8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Garnier Frères, 1893, 2 vol. in-8°, 614 et 456 pp, dessins de L. Bombled, index, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passés, bon état
Tome I : Toury, Orléans, Coulmiers, Beaune-la-Rolande, Villepion, Loigny ; Tome II : Beaugency, Vendôme, Le Mans, Sillé-le-Guillaume, Alençon.
P., Garnier Frères, s.d. (1895), in-8°, 479 pp, dessins de L. Bombled, index, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
Tome 1 seul (sur 2).
P., Garnier Frères, 1895, in-4°, viii-973 pp, 120 dessins en couleurs par L. Bombled, nombreuses cartes dans le texte et à pleine page, index, reliure demi-basane vert bouteille, dos lisse, titres et quintuples filets dorés (rel. de l'époque), bon état (ouvrage couronné par l'Académie française, Prix Monbinne 1895)
Le 1er février 1871, l’Armée de l’Est baptisée les Bourbakis du nom de son général, battait en retraite au pied du Château de Joux devant l’ennemi prussien avant un passage vital en Suisse dans des conditions effroyables. — La Bourgonce, Rambervillers, Cussey, Dijon, Châtillon-sur-Seine, Autun, Nuits, Villersexel, Héricourt, Dijon, Fontenoy, La Cluse.— "L'Armée de l'Est, relation anecdotique de la campagne de 1870-71, faite d'après de nombreux témoignages oculaires et documents, est une œuvre encore pleine de souvenirs héroïques, de pages réconfortantes au milieu de toutes les scènes les plus cruelles de l'Année terrible, et c'est un memento qui contribuera à fortifier les plus nobles pensées." (Revue des Deux Mondes, 1895)
Neuilly-sur-Seine, AHAD, 1983, in-8°, 194 pp, un portrait hors texte, notes, biblio, 10 fac-similés en annexes, broché; bon état
Fils de douanier, Théodore Gréterin entre dans les douanes, au ministère des Finances. À la Restauration, il est chef de bureau des douanes, et après 1830, chef de division de ce service, puis directeur de la division des douanes au ministère de l'Intérieur. Il est ainsi le Directeur de cette administration pendant plusieurs décennies, maintenu malgré les changements de régimes (Monarchie de juillet, Deuxième République puis Second Empire). Le Second Empire le nomme en outre conseiller d'État, le fait membre d'office dans la nouvelle section d'administration de l'Académie des sciences morales et politiques en 1855. Il est nommé sénateur du Second Empire le 3 mars 1860. Il meurt l'année suivante.
Laffont, 1990, fort in-8°, 1344 pp, 16 pl. de gravures hors texte, préface, chronologie, notices biographiques établies par Claude de Grève, broché, bon état (Coll. Bouquins)
Situé entre l'Europe et l'Asie, l'empire des tsars a longtemps excité la curiosité et l'imagination des Français. A moins qu'il ne les terrifiât. Le plus souvent, les voyageurs espéraient lever un coin de voile afin de percer d'épais mystères. Qu'ils fussent diplomates, savants, journalistes ou touristes, ils ont peu ou prou été tiraillés entre le mirage et la réalité, le rêve et le cauchemar, la légende et l'histoire. Multiple et contrastée était cette "Russie" que la plupart de nos voyageurs-écrivains ne virent que partiellement. La présente anthologie le prouve, qui entraîne le lecteur des palais de Saint-Pétersbourg, l'Européenne, aux tentes des Tchoukchas, de Moscou, la Rome tartare, à la célèbre foire de Nijni-Novgorod et aux forêts luxuriantes de l'Oural, de Kiev, berceau de la sainte Russie, et des steppes de l'Ukraine aux côtes d'une Crimée des Mille et Une Nuits, et parfois de là jusqu'aux villes d'eaux presque irréelles d'un Caucase encore en révolte. Parmi ces voyageurs, figure une série de grands écrivains : Mme de Staël, Custine, Gautier, Diderot, Joseph de Maistre, Balzac, Dumas et d'autres peut-être moins connus dont les témoignages sont tout aussi pittoresques et révélateurs. Tous ont rapporté des observations ou critiques ou humoristiques sur les moeurs et la politique, des descriptions somptueuses ou simplement pittoresques des monuments, des paysages et des fêtes, des anecdotes piquantes à propos des fameux bains, des femmes, des auberges, des récits dramatiques ou romanesques sur les péripéties de leur voyage ou l'histoire du pays. Autant de documents et visions poétiques qui constituent eux-mêmes une invitation au voyage.
GRISCELLI (Jacques-François, dit de Vezzani ou de Vezzano, dit baron de Rimini).
Reference : 27921
(1867)
Bruxelles-Genève-Londres, 1867, in-16, 243 pp, cartonnage postérieur dos & coins demi-toile brique, bon état
"Mémoires d'un berger corse devenu l'agent et le confident des grands de ce monde. Griscelli fut condamné quatre fois pour escroquerie et vol entre 1841 et 1885, ce qui met en doute la crédibilité de ces souvenirs. Pamphlet contre le régime impérial." (Bourachot, 197)
Cuneo, Società per gli Studi Storici di Cuneo, 1997, gr. in-8°, 237 pp, 16 pl. hors texte de gravures, photos et plans, 2 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Storia e Storiografia, XIV). Texte en italien
Berlin, Verlag Willmuth Arenhövel, 1986, pt in-4°, 411 pp, abondamment illustré par 672 gravures et photos dans le texte et à pleine page, en noir et en couleurs (sur 48 pages), index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état. Texte en allemand
"Un livre de fond rafraîchissant, bien informé, sur l'histoire culturelle et sociale de l'enfance, de la famille et du monde rural et urbain de l'Empire allemand. A l'aide du matériel iconographique, surtout photographique, de sa collection (qui fait désormais partie du fonds du Deutsches Historisches Museum de Berlin), Claus-Peter Gross présente la somme des expériences du collectionneur et, pourrait-on dire, de l'homme, du citoyen, qu'il est, dans une histoire mise en scène de manière vivante, faite d'images, de documents textuels et d'interprétation. Le livre a été publié en accompagnement de l'exposition du même nom qui s'est tenue à Berlin en 1986. "Et comme il n'est pas historien au sens strict du terme, il ne porte pas non plus d'œillères. Ses textes sont d'une franchise rafraîchissante", écrit Stephan Waetzoldt, l'ancien directeur général des musées d'État du patrimoine culturel prussien de Berlin, dans sa préface." (Janos Frecot, Zeitschrift für Volkskunde, 85, 1989)
Laffont/GLM, 1991, in-8°, 272 pp, 23 gravures et portraits, notices sur les personnes citées, chronologie, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Pauline Roland, Benoîte Groult... La juxtaposition de ces deux noms, évocateurs du féminisme d'hier et d'aujourd'hui, laisse la porte ouverte à tous les espoirs de voir enfin un beau livre tirer de l'oubli la fougueuse saint-simonienne. Car, comme l'écrit en connaissance de cause Benoîte Groult, « Pauline est une héroïne improbable qu'aucun romancier, soucieux de vraisemblance, n'aurait osé inventer ». Et c'est donc en romancière et en femme, non en féministe ou en historienne, que Benoîte Groult raconte « comment la liberté vint aux femmes » à travers l'histoire du saint-simonisme et de son influence sur l'une de ses adeptes, Pauline Roland. Il est évident que la doctrine saint-simonienne fascine Benoîte Groult qui lui consacre de longues pages. (...) Benoîte Groult nous offre de fines analyses du comportement de Pauline. Mal comprise par ses amis saint-simoniens qui attribuent ses liaisons et ses maternités hors mariage à une interprétation tendancieuse de la Doctrine, vilipendée par ses contemporains pour son refus de toute compromission, Pauline a longtemps été considérée comme une exaltée, voire une excitée. Benoîte Groult interprète bien différemment – et plus justement – l'attitude énergique de son héroïne. (...) Elle raconte la folle vie de son héroïne : ses amours, ses maternités, son amitié avec Leroux, la défense de ses convictions en 1848 jusqu'à la déportation en Algérie et sa mort à Marseille au retour..." (Evelyne Lejeune-Resnick, Revue d'Histoire du XIXe siècle-1848, 1992)
Laffont, 1991, in-8°, 272 pp, 23 gravures et portraits, notices sur les personnes citées, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Elle était une fois), envoi a.s.
"Pauline Roland, Benoîte Groult... La juxtaposition de ces deux noms, évocateurs du féminisme d'hier et d'aujourd'hui, laisse la porte ouverte à tous les espoirs de voir enfin un beau livre tirer de l'oubli la fougueuse saint-simonienne. Car, comme l'écrit en connaissance de cause Benoîte Groult, « Pauline est une héroïne improbable qu'aucun romancier, soucieux de vraisemblance, n'aurait osé inventer ». Elle nous raconte « comment la liberté vint aux femmes » à travers l'histoire du saint-simonisme et de son influence sur l'une de ses adeptes, Pauline Roland. Il est évident que la doctrine saint-simonienne fascine Benoîte Groult qui lui consacre de longues pages. (...) Benoîte Groult nous offre de fines analyses du comportement de Pauline. Mal comprise par ses amis saint-simoniens qui attribuent ses liaisons et ses maternités hors mariage à une interprétation tendancieuse de la Doctrine, vilipendée par ses contemporains pour son refus de toute compromission, Pauline a longtemps été considérée comme une exaltée, voire une excitée. Benoîte Groult interprète bien différemment – et plus justement – l'attitude énergique de son héroïne. (...) Elle raconte la folle vie de son héroïne : ses amours, ses maternités, son amitié avec Leroux, la défense de ses convictions en 1848 jusqu'à la déportation en Algérie et sa mort à Marseille au retour..." (Evelyne Lejeune-Resnick, Revue d'Histoire du XIXe siècle-1848, 1992)
P., Garnier, 1982, in-8°, 358 pp, notes, bibliographie balzacienne (1981), broché, bon état
Publiée chaque année par le Groupe d’Études balzaciennes, L’Année balzacienne, est une revue de référence fondée en 1959. — Etudes de Pierre Antoine Perrod (Nouveaux documents sur l'affaire Peytel : la genèse d'une erreur judiciaire) ; Fernand Letessier (Balzac et Lamartine) ; Jean Luc Steinmetz (Balzac et Pétrus Borel) ; René Guise (Balzac et la presse de son temps : le romancier devant la critique féminine) ; Raffaele de Cesare (Sur le comte Guidoboni-Visconti. Documents inédits) ; Michel Litchtlé (Balzac à l'école du droit) ; Thierry Bodin (Balzac poète) ; Anne Marie Bijaoui Baron (La bureaucratie balzacienne. Aux sources d'un thème et de ses personnages) ; Mireille Labouret-Grare (L'aristocrate balzacienne et sa toilette) ; Philippe Mustière (Sur “Un début dans la vie”. Jeu du harsard, espace de l'occasion, roman de l'intempestif) ; Patrick Berthier (Autopsie d'un petit journal : “Chérubin”, 1834-1835) ; Pierre Danger (La castration dans “La Peau de chagrin”) ; André Lorant (Pulsions œdipiennes dans “Le Lys dans la vallée”) ; Corinne Ménage (Balzac paysagiste : la Grenadière) ; Rose Fortassier (Le Limousin vu par Balzac).
Rotterdam, H. Nijgh, 1846-1848, 3 tomes en 4 vol. in-8°, 653, 460 et 1039 pp, (pagination continue pour les 2 parties du tome III), un portrait lithographié en frontispice, 3 tomes reliés en 4 volumes in-8, reliures demi-veau glacé vert, dos lisses ornés de 4 fleurs de lys (rel. de l'époque), dos uniformément passés, qqs rousseurs, bel exemplaire
Edition originale, de toute rareté (Parois, 493). Gruau fut l'ami et le conseiller de Näundorff à partir de 1836 ; on impute à son influence les manifestations ostentatoires de Näundoff et la création d'une nouvelle religion, "la doctrine céleste".
Berger-Levrault, 1968, in-8°, 243 pp, 3 photos de l'auteur à pleine page (à Saint-Pétersbourg, au début du XXe siècle ; sur les champs de bataille de Mandchourie, pendant la guerre russo-japonaise ; à sa table de travail en 1967), broché, couv. illustrée, bon état, ex. du SP
Les souvenirs autobiographiques de Constantin de Grunwald sur la Russie du début du XXe siècle. — "Les mémoires valent ce que vaut le mémorialiste : combien de souvenirs, écrits par des octogénaires ayant vécu de grandes choses, se révèlent d'une consternante banalité ! Tel n'est certes pas le cas de Constantin de Grunwald, né en 1881, dans “Les nuits blanches de Saint-Pétersbourg”. On admirera la jeunesse d'esprit de cet écrivain qui fait revivre pour nous un étudiant, puis un fonctionnaire du temps des tsars ; nous dépeint la campagne de 1905 en Mandchourie puis celle de 1914 en Prusse orientale : et se livre en fin de compte à une analyse, impitoyable et attendrie à la fois, de la société russe d'ancien régime." (J. Willequet, Revue belge de philologie et d'histoire, 1971)
Genève-P., Editions Minerva, 1986, in-4°, 185 pp, 208 illustrations, portraits, photos et fac-similés, la plupart en couleurs, dans le texte et à pleine page, chronologie, documents, reliure toile éditeur, gardes illustrées, jaquette illustrée, bon état
Dans un élan de sincérité, Louis II de Bavière (1845-1886) fit un jour, en écrivant à un ami, l'aveu suivant : "Je veux rester une énigme pour moi et pour les autres". Son désir a été exaucé. Que représente-t-il en effet aux yeux de la postérité, ce personnage étrange et déconcertant, jadis encensé par les esthètes parisiens et adoré par ses fidèles sujets, les montagnards bavarois ? "Seul vrai roi de ce siècle", selon Verlaine, "roi-vierge", roi de légende, roi de conte de fées selon les autres. Prince idéaliste aux yeux bleus inoubliables qui faisait rêver toutes les femmes, l'enthousiaste épris de beauté, le grand mécène qui assura la gloire de Wagner, l'homme généreux entre tous, le causeur merveilleux et connaisseur de l'âme humaine, le patriote prêt à tout sacrifier sur l'autel de sa nation ? Le misogyne, le solitaire trônant sur les hauteurs de l'humanité et haïssant ses proches, le capricieux prêt à rompre pour une bagatelle les amitiés les plus intimes, le tyran cruel qui faisait fouetter ses serviteurs, le fou qui invitait à sa table les ombres de Louis XVI ou de Marie-Antoinette et qui entraîna dans la mort son propre médecin ? Le souverain qui se dérobait pendant des semaines aux ministres venus pour le rappeler à ses devoirs ? Le prince excentrique qui parcourait aux heures nocturnes les sentiers enneigés de la Haute Bavière dans un traîneau doré aux sculptures baroques, tel la fée Carabosse, entouré de piqueurs porteurs de flambeaux ? Il y avait de tout cela en Louis de Bavière et bien autre chose encore...
Hachette, 1909, in-4° carré, (4)-278 pp, 28 planches hors texte, chacune légendée d'un feuillet explicatif en regard (sauf le frontispice, simplement couvert d'une serpente), reliure demi-basane prune à coins époque, couv. conservée
L'ouvrage forme un intéressant commentaire pictural et historique à partir des portraits du jeune duc de Chartres (puis d'Orléans) jusqu'à son mariage en 1809.
Tours, Alfred Mame et Fils, s.d. (v. 1900), in-4°, 400 pp, 143 photographies et gravures en noir, belle reliure pleine percaline éditeur ornée, premier plat décoré par Souze (brun ocre, vert et or), tranches dorées, bon exemplaire sans rousseurs
Notre-Dame de Paris, des Victoires, de Lourdes, de Fourvière, de la Garde, des Doms, de Chartres, du Puy, du Port, de la Guadalupe. Le Sacré Coeur de Paray-le-Monial, de Montmartre. Sainte-Geneviève, Bétharram, Gavarnie, Rocamadour, Padirac, Saint Antoine de Padoue, Sainte-Anne d'Auray, Quiberon, Saint-Louis de Carthage, La Salette, Sainte-Catherine-de-Fierboys, La Mont-Saint-Michel, Notre-Dame des-Aydes. Pélerinages étrangers : Rome, Saint-Jacques de Compostelle, Fontarabie.
Editions du Temps, 1969, pt in-8° oblong, 95 pp, broché, bon état (Coll. Le Pavé)
"Lycéens révoltés, étudiants révolutionnaires, a écrit Roger-Henri Guerrand. En effet, même si certaines mutineries lycéennes, en 1848 et 1870 notamment, s’inscrivent dans les événements politiques et sociaux du siècle, et bien que Gabriel Tarde ait parlé à propos de la participation des adolescents aux révolutions politiques de l’« éphébocratie des foules », les actions lycéennes ont pour cadre l’établissement secondaire, celles des étudiants la rue et leurs motivations et revendications demeurent le plus souvent attachées au régime scolaire. Les lycéens cherchent davantage à profiter des événements qu’à les conduire. Ils appartiennent à la jeune génération – dont ils partagent à l’occasion les colères, espoirs et frustrations – mais aussi à l’institution scolaire qui est leur cadre de vie... et de révolte." (Agnès Thiercé, Histoire de l’éducation n° 89, 2001)
P., Garnier frères, 1871, in-12, xv-287 pp, reliure demi-basane bordeaux, dos lisse avec doubles filets à froid, titre et fleurons dorés (rel. de l'époque) dos uniformément passé, qqs rares rousseurs, bon état
"Les pages qui suivent ont paru dans le “Times”, à deux époques distinctes : au mois d'octobre 1870, pour les faits qui s'étendent jusqu'à la chute de Metz, et au mois de mars 1871, pour la dernière partie. L'écrivain avait considéré la campagne de 1870 comme achevée, au moment où succombait notre dernière armée régulière, et lorsque les troupes allemandes venaient d'investir Paris. Le courage et le patriotisme ont rouvert le livre qui se fermait déjà pour raconter nos désastres..." (Introduction)
P., Boussod, Valadon et Ludovic Baschet, s.d. (1885-1886), 2 vol. in-folio, 81 et 102 pp, 160 repropductions dans le texte et hors texte, à pleine page et sur double page, les 2 séries reliés ensemble en un volume demi-basane aubergine, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), bon état
Superbe iconographie sur la guerre de 1870 par les meilleurs illustrateurs de l'époque.
P., Spartacus, Editions de la Liberté, 1945, in-12, 120 pp, broché, bon état
Le Collectivisme (1894), que suivent : 1) La loi des salaires et ses conséquences ; 2) Collectivisme et révolution (1879-90) ; 3) Le Problème et la Solution (1892) et Le Collectivisme au Collège de France (1883). Tirage des Editions de la Liberté (1945) avec couverture de relais des Editions Spartacus (1949).
Editions de l'Atelier, 1993, gr. in-8°, 269 pp, cartes et tableaux, chronologie, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée lég. défraîchie, bon état
La politique sociale des grands patrons de l'industrie française, longtemps délaissée par les historiens, a fait l'objet de nombreuses études depuis quelques années. Le système social Michelin mis en oeuvre à Clermont-Ferrand méritait d'être présenté dans son intégralité du fait de l'importance de la population touchée – au moins 15.000 familles à la fin des années 20 – du fait de son influence sur la formation d'une grande métropole régionale, du fait aussi de la réussite économique de la firme qui l'a promu. Les auteurs mettent en lumière les spécificités de ce que l'on a appelé le paternalisme Michelin. Ils montrent la grandeur, l'efficience de la mise en oeuvre, mais aussi les limites d'un projet entrepreneurial visant à diffuser une culture propre censée être un moyen de développement de la firme, tout en intégrant les valeurs des acteurs patrons et ouvriers.
Perrin, 1925, 2 vol. in-12, 410 et 374 pp, les 2 tomes reliés en un fort volume pleine toile turquoise (rel. lég. salie), bon état
Sur la Troisième République de 1900 à 1914, "Jamais régime ne donna l'exemple d'une plus grande immoralité."
Perrin, 1925, 2 vol. in-12, 410 et 374 pp, brochés, dos fendu recollé au tome I, état correct
Sur la Troisième République de 1900 à 1914, "Jamais régime ne donna l'exemple d'une plus grande immoralité."
P., Le Bailly & Avignon, Gros Frères, 1865, pt in-8°, 168 pp, broché, couv. lég. salie, coin des derniers feuillets rogné (sans atteinte au texte), état correct. Edition originale, envoi a.s.
Rare recueil de ces poèmes militaires. — "Louis Maxime Guffroy naquit à Paris le 24 septembre 1826. Enrôlé au 98e régiment d'Infanterie, il fit la campagne de Crimée, où il composa quelques chansons militaires. Grâce à la protection d'un jeune sous-lieutenant du régiment, compagnon d'études qu'il avait retrouvé devant les murs de Sébastopol, Guffroy obtint la faveur d'être admis dans la garde impériale, au 1er régiment de grenadiers. De retour en France, il publia les chansons du bivouac sous le nom de “Souvenirs de Crimée”, et son recueil parvint jusqu'à l'Empereur, qui daigna le faire figurer dans sa bibliothèque particulière..." (Louis de Monchal, préface biographique)
Florence, Leo S. Olschki, 1937, gr. in-8°, 388-(3) pp, biblio, index, broché, qqs rares annotations crayon, bon état. Edition originale