8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 France-Empire, 1995, gr. in-8°, 266 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Alain Jules Antonin Romain Louis Gaspard Sinéty de Bernardy de Sigoyer. Comment voulez-vous, avec un nom pareil, entrer au musée des horreurs, quand Landru ou Petiot sont des patronymes tellement plus faciles à retenir ? S'il est vrai que notre héros n'a à son actif qu'un seul assassinat (qu'il nia jusqu'au pied de l'échafaud, en 1947), on peut s'étonner qu'un personnage si haut en couleur – de ceux qui firent la macabre poésie des feuilles à scandale de l'immédiat après-guerre – ait sombré dans l'oubli. Les serial killers de notre époque semblent bien pâles comparés à cette espèce d'Arsène Lupin sans scrupules qui aimait trop les femmes, l'argent et les voitures de luxe. Faux marquis mais véritable don Juan, tour à tour comptable, chauffeur, écrivain, magicien, homme d'affaires, cet habitué des cachots, qui, déjà à l'école, narguait la statue de Voltaire et les règles établies, a commis à peu près tous les méfaits, du trafic d'armes au kidnapping, en passant par la collaboration avec les nazis. C'est un ancien bâtonnier, René Vigo, qui retrace aujourd'hui ce destin dans un récit alerte, sans effets de manches, à lire d'une traite. Pour sonder le coeur de son héros, Vigo s'est appuyé sur le dossier d'assises, qu'il a pu consulter, ainsi que sur de nombreux témoignages, dont celui de feu Jacques Isorni, qui assura la défense de Bernardy, accusé d'avoir tué son épouse. Condamné à mort, "le don Juan du crime" devait accabler cet avocat incapable de lui sauver la vie, et se venger à sa manière..." (Olivier Le Naire, L'Express, 1996)
P., Jean Flory, 1937, in-12, 270 pp, broché, bon état
Ouvrage hostile aux Franquistes. "L'auteur a été « greffier du Juge d'instruction » à Burgos jusqu'en juin 1937. Ce témoin est le type classique du fonctionnaire juridique. En écrivant son livre il entend rester l'homme qu'il était en vivant les faits qu'il raconte : individu moyen en un certain sens, manifestement occupé des soucis réels de la vie quotidienne et particulièrement du souci de « la carrière », mais à la fois profondément honnête, animé d'un esprit sincère de légalité, de justice et d'humanité. Un tel homme a supporté sans protester pendant une année toutes les « actions » du régime « nationaliste », restant fidèle à sa fonction qui consistait alors surtout dans l'enregistrement des cadavres « inconnus ». Mais lentement le refoulement de sa conscience s'affaiblit et les limites étroites du métier ne suffisent plus à la tromper. Enfin le moment arrive où l'honnêteté foncière de cet homme se manifeste comme sa vocation personnelle. La mesure est pleine. L'exécution stupide du jeune poète-musicien Antonio José et le dédain que montrent les officiers italiens et allemands de l'armée d'invasion pour les hommes et les femmes de race espagnole achèvent de libérer en cet homme la force propre à lui faire remonter le courant. En s'engageant dans une fonction extra-quotidienne la personne s'actualise en lui. Spontanément il quitte la zone occupée par les généraux rebelles, et arrivé en France il se met à rédiger ce livre, le premier et probablement le dernier de sa vie. Ce petit événement se produit immédiatement après la prise de Bilbao. c'est-à-dire en dépit de tout raisonnement opportuniste, juste au moment où à Paris et ailleurs certains intellectuels libéraux espagnols s'ingénient à découvrir les vertus du fascisme. La vérité subjective évidente de cet homme et de son réveil moral, car il ne s'agit pas d'une conversion politique, garantit au lecteur la vérité objective du contenu extraordinaire de son constat. Ce texte est plein de sang et de larmes. Il nous montre les exploits d'une volonté exterminatrice tenace, à la fois froidement systématique dans ses méthodes et follement aveugle dans ses buts. C'est tout autre chose que l'explosion terrible et souvent criminelle de la colère du peuple que nous avons vu se produire à un moment donné dans l'autre camp..." (Paul-Louis Landsberg, Esprit, 1938)
Emile-Paul frères, 1937, in-12, 254 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant (il n'a été tiré que 20 ex. sur vélin pur fil)
Charles Vildrac (1882-1971), un des fondateurs avec Georges Duhamel du groupe de l'Abbaye en 1906, est l'auteur du Paquebot Tenacity créé par Jacques Copeau en 1920. "Russie neuve" (1937) relate ses deux séjours en URSS en 1929 et 1935. Il ne veut retenir de l'URSS que l’image d’un parfait laboratoire pédagogique. Sous sa plume, l’expérience éducative bolchévique devient une utopie éducative efficiente qui réaliserait le rêve de la création d’un enfant heureux, autonome, curieux et épanoui. Bien sûr, le texte peut aujourd’hui nous sembler très naïf, voire aveugle au vu de ce que nous savons de l’URSS des années trente, mais il nous montre une réalité qui est celle que l’auteur a observée ou cru observer...
P., Société d'éditions littéraires et artistiques, Ollendorff, 1902, in-12, xi-315 pp, préface du vicomte E.-M. de Vogüé, reliure demi-basane noire, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), coupes frottées, C. de bibl., bon état
Souvenirs sur la guerre des Boers. — A l’instar d’autres pays comme l’Allemagne et l’Italie, des volontaires français s’engagent du côté des Républiques Boers. Ils sont 500, commandés par le comte de Villebois-Mareuil, ancien officier qui devient le chef d’état-major de Piet Joubert, l’un des plus importants officiers du Transvaal, qui fait rapidement de lui un général et le commandant des volontaires étrangers. D’ailleurs, une partie des Français déjà présents sur place, travaillant dans les mines, rejoint cette troupe. Georges de Villebois-Mareuil est toutefois tué à Boshof le 5 avril 1900 et n’assiste pas à la fin de la guerre. — "Les nouveaux succès remportés cette semaine par les Boers ramènent l'attention sur la guerre prodigieuse qui se poursuit au Transvaal. Justement, le “Carnet de campagne” du colonel de Villebois-Mareuil vient de paraître en volume... C'était l'instant de le relire. Quand ses feuillets parurent au jour le jour dans la “Liberté”, ils ne laissèrent pas d'exciter un assez vif étonnement. Le public, qui les suivait avec avidité s'attendait à y trouver une apologie sans réserve des admirables fermiers de Krûger, une sorte d'hymne enthousiaste en leur honneur. Il fut surpris de voir percer, à travers les lignes de ce journal, un peu de mauvaise humeur, de dépit, l'impression d'une impatience et d'un découragement mal dissimulé. Le colonel de Villebois-Mareuil, parti, plein de confiance et d'entrain, se trouvait, quand il mourut frappé par une balle anglaise, dans des dispositions différentes..." (Adolphe Brisson, Les Annales politiques et littéraires, 16 mars 1902)
P., Société d'éditions littéraires et artistiques, Ollendorff, 1902, in-12, xi-315 pp, préface du vicomte E.-M. de Vogüé, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état
Souvenirs sur la guerre des Boers. — A l’instar d’autres pays comme l’Allemagne et l’Italie, des volontaires français s’engagent du côté des Républiques Boers. Ils sont 500, commandés par le comte de Villebois-Mareuil, ancien officier qui devient le chef d’état-major de Piet Joubert, l’un des plus importants officiers du Transvaal, qui fait rapidement de lui un général et le commandant des volontaires étrangers. D’ailleurs, une partie des Français déjà présents sur place, travaillant dans les mines, rejoint cette troupe. Georges de Villebois-Mareuil est toutefois tué à Boshof le 5 avril 1900 et n’assiste pas à la fin de la guerre. — "Les nouveaux succès remportés cette semaine par les Boers ramènent l'attention sur la guerre prodigieuse qui se poursuit au Transvaal. Justement, le “Carnet de campagne” du colonel de Villebois-Mareuil vient de paraître en volume... C'était l'instant de le relire. Quand ses feuillets parurent au jour le jour dans la “Liberté”, ils ne laissèrent pas d'exciter un assez vif étonnement. Le public, qui les suivait avec avidité s'attendait à y trouver une apologie sans réserve des admirables fermiers de Krûger, une sorte d'hymne enthousiaste en leur honneur. Il fut surpris de voir percer, à travers les lignes de ce journal, un peu de mauvaise humeur, de dépit, l'impression d'une impatience et d'un découragement mal dissimulé. Le colonel de Villebois-Mareuil, parti, plein de confiance et d'entrain, se trouvait, quand il mourut frappé par une balle anglaise, dans des dispositions différentes..." (Adolphe Brisson, Les Annales politiques et littéraires, 16 mars 1902)
Laffont, 1965, gr. in-8°, 404 pp, 5 cartes, biblio, broché, couv. à rabats, , bande éditeur conservée, bon état
"Le premier panorama complet de l'évolution des Etats, des régimes et de la condition des peuples depuis 1953." — "L. de V. cherche à exposer la situation faite à la liberté dans tous les Etats de quelque importance. La liberté, qu'est-ce à dire ? L. de V. s'attache à ne pas séparer la liberté individuelle des conditions d'exercice de cette liberté : conditions matérielles et conditions politiques. Il conclut que les Droits de l'Homme tels qu'ils ont été énoncés par l'O.N.U. en 1948 ne sont respectés nulle part et qu'aucun des deux grands « modèles » qui se réclament de la vérité et de la morale ne sont satisfaisants." (Revue française de science politique, 1966)
Stock, 1988 gr. in-8°, 335 pp, annexes, cartes, biblio, index, broché, bon état
Le GRU est le plus secret de tous les services spéciaux. En Union soviétique, même au sein de l'armée, il n'est nulle part mentionné. Son appellation officielle est "Département militaire 44 388". — Trois initiales. Cinq chiffres : 44 388. Inutile de chercher dans l'annuaire de l'URSS. C'est le numéro du plus secret des services secrets de l'URSS depuis 1918, le rival du KGB. Jamais son histoire n'a été racontée, des origines à 1988. Le KGB est une émanation du Parti : le GRU vient de l'armée. La différence est énorme : par vocation, l'armée protège l'État tandis que le KGB protège le Parti qui a investi l'État. Derrière l'URSS, celle de Gorbatchev, on voit resurgir l'ombre de l'armée. Il faut savoir ce qu'est le GRU pour comprendre ce qui va se passer maintenant à Moscou. Voici les affaires d'espionnage les moins connues des deux dernières années, particulièrement dans la chasse aux technologies de pointe. A Washington, Athènes, Paris, du Japon à la Norvège. Tout cela reposant sur une documentation solide et illustré d'anecdotes qui laissent rêveur. Voici comment, par l'intermédiaire d'une société norvégienne, la firme japonaise Toshiba a fourni récemment à l'URSS des machines permettant aux chantiers navals soviétiques de fabriquer enfin pour ses sous-marins des hélices spéciales : des hélices dont la forme atténurait considérablement le bruit de la propulsion dans l'eau; si bien qu'au lieu d'être repéré à plus de 200 milles de distance comme c'était généralement le cas, un sous-marin soviétique avait émergé en juin 1986 à 10 milles marins de la côte est des États-Unis sans qu'aucun sonar l'ait encore découvert. Comment fonctionne le GRU, comment il recrute, comment ses agents sont implantés et comment ils opèrent dans divers pays et dans les grands organismes internationaux. Pour la première fois, un Français, aidé d'un expert du Sénat américain, lève le voile sur le plus secret des services soviétiques : le GRU.
Fayard, 1969, in-8°, 465 pp, annexes, sources et biblio, index, couv. à rabats, broché, pt morceaux de scotch en haut et en bas du dos, état correct (Coll. Les Grandes études historiques)
"La marche au pouvoir, dans les Etats totalitaires est toujours mystérieuse ; elle résulte des complots ourdis par des hommes qui se jalousent et se trompent plus ou moins cyniquement. Le régime communiste qui sévit en URSS, depuis plus d'un demi-siècle, est le témoignage le plus éclatant de ces luttes intestines, quelque secrètes qu'elles s'efforcent d'être. M. de Villemarest suit cette lutte pour le pouvoir pas à pas. Si Lénine a eu facilement raison du régime de Kerenski, on sait que c'est pour avoir prêché la capitulation sous certaines conditions devant l'Allemagne à ce moment victorieuse ; à sa mort, Staline a dû louvoyer plusieurs mois avant de recueillir une succession que Lénine ne lui réservait certainement pas. C'est trente ans après que les luttes s'enveniment et que l'auteur s'efforce d'en percer tous les détails et c'est surtout le rôle de Khrouchtchev qu'il met en vedette, dressant contre ce maître intrigant un véritable réquisitoire qui dans ce gros volume apparaît bien mérité. La mort, plus ou moins mystérieuse de Staline déclenche un Thermidor dont on ne peut s'étonner, mais la Terreur se poursuit sous le règne de Khrouchtchev ; les arrestations, les disparitions mystérieuses sont, au dire de M. de Villemarest, plus nombreuses après la disparition de Staline, mais la manière d'agir de celui qui, non sans difficulté d'ailleurs, lui a succédé est plus habile. La façon dont il se débarrasse du maréchal Joukov est un exemple typique de sa méthode. Ainsi au milieu d'intrigues continuelles, il se maintient au pouvoir pendant huit années. Brejnev, Kossiguine emploient contre lui les mêmes armes dont il s'est servi lui-même pour triompher. Cette étude se termine par d'intéressantes annexes rappelant l'organisation du pouvoir en URSS par des tableaux précis qu'on consultera avec profit." (Revue des Deux Mondes, 1969)
Stock, 1991, in-8°, 390 pp, 8 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état
La « conversion » de l'ex-chef de la Stasi, qui accéléra le processus de réunification. — Novembre 1989. Chute du mur de Berlin, retour au point zéro pour les communistes de l'Est. Une libération ? Peut-être. Encore faut-il en connaître l'histoire secrète et son chef d'orchestre invisible... – Juin 1987. Gorbatchev donne son feu vert : en RDA, une nouvelle équipe communiste doit prendre le pouvoir afin de sauver le système en déclin. Derrière ce complot, il y a Markus Wolf qui, depuis 1956, est à la tête des services secrets est-allemands. Le maître de la HVA, l’infiltration dans les institutions occidentales, leur noyautage, l’appui au terrorisme international, c’est lui. En arrière plan, la Stasi quadrille le pays et fait régner la terreur. Mais, débordé par le mouvement populaire, le complot va échouer. – 1991. Un réseau ultrasecret de milliers d'hommes et de femmes mis en place par Wolf s'étend sur toute la nouvelle Allemagne et attend son heure. – Pierre de Villemarest, mêlé de près à certains de ces évènements, a mené là une enquête remarquablement documentée qui éclaire l’histoire récente de l’Europe autant que notre avenir immédiat. (L'Editeur)
Lavauzelle, 2002, in-8°, 262 pp, 4 pl. de photos et 16 pl. de documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Qui a protégé Gestapo-Müller, le chef de la police secrète nazie de 1933 à 1945, alors qu'il figurait en tête des listes de criminels de guerre à Nuremberg ? Car il n'est pas mort dans les ruines de Berlin lors de la défaite du Grand Reich... Saviez-vous qu'un général du NKVD, qui fut ministre de la Sécurité de l'URSS auprès de Staline, "traitait" du cas Müller jusqu'en 1951 ? Saviez-vous qu'une autre tête de liste à Nuremberg, Martin Bormann, l'éminence grise de Hitler, a été lui aussi mystérieusement protégé après la guerre ? Saviez-vous qu'un réseau secret pourvu de moyens radio a fonctionné jusqu'en 1948 entre la Bavière et l'Espagne, et qu'en France, à Montpellier, Tarbes, Pau, des Français obéissaient à son chef d'orchestre, Martin Bormann ? Officier de renseignement, l'auteur de cet ouvrage est le seul spécialiste à l'avoir rencontré en 1949, lorsque Bormann s'exilait définitivement en Amérique du Sud, où il est mort en 1959. Mais, pour éviter toute controverse, l'auteur s'efface ici derrière les archives inédites américaines, soviétiques, est-allemandes (de la Stasi), tchèques, et derrière les confidences de plusieurs dirigeants des services d'espionnage de Berlin à Prague, de Prague à Varsovie, Bruxelles, Buenos-Aires, après avoir longuement enquêté en Europe centrale, Espagne, Amérique du Sud, et plongé dans les secrets de l'Europe occupée par l'Union soviétique. Grand reporter, Jon Swain écrivait en 1996 dans le Sunday Times, au vu des archives de l'auteur, qu'elles surprendraient bien du monde s'il les publiait. Déjà, en 1995, le magazine allemand Focus le citait en référence à propos de Müller et de son véritable passé. Ainsi va l'Histoire réelle, en parallèle à l'Histoire officielle. (4e de couverture)
Plon, 1987, gr. in-8°, 309 pp, broché, bon état
"Toute l'année 1986 a été marquée en France par un réveil brutal et sanglant du terrorisme. Cette relance des attentats aveugles qui frappent des innocents a surpris le gouvernement de Jacques Chirac, comme les "affaires" de la rue Marbeuf et de la rue des Rosiers avaient, en 1982, décontenancé le Président François Mitterrand. Au coeur de ces dernières attaques, et au coeur de l'actualité judiciaire, un homme, un Libanais, Georges Ibrahim Abdallah... Ce fils de la terreur arabo-islamique – bien que chrétien – opérait dans notre pays depuis...1981 ! Et déjà en liaison avec d'autres organisations terroristes (françaises, palestiniennes, syriennes, arméniennes...). Ce n'est que l'une des nombreuses révélations de ce livre qui permettra à chaque lecteur de posséder tous les éléments d'appréciation sur les terrorismes..."
François Bourin, 1991, in-8°, v-389 pp, préface de J.-B. Duroselle, 8 pl. de photos hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. On joint 2 lettres a.s. de l'auteur
La longue vie de Victor Margueritte (1866-1942) : davantage qu'une biographie, un tableau de la vie politique et littéraire de la IIIe République.
Presses de la Cité, 1970, in-8°, 320 pp, 4 pl. de documents hors texte, plans, documents en annexes., broché, bon état
"La vérité sur le bagne et sur le Vénézuéla."
P., Centre d'Etudes de l'Agora, 1975, in-8°, 159 pp, préface de Bertrand Renouvin, un portrait photo du comte de Paris, broché, bon état
En 1975, Philippe Vimeux, catholique et royaliste, publie « Le comte de Paris ou la passion du présent », livre qui fut édité avec le plein assentiment du principal conseiller du prétendant. Ce livre fit considérablement évoluer la Nouvelle Action Française sur trois thèmes : 1) la question de la Monarchie ; 2) la question de la démocratie et de la citoyenneté ; 3) la stratégie royaliste. C’est alors que la N.A.F. abandonne définitivement l’idée du coup de force, décision qui se heurtera à des refus et provoquera une crise interne avec le départ de cadres du mouvement.
Hachette, 1980, in-8°, 393 pp, broché, couv. illustrée, bon état
L'épopée véridique du Chemin de Fer français à travers l'histoire d'une famille : Henri Vincenot publia en 1980 cette saga familiale évoquant les souvenirs d'une enfance cheminote. Le livre se déroule dans le quartier du Rempart de la Miséricorde à Dijon, qui abritaient les maisons des cheminots...
Robert Laffont, Michel Archimbaud, 1985, gr. in-8°, 347 pp, biblio sommaire, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les droits fondamentaux : d'une conception religieuse et philosophique à une institution juridique (les fondements intellectuels, le cadre juridique de la reconnaissance internationale) ; Les contenus des droits de l'homme (droits civils et politiques, droits économiques et sociaux) ; Valeur de la reconnaissance constitutionnelle des droits de l'homme (les garanties internes, les garanties internationales, les garanties de la démocratie).
Editions S.d.E., 2003, in-8°, 205 pp, broché, bon état
Souvenirs : l'entre-deux-guerres, la guerre, la Mission universitaire française en Roumanie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et la mise en place de la République populaire, la Suède, etc.
Armand Colin, 1971, gr. in-8°, 852 pp, annexes, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques)
Ecrit avec la collaboration de Bernadette Durand.
Armand Colin, 1967, gr. in-8°, 329 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques)
"Gérard Vincent rend compte ici d'une recherche préalable à un travail plus général, dont l'objectif serait d'étudier globalement la situation sociale des professeurs de l'enseignement du second degré : « les professeurs dans la société », mais aussi dans leur contexte propre, la classe et les « collègues ». Cet ouvrage prend rang parmi un ensemble d'études récentes qui se préoccupent non seulement des finalités du système scolaire français, mais aussi du rôle qu'y joue le corps enseignant. G. Vincent utilise des matériaux divers pour cette première étude dont les résultats fourniront les thèmes d'une enquête extensive. Il s'agit d'abord des résultats de travaux sociologiques antérieurs ainsi que de textes littéraires qui ont trait à la vie des professeurs de l'enseignement secondaire. Il s'agit également de deux enquêtes préfigurant une enquête « en miroir », plus étendue et plus rigoureuse. La population de l'une est constituée par un ensemble de professeurs (472) de lycées parisiens représentant la fraction de ceux qui ont bien voulu répondre à un questionnaire par correspondance. L'autre population est composée d'élèves de l'Institut français de sciences politiques (276) que l'on a interrogés sur l'image qu'ils conservaient de l'enseignement secondaire et de leurs professeurs..." (Noëlle Gérôme, Revue française de pédagogie, 1968)
P., Éditions universitaires, 1989, gr. in-8°, 239 pp, 8 pl. de photos hors texte, notes, sources, liste des officiers dont le nom figure dans les fiches, broché, couv. illustrée, bon état
"Fondée sur les papiers du député nationaliste Guyot de Villeneuve, menée de façon alerte à la manière d'un roman policier, cette étude concerne 2 836 fiches rassemblées par ce parle¬ mentaire à la barbe du Grand Orient. L'affaire des fiches met directement en cause la franc-maçonnerie, lorsque, dans les années 1900, elle sort de son cadre associatif pour être au centre d'une grande entreprise de délation destinée à « républicaniser » l'armée. En effet, François Vindé prouve que le général André, ministre de la Guerre de 1900 à 1904, s'est délibérément appuyé sur le réseau des loges du Grand Orient, via les officiers francs-maçons de son cabinet, pour connaître en détail les opinions politiques, les croyances religieuses et les détails de la vie privée de l'ensemble du corps des officiers. Ayant paralysé les commissions de classement rendues responsables des « jésuitières » de l'affaire Dreyfus, le ministre contrôle désormais l'avancement des officiers. Ceux-ci sont jugés trop réactionnaires par les républicains intransigeants : sur le total des fiches contenues dans le fonds Guyot de Villeneuve, seules 210 font l'objet d'un jugement favorable par les 230 délateurs francs-maçons. L'affaire des fiches, qui éclate en octobre 1904, n'est pas seulement une suite d'aventures rocambolesques pour les principaux acteurs, comme le député nationaliste Syveton retrouvé « suicidé » dans d'étranges circonstances, mais elle porte aussi témoignage de cette guerre civile endémique franco-française des beaux temps de l'anticléricalisme. Elle représente l'ultime manœuvre de la droite conservatrice pour éviter la séparation de l'Église et de l'État en tentant le renversement du ministère Combes. L'ouvrage souligne également les graves conséquences de cette vaste opération de dénonciation sur le moral et l'efficacité de l'armée. Ce n'est qu'à partir de 1911-1912, pour cause de crise d'Agadir et de réarmement, que le ministère fait cesser pour les officiers subalternes les procédés d'enquête politique inquisitoriale, les francs-maçons étant relayés, depuis la fin 1904, par les préfets." (Revue historique des Armées, 1990) — "Pour un scandale ce fut un beau scandale. Jaurès, Clemenceau, Doumer donnèrent de la voix, il y eut à la Chambre des « glapissements sauvages et des rugissements d’animaux », des soufflets et des duels et même un peu de sexe in fine. Curieusement, assez peu d’argent, sinon quelques deniers versés à un corbeau vénal et défroqué, personnage falot évoluant entre loge et sacristie. On comprend que François Vindé ait été alléché par un scandale d’aussi haute qualité, qu’il présente avec un parti pris évident, ce qui est son droit le plus strict et rend le récit encore plus coloré. En fait, avec le recul, on comprend la position des uns et des autres : une république de 25 printemps souhaiterait plutôt être courtisée que de se faire traiter de gueuse dans les popotes par ceux qu’elle paye pour la défendre, d’où (en admettant par la vitesse acquise que la conviction religieuse est incompatible avec une sincère adhésion au régime) la tentation de sonder les reins et les cœurs avant de distribuer galons, étoiles, croix et commandements ; de leur côté, beaucoup d’officiers de tradition, issus de milieux conservateurs mais parfaitement loyaux dans le service, s’estiment libres d’aller à confesse lorsqu’ils le désirent. Au fond Jaurès, lors de la mémorable séance du 4 novembre (1904), fait preuve d’une sagesse digne de Salomon : prendre des renseignements, d’accord, mais sous réserve d’une part qu’ils ne touchent pas à la vie privée, d’autre part qu’ils soient contrôlés. L’histoire que conte Vindé se déroule en gros en trois phases : premièrement, le successeur de Galliffet, liquidateur intrépide et gouailleur de la précédente affaire (Dreyfus), est le général André, polytechnicien maniaque et sectaire qui vient de réussir à la tête de son ancienne école à « résister à l’envahissement de la gangrène cléricale ». Le nouveau ministre se lance à corps perdu dans l’épuration du corps des officiers, vaste entreprise à laquelle ni ses carnets personnels, pourtant bien fournis, ni le zèle de son cabinet « prêt à en découdre avec la réaction » ne suffisent à faire face. Il s’adresse donc au Grand-Orient, bien que non adhérent lui-même, par l’intermédiaire de ses collaborateurs maçons. Ainsi se constitue systématiquement, grâce au réseau des 400 loges, un fichier très complet suivant une procédure bien au point, mais ne répondant guère aux préceptes de Jaurès : non seulement, en contravention avec la liberté de pensée, les présences à la messe sont pointées et reportées en termes parfois peu convenables tels que « cléricafard » ou « cléricanaille », mais la fortune est dénoncée (« à 20 000 francs de rente »), l’origine reprochée (« ancêtres à l’armée de Condé ») et la vie privée étalée, de façon bien réjouissante à l’occasion – il faut en convenir – : « vit avec une Bretonne ! » Des affirmations relativement mesurables (« sa femme est la plus grande catin de la région ») voisinent avec d’autres plus difficiles à cerner, comme « rastaquouère ». Deuxième acte : des fiches provenant directement du secrétariat général du Grand-Orient, rue Cadet, par le canal du traître Bidegain, tombent entre les mains de Guyot de Villeneuve, une sorte de paladin, député de droite de Neuilly, qui se trouve en outre avoir du goût pour la photocopie naissante et qui s’associe avec un collègue de profil plus discutable nommé Syveton. La suite est prévisible : intervention tonitruante à la Chambre, chute d’André malgré le sacrifice de quelques lampistes et, après une défense désespérée de trois mois, du président du Conseil lui-même, le « petit père » Combes. Épilogue : comme toujours en matière de scandale, le temps apaise les choses. Une fois Syveton suicidé ou assassiné dans des conditions mystérieuses et Villeneuve battu aux élections de 1906, le coup de Tanger renoue l’union sacrée, Millerand finit par faire brûler les fiches et tout le monde part coude à coude pour la Grande Guerre. C’est là, selon l’auteur, qu’apparaîtront les dégâts : il faudra, par l’« hécatombe des généraux », limoger près de la moitié des titulaires de hauts commandements, apparemment promus pour des motifs étrangers à leur pure capacité professionnelle ; en contrepartie, sur 19 officiers qui connaîtront alors un avancement foudroyant, 14 avaient été retardés dans leur carrière après un fichage défavorable, dont Maudhuy, d’Urbal et Pétain..." (Pierre Morisot, Revue Défense Nationale, 1990)
Hachette, 1948, in-12, 254 pp, une carte, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Choses vues, aventures vécues)
"C'est le récit vivant et pittoresque d'un séjour en Afrique du Sud. L'auteur y décrit les problèmes raciaux et économiques tels que peut les percevoir un voyageur impartial et avisé. Ce ton « récit de voyage » permettra à un large public d'accroître ses connaissances sur cette région du globe en passant un agréable moment." (Jacqueline Beaujeu-Garnier, L'information géographique, 1949)
Fayard, 2010, gr. in-8°, 383 pp, biblio, index, broché, bon état
Pour la première fois, une biographie s'attache à éclairer le génie d'Albert Camus par le génie de sa terre natale, l'Algérie, et celui de sa ville tant aimée, Alger, sans lesquelles, disait-il, il ne pouvait pas vivre... L'Algérie est l'espace tout entier de son imaginaire et de son engagement. Avec le temps, le conflit et l'exil, elle est même devenue une sorte d'Eden illuminant cette part intime qu'il appelait "obscure" et dont il regrettait, un an avant sa mort, qu'elle ne fût pas davantage perçue. Il fallait un autre fils d'Alger pour comprendre cette dimension sensible de l'écrivain. Alain Vircondelet a grandi dans un quartier populaire, il a fréquenté les mêmes écoles, les mêmes plages, les mêmes lieux qu'Albert Camus. Grâce à son ample connaissance de l'oeuvre, il raconte la douleur de l'exil et la nostalgie d'un pays devenu mythique, lieu de refuge et de consolation...
Service d'Information de la Mission Spéciale en France de l'ECA, s.d. (1949), in-8° carré, 20 pp, non paginé, 16 photos, broché, couv. illustrée d'une carte de l'Alsace en couleurs, bon état