage, moeurs conjugales et extra-conjugales, liberté du divorce, amours « à la grecque », vie familiale et vie publique, l'amour en poésie, amours impériales, etc. « Il est, pour chaque époque, un style amoureux, comme un style d'ameublement ou de vêtement », écrit P. Grimal, qui s'attache à définir le « style » romain sans pruderie ni complaisance, convaincu qu'en dépit de tous les préjugés, l'amour conjugal a, dès l'origine, constitué le plus cher idéal des Romains." (Roger Lambrechts, Revue belge de philologie et d'histoire)
Bordas, 1971, pt in-4°, 315 pp, texte sur deux colonnes, 51 illustrations, qqs cartes (dont une grande sur double page), biblio, index, reliure pleine toile bleue éditeur, bon état (Coll. Histoire universelle, 6)
Sommaire : Le temps des Diadoques (323-280 av. J. C.) - L'Occident méditerranéen au début du IIIe siècle av. J. C. - L'Orient hellénistique au cours du IIIe siècle av. J. C. (281-217 av. J. C.). - Les pays d'Orient en marge de l'hellénisme. - L'Occident romain de la guerre contre Pyrrhos à la victoire sur Hannibal.
Les Belles Lettres, 1989, in-8°, 199 pp, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état
"L'objet de ce livre est d'étudier les vicissitudes moins de l'idée de liberté dans l'Antiquité que des institutions par lesquelles les cités, depuis la Grèce de l'Athènes classique jusqu'au temps des Julio-Claudiens, ont tenté de la réaliser ou s'en sont réclamées. Il apparaît que ce fut souvent un simple thème de propagande, qui ne recouvrait qu'un système plus ou moins évolué de contraintes ou dissimulait des impérialismes divers. A la lecture des textes antiques, bien des surprises attendent ceux pour qui l'Athènes de Périclès, par exemple, fut un modèle de liberté. On constate aussi que la « liberté » conquise sur les Tarquins se traduit aussitôt par une véritable terreur, dirigée contre tous ceux qui sont soupçonnés de refuser le régime qui vient d'être mis en place. A Athènes, exil, ostracisme, à Rome condamnation à mort portée contre ses enfants par un père sans pitié, tels sont les effets, paradoxaux de la « liberté », ses erreurs, si l'on veut. Il faut attendre l'Empire romain pour que les cités retrouvent, dans l'immensité de celui-ci, une autonomie contrôlée, capable de limiter l'effet des tyrannies locales ou l'arbitraire de gouverneurs sur qui pèse la menace d'un procès devant le Sénat. Les édits de Cyrène furent une remarquable contribution à l'établissement de cette liberté. Il est assez curieux de constater que Tacite, par exemple, qui fait profession de déplorer la tyrannie des Julio-Claudiens, ne peut s'empêcher (peut-être étourdiment, et précisément pour cette époque) d'opposer la liberté romaine à la sujétion imposée par les rois parthes. A côté des diverses contraintes politiques, les philosophes ont su affirmer une autre liberté, celle des esprits et des consciences, dont on peut suivre le cheminement d'Eschyle à Sénèque. Institutions et idéologies se prêtent un appui réciproque, pour faire que ce qui risquait d'être un mot prestigieux et trompeur finisse par recouvrir quelque réalité." (Pierre Grimal, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1989) — Auteur d'une oeuvre considérable et unanimement respectée, Pierre Grimal (1912-1996) a été l'un des plus grands historiens de Rome du XXe siècle.
Arthaud, 1982, gr. in-8°, 245 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Pierre Grimal (1912-1996), latiniste, archéologue, historien de Rome, nous livre, dans ce texte merveilleux, dense et subtil, sa vision passionnée et passionnante de Rome, oeuvre d'un humaniste dont le rêve se nourrit au contact de la réalité. Arriver à Rome, Les chemins de l'histoire, Nourritures romaines, Rome crucifiée, Les ombres du Trastevere, Rome des jardins, des palais et des églises, Rome et le Sacré... — "Rome est une ville inépuisable et qui n'abandonne plus ceux qui ont succombé à son charme. Pierre Grimal est de ceux-là. Il évoque ses premiers contacts avec la Ville éternelle, décrit ses divers quartiers, ses jardins, ses palais, déployant une rare érudition à l'endroit du passé de la ville et de ses monuments. Ce n'est pas à proprement parler un guide de tourisme. Mais c'est un compagnon de voyage à consulter." (Lectures n° 14, juillet-août 1983)
PUF, 1967, gr. in-8°, 182 pp, broché, trace d'humidité ancienne sur la bordure du 1er plat, sinon bon état
Index des mots latins du texte de Sénèque : De la briéveté de la Vie. — "L'œuvre entreprise par Pierre Grimal en est maintenant à son troisième volume. On trouvera là la même méthode, le même souci de perfection que dans les tomes précédents. Cette fois, pas d'innovations typographiques ; l'ouvrage n'est précédé d'aucune préface. On lira toutefois avec grand intérêt dans le dernier numéro de la Revue des Études latines un plaidoyer pro domo de l'auteur qui défend sa méthode injustement attaquée, en montre tous les bienfaits et tout l'enrichissement dont elle fait bénéficier la recherche, tant en ce qui concerne l'histoire de la langue que la critique textuelle. Et on ne saurait trop lui donner raison. Les citations qui constituent le corps de l'article forment un trésor dans tous les sens du terme. Au lieu d'un inintelligible recueil de références - utile, certes, lui aussi, mais de tout autre manière - nous avons un répertoire comparatif qui, à première lecture, éveille des curiosités autant qu'il apporte des solutions. N'est-ce donc rien, par exemple, que de voir le deuxième tome se terminer sur la mésaventure réitérée de Socrate souillé par Xanthippe, pour retrouver une lis uxoria au troisième tome ? Ainsi naissent des idées sur Sénèque, sur ses conceptions satiriques, etc., et prennent corps des directions de recherches. Souhaitons donc à l'immense entreprise d'arriver à terme rapidement : l'ardeur et l'autorité de Pierre Grimal suffisent à nous assurer que notre vœu sera exaucé." (R. Marache, Revue des Études anciennes, 1967)
PUF, 1969, gr. in-8°, 124 pp, broché, bon état
Index des mots latins du texte de Sénèque : De la Providence.
P.-Bruxelles, Séquoia-Elsevier, 1968, in-8°, 200 pp, 200 photos en héliogravure sur 110 planches, 10 cartes en couleurs hors texte, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Excellent ouvrage, très maniable, sur la géographie et l'archéologie de la Terre Sainte.
P., Picard, 1910, gr. in-8°, 31 pp, broché, bon état. Tiré à part de la Revue des Sciences philosophiques et théologiques (t. IV, 1910)