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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 L'Harmattan, 1988, in-8°, 204 pp, lexique, notices biographiques, biblio, index, broché, manque un coin du premier plat (proprement découpé), bon état
Les organisations trotskistes sont aujourd'hui implantées dans des secteurs clés des pays industrialisés et dans des pays du Tiers-Monde. 50 ans après la fondation de la IVe Internationale, que reste-t-il de l'héritage de Trotsky ?
TUSELL (Javier), Justino SINOVA y otros.
Reference : 123799
(1992)
ISBN : 9788423977048
Editorial Espasa Calpe, 1992, in-8°, 316 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Texte en espagnol
Vingt-et-un auteurs analysent en profondeur tous les aspects de la décennie socialiste espagnole (1982-1992) et fournissent ainsi au lecteur une vue d'ensemble.
L'Oeuvre, s.d. (1904), in-12, 36 pp, broché, dos lég. abîmé, bon état
"Il a la tête faite pour parler au loin et regarder en l'air."
Flammarion, 1986, in-8°, 276 pp, préface d'André Fontaine, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Fayard, 1973, fort in-8°, 654 pp, traduit de l'américain, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Histoire sans frontières)
Le plus grand mystère du XXe siècle, c'est la prise du pouvoir en novembre 1917 de l'immense empire tsariste par une poignée de révolutionnaires : les Bolcheviks. — "L'importante étude qu'Adam Ulam a consacrée à Lénine et aux bolcheviks constitue certainement une des meilleures contributions non seulement à la connaissance de la personnalité de Lénine mais plus encore aux idées et à l'action politique du premier dirigeant bolchevik. Son Lénine est sans doute le plus « humain » et le plus compréhensif de tous, et l'analyse que donne Ulam de la transformation de l'intellectuel révolutionnaire en homme d'Etat responsable est extrêmement pénétrante. Cet ouvrage de synthèse a par ailleurs le grand mérite de replacer les idées de Lénine dans la tradition de la pensée révolutionnaire russe du XIXe siècle qui, aux yeux de l'auteur, est un élément d'explication indispensable dans l'étude du léninisme." (Renata Bournazel, Revue française de science politique)
Calmann-Lévy/Gallimard, 1977, in-8°, 412 pp, traduit de l'anglais, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Tome 2 seul (sur 2) — « Etudier la vie de Staline sans passion », la tâche n'était pas facile, et le propos pouvait sembler inquiétant. La parfaite réussite du livre montre que, conduite avec rigueur, sur la base d'une documentation exhaustive, une approche « sans passion » de Staline et du stalinisme est non seulement possible, mais peut-être la plus riche en suggestions théoriques, et aboutir à la mieux motivée, et donc à la plus convaincante, à la plus définitive des condamnantions. La passion, d'ailleurs, est présente à chaque page de cette vie de Staline : mais elle naît comme spontanément des faits rapportés et de leur mise en relation, constamment contrôlée. Le tour de force d'Adam B. Ulam est d'avoir su écarter de son sujet tout système d'explication a priori ; ce refus des facilités théoriques, qui ruinent tant d'ouvrages sur la question, lui permet précisément d'en venir aux conclusions les plus fortes, et d'une portée théorique certaine. « Mieux que le culte de la personnalité, le culte du Parti constitue l'essence du stalinisme et l'explique. » Le despote étant identifié au Parti, nul ne l'attaque plus. Boukharine lui-même croyait Staline trompé par le N.K.V.D. Ainsi parvint-il à « faire de toute la nation sa complice ». Et non seulement la nation russe, mais tous les communistes étrangers, pareillement soumis au dogme : preuve que c'est bien au règne du dogme en dernière analyse (et non à l'appareil de terreur) qu'est essentiellement lié le stalinisme. — "Carrière étonnante et effrayante. Un livre documenté et bien écrit. Saluons cette publication en traduction, tout en regrettant l'absence de la moindre carte. L'index de 23 pages à la fin du 2e volume est bien fait." (Bernard Sinsheimer, Bulletin de la Société d'histoire moderne)
Calmann-Lévy/Gallimard, 1977, 2 vol. in-8°, 536 et 412 pp, traduit de l'anglais, index, brochés, couv. illustrées à rabats, bon état
« Etudier la vie de Staline sans passion », la tâche n'était pas facile, et le propos pouvait sembler inquiétant. La parfaite réussite du livre montre que, conduite avec rigueur, sur la base d'une documentation exhaustive, une approche « sans passion » de Staline et du stalinisme est non seulement possible, mais peut-être la plus riche en suggestions théoriques, et aboutir à la mieux motivée, et donc à la plus convaincante, à la plus définitive des condamnantions. La passion, d'ailleurs, est présente à chaque page de cette vie de Staline : mais elle naît comme spontanément des faits rapportés et de leur mise en relation, constamment contrôlée. Le tour de force d'Adam B. Ulam est d'avoir su écarter de son sujet tout système d'explication a priori ; ce refus des facilités théoriques, qui ruinent tant d'ouvrages sur la question, lui permet précisément d'en venir aux conclusions les plus fortes, et d'une portée théorique certaine. « Mieux que le culte de la personnalité, le culte du Parti constitue l'essence du stalinisme et l'explique. » Le despote étant identifié au Parti, nul ne l'attaque plus. Boukharine lui-même croyait Staline trompé par le N.K.V.D. Ainsi parvint-il à « faire de toute la nation sa complice ». Et non seulement la nation russe, mais tous les communistes étrangers, pareillement soumis au dogme : preuve que c'est bien au règne du dogme en dernière analyse (et non à l'appareil de terreur) qu'est essentiellement lié le stalinisme. — "Carrière étonnante et effrayante. Un livre documenté et bien écrit. Saluons cette publication en traduction, tout en regrettant l'absence de la moindre carte. L'index de 23 pages à la fin du 2e volume est bien fait." (Bernard Sinsheimer, Bulletin de la Société d'histoire moderne)
Julliard, 1968, in-8°, 345 pp, annexes, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
"Réorganisée après 1918, la synarchie aurait pratiqué la politique du pire pour abattre le régime, alimentant l'antiparlementarisme et noyautant les milieux économiques sous couvert de l'organisation professionnelle. Elle aurait conquis le pouvoir après 1940 et serait responsable du départ de Laval. Jusqu'à la Libération, l'histoire de la France se confondrait pratiquement avec celle des luttes entre les divers courants synarchistes..." (Revue française de science politique, 1968) — "MM. André Ulmann et Henri Azeau publient ces jours-ci, aux éditions Julliard, un ouvrage, "Synarchie et pouvoir", une étude sur le fameux mouvement dont l'existence apparut au grand jour à l'époque du régime de Vichy et dont, selon les auteurs, l'esprit continue de survivre. Les pages que nous publions ci-dessous, en bonnes feuilles, sont relatives au principal doctrinaire de l'entreprise synarchiste, Saint-Yves d'Alveydre." (Le Monde, 10 février 1968)
Fayard, 1930, in-12, 254 pp, broché, couv. lég. salie, état correct
P., Union Libérale Israélite de France, 2007, in-4°, 150 pp, nombreuses photos en noir et en couleurs, broché, couv. imprimée à rabats, bon état
Aux sources du judaïsme libéral, l'Union libérale israélite de France célèbre en 2007 ses cent ans d'histoire. – Contributions de Alexandre Adler, Ariane Bendavid, Dominique Bourel, Béatrice Philippe, Perrine Simon-Nahum, Catherine Poujol, Stephen Berkowitz, Laura Hobson Faure, Pauline Bebe, Michael Williams, Colette Kessler, André Zaoui, Daniel Amson, Claude Bloch.
P., 1937 in-12, 24 pp, broché, trace d'humidité ancienne sur le bord des plats, bon état
Laffont, 1959, in-8°, 687 pp, broché, couv. à rabats, état correct
En 1947, à Chypre, des milliers de réfugiés juifs, en chemin pour la Terre Sainte, sont arrêtés par les Anglais et parqués dans des camps. Ari Ben Canaann, un résistant, s’indigne de ces arrestations et prend la tête d’un périple qui les mènera jusqu’aux frontières de la Palestine. A bord d’un vieux bateau, l’Exodus, le héros et ses passagers affrontent tous les dangers dans un seul but : la liberté...
Boston and New York, Houghton Mifflin Company, 1913, in-8°, viii-314 pp, biblio, reliure toile bleue éditeur, titres dorés au dos, bon état. Edition originale. Texte en anglais.
"M. Roland Usher, professeur a l'Université Washington de Saint-Louis, consacre au Pangermanisme une étude attachante, bien construite et d'un style animé. Elle intéressera, tant par le sujet que par la nouveauté du point de vue, à la fois historique et national américain, ou l'auteur s'est placé. II entend par pangermanisme, non pas ce que nous appelons ordinairement ainsi, mais plutot l'impérialisme germanique, visant à la domination de l'Europe et du monde par la conquête, plus encore qu'à la « réunion » de tous les Germains ou prétendus tels. Il discute la légitimité de cette doctrine et n'est pas loin de l'accepter, retrace les efforts de l'Allemagne pour la réaliser et tente de mesurer ses chances de succès, qu'il croit sérieuses, sans admettre cependant que la victoire allemande, si elle se produit, puisse avoir des conséquences durables. Mais ces affirmations sont trop rarement appuyées de preuves. Sur quels documents M. Usher fonde-t-il son opinion que les Etats-Unis ont fait « alliance » avec la Triple-Entente, ou que les banquiers anglais, en 1911, ont demandé à Guillaume II, en échange d'une avance de fonds, la garantie écrite qu'il ne ferait pas la guerre ? Et l'identité des vues du gouvernement et du peuple allemands avec celles de MM. Classen et von Bernhardi est-elle si évidente qu'il suffise de l'indiquer en note pour en faire la base du livre tout entier ? Beaucoup de lecteurs n'en seront pas convaincus. Mais le livre les fera réflechir, utilement sans doute." (R. Guyot, Revue Historique, 1914)
Stock, 1975, in-8°, 279 pp, 100 photos inédites sur 64 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Depuis que le nom de Roger Vadim est apparu au premier plan de l'actualité cinématographique, la presse du monde entier a proposé de lui, avec persévérance, une image inchangée : Vadim, à travers tous ses films, a transformé, modelé en vedettes les femmes de sa vie. Vadim-Pygmalion, Vadim-Orphée, Vadim-le-Diable. Qu'y a-t-il de vrai dans cette analyse ? Vadim a-t-il "créé" Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Annette Stroyberg, Jane Fonda ? Quelle est la part de la légende ? En remontant le courant du temps, Vadim part à la recherche de cette vérité et nous invite à la suivre dans son enquête. Ce n'est donc pas un hasard si le récit de sa vie sentimentale occupe une place importante dans "Mémoires du Diable". Mais dans ce texte, si riche en événements qu'on y trouve la matière de plusieurs romans, il y a plus. C'est Roger Vadim lui-même. Un Vadim inconnu, insoupçonné qui, au-delà du personnage communément accepté, dévoile sa véritable personnalité. L'enfance, des révoltes arabes d'Alexandrie aux montagnes de Savoie, la Résistance, Paris à l'heure de la libération, Saint-Germain-des-Près, l'Italie de la Dolce Vita, Mai 68. Depuis plus d'un tiers de siècle, Vadim s'est toujours trouvé au coeur de l'actualité. La grande surprise pourtant est ailleurs. Vadim avait écrit son premier roman à l'âge où l'on perd ses dents de lait. Quarante ans plus tard, avec "Mémoires du diable", par le sens du récit, la justesse de l'observation, la qualité et la sensibilité du style, il se révèle un véritable écrivain.
P., Editions Sociales Internationales, 1938, in-12, 253 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 60 exemplaires sur papier vergé antique, celui-ci un des 10 ex. hors commerce marqués H. C. (seuls grands papiers), prière d'insérer joint
Ni tout à fait un roman, ni tout à fait des « mémoires », l'histoire de la génération qui eut vingt ans en 1914 : celle de Paul Vaillant-Couturier. Sa formation spirituelle, de la première enfance à l'Université, sa découverte de la nature et des hommes, ses révoltes et ses espoirs... Plus qu'un témoignage : une profession de foi.
Editions Hier et Aujourd'hui, 1947, in-12, 311 pp, introduction de Marcel Cachin, reliure demi-chagrin vert bouteille, dos à 2 larges nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état, bande éditeur conservée glissée dans le livre
"On a réuni dans ce livre des articles, des discours et des textes moins polémiques. La pensée en est haute, la langue solide et belle : les exigences du combat quotidien ne l'avilissent jamais, mais on sent à chaque moment revenir un puissant chant d'amour à l'humanité. Vaillant-Couturier de ce parti, « né de la guerre et de la révolte des hommes contre la guerre et contre la haine ». D'ailleurs les premières pages, qui décrivent un assaut, valent Barbusse. C'est toujours force et douceur mêlées, jusque dans l'invective et l'affirmation imprescriptible de la liberté, de la culture et de la tradition nationale perpétuée : « Nous continuons la France. » Le parti a beaucoup perdu en perdant Vaillant-Couturier : ce rédacteur en chef de l'Humanité savait être efficace sans s'abaisser et sans mentir ; et il y aurait dans ce livre émouvant bien des choses dont pourrait s'inspirer M. Kanapa : « Nous ne voulons pas faire un caporal de celui dont la voix peut faire se lever des armées » écrit-il des intellectuels. Et ceci qui est son affirmation constante : « Le communisme, ce n'est pas l'inhumain, c'est l'humain. »" (Jean-Marie Domenach, Esprit, 1949)
Laffont, 1999 gr. in-8°, 441 pp, annexes, chronologie, notes, biblio, index, broché, bon état
Ouvrage issu de thèse. — "Pour votre liberté et pour la nôtre", c'est ce qu'on pouvait lire, le 25 août 1968, sur les banderoles des sept Soviétiques qui protestaient, place Rouge, contre l'entrée des troupes soviétiques en Tchécoslovaquie. Des années 50 aux années 80, par la parole, l'écrit, la lecture de poésies place Maïakovski, la diffusion de romans ou essais interdits, et les manifestations sur la voie publique, une poignée d'hommes et de femmes s'adressent aux autorités soviétiques, alertent les opinions publiques occidentales et mettent à nu la nature mythique et perverse du pouvoir. On les appellera les dissidents. Non-violents, ils agissent dans la transparence, invoquent la légalité et le respect d'une Constitution toujours violée, et dénoncent sans discontinuer les mensonges et les turpitudes des autorités. Intellectuels, défenseurs des droits de l'homme, Juifs demandant le droit d'émigrer en Israël, prêtres ou laïcs réclamant la liberté de culte, tous paient leur action d'années d'internement dans des camps ou dans des hôpitaux psychiatriques, au mieux, d'exil. C'est pour rendre justice à ces oubliés de l'effondrement du communisme que Cécile Vaissié a écrit ce livre, le premier portant sur tous les acteurs, des plus illustres aux plus obscurs, et sur tous les épisodes du combat, finalement victorieux, qu'ils ont mené contre un système qui aura tant fait rêver et causé tant de crimes.
Flammarion, 2003, gr. in-8°, 468 pp, 8 pl. de photos hors texte, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes biographies)
Escroc ? Voyou ? Maître chanteur ? Homme de lettres ? Génie ? Provocateur ? Prince des mauvais sujets ? Idole des jeunes ? Ennemi public ou emmerdeur numéro 1 ? Jean-Edern Hallier fut tout cela à la fois. On peut ajouter mythomane, mythographe, star pour finir : avant tout le symptôme de l'époque, son martyr et sa victime, son plus parfait reflet, l'exacte résultante de son éducation. Sa vie demeure le meilleur belvédère d'où regarder s'effacer et renaître les années noires, les années rouges, les années roses et les années de plomb : 1940, 1956, 1968, 1981 et le bel aujourd'hui. Grand-bourgeois entré en dissidence, gauchiste investissant François Mitterrand, se retournant contre lui, soutenant ensuite le candidat Chirac, distribuant des pommes en scandant du Rimbaud, hurlant "Ouvrez la fenêtre et fermez la TV", pour y finir, insolent du 20h45. En filigrane de cette vie singulière, une succession de gestes collectifs, de figures, dégradés en modes. De “Tel Quel” à Canal +, à peine vingt ans. Que de chemin parcouru par l'intelligence et la raison... Hallier aurait-il pu naître ailleurs qu'en France ou incarne-t-il, à son corps défendant, puis consentant, l'âme nationale ?
Albin Michel, 1997, gr. in-8°, 454 pp, traduit du russe, 8 pl. de photos hors texte, notices biographiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
Maxime Gorki a-t-il été assassiné sur ordre de Staline ? Sa personnalité n'a-t-elle pas jusqu'ici été travestie par des biographes obéissant plus au mythe qu'à la vérité historique ? Et quel fut le rôle des femmes dans la vie publique et privée de celui qu' André Gide considérait comme le plus russe des écrivains russes ? Pour répondre à ces questions depuis toujours sans réponse à propos du mystère Gorki, Arcadi Vaksberg s'est appuyé sur des documents restés jusqu'ici inaccessibles : dossiers du NKVD, pièces de procès truqués, rapports des services secrets destinés au Parti, notes de médecins ayant soigné Gorki ou expertises médico-légales. Mais également sur des correspondances inédites – celles, entre autres, que Gorki entretint avec Lénine et Staline, ou avec de futurs "ennemis du peuple" tels que Zinoviev – et sur des témoignages contemporains, parmi lesquels celui de Maria Andreïeva, la seconde femme de l'auteur des Vagabonds. Il ressort de cet ouvrage, illustrant le passionnant problème de l'artiste face au pouvoir, le visage d'un autre Gorki, aveuglé par les flatteries et la gloire, manipulé, prisonnier d'une cage dorée, qui termina sa vie dans une solitude morale complète, ayant compris, mais un peu tard, qu'il avait fait fausse route. Aussi vivant qu'un roman, ce document saisissant éclaire d'un jour neuf le dramatique destin d'un monstre sacré de la littérature russe du XXe siècle, qui fut victime d'un pouvoir dont il s'était rendu complice.
Albin Michel, 1991, in-8°, 375 pp, 12 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Procureur général du Soviel suprême, véritable Fouquier-Tinville du régime stalinien, Andreï Vychinski, entouré de 228 fonctionnaires du NKVD, sera le grand organisateur des purges et des grands procès de Moscou de 1936 à 1938.
Hachette, 1935, in-12, xii-316 pp, préface de Benjamin Vallotton, broché, papier jauni, bon état. Peu courant
"... Avec Fichte, Hegel, Nietzsche, la philosophie allemande a tourné le dos à l'universel pour s'attacher au racisme. Le national-socialisme est surtout l'oeuvre posthume de Hegel. Hegel a installé l'Etat dans l'idée du divin, il a élevé l'Allemagne au rôle messianique de la représentation du divin sur la terre. L'Etat allemand doit être regardé comme le centre de la politique et de la morale. Nietzsche avait déjà présenté aux Allemands une nouvelle table de la loi en leur criant "Soyez durs !" M. Valayer décrit l'avènement du national-socialisme, et montre quelles conceptions ont amené le triomphe d'Hitler. Il apparaît comme l'apôtre du grand devoir des temps nouveaux, devoir dont l'accomplissement doit créer un droit moral supérieur. Nous voyons reparaître les aspirations du vieux pangermanisme. Les formules d'Hitler sont en réalité celles du passé. C'est pour cet homme qui est le conducteur tout puissant de l'Allemagne, une grande force. M. Valayer a consacré des chapitres intéressants aux conflits religieux, à la poussée du germanisme vers l'Est et au déclin de l'Europe. Si l'impératif teutonique devient la conscience des générations nouvelles, celles-ci travailleront forcément à la ruine de la civilisation et de l'humanité." (Georges Blondel, Revue des études historiques, 1938)
Madrid, Biblioteca Nueva, 1957, in-8°, 322 pp, 16 pl. de photos hors texte, reliure pleine toile rouge, dos lisse avec titres dorés, bon état. Texte en espagnol
Editions de la Gazette française, 1926, in-12, 207 pp, broché, papier jauni comme toujours, état correct (Série « La vie ouvrière, Observations vécues »)
Enquête réalisée en juillet 1924 aux ateliers du chemin de fer à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire, banlieue tourangelle). — "L’histoire des enquêtes en sciences sociales n’a pas retenu le nom de Jacques Valdour. Pourtant ses « observations vécues » de la vie ouvrière constituent une contribution importante à la connaissance des milieux populaires dans la première moitié du XXe siècle. Elles s’accompagnent d’analyses méthodologiques qui ont conduit leur auteur à poser les fondements d’une « science sociale expérimentale ». Sans doute les idées politiques de Valdour – il était monarchiste –, ont-elles sensiblement nui à la « réception » universitaire de son oeuvre que l’on ne saurait réduire à n’être qu’un prolongement de celle de Le Play." (Bernard Valade) — "Jacques Vadour est le pseudonyme de Louis Martin (1872-1938), docteur en médecine et en droit, professeur à l’École des sciences sociales des Facultés catholiques de Lille. Monarchiste et proche de l’Action française, Valdour se place dans la filiation des méthodes instituées au XIXe siècle par Frédéric Le Play se rapportant à l’étude de la vie des ouvriers, dont le but est une réforme sociale et l’établissement d’un patronage conçu à partir de liens affectifs et non d’un rapport coercitif. Les « observations » de Valdour occupent ses congés d’été : dans une région ou une ville, il partait à la recherche d’un emploi de manoeuvre en usine, puis analysait les ouvriers à leur travail et durant leurs loisirs. Entre 1909 et 1935, il publie dix-sept livres composant la série la Vie ouvrière : observations vécues ; sept de ces ouvrages sont édités dans les années vingt. La méthode de Valdour repose sur l’examen des tenues, attitudes, remarques, etc. (...) À Saint-Pierre-des-Corps, commune bordant la Loire, les ouvriers se délassent sur les rives du fleuve qui forment, en été, des plages. De plus, avant d’être envahie par l’industrie du rail, l’agglomération était presque exclusivement maraîchère ; des jardins sont ainsi entretenus, en partie, par des cheminots." (Christophe Trébuil)
Julliard, 1986, gr. in-12, 339 pp, notes, références, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)
Ecoutez ces voix toutes proches, écoutez ces voix : elles viennent de si loin. Ecoutez parler ces gens très ordinaires : tous sont juifs, chacun à sa mode ; et c'est pourquoi un jour ils ont quitté leur pays natal. Pourquoi ? pourquoi tous ces chemins devaient-ils mener en France ? Cinquante histoires de vie, provoquées puis recueillies par L. Valensi et N. Wachtel, cinquante destins se répondent pour raconter cette histoire et pour évoquer une mémoire. Mémoire individuelle et, inséparablement, mémoire collective dans laquelle le souvenir n'a de sens que parce qu'il témoigne d'une expérience partagée. Ces voix juives venues de partout racontent toutes l'exil et le deuil. Mais elles disent aussi la volonté de survivre et de sauver la mémoire du bonheur et de l'indicible. Inlassables, elles répètent l'impératif biblique, l'obligation essentielle et toujours actuelle : zakhor, souviens-toi.
VALENTIN-BRETON (R. P), Luc LEFÈVRE et François DUCAUD-BOURGET.
Reference : 4515
(1951)
Editions de l'Ermite, 1951, pt in-8°, 178 pp, broché, bon état
Violent pamphlet contre Claudel, Mauriac, Gaëtan Bernoville, Luc Estang...