Pages d'Histoire - Librairie Clio

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‎VAUSSARD (Maurice).‎

Reference : 28839

(1971)

‎Avènement d'une dictature. L'Italie entre la guerre et le fascisme, 1915-1925.‎

‎ Hachette, 1971, in-8°, 204 pp, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎


‎L'auteur, historien, qui a vécu en Italie cette période cruciale de son histoire, l'expose sans passion et en tire les leçons. Il en a approché les principaux acteurs, aussi bien dans le camp anti-fasciste que parmi les promoteurs du fascisme. ‎

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‎VAUSSARD (Maurice).‎

Reference : 109582

(1924)

‎Enquête sur le Nationalisme.‎

‎ P., Editions Spes, s.d. (1924), in-12, v-413-(10) pp, broché, état correct‎


‎Une importante enquête sur le nationalisme et la question de la compatibilité du nationalisme et de la doctrine chrétienne conduite trois ans avant la condamnation de l'Action française. Maurice Vaussard exprimait ainsi ses attentes : "Ce que nous demandons aux personnalités consultées par nous, c’est donc en somme : 1) Leur sentiment sur le nationalisme en général, son contenu doctrinal par rapport au catholicisme, ses relations nécessaires ou accidentelles avec le principe des nationalités, qui a tant influé depuis plus d’un siècle sur la politique européenne... ; 2) Ce qu’elles pensent de ses répercussions morales et religieuses dans leur propre pays et comment il y est particulièrement envisagé." Ces deux questions furent adressées à 160 correspondants d’une vingtaine de pays : philosophes, juristes, historiens, mais aussi des hommes politiques et des théologiens (religieux et évêques). Vaussard obtint 62 réponses par Emile Baumann, Mgr Batiffol, Hilaire Belloc, Maurice Blondel, Jacques Chevalier, S.G. Mgr Chollet, Eug. Duthoit, L. Duval-Arnould, Fr. W. Foerster, G. Goyau, Prince Vladimir Ghika, René Johannet, S.G. Mgr Julien, Louis Le Fur, R.P. Martindale, F. Meda, A. Mélot, Salvador Minguijon, R.P. Pesch, René Pinon, Comte Fr. Potocki, G. de Reynold, Rév. John Ryan, E. Seillière, L. Sturzo, R.P. Vermeersch, R.P. Woroniecki, etc., etc. ‎

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‎VAVASSEUR-DESPERRIERS (Jean).‎

Reference : 113742

(2000)

ISBN : 9782200016661

‎La nation, l'Etat et la démocratie en France au 20e siècle.‎

‎ Armand Colin, 2000, gr. in-8°, 297 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U)‎


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‎VEDRINE (Hubert).‎

Reference : 14229

(1996)

ISBN : 9782213596211

‎Les mondes de François Mitterrand. A l'Elysée, 1981-1995.‎

‎ Fayard, 1996 fort in-8°, 784 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.‎


‎Sur la politique étrangère sous les deux septennats de François Mitterrand. Hubert Védrine, proche collaborateur de François Mitterrand pendant quatorze ans, conseiller diplomatique, porte-parole puis secrétaire général de l'Élysée, raconte et explique de l'intérieur comment le quatrième Président de la Ve République a affronté et traversé, durant ses deux septennats, les formidables événements des années 1981-1995. Il fait revivre la bataille des euromissiles, la « guerre des étoiles », le terrorisme, le conflit du Golfe, la réunification allemande, la paix au Proche-Orient, le drame yougoslave, entre autres chapitres de cette histoire. Et, surtout, le passage d'un monde à l'autre, de la compétition Est/Ouest à l'effondrement de l'URSS et au triomphe de l'économie globale de marché. Dans les pas de Hubert Védrine, témoin de premier plan ou acteur, on suit la réflexion et la confrontation des grands décideurs de notre époque, on comprend le cheminement de leur pensée, leurs dilemmes, leurs oppositions, leurs convergences. On voit fonctionner les lieux et modes de pouvoir : sommets des Sept, conseils européens, déplacements présidentiels, conseils des ministres, conseils de défense, rencontres en tête-à-tête... On voit progresser l'interdépendance entre les États et les économies, le poids des médias. Les décisions capitales côtoient l'anecdote, les controverses revivent, les grands hommes et les grandes forces s'affrontent, tous sont replacés dans la perspective de l'histoire longue de notre pays et de ses relations avec le reste du monde. Livre de référence aussi passionnant qu'irremplaçable, précis, documenté, rigoureux, l'ouvrage de Hubert Védrine est la chronique politique et diplomatique d'une décennie et demie qui a vu basculer dans le passé le monde issu de 1945 et commencer celui où nous vivons aujourd'hui. — On joint une coupure de presse sur le livre. ‎

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‎VEGA (Anne).‎

Reference : 16329

(2003)

‎Dans les cuisines des ministères.‎

‎ Hachette, 2003, in-8°, 235 pp, (Coll. La vie quotidienne). Très bon état‎


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‎VEIL (Simone).‎

Reference : 107280

(2007)

‎Une vie.‎

‎ Stock, 2007, in-8°, 398 pp, 24 pl. de photos en sépia et en couleurs hors texte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état. Première édition‎


‎"Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée en France et à l'étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine." (4e de couverture) ‎

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‎VENDROUX (Jacques).‎

Reference : 19755

(1980)

ISBN : 9782259006620

‎Yvonne de Gaulle, ma sœur, 1900-1932.‎

‎ Plon, 1980, in-4°, 95 pp, nombreuses photos en noir et en couleurs, reliure skivertex bleu de l'éditeur, jaquette illustrée un peu abîmée, bon état‎


‎L'enfant, la jeune fille, la jeune femme, 1900-1932. ‎

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‎VENNER (Dominique).‎

Reference : 95823

(1981)

‎Histoire de l'Armée rouge. Tome 1 (seul paru) : La Révolution et la guerre civile, 1917-1924.‎

‎ Plon, 1981, gr. in-8°, 301 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Par le niveau de ses armements et la qualité de ses troupes, l'Armée rouge est la première du monde. Son poids redoutable pèse de façon décisive sur le cours de l'Histoire et, particulièrement, sur le destin de l'Europe. Cette formidable machine de guerre n'est pas sortie du néant. Elle est, en partie, l'héritière de l'ancienne Armée impériale. Aux traditions de sa devancière, la Révolution ajouta ce qui était de son génie propre : une justification nouvelle, et un corset sans faiblesse. Tandis que Trotski forgeait l'instrument, que Boudienny lui donnait une légende, Lénine lui assignait pour mission le triomphe mondial de la Révolution. Soixante ans après, rien de cela n'a fondamentalement changé. L'Armée soviétique des années quatre-vingts s'explique par ses origines, par les années de révolution et de guerre civile. C'est cette période fondatrice, obscure et mal connue, que Dominique Venner retrace magistralement dans ce premier volume. Après avoir systématiquement dépouillé les témoignages oubliés, de ceux qui vécurent cette époque cruelle et démente, il en propose, avec un regard neuf, la première synthèse historique. Tout commence avec le martyre de l'Armée impériale, de 1914 à 1917. Puis, ce sont les complots du haut commandement contre un régime en perdition, les mutineries, le déchaînement d'une révolution de la soldatesque audacieusement exploitée par la minorité bolchevique, la naissance des armées blanches, l'échec en Finlande, la construction à chaud de l'Armée rouge par Trotski, l'impitoyable guerre civile de la Sibérie à la Crimée, le triomphe enfin, suivi de l'échec en Pologne et du repli de la Révolution sur les limites de l'ancien empire tsariste... Ce livre, qui relie ce proche passé à l'actualité la plus brûlante, est le récit hallucinant de l'un des plus grands drames de l'Histoire, ayant pour scène l'immensité mystérieuse de la Russie. ‎

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‎VERCORS (Jean Bruller, dit).‎

Reference : 115118

(1981)

‎Cent ans d'histoire de France, 1862-1962. 1. L'apogée de la République (1862-1932), ou Moi, Aristide Briand. Essai d'autoportrait – 2. L'Après-Briand (1932-1942). Les Occasions perdues ou l'étrange déclin – 3. Briand-l'oublié (1942-1962). Les nouveaux jours. Esquisse d'une Europe.‎

‎ Plon, 1981-1984, 3 vol. gr. in-8°, 332, 266 et 460 pp, 48 pl. de photos hors texte, biblio, brochés, couv. illustrées, bon état‎


‎Complet — "La trilogie “Cent ans d'Histoire de France” constitue la deuxième et dernière écriture autobiographique assumée de Vercors, après “La Bataille du silence” (1967). Vu le caractère tardif de cette édition, nous pourrions d'emblée penser au fait que Vercors, âgé, éprouve, comme nombre d'écrivains, le besoin de s'épancher sur son passé et de faire le bilan d'une vie. C'est sans doute une hypothèse fort plausible, mais elle n'est pas la seule. Ces mémoires ultimes se veulent en effet une double chronique, historique et biographique. De prime abord, cette trilogie a de quoi dérouter par son caractère insolite. Le premier tome de 1981 s'intitule en effet “Moi Aristide Briand. Essai d’autoportrait. Cent ans d’Histoire de France. L’apogée de la République (1862-1932)” ! Vercors entend faire un autoportrait de cet homme politique qu'il admire depuis les années 20 pour ses actions en faveur du pacifisme. Sa chronique débute donc en 1862, année de naissance de Briand, sous la forme originale d'une autobiographie de celui qui fut autant l'homme de Verdun que celui de Locarno. C'est fictivement Briand qui parle, pourvu du pronom personnel "je" revendiqué. Dans le préambule, Vercors explique avoir préféré cette utilisation du pronom personnel de première personne pour lever les ambiguïtés. Il faut au contraire percevoir toute la filiation personnelle et professionnelle de ces deux hommes dont les patronymes Briand/Bruller sonnent comme une similitude. Et c'est d'autant plus perceptible que la mort de cet homme en 1932, qui clôture ce premier volet, laisse la place dans le deuxième tome à Jean Bruller, alors au sommet de sa maturité personnelle et artistique, prêt bientôt à participer dans son milieu intellectuel à défendre le pacifisme dont il est animé. Dans les tomes 2 et 3, le lecteur assiste ainsi à l'engagement de ce dessinateur devenu l'écrivain Vercors sous l'Occupation, avec la création des Editions de Minuit clandestines et l'écriture du célèbre Silence de la mer. Dans cette chronique de cent ans, le dernier volet s'arrête en 1962, au moment où le combat de Vercors en faveur d'une Algérie indépendante trouvait sa conclusion dans les accords d'Evian. Ainsi, par rapport à “La Bataille du silence”, Vercors a couvert en plus des années de l'Occupation celles d'après-guerre, jusqu'au début des années 60. On remarque néanmoins que son récit autobiographique reste rivé aux années de guerre l'ayant si profondément marqué, et rejette dans l'ombre l'enfance, les années 20, et les années 60-80. Vercors se livre donc tout en restant mystérieux, car peu prolixe sur de larges pans de sa vie. Le lecteur curieux n'a pas d'autre choix que de lire sa production entière pour traquer les éléments biographiques manquants, en se heurtant cependant aux doutes et aux interrogations – on hésite toujours sur la part du réel et du fictionnel dans des récits qui de toute façon n'ont pas vocation au pacte de vérité de l'autobiographie." (Nathalie Gibert-Joly, site Jean Bruller-Vercors) — "Moi, Aristide Briand" n'est pas une biographie comme les autres. Briand n'ayant pas laissé de Mémoires, Vercors, en écrivain de grande classe expert à saisir de l'intérieur les hommes et les choses, s'est substitué à lui pour nous donner ici la plus vraie des autobiographies. Était-il manière moins infidèle de raconter une vie, de comprendre un destin, que de rendre ainsi la parole à celui qui demeure l'une des plus hautes figures de l'histoire contemporaine ? La rencontre est exceptionnelle et la réussite totale, car la sympathie ne masque jamais le regard critique. Et Aristide Briand, avec son éternelle cigarette entre les lèvres, est là tout entier, vivant dans son temps. Du jeune avocat de Saint-Nazaire, aux prises avec un « scandale » amoureux, au diplomate des accords de Locarno, deux grandes passions dominent cette vie et cette carrière politique bien remplie. La passion d'unifier et la passion de la paix. Avant la guerre, voici l'ami de Jaurès – avec lequel il rompra dans la tristesse – œuvrant pour l'union du socialisme français. Après la guerre, voici l'apôtre du désarmement, avec son horreur de la « guerre inhumaine », voulant redonner ses chances à l'Europe meurtrie. Le prix de ce grand livre est de montrer que ces passions, ces combats ont été portés par une même et longue fidélité. Un portrait aux mille facettes, où revit de la façon la plus vivante toute une époque. ‎

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‎VERCORS (Jean Bruller, dit).‎

Reference : 118451

(1977)

‎Les Chevaux du Temps.‎

‎ Tchou, 1977, gr. in-8°, 252 pp, brochés, couv. à rabats, bon état. Edition originale, envoi a.s.‎


‎"L’ouvrage Les Chevaux du Temps (1977) est décrit comme une récréation que s’accorde l’intellectuel engagé que l’on connaît. Dans un récit-cadre, plusieurs personnages sont chargés à tour de rôle de raconter une histoire, dans la longue lignée de la tradition littéraire. Roman ou nouvelles ? La structure adoptée est ambiguë. Vercors plonge le lecteur dans des univers fantastiques à la manière de Nerval ou de Poe." (Nathalie Gibert-Joly, site Jean Bruller-Vercors) ‎

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‎VERCORS (Jean Bruller, dit).‎

Reference : 8239

(1984)

‎Les Nouveaux jours. Esquisse d’une Europe. Briand-l’oublié (1942-1962) .‎

‎ Plon, 1984, gr. in-8°, 460 pp, 16 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état (Cent ans d'histoire de France, 3)‎


‎"La trilogie “Cent ans d'Histoire de France” constitue la deuxième et dernière écriture autobiographique assumée de Vercors, après “La Bataille du silence” (1967). Vu le caractère tardif de cette édition, nous pourrions d'emblée penser au fait que Vercors, âgé, éprouve, comme nombre d'écrivains, le besoin de s'épancher sur son passé et de faire le bilan d'une vie. C'est sans doute une hypothèse fort plausible, mais elle n'est pas la seule. Ces mémoires ultimes se veulent en effet une double chronique, historique et biographique. De prime abord, cette trilogie a de quoi dérouter par son caractère insolite. Le premier tome de 1981 s'intitule en effet “Moi Aristide Briand. Essai d’autoportrait. Cent ans d’Histoire de France. L’apogée de la République (1862-1932)” ! Vercors entend faire un autoportrait de cet homme politique qu'il admire depuis les années 20 pour ses actions en faveur du pacifisme. Sa chronique débute donc en 1862, année de naissance de Briand, sous la forme originale d'une autobiographie de celui qui fut autant l'homme de Verdun que celui de Locarno. C'est fictivement Briand qui parle, pourvu du pronom personnel "je" revendiqué. Dans le préambule, Vercors explique avoir préféré cette utilisation du pronom personnel de première personne pour lever les ambiguïtés. Il faut au contraire percevoir toute la filiation personnelle et professionnelle de ces deux hommes dont les patronymes Briand/Bruller sonnent comme une similitude. Et c'est d'autant plus perceptible que la mort de cet homme en 1932, qui clôture ce premier volet, laisse la place dans le deuxième tome à Jean Bruller, alors au sommet de sa maturité personnelle et artistique, prêt bientôt à participer dans son milieu intellectuel à défendre le pacifisme dont il est animé. Dans les tomes 2 et 3, le lecteur assiste ainsi à l'engagement de ce dessinateur devenu l'écrivain Vercors sous l'Occupation, avec la création des Editions de Minuit clandestines et l'écriture du célèbre Silence de la mer. Dans cette chronique de cent ans, le dernier volet s'arrête en 1962, au moment où le combat de Vercors en faveur d'une Algérie indépendante trouvait sa conclusion dans les accords d'Evian. Ainsi, par rapport à “La Bataille du silence”, Vercors a couvert en plus des années de l'Occupation celles d'après-guerre, jusqu'au début des années 60. On remarque néanmoins que son récit autobiographique reste rivé aux années de guerre l'ayant si profondément marqué, et rejette dans l'ombre l'enfance, les années 20, et les années 60-80. Vercors se livre donc tout en restant mystérieux, car peu prolixe sur de larges pans de sa vie. Le lecteur curieux n'a pas d'autre choix que de lire sa production entière pour traquer les éléments biographiques manquants, en se heurtant cependant aux doutes et aux interrogations – on hésite toujours sur la part du réel et du fictionnel dans des récits qui de toute façon n'ont pas vocation au pacte de vérité de l'autobiographie." (Nathalie Gibert-Joly, site Jean Bruller-Vercors) ‎

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‎VERCORS (Jean Bruller, dit).‎

Reference : 108295

(1984)

‎Les Occasions perdues ou l'étrange déclin. L'Après-Briand (1932-1942).‎

‎ Plon, 1984, gr. in-8°, 266 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Cent ans d'histoire de France, 2), envoi a.s.‎


‎"La trilogie “Cent ans d'Histoire de France” constitue la deuxième et dernière écriture autobiographique assumée de Vercors, après “La Bataille du silence” (1967). Vu le caractère tardif de cette édition, nous pourrions d'emblée penser au fait que Vercors, âgé, éprouve, comme nombre d'écrivains, le besoin de s'épancher sur son passé et de faire le bilan d'une vie. C'est sans doute une hypothèse fort plausible, mais elle n'est pas la seule. Ces mémoires ultimes se veulent en effet une double chronique, historique et biographique. De prime abord, cette trilogie a de quoi dérouter par son caractère insolite. Le premier tome de 1981 s'intitule en effet “Moi Aristide Briand. Essai d’autoportrait. Cent ans d’Histoire de France. L’apogée de la République (1862-1932)” ! Vercors entend faire un autoportrait de cet homme politique qu'il admire depuis les années 20 pour ses actions en faveur du pacifisme. Sa chronique débute donc en 1862, année de naissance de Briand, sous la forme originale d'une autobiographie de celui qui fut autant l'homme de Verdun que celui de Locarno. C'est fictivement Briand qui parle, pourvu du pronom personnel "je" revendiqué. Dans le préambule, Vercors explique avoir préféré cette utilisation du pronom personnel de première personne pour lever les ambiguïtés. Il faut au contraire percevoir toute la filiation personnelle et professionnelle de ces deux hommes dont les patronymes Briand/Bruller sonnent comme une similitude. Et c'est d'autant plus perceptible que la mort de cet homme en 1932, qui clôture ce premier volet, laisse la place dans le deuxième tome à Jean Bruller, alors au sommet de sa maturité personnelle et artistique, prêt bientôt à participer dans son milieu intellectuel à défendre le pacifisme dont il est animé. Dans les tomes 2 et 3, le lecteur assiste ainsi à l'engagement de ce dessinateur devenu l'écrivain Vercors sous l'Occupation, avec la création des Editions de Minuit clandestines et l'écriture du célèbre Silence de la mer. Dans cette chronique de cent ans, le dernier volet s'arrête en 1962, au moment où le combat de Vercors en faveur d'une Algérie indépendante trouvait sa conclusion dans les accords d'Evian. Ainsi, par rapport à “La Bataille du silence”, Vercors a couvert en plus des années de l'Occupation celles d'après-guerre, jusqu'au début des années 60. On remarque néanmoins que son récit autobiographique reste rivé aux années de guerre l'ayant si profondément marqué, et rejette dans l'ombre l'enfance, les années 20, et les années 60-80. Vercors se livre donc tout en restant mystérieux, car peu prolixe sur de larges pans de sa vie. Le lecteur curieux n'a pas d'autre choix que de lire sa production entière pour traquer les éléments biographiques manquants, en se heurtant cependant aux doutes et aux interrogations – on hésite toujours sur la part du réel et du fictionnel dans des récits qui de toute façon n'ont pas vocation au pacte de vérité de l'autobiographie." (Nathalie Gibert-Joly, site Jean Bruller-Vercors) ‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 19611

(1983)

ISBN : 9782213012667

‎Au service du Parti. Le parti communiste, les intellectuels et la culture (1944-1956). (Thèse).‎

‎ P., Fayard/Editions de Minuit, 1983, fort in-8°, 585 pp, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"Il s'agit, pour l'essentiel, de la thèse soutenue par l'auteur à la Sorbonne le 16 avril 1983, thèse dans laquelle elle s'est efforcée d'analyser les productions des intellectuels membres ou « compagnons de route » du Parti Communiste français, qui s'étaient mis « au service de la classe ouvrière » ; elle a voulu comprendre et expliquer comment ces intellectuels ont accompli les tâches que leur fixait la direction du parti : trouver des arguments, créer des œuvres justifiant ou exaltant la ligne politique et les mots d'ordre du parti français – ou du parti soviétique – en cette période de guerre froide. Jeannine Verdès-Leroux a raison de distinguer plusieurs catégories dans l'intelligentsia communiste : 1) les « grands intellectuels », intellectuels autonomes, qui ont pu ainsi « sauvegarder une certaine autonomie au niveau de leur production » ; 2) les « intellectuels-de-parti », opposés aux premiers « dans des luttes souvent âpres, attisées et arbitrées par la direction » et qui « recevaient leur position, leur pouvoir, leurs privilèges uniquement du parti » ; elle fait un sort à la génération issue de la Résistance, qui subit une rupture dans ses études et fut sollicitée par le parti pour devenir des « permanents », spécialement dans la presse. Ces « intellectuels prolétaroïdes » (selon l'expression de Max Weber) ont été souvent des agents d'exécution de la direction. « Cette intelligentsia ne s'est pas contentée d'être alignée sur tous les aspects de politique générale ; elle a été massivement « jdanovienne » en matière culturelle, par ignorance, par inexpérience. Elle a donné une direction typique à la période, par l'étendue de son fanatisme, intervenant dans tous les domaines alors que les intellectuels autonomes gardaient des zones de quant-à-soi, faisaient des restrictions mentales et exprimaient leurs réserves par leurs silences » ; 3) l'auteur y associe « l'intelligentsia autodidacte des couches négativement privilégiées » (Max Weber), en clair les militants d'origine ouvrière, paysanne ou petite bourgeoise sur lesquels elle porte cette appréciation : « A ces permanents privés de capital scolaire et de capital culturel, le parti apportait, à travers ses écoles, non des connaissances, mais une saisie unitaire du monde social, une nouvelle façon de se conduire et de se percevoir dans ce monde et tout un ensemble de croyances et de certitudes. Après une sélection dont ils ignoraient les critères, ils recevaient des responsabilités, inespérées à leurs yeux, qui les remplissaient d'émerveillement. Ces positions étaient toujours plus valorisantes que ce qu'ils s'attendaient à vivre mais il convient de noter que l'étroitesse de leur connaissance du monde extérieur les conduisait à surestimer grandement la fonction de permanent ». Jeannine Verdès-Leroux décrit assez bien la mise en condition de ces intellectuels qui « étaient entrés au parti communiste pour faire l'Histoire ». Ils participaient aux combats de la classe ouvrière mais non pas à l'élaboration de la politique du parti (privilège réservé au groupe dirigeant). La plupart, accaparés par les tâches pratiques, la multiplicité des réunions, n'avaient pas le temps de réfléchir, de se documenter sérieusement ailleurs que dans les publications du parti, de se former une opinion personnelle ; il faut dire que même au niveau du Comité central, des élus et permanents la sous-information, voire la désinformation était la règle. Les intellectuels, comme les autres, avaient foi dans les dirigeants et avaient tendance à accepter et à défendre leurs analyses politiques puis, par entraînement progressif, leurs opinions sur les sujets les plus divers – sauf dans leur discipline, là où ils se sentaient compétents. Les nécessités de la lutte et « l'esprit de parti » faisaient le reste..." (Robert Brécy, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1985) — "Contre le lieu-commun qu'entretiennent aussi bien la direction du parti communiste que les "ex", ce livre établit d'abord que l'essentiel des intellectuels dont les oeuvres dominèrent l'après-guerre n'étaient pas communistes. Quelques grandes figures, Picasso ou Joliot-Curie, que la direction met sans cesse en avant, avaient déjà construit leur oeuvre en première personne. Quant à la production que la direction a encouragée, celle des intellectuels-de-parti, par exemple la peinture et le roman réalistes-socialistes, elle ne put jamais s'imposer en dehors des cercles du parti en raison de son caractère de propagande. Cet "art" satisfaisait trop bien à la recommandation de Jdanov : "l'art doit être tendancieux". Plus qu'à la caution apportée par quelques "grands" intellectuels, et plus qu'à leurs silences, on s'est attaché à analyser ici les productions "artistiques" et "scientifiques" des intellectuels-de-parti et les conditions de cette production. Les caractéristiques, les dispositions et la trajectoire de ces intellectuels les rattachent à cette intelligentsia paria dont Max Weber a montré le rôle dans les Eglises. Renonçant à l'autonomie propre aux intellectuels professionnels pour se mettre "au service de la classe ouvrière", ils se transforment en rhéteurs, prêts à toutes les "tâches" que leur désigne la direction du parti : "théoriser" l'existence d'une science prolétarienne opposée à la science bourgeoise, ou approuver l'arrestation des "Blouses blanches", médecins accusés par Staline de comploter l'assassinat de dirigeants soviétiques. Pour rendre intelligibles des oeuvres et des conduites que Sartre se contenta de qualifier de monstrueuses, il a fallu accomplir un va-et-vient entre les productions de l'époque et ceux qui les ont produites ou les ont contrôlées. L'enquête, menée au long de cinq années, s'appuyant sur une mémoire involontaire des acteurs, a permis d'aller bien au-delà de ce que les écrits, utilisant la mémoire volontaire, prétendent imposer et, plus encore, au-delà de la façade monolithique présentée alors par le parti communiste." (J. V.-L.) ‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 125009

(2005)

ISBN : 9782213622811

‎La Foi des vaincus. Les "révolutionnaires" français de 1945 à 2005.‎

‎ Fayard, 2005 gr. in-8°, 528 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Ce livre a recherché dans leurs écrits les croyances, les espérances, les illusions des militants "révolutionnaires" français de la seconde moitié du XXe siècle, ainsi que la critique effrénée qu'ils ont menée de la société présente pour construire un monde radicalement autre. Les immenses catastrophes que le communisme a produites dans tous les domaines sont attribuées avant tout à Staline, de plus en plus à Lénine, et les erreurs et les égarements en France sont imputés au "Parti". Car les militants se parent – et sont parés – de toutes les vertus ; seul le "Parti" porterait toutes les responsabilités. Quant à Marx, malgré les lectures pénétrantes de Isaiah Berlin et de Kolakowski, il continue d'être le plus souvent épargné, et même révéré. Isaiah Berlin a souligné la nouveauté que le marxisme avait imposée (et que les fascismes et les nationalismes ont utilisée) : la division de l'humanité en deux groupes, les hommes et les classes (les races, les nations) qui sont condamnés par l'Histoire, et donc "sacrifiables". Leur destruction ne peut être empêchée ni même regrettée, c'est le prix que l'humanité doit payer pour le progrès : "Le chemin qui mène aux portes du paradis sera nécessairement jonché de cadavres." La séduction du marxisme tient au travestissement qu'il a fait de pulsions meurtrières, en les habillant de nécessité, de scientificité. Marx l'avait dit dans Le Manifeste communiste en 1848 : l'élimination de la bourgeoisie et le triomphe du prolétariat sont inévitables. Au début du XXIe siècle, malgré l'implosion du monde communiste, des intellectuels toujours aveuglés continuent à faire comme si cette prophétie était scientifique : en première ligne des destructeurs sont les familles trotskystes. (J. V.-L.) ‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 97013

(1989)

‎La Lune et le Caudillo. Le rêve des intellectuels et le régime cubain (1959-1971).‎

‎ Gallimard/L'Arpenteur, 1989, in-8°, 561 pp, broché, pt trace de pliure au 1er plat de couv., état correct‎


‎"Le livre de J.V.-L. est à la fois courageux et terrible. Courageux car, citations à l'appui, il recense toutes les illusions, erreurs, mensonges et complaisances propagés par les intellectuels français au sujet de Fidel Castro et de sa Révolution, qui avaient su les inviter et les traiter avec des égards qu'ils ne trouvaient pas dans la France des années 1959-1971. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir sont, avec Françoise Sagan et Anne Philippe, les têtes de turc favorites de l'auteur qui ne cesse de se demander pourquoi ces écrivains, qui se proclament amis du progrès et de la non-violence, ont applaudi ou couvert les exactions et les exécutions de cette dictature militaire qui, par la voix de Che Guevara, rêvait de multiplier les Vietnam afin de renverser l'impérialisme. Et c'est là que le livre devient terrible car, au-delà des erreurs de ces hommes et femmes de lettres égarés, il pose la question du statut de l'intellectuel dans nos sociétés : pourquoi adhère-t-il si facilement aux thèses léninistes qui, contre une classe ouvrière déclarée défaillante, lui propose le rôle d'avant-garde ou d'éclaireur ? Parti de Cuba, dont un chapitre d'introduction rappelle l'histoire et l'état économique antérieur (évidemment meilleur que ce qui a été dit), le livre se termine par un chapitre sur la France où réside la vraie question : pourquoi ces illusions dans ce pays et pendant ces années ? C'est le vrai débat. Gageons qu'il fera l'objet du prochain livre de J.V.-L. experte en démystification." (Revue française de science politique, 1990) ‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 95565

(2001)

‎Les Français d'Algérie de 1830 à aujourd'hui. Une page d'histoire déchirée.‎

‎ Fayard, 2001, gr. in-8°, 492 pp, index, broché, couv. illustrée, état correct‎


‎« Quelle chance d'être né au monde sur les collines de Tipasa. Et non à Saint-Etienne ou à Roubaix. Connaître ma chance et la recevoir avec gratitude », écrivait Camus en janvier 1955. Etre né, vivre sur une terre splendide, l'Algérie, était ressenti par presque tous les Français comme une « chance ». Un jour, cette condition fut perçue par les « métropolitains » comme une « faute » appelant condamnation. Ce livre explore cette tragédie. Qui étaient les Français d'Algérie ? Ils sont issus d'une histoire courte - cent trente-deux ans -, houleuse, faisant alterner des pages heureuses et douloureuses, tissées de contradictions sans issue. On les fait entendre ici grâce à des entretiens menés auprès de 170 Français d'Algérie, aux conditions et aux métiers variés, de tous les âges, de toutes les origines, vivant dans les lieux les plus différents. Quel point commun y a-t-il entre vivre à Alger et vivre à Trézel ? Bref, une société bigarrée, complexe, singulière. Pour comprendre les Français d'Algérie, on a remonté le temps, jusqu'à la longue et meurtrière guerre de conquête. On voit qu'ils sont les fils de l'idéologie triomphante de la IIIe République qu'elle forgea à sa naissance et imposa dans la première moitié de XXe siècle. L'intégration remarquable de cette communauté, les résultats éclatants de quelques-uns ne peuvent empêcher que s'expriment encore de l'amertume chez beaucoup de ces exilés et le regret ardent d'un pays qui n'existe plus. ‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 115318

(1991)

ISBN : 9782707302076

‎Le travail social.‎

‎ Editions de Minuit, 1991, in-8°, 273 pp, index des noms et des thèmes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Sens commun)‎


‎Issu de l'assistance sociale – qui avait été inventée au début du siècle pour "relever" la classe ouvrière et "l'arracher au socialisme" –, le travail social s'impose aujourd'hui comme une activité nécessaire. Organisé en de multiples professions contrôlées par l'Etat, il regroupe, dans une grande diversité d'institutions, des dizaines de milliers d'agents. L'importance des moyens qu'il mobilise, l'accélération de son développement et l'intérêt accru que lui portent les pouvoirs publics conduisent à s'interroger sur sa signification. Poser la question des fonctions objectives du travail social, c'est examiner l'action qu'il produit et la trace qu'il laisse sur la fraction des classes dominées qui en constitue la cible. C'est retracer le processus d'adaptation des formes d'intervention à l'évolution du rapport de forces entre les classes sur lequel il s'appuie. C'est demander la raison d'être des conduites aux conditions de leur production : origine et position de classe, dispositions acquises et stratégies professionnelles des agents. C'est donc finalement analyser la structure du champ particulier que constitue le travail social, champ défini par l'absence presque complète d'une demande sociale solvable pour les produits qu'il offre. Le travail d'encadrement des classes populaires est inséparable d'un travail de stigmatisation qui renforce la division de la classe ouvrière en ouvriers qualifiés et en O.S. et manœuvres globalement rejetés dans la catégorie des "inadaptés". Mais le dynamisme avec lequel les agents remplissent cette mission idéologique et la cohérence que manifeste ex post l'entreprise de domestication des dominés trouvent moins leur origine dans l'intervention organisatrice d'une instance mandatrice que dans les profits matériels et symboliques que les différents groupes d'agents tirent de leur activité. ‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 125106

(1996)

ISBN : 9782070732241

‎Refus et violences. Politique et littérature à l'extrême droite, des années trente aux retombées de la Libération.‎

‎ Gallimard, 1996 gr. in-8°, 514 pp, index, broché, couv. illustrée, annotations crayon, sinon bon état‎


‎Du tournant des années 1930 à la fin de la IVe République, certains écrivains, des littérateurs se sont engagés à l'extrême droite. Leur définition : un refus violent de la démocratie. On trouve, au départ, l'Action française de Charles Maurras et ses surgeons : les rebelles (Combat, L'Insurgé), les fils ingrats et reniés (les fascistes de Je suis partout, qui se précipiteront dans la collaboration) et aussi, loin de l'Action française qui parlait de roi, d'élite, d'inégalités, le parti populaire français de Doriot : ce parti qui voulait réunir l' "émotion révolutionnaire" et des préoccupations sociales aux promesses de "grandeur", attira (aussi) des intellectuels – Drieu la Rochelle, par exemple, alla y chercher un public, une action, des émois.L'occupation et le régime de Vichy firent éclater ces courants. Après la Libération, de nouvelles configurations se sont formées, réunissant des ennemis hier irrémissibles, devenus plus sensibles à l'identité de leur haine – la démocratie – qu'à leurs affinités, en fait mal décelables. Ce parcours conduit, en particulier, à éclairer trois objets : la France des années de l'occupation, qu'il faut réévaluer ; le rôle de franges intellectuelles dans de douteux combats antidémocratiques ; enfin, la fragilité de la démocratie : faisant appel à la liberté individuelle, à la raison, elle laisse inassouvis, aux extrêmes, ceux qui attendent de la politique le bonheur (à gauche) et la "grandeur" (à l'extrême droite). ‎

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‎VERGINE (Lea).‎

Reference : 101663

(1982)

‎L'autre moitié de l'Avant-Garde, 1910-1940. Femmes peintres et femmes sculpteurs dans les mouvements d'avant-garde historiques.‎

‎ P., Des femmes, 1982, in-4°, 313 pp, traduit de l'italien, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état. On joint le carton d'invitation au vernissage (illustré en couleurs), à l'occasion de la parution du livre.‎


‎Notices biographiques sur de nombreuses femmes artistes des différentes avant-gardes de la période 1910-1940 : Blaue Reiter, Valeurs plastiques - Anti-vingtième, Cubisme - Post-cubisme, Futurisme - Cubo-futurisme - Suprématisme, Vorticisme, Le cercle et le carré, Dadaïsme, Bauhaus, Art abstrait, Nouvelle objectivité, Surréalisme. ‎

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‎VERGNES (Robert).‎

Reference : 20043

(1974)

‎L'Or dans la peau.‎

‎ Laffont, 1974, in-8°, 280 pp, 12 pl. de photos hors texte, cartes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vécu), envoi a.s. (nom du destinataire découpé). Edition originale‎


‎Aventures, spéléologie, vulcanologie, Indiens d'Amérique du Sud, trésors Mayas, etc. ‎

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‎VERGNET (Paul) et Jean BERNARD-DEROSNE.‎

Reference : 114220

(1948)

‎L'affaire Petkov.‎

‎ P., Editions Self, 1948, in-12, 344 pp, broché, couv. illustrée d'une photo de Petkov, état correct‎


‎Après l'entrée de l'armée soviétique en Bulgarie, un coup d'Etat est perpétré le 9 septembre 1944 par des forces antifascistes. A la suite d'un référendum, la monarchie est abolie en septembre 1946 et la "République populaire" est proclamée. Aidé par les Soviétiques, le Parti communiste bulgare de G. Dimitrov, fidèle disciple de Staline, se débarrasse rapidement de ses alliés du Front de la Patrie, puis de toutes les forces politiques du pays en éliminant les opposants tels que l'agrarien Nikola Petkov, qui sera executé. Un référendum met fin au règne de Siméon II (1942-1946) et en même temps la fin de la monarchie est proclamée en Bulgarie. Le 1er février 1946, l'oncle du roi Siméon, Kyril est condamné à mort par un tribunal populaire et est fusillé le lendemain matin. Le 16 septembre 1946, le jeune roi Siméon de Saxe-Cobourg quitte la Bulgarie pour un long exil. Un ouvrage publié à l'occasion de l'exécution de Nikola Petkov, dirigeant agrarien bulgare. ‎

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‎VERGÈS (Françoise).‎

Reference : 94795

(2006)

‎La Mémoire enchaînée. Questions sur l'esclavage.‎

‎ Albin Michel, 2006, in-8°, 204 pp, broché, bon état‎


‎Le débat sur l'esclavage aujourd'hui. ‎

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‎VERGÈS (Jacques).‎

Reference : 108971

(1992)

‎Les Sanguinaires.‎

‎ Edition°1/Michel Lafon, 1992, gr. in-8°, 222 pp, broché, bon état (Coll. Mystère du crime)‎


‎"Jacques Vergès, l'un des maîtres du barreau français, défenseur des causes indéfendables, inaugure la collection « Mystère du crime » avec ce livre. Jacques l'Eventreur, le Vampire de Düsseldorf, le Boucher de Hanovre, le Nettoyeur au bain d'acide... L'histoire a retenu leurs titres de gloire ; elle en a fait des minotaures, des cannibales, des monstres. Mais saura-t-on jamais quels hommes se cachaient derrière ces tueurs en série ? Un jour, ces « Messieurs Tout le Monde » sont passés à l'acte. Ils ont abattu, torturé, mutilé leurs victimes, bu leur sang. Pour quelle raison, ou par quelle déraison ? (...) Jacques Vergès ne se satisfait pas de l'explication habituelle, qualifiant d'inhumains tous les comportements qui révoltent. Qu'il s'agisse de crimes collectifs ou individuels, l'inhumain selon lui, fait encore partie de l'humanité. Et c'est bien ce qui nous dérange..." (4e de couverture) ‎

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‎VERGÈS (Jacques) et Etienne BLOCH.‎

Reference : 108840

(1983)

‎La face cachée du procès Barbie. Compte-rendu du débat de Ligoure.‎

‎ Samuel Tastet éditeur, 1983, in-8°, 95 pp, broché, couv. à rabats, bon état. Peu courant‎


‎A partir du début des années 1980, Jacques Vergès devient une bête médiatique. Notamment lorsqu'il prend la défense des terroristes Bruno Breguet et Magdalena Kopp, à la demande du nazi suisse François Genoud. On l'invite alors de plus en plus fréquemment sur les plateaux télé où ses invectives font merveille dans l'audimat. Le 27 avril 1983, Vergès reçoit une lettre de Klaus Barbie lui demandant de le défendre. En fait, il est beaucoup plus probable, comme l'explique le documentaire “L'Avocat de la Terreur”, que la demande émane de Genoud. Seul contre tous, Jacques Vergès va brillamment orchestrer une défense de rupture dans ce procès historique qui va assoir sa légende. Ce fascicule de 96 pages replonge le lecteur dans les débats complexes de l'époque. — Etienne Bloch, Conseiller honoraire à la Cour de Versailles, est le fils de Marc Bloch. ‎

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‎VERMEIL (Edmond).‎

Reference : 112425

(1948)

‎Doctrinaires de la Révolution allemande, 1918-1938.‎

‎ Nouvelles Editions Latines, 1948, in-8°, 335 pp, nouvelle édition, broché, bon état‎


‎Walter Rathenau, Keyserling, Thomas Mann, Oswald Spengler, Moeller van den Bruck, Le groupe de la « Tat », Hitler, Alfred Rosenberg, Hans F. K. Günther, Walter Darré, Gottfried Feder, Robert Ley, Joseph Goebbels. ‎

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20e Siècle - Pages d'Histoire - Librairie Clio
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