8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1987, gr. in-8°, 244 pp, index, broché, bon état
13 études érudites (9 en français et 4 en allemand).
SEDES, 1994, fort in-12, 501 pp, 6 cartes et 4 tableaux, biblio, broché, couv. illustrée, qqs annotations crayon, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)
L'accession à l'indépendance des trois pays du Maghreb fut marquée d'événements dramatiques, frappant les contemporains. Elle souleva en France des passions antagonistes, qui, depuis, brouillent les analyses. Dans ce livre, l'auteur présente une étude de la politique française suivie dès 1945. Cette politique, frappée de l'esprit novateur et libéral propre à l'époque de la Libération, s'est heurtée à des formes radicales de refus qui la firent échouer : refus des Souverains au Maroc et en Tunisie, refus des leaders politiques musulmans qui veulent accéder à l'exercice du pouvoir et ont besoin de focaliser le refus des masses musulmanes, refus des communautés d'origine européenne mal instruites des réalités politiques, sociales et culturelles du Maghreb. La guerre en Algérie est significative de ces refus et des méthodes employées sur place : le terrorisme, la guérilla vus comme les moyens de susciter une intervention extérieure, venue du Moyen Orient et de l'ONU. Dans chaque cas, le gouvernement français a réussi à écarter toute médiation étrangère, en négociant directement avec ceux qui le combattaient, fort d'ailleurs des succès de l'Armée française sur le terrain, de sa position incontournable au sein du Monde Atlantique, et surtout de la volonté de renouer le contact des leaders adverses.
P., SEDES, 1976, fort in-12, 487 pp,
Les Indes savantes, 2011, in-8°, 443-(6) pp, préface d'Albert Jacquard, illustré par l'auteur, qq documents en fac-similé, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
D'après un manuscrit authentique de Robert Porchet, l'histoire vraie d'un Français ordinaire qui n’a pu supporter les exactions de la guerre de 14, qui raconte ce qu’il a vécu, comment il a déserté, comment il a été condamné au bagne et ce qu’il a pu constater et subir dans les bagnes de Thouars et de Guyane... Son observation des débordements des gardes chiourmes, sa dénonciation de la politique d’extermination lente des condamnés, ses récits documentés qui se recoupent avec d’autres documents comme ceux d’Albert Londres par exemple, font de ce livre un témoignage qui a valeur de document.
Albin Michel, 1986, fort gr. in-8°, 536 pp, 45 photos en annexe, broché, bon état
GLM, 2000, gr. in-8°, 120 pp, 113 cartes en couleurs, chronologie des conflits, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Le XXe siècle a été sans conteste le siècle des guerres, guerres mondiales, totales, guerres de toute nature, guerres d'annexion, de conquête, de décolonisation, guerres idéologiques, ethniques... Pas un jour la planète n'est restée en repos. Cet atlas présente les conflits qui ont ensanglanté le monde, leurs ressorts et leurs enjeux, l'espace qu'ils ont touché, les forces en présence et leurs conséquences. Ce panorama de l'effroi concerne l'ensemble du siècle et la totalité de l'humanité.
Versailles, Editions Les Sept Vents, 1989, in-8°, 290 pp, broché, couv. illustrée par Piem, bon état
Flic... c'est indéniable, mais aussi syndicaliste convaincu, l'auteur décrit un monde qu'il connaît. Celui du quart monde de Paris, de la vraie police judiciaire, et des relations exactes entre magistrats et vrais flics.
Armand Colin, 1964, in-12, 306 pp, 64 illustrations, cartes, chronologie, biblio, broché, bon état (Coll. Kiosque. Les faits, la presse, l'opinion)
"On peut contester quelques interprétations de G. V. et J. B. sur l'attitude de certains journaux au moment de Munich, mais l'information est solide, l'illustration riche, l'atmosphère de l'époque bien restituée. Au total, un bon « Kiosque »." (Revue française de science politique, 1966)
Denoël, 1951, in-12, 243 pp, introduction de Jules Monnerot, broché, bon état, prière d'insérer, envoi a.s.
Louis Vallon (1901-1981) fut un résistant et également un grand serviteur de la République. Nommé directeur-adjoint pour les questions économiques et financières au cabinet du général de Gaulle en mai 1945, il considérait que lutter contre les communistes ne signifiait « pas nécessairement défendre les intérêts exclusifs des possédants [ni] s'opposer à ce que les travailleurs aient leur légitime part des fruits du travail commun dans les entreprises ». Il sera élu député RPF de la Seine de 1951 à 1955. Après avoir été un des fidèles du Général pendant sa « traversée du désert », il jouera un rôle politique sous la Ve République (membre du Conseil économique et social, député de Paris, rapporteur général de la commission des Finances, fondateur de l’UDT (Union démocratique du travail, parti allié de l’UNR (Union pour la nouvelle République) avec lequel il fusionne en 1963), qui se veut l’aile gauche du gaullisme, auteur de l’amendement (qui porte son nom) à l’article 33 de la loi du 12 juillet 1965 introduisant l'intéressement des salariés dans les entreprises. Louis Vallon s'oppose avec force à Georges Pompidou qu'il accuse d'avoir provoqué l'échec du référendum et par conséquent le départ du général de Gaulle. — "Louis Vallon a consacré deux essais au R.P.F. Le premier, publié à la veille des élections de 1951, expose en quoi le Dilemme français se peut traduire en deux mots : gaullisme ou servitude. Vallon, qui vient des milieux de la gauche la plus authentique, analyse avec beaucoup de pénétration en quoi l'existence du Parti communiste en France renforce par mimétisme la tendance qu'avaient les autres partis, si démocratiques qu'ils se proclament, à imiter tous les vices des partis totalitaires, et en quoi, par conséquent, ils risquaient de nous mener à la dictature." (Edmond Michelet, Le gaullisme, passionnante aventure, 1962)
Plon, 1960, in-8°, 236 pp, broché, couv. salie, bon état (Coll. Tribune libre)
"Se défendre contre qui ? Contre la subversion communiste et le péril jaune. Pour quoi ? Pour le respect inconditionnel de la personne humaine. Comment ? Avec des armes modernes, grâce à un « service national », dans le cadre d'une « nouvelle et plus grande patrie ». Telles sont les questions et les réponses que l'ancien commandant en chef des Forces alliées Centre-Europe s'efforce de préciser au cours de dialogues imaginaires, réunissant tantôt un « communiste russe » et un « non-communiste français », tantôt un « militaire », un « universitaire de tendance progressiste » et un « chrétien »." (Revue française de science politique, 1961)
Editions du Conquistador, 1951, in-12, 222 pp, 4 photos sur 2 pl. hors texte, broché, 1er plat de couv. lég. taché, bon état
“Si blanche sous le grand soleil. Un séjour mouvementé au Soudan français” est un titre qui fleure la "coloniale", la femme de militaire. Veuve de guerre (1914-1918), Jane Valriant épouse un officier en secondes noces qui sera nommé à Bamako. Elle l'accompagne dans une campagne de recrutement de tirailleurs. Sans se départir des images coloniales d'une Afrique primitive que le colon a le devoir d'amener à la civilisation, Jane Valriant reste une très bonne observatrice.
Editions Didier Carpentier, 2002, in-4°, 256 pp, préfacé par Roland Faure, José Artur, Jacques Pessis, Pascal Sevran, illustré de plus de 850 photos, documents et fac-similés en noir et en couleurs dans le texte et hors texte, repères biographiques, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Les Géants de la chanson)
Pour le trentième anniversaire de la mort de Maurice Chevalier (1888-1972), le lecteur est convié à un parcours photographique dans la vie et la carrière de l'artiste.
New York, Editions de la Maison Française et P., Dominique Wapler, 1947, fort in-8°, 788 pp, traduit de l'anglais, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale française
"20 ans au service du Komintern". Né en 1904, spartakiste à 16 ans, responsable communiste à Hambourg et syndicaliste "dur", Valtin (de son vrai nom Richard Krebs) parle plus de dix langues. Il est l'un des meilleurs agents du Komintern, alors très offensif. Figure de l'ombre et du secret, il appartient à cette avant-garde "rouge" qui tentait sans relâche de mener les masses ouvrières sur le chemin de l'insurrection armée. La Gestapo l'arrêtera en 1933 et l'enverra dans les premiers camps de concentration. Il s'en sortira en faisant mine de jouer à l'agent double au sein de son organisation. Bientôt poursuivi par les tueurs de la Guépéou comme par ceux de la Gestapo, il s'exile aux Etats-Unis où il rédige ce livre témoignage à couper le souffle.
Editions Le Livre artistique, 1961, in-8°, 272 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Stock, 1931, in-12, 214 pp, édition originale sur papier courant, broché, bon état
Alphen (Pays-Bas), N. Samsom, 1967, in-8°, 155 pp, 16 photos à pleine page, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Ouvrage collectif sur les différents aspects de la guerre du Vietnam. Faits et contexte (H. J. M. Mennes), Les points de vue officiels (américain, chinois et russe), Un point de vue asiatique (S. C. Prabasi), Une conception polémologique (P. Everts), L'aspect économique et militaire (Gén. Broekmeijer), Aspects éthiques (J. de Graaf), Le Viet-nam dans la politique mondiale (J. de Kadt).
P., Edition Aesculape, 1957, pt in-4°, 189 pp, préface de André Ithier, illustrations originales de Cécile Guerber, gravures d'époque, broché, couverture illustrée à rabats (lég. salie), bon état
Trente ans après la fermeture de la prison pour femmes (située entre le faubourg Saint-Denis et les rues de Paradis, d’Hauteville et de Chabrol) pour devenir un hôpital, le Dr Van der Horst, qui y débuta sa carrière, en raconte son histoire au moyen de documents d’archives et de souvenirs personnels.
Albin Michel, 1950, in-12, 157 pp, broché, bon état
Ce livre, écrit en 1945, à l'époque où la France connaissait le régime déshonorant de la prostitution réglementée, n'a rien perdu de son actualité. Sans doute, la loi du 13 avril 1946 a-t-elle fermé officiellement les « maisons de tolérances » mais la prostitution n'en continue pas moins à prospérer, pour le plus grand malheur de celles qui en sont les victimes et pour le plus grand profit de ceux qui les exploitent. Ces profiteurs du vice et de l'esclavage de la femme n'ont pas perdu espoir de faire rouvrir les fameuses maisons. À leurs arguments qui restent les mêmes, le livre de Van Der Meersch demeure encore la meilleure réponse. Cette oeuvre, en effet, est l'une des plus courageuses et des plus attachantes de l'auteur, écrite pour que prenne fin définitivement l'esclavage des malheureuses « femmes à l'encan ».
Saint-Paul Editions religieuses, 2005, gr. in-8°, 450 pp, préface de Mgr F.-X. Nguyen Van Thuan, repères chronologiques, généalogie, broché, couv. illustrée, bon état (Oeuvres complètes, 1)
Ecrits autobiographiques de Marcel Van (1928-1959), élève spirituel de Thérèse de Lisieux. Van renoncera au sacerdoce et entrera comme frère rédemptoriste au monastère de Hanoï. Alliant une grande sensibilité à une audace folle, celle d'un "saint", il brûle sa vie dans le silence, avec comme toile de fond des bouleversements politiques jusqu'à sa mort dans un camp du Nord-Vietnam.
P., SEDES, 1990, gr. in-8°, 270 pp, texte dactylographié, 77 pages de documents et 17 tableaux statistiques, broché, annotations stylo en marges de 6 pages, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
"Comme l'indique son sous-titre, le livre de J.-L. Van Regemorter se propose de retracer l'évolution économique de la Russie d'Alexandre II à Gorbačev. Cette synthèse très dense, de lecture parfois ardue, se veut délibérément iconoclaste. Le premier chapitre intitulé « Indications de méthodologie et de bibliographie » expose les présupposés de l'entreprise. L'auteur cherche à rétablir la continuité de l'histoire russe ; pour cela, il n'hésite pas à briser les cadres chronologiques traditionnels et à remettre en cause la coupure de la révolution : c'est ainsi que le chapitre VI (p. 57-73) traite la période 1914-1920 comme un tout. À maintes reprises, J.-L. Van Regemorter souligne les éléments de continuité entre la Russie tsariste et l'Union soviétique, qu'il s'agisse de la « contrainte budgétaire douce », de l'organisation des usines, du rôle de l'alcool dans le budget de l'État ou de l'obsession du retard russe. Pour écrire une histoire économique de la Russie, « il importe d'écarter au préalable les grilles idéologiques qui ont déformé la perception et l'analyse des faits chez les contemporains eux-mêmes, donnant naissance à des idées reçues qui sont passées ensuite sans critique dans l'historiographie courante » (p. 1). La vulgate, qu'elle soit libérale, léniniste ou autre, doit être passée au crible de la critique. Donnons quelques exemples de ces remises en cause qui aboutissent à une vision décapée de l'histoire : — Il n'est pas évident que la paysannerie ait connu une paupérisation croissante à la fin du XIXe siècle : il faut pour le moins nuancer l'accusation portée à l'époque contre Witte d'avoir financé l'industrialisation aux dépens de l'agriculture ; — En dépit des analyses léninistes, la concentration industrielle et la domination du capital financier ne constituent pas des symptômes indiscutables d'un capitalisme développé : il s'agit plutôt d'archaïsmes dissimulés sous des apparences de modernité, — contrairement à l'opinion répandue dans les classes supérieures et même dans la majorité de l'intelligentsia, en 1917 les classes inférieures « n'obéissaient pas uniquement à des instincts anarchiques ni à la haine de classe : leurs aspirations répondaient à un programme positif qui comportait essentiellement la garantie de l'emploi et la vie à bon marché, ces deux "promesses d'Octobre" qui sont demeurées jusqu'à nos jours une contrainte permanente pour le régime soviétique, contrainte moins visible mais plus astreignante que l'idéologie » (p. 62). Le chapitre X consacré au « système autoritaire et bureaucratique de commandement » est particulièrement neuf : il met à mal les clichés sur « l'économie de commandement » et la « société totalitaire » en montrant que dans la pratique les agents économiques gardaient une marge d'autonomie non négligeable. Même un mouvement aussi ouvertement manipulé par le pouvoir que le stakhanovisme a permis aux ouvriers de mener des contre-attaques masquées et de limiter la toute-puissante théorique des directeurs. L'ouvrage de J.-L. Van Regemorter comporte d'importantes annexes : 77 pages de documents et 17 tableaux statistiques. Les documents, inédits en français, proviennent aussi bien de recueils soviétiques que de publications de l'émigration. Certains constituent de véritables révélations : c'est le cas par exemple des textes émanant du mouvement ouvrier indépendant de 1918 (p. 195-198). Ce compte rendu serait incomplet si l'on ne signalait pas les qualités formelles du livre : aisance et clarté du style, sens de la formule frappante. Ajoutons-y une discrète note d'humour qui ne gâte rien en ces matières austères. Le travail de J.-L. Van Regemorter vient à son heure : il était temps de faire le point des recherches récentes. Il comble une lacune de l'historiographie française dans un domaine dominé jusqu'alors par les Anglo-Saxons." (Jean-Paul Depretto, Revue des études slaves, 1992)
P., Dunod et Pinat, 1918, gr. in-8°, 78 pp, broché, bon état (Administration industrielle et générale. Etudes publiées sous la direction de M. Henri Fayol). Peu courant
Extrait du Bulletin de la Société de l'Industrie minérale (4e livraison de 1917).
[Paris], [R. Hermieu], s.d. (1924), pt in-8°, (40) pp, non paginé, broché, bon état
"Né en 1884, Paul Vanuxem entre à Polytechnique en 1904. Il fait son service militaire à Nancy. De 1908 à 1909, il est élève à l’école d’application des Manufactures. Le premier août 1909, il est affecté à la manufacture d’allumettes de Pantin-Aubervilliers. En 1911 et 1912, il est ingénieur à la manufacture des Tabacs d’Issy-les-Moulineaux. (...) La manufacture des Tabacs de Beauvais décrite n’existe pas. Dès le début du texte, Vanuxem prévient : « Nous avons connu de près les spectateurs et les acteurs et nous nous sommes efforcés de conserver à leurs récits plein mérite de documents. (...) On devra pardonner à nos narrateurs quelque imprécision dans les dates avec une fâcheuse propension à prendre les uns pour les autres les noms de ville ». Vanuxem a voulu rendre anonyme son témoignage, dans lequel il est sans doute l’ingénieur en second. (...) Le texte de Vanuxem nous renseigne sur le fonctionnement des manufactures des tabacs vers 1910." (Jean-Louis Peaucelle, Annales des Mines, 2001)
P., Bureaux de la Science sociale, 1910, gr. in-8°, 22 pp, broché, scotch au dos, état correct (La Science sociale, 25e année, deuxième période, 65e fascicule)
Ce numéro contient une autre étude : L'organisation de la vie privée : L'orientation particulariste de la vie, par Gabriel Melin (96 pp).
Editions Défense de la France, 1948, in-12, 230 pp, un fac-similé et une planche dépliante hors texte représentant le personnel du Ministère des Colonies en 1938, broché, bon état, envoi a.s.
P., Académie Européenne du Livre, 1991, in-8°, 345 pp, broché, bon état
Souvenirs de l'auteur sur sa vie de marin. Né en 1913 à Paris. Il entre à l'Ecole nationale de la Marine marchande en 1930. En 1932 il devance l'appel et s'engage dans la Marine Nationale ; il est libéré en 1935. Alors commence sa vie d'Inscrit Maritime qui le ménera sur toutes les mers du monde. Mobilisé dans la Marine marchande de 1939 à 1941, apres un temps passé à terre, il rejoint Liverpool et embarque sur un navire des forces alliées. Il est de retour en France en 1946. Il repart avec un autre navire pour un voyage en Indochine et l'Australie. Nommé chef mécanicien, il termine sa carrière maritime sur des navires de gros tonnage...