8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1962, in-8° carré, 221 pp, 84 photos, figures, cartes et croquis, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Résurrection du passé)
"Dans ce volume, H.-P. Eydoux narre les épisodes et la portée de diverses trouvailles et découvertes archéologiques, depuis l'exhumation de la fameuse « Vénus de Lespugue », vieille de quinze mille ans, jusqu'au dégagement de la surprenante tombe de la reine mérovingienne Arnegonde, sous la basilique de Saint-Denis, en passant par la moissonneuse mécanique des Trévires (Buzenol-Montauban dans le Luxembourg belge), l'homme-dieu maya au masque de jade (Palenque, au Mexique) et le trésor de 9 vases d'or de Panaguritché (Bulgarie). Mais, plus intéressants encore que l'exposé de fouilles ou l'interview d'inventeurs ou d'exploiteurs de sites, sont les aperçus que donne l'auteur sur les principes et les méthodes de l'archéologie moderne. Tout lui est prétexte à mettre l'accent sur les règles strictes d'observation auxquelles l'archéologue moderne se soumet, – sur la conduite simultanée des recherches sur le terrain et des travaux de laboratoire, – sur tout ce qu'apportent à l'archéologie les méthodes scientifiques aux trois stades de la recherche : au cours de la prospection, pendant la fouille elle-même et tout au long de l'interprétation des documents découverts. Il montre que toutes les sciences peuvent concourir à l'archéologie : minéralogie, pétrographie, radio-cristallographie, analyse spectrographique, pédologie ou étude des caractères physiques, chimiques et biologiques des sols, connaissance des faunes et des flores, géo-physique, prospection électro-magnétique et proton-magnétométrique, carbone 14. En outre, dans l'identification et la datation d'un site, d'un habitat ou d'un mobilier, la céramique et la numismatique concourent efficacement au diagnostic et à l'interprétation, mais l'on peut dire que l'étude de ces deux dernières disciplines appartient en propre à l'archéologie..." (Revue archéologique du Centre de la France, 1963)
Plon, 1958, pt in-8°, 265 pp, préface de Jérôme Carcopino, 42 figures et cartes in-texte et 30 photos hors texte, biblio, reliure souple de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. D'un monde à l'autre)
"Depuis une vingtaine d'années de nombreuses fouilles ont été entreprises en différents points de la France en vue de mettre au jour maints vestiges de la Gaule indépendante et de la Gaule romaine. En dépit des faibles ressources dont disposent les spécialistes de l'archéologie qui les dirigent, elles ont abouti à des découvertes parfois sensationnelles. Tel est le cas du cratère de bronze exhumé en Bourgogne, à Vix près de Châtillon-sur-Seine, sur lequel M. Jérôme Carcopino a naguère publié une belle étude dans La Revue . C'est aux principales de ces fouilles et à leurs découvertes que sont consacrés les chapitres du livre de M. Henri-Paul Eydoux. L'étude par laquelle il s'ouvre concerne le cratère de Vix trouvé dans une tombe remontant au 6e siècle avant l'ère chrétienne avec d'autres objets précieux. Les études qui suivent sont aussi vivantes et attachantes, qu'il s'agisse des trouvailles faites à Entremont, en Provence, là où s'élevait la capitale de la confédération Celto-Ligure des Salyens; des fouilles exécutées à Paris même dans le Palais des Thermes ; du grand ensemble exhumé à Bavai, dans le département du Nord, entre Valenciennes et Maubeuge, et qui fut un centre routier et stratégique important de la Gaule romaine ; des greniers souterrains d'Arles qui servaient de magasins généraux aux Romains pour les grains, etc. L'exposé de M. Henri-Paul Eydoux évoque mille ans de l'histoire de notre pays." (Revue des Deux Mondes, 1958)
Plon, 1964, pt in-8°, 380 pp, seconde édition augmentée, 143 illustrations in-texte et photos hors texte, biblio, reliure souple de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. D'un monde à l'autre)
"Ce qui plaît dans les ouvrages d'H.-P. Eydoux, c'est qu'il s'attache toujours et partout, à dégager le fait humain du phénomène observé, à faire revivre l'homme dans ses activités, dans son milieu, dans son développement intellectuel et spirituel. Une courte phrase illustre et définit cette position : « L'archéologue ne saurait être seulement un homme de science ; il doit être aussi un humaniste, s'efforçant non seulement de reconstituer le passé, mais encore de le comprendre et de l'aimer. » Cela dit, cette seconde édition se relit avec plaisir, d'autant qu'elle est considérablement augmentée, en texte et en illustration. Parmi les découvertes récentes, les unes concernant des faits archéologiques importants mais assez limités, au sein d'un contexte ou d'un ensemble déjà connu : c'est le cas du Temple de Mythra à Londres, du dépôt de statues, certaines monumentales, au centre de l'agglomération du Pirée et également du trésor de vaisselle d'argent, d'une très grande richesse artistique, trouvé sur le site d'Augusta Rauracorum (Augst). D'autres concernent de grands ensembles archéologiques ; à ce point de vue, le site gallo-romain de Grand, en pays lorrain, impressionne par l'importance des documents (Grande Mosaïque, Amphithéâtre de 15.000 places, Sanctuaire d'Apollon Grannus) ; à ce dernier temple se rattache, selon toutes probabilités, un épisode capital de l'histoire antique, c'est la vision païenne qu'y eut, en 309 ou 310, l'empereur Constantin, en ce site de Grand, en ce « templum toto orbe pulcherrimum », vision d'un dieu suprême, Apollon. Et c'est deux ans plus tard, en 312, que l'empereur aura une vision nouvelle, qui le décidera à abandonner le culte d'Apollon pour celui du Christ. C'est dire l'intérêt que comporte l'étude du culte d'Apollon à Grand et la recherche du « sanctuaire le plus beau ». Ainsi à côté des réalités archéologiques, – et les moyens modernes et scientifiques permettent d'accroître le champ des prospections et la moisson des résultats, l'A. pose des problèmes non résolus et évoque des énigmes, se demande le pourquoi et le comment des choses ; et ce travail d'analyse et d'interprétation n'est pas un des moindres charmes ni un des moindres intérêt de l'Archéologie." (Revue archéologique du Centre de la France, 1964)
Plon, 1961, pt in-8°, 420 pp, 57 illustrations in-texte et 41 illustrations hors texte, biblio, reliure souple de l'éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état (Coll. D'un monde à l'autre)
"Après Monuments et trésors de la Gaule, Lumières sur la Gaule, Hommes et dieux de la Gaule, voici un quatrième volume, de la main de H.-P. Eydoux, consacré à quelques grandes fouilles archéologiques en Gaule. Destinées en premier lieu au grand public, ces pages ne seront pas dédaignées par les spécialistes qui y trouveront des aperçus clairs et simplifiés, quoique basés sur une étude scientifique approfondie. Les lecteurs du nord de la Gaule s'intéresseront surtout aux chapitres consacrés à Auxerre ou à la prospection aérienne dans la région de Sens." (J. Mercenier, L'Antiquité Classique, 1961)
Paris, Thorin et Avignon, J. Roumanille, 1888, in-8°, iv-322 pp, dos factice
P., CNRS Editions, et Tunis, Alif, les Editions de la Méditerranée, 1995, gr. in-8° carré, 128 pp, 90 photos, cartes, plans et figures en noir et en couleurs, notes, données chronologiques, biblio, lexique, broché, couv. illustrée, bon état
Qui ne connaît Carthage, la prestigieuse cité punique ? La mémoire collective, la renommée et la poésie ont décidé que la princesse tyrienne Elissa, encore appelée Didon, avait été la fondatrice de Carthage. Et Virgile garde le privilège d'en avoir été le plus grand chantre. L'historiographie ancienne était résolument didactique et réductrice. De Carthage, on ne pouvait recevoir qu'une image floue. Aujourd'hui, la réalité est autre grâce aux progrès que la recherche ne cesse d'enregistrer dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie, par une relecture systématique et minutieuse des textes et par une interrogation assidue des vestiges mis au jour. La lecture de cet ouvrage permet de reconnaître les structures de la grande métropole punique et d'en saisir la morphologie et la syntaxe : l'urbanisme, la voie publique, les places, les habitations, les sanctuaires, le port, les échoppes des artisans, la vie économique, la société, la culture, les institutions, les croyances, bref tout ce qui révèle de la gestion du profane et du sacré. — M'hamed Hassine Fantar est professeur d'histoire et d'archéologie à l'université de Tunis et directeur de recherche à l'Institut National du Patrimoine, chargé des Etudes Phéniciennes et Puniques.
Editions Errance, 1993, gr. in-8°, 160 pp, 149 illustrations et 2 cartes dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Après la conquête romaine, il s'est construit en Gaule un nombre très important de temples, héritiers d'une tradition celtique ancienne. Ils furent le résultat du syncrétisme entre le monde méditerranéen et le monde gaulois. Leur conception architecturale est originale, tant par leur plan concentrique, que par l'utilisation de la pierre. Leur édification s'est faite essentiellement dans les campagnes et aux abords des villes. On en connaît plus de 600 en Gaule. Les vestiges de certains d'entre eux sont encore très impressionnants, tel le Temple dit de "Janus" à Autun ou encore la Tour de Vésone à Périgueux. D'autres sont connus grâce à la photographie aérienne qui nous apporte des informations précises sur leur forme et leur environnement. Leur étude systématique, les nombreuses fouilles archéologiques dont ils ont été l'objet nous permettent de mieux appréhender le monde religieux si particulier à la Gaule romaine.
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1949, in-8°, 308 pp, un frontispice et 124 illustrations reproduites en héliogravures sur des planches hors texte, index, broché, couv. illustrée, dos lég. jauni, bon état
Qu'on suive (...) la marche parallèle des statues grecque et française, là des Orantes de l'Acropole aux athlètes de Lysippe et au mausolée de Scopas, ici des vierges et des saints des porches de Chartres à ceux des porches de Bourges en passant là par les frontons du Parthénon et d'Olympie, ici par les rois d'Amiens et les prophètes de Reims. Ou, si l'on préfère puiser au hasard dans le répertoire des formes, sans s'inquiéter des écoles et des techniques, des dates, du prétexte mythique, du caractère local, qu'on compare telle terre cuite grecque trouvée dans les tombes de Tanagra à telle terre cuite chinoise trouvée dans les tombes des Tang, tel bas-relief de Moissac ou d'Arles à tel bas-relief d'Angkor-Vat, tel rinceau d'une église d'Ile-de-France à tel rinceau d'une stupa de l'Inde, telle peinture japonaise du XVe siècle à telle peinture siennoise, et les fresques des chasseurs de rennes aux fresques des Boshimens. On y retrouvera de ces parentés émouvantes qui évoquent l'identité des origines, et font comprendre que des haches de silex ou des ossements humains ne se puissent qu'à peine distinguer les uns des autres, qu'on les découvre sous les alluvions du Missouri ou du Niger ou roulant parmi les galets d'une rivière de France ou d'un torrent de l'Alaska. Il est dès lors naturel que l'intelligence, après avoir, par la grâce des archéologues, classé rigoureusement les formes figurées qui l'expriment en tous lieux et depuis toujours, tende à retrouver sous leurs divergences une sorte d'unité de plan (...).
Fayard, 1994, in-8°, 578 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, 10 cartes et plans, repères chronologiques, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
"Les ouvrages sur Alexandre ne manquent pas. Mais celui de M. Faure mérite, parmi eux, une place à part. Il frappe d'emblée par l'originalité de sa conception. En effet, les sept chapitres qu'il comprend sont, en quelque sorte, des variations sur un seul et même thème : la vie du conquérant. Celle-ci, vue d'abord comme une succession de faits (pp. 25-141), donne ensuite lieu à différentes enquêtes ; sur sa personnalité et son caractère (pp. 143-207) ; sur les modalités et les avatars de son héroïsation (pp. 209-276) ; sur la position des moralistes anciens, qui faisaient plutôt de lui un anti-héros (pp. 277-336) ; sur sa divinisation, son assimilation à Dionysos, son entrée dans le mythe et la religion (pp. 337-395) ; sur la valeur de symbole que peut lui reconnaître le sociologue (pp. 397-466) ; sur les formes prises par son action créatrice (pp. 467-513). De nombreux points reviennent de chapitre en chapitre, mais sans redondance, à chaque fois sous un nouvel éclairage. Ainsi en est-il, entre autres (voir le tableau récapitulatif p. 469), de la mort d'Alexandre, pour laquelle sont proposées sept explications : paludisme, empoisonnement, delirium tremens, apothéose, épuisement, accident. Remarquable par sa structure, l'étude l'est également par la grande richesse de sa documentation. M. Faure joint à une profonde connaissance des témoignages littéraires, même orientaux, une compétence d'épigraphiste et d'archéologue professionnel. Des références précises et des cartes sont fournies partout où il en faut ; des notes, souvent copieuses, viennent s'y ajouter pp. 518-546, après une table chronologique (p. 517), avant une « bibliographie générale » (pp. 547-552) et un index des noms propres (pp. 555-574). C'est dire que l'appareil scientifique ne fait pas défaut dans cet ouvrage, si bien fait cependant pour la lecture. Car il se lit avec autant de plaisir que d'intérêt – vertu d'une langue claire et ferme, mise au service d'une pensée qui ne l'est pas moins." (Jules Labarbe, L'Antiquité Classique, 1987)
Tunis, Institut national d'archéologie et arts, 1963, in-4°, 12 pp, 3 plans et 20 pl. de photos hors texte
London, Thames & Hudson, 1974, in-8°, 296 pp, 87 illustrations sur 32 pl. hors texte, biblio, chronologie, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état (Coll. Aspects of Greek and Roman Life). Texte en anglais
P., Ernest Thorin, 1880, gr. in-8°, (4)-222 pp, notes, catalogue des antiquités prénestines, broché, bon état (Bibliothèque des Écoles d’Athènes et de Rome 17)
A l'époque où Rome était gouvernée par ses premiers rois, Préneste tenait déjà une place importante dans la confédération latine. Plus tard, elle prit part à de longues luttes contre Rome et obtint d'elle le titre de ville alliée, qu'elle garda jusqu'à la guerre sociale. Emmanuel Fernique, membre de l’École française de Rome de 1876 à 1878, est un des pionniers de la recherche archéologique de terrain au sein de cette institution. Lors de son séjour romain, il a pu s’intéresser tour à tour aux antiquités de Capoue, du pays des Marses et de Préneste en ayant à cœur de prendre en compte à chaque fois l’ensemble de la documentation disponible et de recueillir les plus infimes indices auprès des populations locales. Les membres de l’École sont invités à consulter et à ramener le plus de données possible, en particulier des inscriptions que l’on considère alors comme la clé de compréhension de tous les vestiges. E. Fernique va donc parcourir dans ce but le Latium, la Campanie et les Abruzzes et consacrer à ses découvertes des mémoires remis à l’Institut, ainsi que ses thèses, latine et française. Depuis longtemps, les vestiges de Préneste avaient attiré l’attention. Les ruines du sanctuaire de Fortuna Primigenia étaient d’ailleurs toujours restées partiellement en vue, même si le village de Palestrina, le Palais Barberini et divers jardins en recouvraient une partie. L’exploration des nécropoles commence en 1738, avec la découverte de la ciste Ficoroni, et les premiers objets mis au jour enrichissent les collections du prince Barberini ou sont revendus par les propriétaires des terrains et inondent tous les musées européens. Les découvertes de la tombe Barberini en 1855, puis de la tombe Castellani en 1861 et de la tombe Bernardini en 1876 ne font que renforcer la frénésie des propriétaires. Ces fouilles, plus ou moins contrôlées, se poursuivent durant tout le 19e siècle. Entre novembre 1877 et janvier 1878, Fiorentini découvre encore 125 à 130 sarcophages à la Colombella, ainsi que 25 inscriptions et plusieurs cistes. Fernique choisit alors de rendre compte des travaux les plus récents et l’École française de Rome lui confie en outre le soin d’effectuer à son tour une campagne de fouille dans la nécropole. De retour à Paris, tout en enseignant au Collège Stanislas et en participant à plusieurs grandes entreprises éditoriales, Fernique continue de suivre les dossiers qu’il avait ouverts lors de son séjour romain, tout en prenant part activement aux grands débats scientifiques de son temps, jusqu’à sa disparition précoce le 22 juin 1885, à l’âge de 31 ans. (Stéphane Bourdin)
London, Thames and Hudson, 1986, gr. in-8°, 240 pp, illustrations et cartes, notes, biblio, index, reliure demi-basane aubergine à coins, dos à 5 nerfs, 1er plat conservé (rel. moderne), bel exemplaire
P., Maisonneuve & Larose, 2001, gr. in-8°, 255 pp, 62 illustrations, figures et cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le Pharaon Mykérinos qui construisit, il y a plus de 4 000 ans, la troisième pyramide de Gizeh est resté une énigme, un mythe, un personnage de légende. Cette monographie, la première à lui être consacrée, est le résultat d'une longue enquête, menée par l'historien Jean-Jacques Fiechter. Tour à tour détective, géomètre, archéologue, inquisiteur, il a suivi le Pharaon à la trace, à travers les fables, les légendes, les ouvrages d'égyptologie, les études scientifiques, les récits des grands voyageurs de l'Antiquité : Strabon, Hérodote, Diodore de Sicile. Il a interrogé les stèles commémoratives, les monuments et les inscriptions gravées aux cartouches du souverain. Il a arpenté sa pyramide : "Mykérinos est divin", l'a sondée, mesurée. L'élément dramatique et romanesque de ce récit réside dans le jeu de piste qui a amené l'auteur pendant des années d'un pays à l'autre pour lui permettre de déterminer l'identité du navire : la Béatrice, ce brick anglais qui sombra corps et biens en 1838, alors qu'il ramenait à Londres le sarcophage de Mykérinos. L'auteur a bénéficié pour cette étude des conseils et des critiques des plus éminents spécialistes des pyramides et de l'Ancien Empire.
P., Auguste Durand, 1854, in-8°, ii-464 pp, reliure plein chagrin vert, dos lisse avec titres, caissons et filets dorés, plats ornés de motifs à froid et encadrement doré, fer doré du lycée impérial de Reims au 1er plat, qqs rares rousseurs, bon état
Par l'historien Charles Auguste Désiré Filon (1800-1875), professeur d'histoire au lycée Napoléon et ancien maître de conférences à l'Ecole normale.
Paris, 1839, in-4°, 56 pp, Extrait des Mémoires de l'Académie des Sciences morales et politiques.
Editions de Minuit, 1981, in-8°, 212 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le sens commun)
L'étude de l'esclavage antique a toujours été dominée par les préoccupations idéologiques les plus diverses. M. Finley dévoile les enjeux qui se cachent derrière l'âpreté de la polémique moderne. Se situant dans une perspective comparatiste, il détruit certaines idées reçues tenaces et apporte une contribution originale au vieux débat portant sur l'humanité ou l'inhumanité de cette institution. II dégage enfin les conditions inhérentes à la naissance et au déclin de l'esclavage antique : d'une part, l'accession des paysans à la pleine citoyenneté dans l'Athènes du VIe siècle avant J.-C., d'autre part, la lente dégradation du statut des ruraux dans le monde romain du Bas Empire.
Les Belles Lettres, 1990, in-8°, 234 pp, traduit de l'anglais, biblio, broché, couv. à rabats, bon état
Hachette, 1960, in-8°, 224 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Les Grecs ont inventé un riche vocabulaire de l'amour, qui en décrit toutes les nuances depuis l'amitié familiale jusqu'à la passion déchaînée ; ils ont connu, pratiqué et célébré toutes les formes de l'amour, et en particulier ce qu'aujourd'hui on appelle « l'amour grec ». Mais ces tendances variées se sont exprimées plus ou moins vigoureusement selon les époques : c'est cette évolution des sentiments et des idées que M. Flacelière a eu le mérite de mettre en lumière, dans un livre bien documenté, riche en aperçus de toute sorte et d'une lecture très agréable. (...) Un beau livre où les sentiments les plus profonds comme les histoires les plus scabreuses sont évoqués avec autant de finesse que de tact." (Georges Vallet, Annales ESC, 1963) — "Il n'était pas facile d'écrire ce livre. Consacrer un livre entier à cette question conduisait souvent à aborder des problèmes délicats, parfois scabreux. R. Flacelière l'a fait sans hésiter, avec la plus remarquable aisance. Les conclusions qu'il présente à la fin de son étude témoignent d'autant de justesse que de pénétration : elles offrent au grand public auquel le livre est d'abord destiné une exacte appréciation des conceptions antiques ; elles proposent de surcroit aux connaisseurs de la civilisation classique une définition sur laquelle ils auront avantage à réfléchir, présentant « l'idéal grec de l'amour, à la fois élan de tout l'être et connaissance intellectuelle, achèvement de l'homme et initiation à la vie divine »..." (Jean Pouilloux, Revue des Études Grecques, 1960)
P., Club du meilleur livre, 1961, in-8° carré, 260 pp, 50 illustrations dans le texte et à pleine page (iconographie réunie par Patrick Vloebergh), notes, reliure pleine toile de l'éditeur avec décor continu sur les plats reproduisant une peinture grecque antique, rhodoïd, ex. numéroté, bon état
"Les Grecs ont inventé un riche vocabulaire de l'amour, qui en décrit toutes les nuances depuis l'amitié familiale jusqu'à la passion déchaînée ; ils ont connu, pratiqué et célébré toutes les formes de l'amour, et en particulier ce qu'aujourd'hui on appelle « l'amour grec ». Mais ces tendances variées se sont exprimées plus ou moins vigoureusement selon les époques : c'est cette évolution des sentiments et des idées que M. Flacelière a eu le mérite de mettre en lumière, dans un livre bien documenté, riche en aperçus de toute sorte et d'une lecture très agréable. (...) Un beau livre où les sentiments les plus profonds comme les histoires les plus scabreuses sont évoqués avec autant de finesse que de tact." (Georges Vallet, Annales ESC, 1963) — "Il n'était pas facile d'écrire ce livre. Consacrer un livre entier à cette question conduisait souvent à aborder des problèmes délicats, parfois scabreux. R. Flacelière l'a fait sans hésiter, avec la plus remarquable aisance. Les conclusions qu'il présente à la fin de son étude témoignent d'autant de justesse que de pénétration : elles offrent au grand public auquel le livre est d'abord destiné une exacte appréciation des conceptions antiques ; elles proposent de surcroit aux connaisseurs de la civilisation classique une définition sur laquelle ils auront avantage à réfléchir, présentant « l'idéal grec de l'amour, à la fois élan de tout l'être et connaissance intellectuelle, achèvement de l'homme et initiation à la vie divine »..." (Jean Pouilloux, Revue des Études Grecques, 1960)
Hachette, 1971, in-8°, 375 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, index des mots grecs, cart. illustré de l'éditeur, bon état
La Grèce au siècle de Périclès (Ve siècle avant J.-C.), celle d'Eschyle, de Phidias, de Sophocle, d'Euripide, de Socrate et de Thucydide, c'est avant tout Athènes, dont on a pu dire qu'elle fut "la Grèce de la Grèce". Mais c'est aussi Sparte. où la vie quotidienne était rythmée par les impératifs d'une société à vocation militaire. Faisant appel à tous les acquis de la littérature, de l'histoire et de l'archéologie, Robert Flacelière brosse une fresque extrêmement vibrante de la Grèce à cette époque : la ville et la campagne, le mariage et la famille, la vie des femmes et des enfants dans le gynécée, l'éducation et les sports, les travaux et les métiers, la toilette et les plaisirs, la vie religieuse et le théâtre. Ne voilant rien des ombres et des misères, il nous donne un tableau sincère et complet de la plus brillante civilisation que le monde ait jamais connue.
Hachette, 1978, in-8°, 375 pp, nouvelle édition revue et corrigée, 16 pl. de photos hors texte, index des mots grecs, broché, couv. illustrée, bon état
La Grèce au siècle de Périclès (Ve siècle avant J.-C.), celle d'Eschyle, de Phidias, de Sophocle, d'Euripide, de Socrate et de Thucydide, c'est avant tout Athènes, dont on a pu dire qu'elle fut "la Grèce de la Grèce". Mais c'est aussi Sparte. où la vie quotidienne était rythmée par les impératifs d'une société à vocation militaire. Faisant appel à tous les acquis de la littérature, de l'histoire et de l'archéologie, Robert Flacelière brosse une fresque extrêmement vibrante de la Grèce à cette époque : la ville et la campagne, le mariage et la famille, la vie des femmes et des enfants dans le gynécée, l'éducation et les sports, les travaux et les métiers, la toilette et les plaisirs, la vie religieuse et le théâtre. Ne voilant rien des ombres et des misères, il nous donne un tableau sincère et complet de la plus brillante civilisation que le monde ait jamais connue.
PUF, 1964, pt in-8°, 245 pp, une carte de la Béotie, une peinture de vase représentant Apollon et Dyonisos et un plan du sanctuaire d'Apollon à Delphes, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
P., Cailleau, Chardon, Gissey, Bordelet, Henry, 1773, 5 vol. in-12 (16,5 x 9,5 cm), (22)-497-(11), 510-(18), 378-(82), (30)-lxv-(8)-368-(18) et 576-(11) pp, nouvelle édition, 2 frontispices gravés et une planche en taille-douce au tome 4 (sur 6 gravures hors texte : manque les frontispices des tomes 1 à 3), reliures demi-chagrin carmin, dos lisses avec titres, tomaisons et filets dorés (rel. du 19e siècle), les pages de titres des tomes 1 et 2 sont lég. salies, bon état
Les tomes 4 et 5 contiennent l'Histoire de la guerre des Juifs contre les Romains. — "Cet ouvrage fut largement répandu chez les Anciens ; Josèphe fut appelé le Tite-Livre grec. Aujourd’hui, il est l’unique source qui nous fasse connaître de longues périodes de l’histoire des Juifs et il est aussi très utile pour l’histoire romaine." (T. F. Leroux). Juif né vers 37 après J-C, Flavius Josèphe retrouve en 66 à Jérusalem en pleine insurrection contre Rome. il aurait assisté au massacre de 2.000 juifs et à la destruction du temple de Jérusalem. — "Sur la dynastie hasmonéenne, sur le règne d’Hérode, sur la période des procurateurs romains en Judée, il est notre principal et souvent unique informateur. C’est le seul témoignage d’un auteur juif de cette époque sur Jésus." (Dictionnaire des Œuvres)
Tours, Ad. Mame, 1858, in-12, (4)-272 pp, nouvelle édition, une gravure en frontispice, reliure plein chagrin violine, dos à 4 petits nerfs filetés et caissons dorés, titres dorés, décor à froid et encadrement doré sur les plats, fer doré du collège du Havre au 1er plat (rel. de l'époque), bon état
L'Abbé Fleury né en 1640, mort en 1723, précepteur d'enfants de têtes couronnées, confesseur de Louis XIV, vécut à la cour dans la solitude et dans le travail. Ses ouvrages eurent cependant beaucoup de succès.