8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Julliard, 1970, in-8°, 407 pp, traduit de l'allemand, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Ernst Nolte est devenu célèbre, au début des années soixante, grâce à ce livre ambitieux et remarquable où il interprètait le fascisme comme un phénomène européen dont il analysait trois variantes principales – le régime de Mussolini en Italie, le national-socialisme allemand et l'Action française. La thèse de l'auteur, qui voit dans le maurrassisme la première forme du fascisme, a suscité des polémiques en son temps. — "Le fascisme fait l'objet de nombreuses définitions : réaction de classe contre la montée du marxisme, réflexe de peur chez la petite bourgoisie menacée de prolétarisation, fer de lance de l'impérialisme. A travers les trois tomes de son ouvrage, l'historien allemand Ernst Nolte ne se contente pas de donner une analyse historico-économique du phénomène. Il entreprend une étude philosophique éclairant l'essence commune aux doctrines de Maurras, Mussolini et Hitler. Ainsi dévoile-t-il chez eux l'angoisse de certains groupes humains refusant de laisser mettre en cause, par les mutations de la civilisation, le caractère prétendu absolu de leur personnalité et la volonté de sauver celle-ci en figeant l'homme dans un modèle intangible : tel l'Aryen opposé avantageusement au Juif. Mais le fasciste ne se manifeste pas seulement par le racisme ou la xénophobie. Sa haine de l'altérité s'étend à tous ceux dont l'appartenance à un groupe social, ethnique ou religieux autre que le sien, lui fait éprouver le tragique de sa propre relativité. On discerne sans peine un sentiment analogue dans l'Action française. Sans doute, ce mouvement essaya-t-il de substituer dans l'imagination ouvrière l'ennemi racial à l'ennemi de classe. La pensée de Maurras n'en dissimule pas moins une anxiété d'origine esthétique et métaphysique. Epris de la beauté classique, il redoute que la promotion des masses ne défigure la beauté fragile de « la déesse France », beauté inséparable selon lui des positions sociales existantes et qui doit être défendue contre les adversaires de sa pureté : esprit révolutionnaire menaçant la fortune des particuliers et donc celle du pays, « métèques » corrupteurs de l'Unité nationale, romantisme allemand troublant l'harmonie des siècles antiques..." (Jean-Claude Labracherie, revue Esprit, 1972)
Julliard, 1970, in-8°, 504 pp, traduit de l'allemand, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Ernst Nolte est devenu célèbre, au début des années soixante, grâce à ce livre ambitieux et remarquable où il interprètait le fascisme comme un phénomène européen dont il analysait trois variantes principales – le régime de Mussolini en Italie, le national-socialisme allemand et l'Action française. La thèse de l'auteur, qui voit dans le maurrassisme la première forme du fascisme, a suscité des polémiques en son temps. — "Le fascisme fait l'objet de nombreuses définitions : réaction de classe contre la montée du marxisme, réflexe de peur chez la petite bourgoisie menacée de prolétarisation, fer de lance de l'impérialisme. A travers les trois tomes de son ouvrage, l'historien allemand Ernst Nolte ne se contente pas de donner une analyse historico-économique du phénomène. Il entreprend une étude philosophique éclairant l'essence commune aux doctrines de Maurras, Mussolini et Hitler. Ainsi dévoile-t-il chez eux l'angoisse de certains groupes humains refusant de laisser mettre en cause, par les mutations de la civilisation, le caractère prétendu absolu de leur personnalité et la volonté de sauver celle-ci en figeant l'homme dans un modèle intangible : tel l'Aryen opposé avantageusement au Juif. Mais le fasciste ne se manifeste pas seulement par le racisme ou la xénophobie. Sa haine de l'altérité s'étend à tous ceux dont l'appartenance à un groupe social, ethnique ou religieux autre que le sien, lui fait éprouver le tragique de sa propre relativité..." (Jean-Claude Labracherie, revue Esprit, 1972)
NORMAND (C.) et P. Caussat, J.-L Chiss, J. Médina, C. Puech, A. Radzinski.
Reference : 75578
(1978)
Bruxelles, Complexe, 1978, gr. in-8°, 216 pp, notes biographiques, biblio, index, broché, bon état
"... C’est en qualité d’historienne que Claudine Normand publie en 1978 (avec la collaboration de Pierre Caussat, Jean-Louis Chiss, Jacques Medina, Christian Puech et Annie Radzinski) un “Avant Saussure”. C’est un recueil de textes qui situe l’œuvre du maître de Genève dans son contexte historique, et offre, en supplément, quelques-uns des comptes rendus auxquels a donné lieu la publication, en 1916, du “Cours de linguistique générale”. De Meillet à Jespersen, de Vendryès à Bloomfield, de Séchehaye à Schuchardt, on repère, tant par les approbations que par les réserves, le rôle qu’allait prendre le Cours dans l’évolution ultérieure de la linguistique." (Michel Arrivé, « Hommage à Claudine Normand », Langages 1/2012)
Perrin, 1920, in-12, xv-300 pp, préface de J. Noulens, reliure demi-chagrin acajou, dos à 5 nerfs soulignés à froid muet (rel. de l'époque), bon état
"... Toute entreprise, toute organisation nouvelle dont les modalités ont pour but la simplification des rouages économiques et l'aboutissement à une réduction des prix, devrait, si l’on en croit le bon sens, bénéficier de la protection des Pouvoirs publics. Telle est la pensée, de portée générale, qui se dégage, en somme, de l'ouvrage de M. Gilles Normand... Ce volume est intéressant par ses vues nouvelles et par sa documentation...Comme M. Gilles Normand le fait remarquer, les méthodes nouvelles à employer dans le commerce ne consistent pas seulement dans l’amélioration du sort du consommateur, mais aussi dans l'amélioration de celui des employés. Cette amélioration ne peut se faire que par la participation aux bénéfices et par la prime au travail, que certaines Entreprises Modernes ont mises en application..." (Extrait de la préface de Joseph Noulens)
Julliard, 1970, in-8°, 506 pp, traduit de l'allemand par Paul-Marie Flecher, cart. éditeur, jaquette, bon état
Seul volume paru en français des Mémoires de ce résistant de la première heure, dont les livres furent mis au pilon par les nazis. Ce volume va de son enfance jusqu'à la guerre. Après une enfance difficile dans un quartier ouvrier de Berlin et des débuts prometteurs d'universitaire et d'écrivain, Ernst Erich Noth (1909-1983) fuit la « peste brune » dès l'arrivée de Hitler à la Chancellerie du Reich. Ce sera le début d'une longue tribulation à travers l'Europe et le monde et la naissance d'un écrivain trilingue (allemand, français, anglais). Il commence par travailler dans plusieurs journaux littéraires parisiens sous le nom « Ernst Erich Noth », déjà utilisé en Allemagne, et publie plusieurs œuvres en langue française. Il s’installe ensuite dans le sud de la France, où il est rédacteur des Cahiers du Sud jusqu’en 1940. En mai 1939, les nazis lui retirent la nationalité allemande et inscrivent ses œuvres sur la liste noire. Entre 1939 et 1940, il est interné deux fois pour raisons politiques ; lors de l’Occupation allemande, il participe à la résistance pendant un an et, aidé par des Américains, réussit à s’enfuir aux Etats-Unis en 1941. Aux Etats-Unis, Noth dirige de 1942 à 1948 le programme de radio en langue allemande de la National Broadcasting Company. Il obtiendra la nationalité américaine en 1948, avec le nom officiel d’Ernst Erich Noth. De 1949 à 1959, il édite le journal littéraire Books abroad et est professeur de langues modernes et littérature dans plusieurs universités américaines. En 1963, il retourne en France, où il est éditeur littéraire et enseigne dans les universités d’universités d’Aix-en-Provence, Marseille et Paris. L’université de Francfort lui délivre en 1971 le titre de docteur refusé en 1933 et Noth y enseigne jusqu’en 1980 comme professeur honoraire.
Perrin, 2009, gr. in-8°, 368 pp, notes, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Homme de tous les combats auprès de De Gaulle, Saint-Hillier livre, à travers ses carnets inédits et ses archives personnelles enfin révélés, l'histoire sans fard de la France libre à l'Indochine et l'Algérie. Bernard Saint-Hillier (1911-2004) ne fut pas le combattant le plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale. Il n'eut ni l'aura d'un Leclerc, ni les responsabilités d'un de Lattre. Mais ce guerrier de la première heure tint avec force détails, au jour le jour, un journal que, jusqu'à sa mort, il se refusa de communiquer à quiconque. A l'intérieur, se cache en effet la vraie histoire de la France libre que Saint-Hillier a traversée de bout en bout, lui, le légionnaire de la 13e demi-brigade devenu chef d'état-major de la mythique 1re DFL. Y apparaissent enfin les doutes, désespoirs et turpitudes gommés par la légende et qui permettent de mieux comprendre les rapports entre de Gaulle et les chefs militaires de la France libre, ainsi que les circonstances exactes des combats du Gabon, d'Erythrée, de Syrie, de Bir Hakeim, d'El-Alamein, d'Italie et de France. Grâce à l'autorisation de la famille, Jean-Christophe Notin est le premier à avoir eu le privilège de prendre connaissance de ces carnets, mais aussi de l'exceptionnelle documentation accumulée par le général tout au long de sa carrière. Car Bernard Saint-Hillier prit aussi une part active aux opérations d'après guerre, de l'expédition de Suez à l'Algérie. Au terme d'une longue enquête, l'auteur élucide ainsi le second mystère entourant le général : lui qui commandait alors la 10e division parachutiste, a-t-il été mêlé au putsch du 21 avril 1961 ? Autant que le portrait d'un homme, bien plus complexe qu'il ne le laissait paraître, c'est donc l'histoire incarnée de la France militaire des soixante dernières années que Jean-Christophe Notin relate ici.
Armand Colin, 1997, gr. in-8°, 352 pp, 10 cartes, biblio, index, broché, état correct
Cet ouvrage présente les principaux aspects de l'action des Etats-Unis dans le monde, depuis leurs débuts sur la scène internationale en 1898, jusqu'à leur victoire dans la guerre froide à la fin de 1991. Il fait le point sur les différents courants d'idées qui animent les acteurs de la politique extérieure américaine - hommes d'Etat et opinion publique - du moralisme d'un Wilson au réalisme d'un Nixon ou d'un Kissinger. En quoi consiste au juste l'impérialisme américain, si souvent dénoncé ? Quel a été le rôle du dollar dans l'économie mondiale ? Comment une sorte de domination culturelle des Etats-Unis a-t-elle pu s'imposer au monde ? Peut-on parler de pax américana ? Les Etats-Unis sont-ils déjà parvenus au sommet de leur puissance et sont-ils désormais confrontés à un inexorable déclin ? En s'appuyant sur les publications récentes de l'historiographie américaine, l'auteur tente de répondre à ces questions par l'examen des impératifs stratégiques et des motivations économiques qui ont conduit la grande démocratie américaine à s'intéresser au monde.
Nathan, 1984, gr. in-8°, 250 pp, 14 figures, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Nathan Université)
Armand Colin, 1995, gr. in-8°, 534 pp, cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U), envoi a.s. à un confrère historien
Quand commence réellement le dernier siècle du deuxième millénaire ? Selon quels rythmes se déroule-t-il ? Quels acquis en retenir ? Le XXe siècle s'efface comme les époques antérieures, dans les crises et la généralisation d'un désordre plus ou moins violent... Le XXe siècle apparaît tragique et lumineux : génocides, ethnocides, totalitarismes... caractérisent une époque qui a eu aussi le triste privilège de connaître deux guerres mondiales dans un court laps de temps. Simultanément, l'homme réussit à voler, à explorer le fond des océans, à marcher sur la lune, à faire reculer la maladie... Plus que par le passé, les progrès de la science s'accompagnent d'interrogations croissantes. Et le doute envahit tous les champs du savoir. Cet ouvrage a pour ambition d'appréhender une histoire qui, comme le souligne Paul Veyne, est "faite de beaucoup d'accidentalité, avec quelques noyaux de nécessaire". L'analyse s'inscrit dans le temps long et dans celui, plus court, de la conjoncture. Elle ne se limite pas aux États, mais concerne les sociétés, leurs mentalités, et fait une place aux nouveaux acteurs de la vie contemporaine. Dans un souci de clarté, de nombreuses cartes de synthèse cherchent à offrir des clefs de compréhension des évolutions nationales et internationales.
Armand Colin, 2010, gr. in-8°, 221 pp, 5e édition revue et augmentée, nombreuses cartes, index, broché, couv. illustrée, bon état
La collection des Petits atlas historiques offre un panorama complet, clair et synthétique des grandes périodes de l'histoire, qui répond parfaitement aux attentes des étudiants et des amateurs. Cet atlas historique présente en 47 fiches une analyse essentielle du XXe siècle qui permet de comprendre les évolutions, les rapports conflictuels ou pacifiques entre les Etats, les dynamiques d'intégration et d'exclusion. L'ouvrage identifie les processus qui jalonne l'entrée dans le siècle, le "premier" et le "second" XXe siècle dominé par les superpuissances. Il éclaire les essors, les dépression les bouleversements politiques, économiques et idéologiques de la période. Chacune des fiches se structure autour d'une problématique soutenue par une représentation cartographique exceptionnelle.
Francfort et P., Campus Verlag, Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1994, in-8°, 228 pp, broché, bon état. Texte en allemand
11 études érudites par Rita R. Thalmann, Louis Dupeux, Alfred Wahl, Pascale Gruson, etc.
Editions Henry/Les Ecrits du Nord, 2007, in-8°, 349 pp, broché, couv. illustrée, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
"Joséphine Noworyta est d'origine polonaise. Jeune immigrée d'une famille ouvrière, elle a épousé en France un mineur de fond. Adulte et autodidacte, elle est devenue infirmière par son goût de l'étude et la force de sa vocation, avant de terminer sa carrière au rang de surveillante-chef du Centre Hospitalier de Lens. En écrivant ainsi le récit de ses joies et de ses peines, l'auteur se livre en exemple. Elle va plus loin que la plupart d'entre nous pour nous donner à lire de quoi inspirer nos propres vies. En cette année de célébration de la polonité, elle affirme devant qui en douterait encore la chance que représentent pour un pays les vagues successives d'une immigration qui nourrit la terre qui les accueille." (Raphaël Lluch, Maire-adjoint de Noyelles-sous-Lens) — "Dans la région, un habitant sur huit est d’origine polonaise. Cette forte présence est l’héritière d’une succession de flux migratoires remontant surtout au début du 20e siècle. L’intégration des Polonais en France ne s’est jamais faite au détriment de leur culture et l’histoire des Polonais du bassin minier du Nord et du Pas de Calais tient une place notable dans le patrimoine français et européen." (Jean-Marie Krajewski, Vice-président du Conseil Général du Pas-de-Calais)
Editions Didro, 2001, in-8°, 169 pp, 23 photos dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Visages de l'histoire)
Presque trente ans après sa mort, Jacques Mesrine demeure l'ennemi public n°1 le plus célèbre de France. De son enfance tumultueuse à ses années de célébrité, en passant par l'Algérie, ses rapports troubles avec l'OAS, ses évasions spectaculaires et ses braquages audacieux, Jean-Emile Néaumet et Philippe Randa ont reconstitué l'itinéraire exceptionnel de ce truand hors du commun. Pour ce faire, ils ont retrouvé plusieurs de ses complices, adversaires et relations qui, pour la première fois, ont accepté de parler. Des témoignages inédits qui permettent enfin de savoir qui était le véritable Jacques Mesrine...
Armand Colin, 1965, in-12, 221 pp, biblio, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. Armand Colin), envoi a.s. à l'historien Lucien Genet
"Une synthèse claire, équilibrée, des recherches spécialisées sur l'histoire de la France depuis la guerre de mouvement de 1914 jusqu'au coup de force légal du 10 juillet 1940. Ce livre ne demeure pas strictement politique : le chapitre IV est consacré à la vie économique et à la société, le chapitre V à l'Outre-Mer. Il est néanmoins rythmé par les grands événements : La Grande Guerre, la liquidation de la première guerre (1919-1924), Retour à la normale ? (1924-1932), puis viennent l'ébranlement (1933-1936), le Front Populaire, la Chute..." (Revue du Nord, 1969)
France-Empire, 1957, in-12, 318 pp, une carte en frontispice, qqs croquis dans le texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Stock, 1986, in-8°, 341 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Alexandre de Marenches a dirigé pendant près de onze ans les services secrets français sous les présidents Pompidou et Giscard d'Estaing.
Presses de la Renaissance, 2005, in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteure, née en 1940 dans une famille juive, raconte son enfance après la mort de ses parents en déportation, les orphelinats, une expérience ratée d'adoption aux États-Unis, sa dyslexie, son manque d'affection, ses débuts professionnels, la naissance de son fils, son travail de nurse, son témoignage pour la fondation Survivants de la Shoah de Steven Spielberg, sa découverte de la peinture, etc.
Editions Marcel-Didier Vrac, 1994, gr. in-8°, 208 pp, 25 photos sur 8 pl. hors texte, historique de la ligne de l'Atlantique Nord et évolution du matériel naval en annexe, broché, couv. illustrée, bon état
Cent vingt-quatre années séparent les premiers morutiers de la Compagnie Générale Maritime – d'où est née la Transat – de la vente du “France” au Havre en 1979. En témoin privilégié des 40 dernières années de cette longue histoire, Charles Offrey en retrace les grands moments, alternance de succès, de fastes, de crises et de deuils, avec une place spéciale réservée à la ligne de l'Atlantique Nord. C'est sans conteste à ses grands paquebots que le nom de la Compagnie Générale Transatlantique reste indissolublement attaché. “Normandie” et “France” qui ont cumulé, en leur temps, les titres de plus grand, de plus beau, de plus célèbre paquebot du monde...
P., Editions de l'Atlantique, 1973, in-8°, 365 pp, un portrait de Cangardel en frontispice et 46 photos sur 16 pl. hors texte, un fac-similé, annexes, broché, couv. salie, bon état (Prix de l'Académie de Marine 1973)
Henri Cangardel est né en 1881 dans une petite bourgade du Quercy. En 1902, il choisit une carrière maritime en devenant Administrateur de l'Inscription Maritime. En 1919, il renonce au service public et prend la direction générale de la Société Les Armateurs Français. Il crée l'Union Industrielle et Maritime (U.I.M.) en 1925 et des affaires de remorquage en France et en Afrique. Henri Cangardel est appelé par le Gouvernement en 1931 pour redresser la Compagnie Générale Transatlantique en difficulté. Nommé Directeur-Général, il y applique son énergie et son expérience de l'armement maritime et réussit à sauver l'entreprise. On lui doit la mise en service du paquebot "Normandie" en 1935. Il est à l'origine notamment de la création des services bananiers sur les Antilles et de l'amélioration des relations maritimes entre Marseille et l'Afrique du Nord. Henri Cangardel, devenu Président de la Transat en 1940, l'aidera à franchir le cap difficile de la guerre. A l'expiration de son mandat en 1945, sa mission accomplie, il revient à l'U.I.M. qu'il va dès lors animer avec toute son expérience et son autorité. Il se retire des affaires en 1967, et décède en 1971. Sa remarquable activité ne s'est pas limitée aux entreprises qu'il dirigeait. Henri Cangardel a été Président de l'Académie de Marine et de la Ligue Maritime et d'Outremer. Il s'est dévoué à de nombreuses œuvres et associations philanthropiques avec le même enthousiasme. Il a publié plusieurs livres qui soulignent l'étendue de sa culture et ses qualités de créateur. (Union Industrielle et Maritime) — Sortant d’HEC, Charles Offrey rentre à la Compagnie Générale Transatlantique à la fin de 1933. A cette époque le fastueux paquebot “Normandie” prend forme dans les cales des Chantiers et Ateliers de Saint Nazaire. Recruté comme attaché de direction, il gravit rapidement les échelons de l’administration de la Transat. Il devient directeur des passages, puis secrétaire général de la compagnie en 1939. Au cours de sa longue carrière, il a successivement collaboré avec les Présidents Marcel Olivier, Henri Cangardel, Jean Marie, Gustave Anduze-Faris, Pierre Renaud et Edmond Lanier. Administrateur en chef de la Compagnie à la fin de sa carrière, Charles Offrey a quitté la Compagnie en 1974 après quarante ans de service. Ancien Membre correspondant de l’Académie de Marine, Directeur Honoraire de la Compagnie Générale Transatlantique, Président d’honneur de l’Association des Amis des Paquebots c’est un passionné d’histoire de la Marine marchande. Grand érudit et belle plume, il a partagé sa grande connaissance de l’histoire de la Compagnie Générale transatlantique dans de nombreux écrits : conférences, articles et ouvrages. Il est l’auteur de “Chronique transatlantique du XXe siècle, des hommes et des navires qui l’ont marquée” (éd. MDV, 2000), “Terminé pour les machines : Le Dossier France” (ed. MDV, 1995), “Cette grande dame que fut la Transat” (éd. MDV, 1994), “Henri Cangardel, Armateur” (éd. de l’Atlantique, 1973), et le co-auteur de “Normandie - L’épopée du géant des mers” (Herscher, 1999).
P., Editions de l'Atlantique, 1973, in-8°, 365 pp, un portrait de Cangardel en frontispice et 46 photos sur 16 pl. hors texte, un fac-similé, annexes, reliure demi-toile chocolat, dos lisse avec pièce de titre manuscrite, couv. conservée (reliure modeste), bon état (Prix de l'Académie de Marine 1973). On joint la photocopie d'un article de 2 pages sur le livre (Journal de la Marine marchande, 27 décembre 1973) et une lettre tapuscrite signée des deux enfants de H. Cangardel qui ont fait éditer le livre
Henri Cangardel est né en 1881 dans une petite bourgade du Quercy. En 1902, il choisit une carrière maritime en devenant Administrateur de l'Inscription Maritime. En 1919, il renonce au service public et prend la direction générale de la Société Les Armateurs Français. Il crée l'Union Industrielle et Maritime (U.I.M.) en 1925 et des affaires de remorquage en France et en Afrique. Henri Cangardel est appelé par le Gouvernement en 1931 pour redresser la Compagnie Générale Transatlantique en difficulté. Nommé Directeur-Général, il y applique son énergie et son expérience de l'armement maritime et réussit à sauver l'entreprise. On lui doit la mise en service du paquebot "Normandie" en 1935. Il est à l'origine notamment de la création des services bananiers sur les Antilles et de l'amélioration des relations maritimes entre Marseille et l'Afrique du Nord. Henri Cangardel, devenu Président de la Transat en 1940, l'aidera à franchir le cap difficile de la guerre. A l'expiration de son mandat en 1945, sa mission accomplie, il revient à l'U.I.M. qu'il va dès lors animer avec toute son expérience et son autorité. Il se retire des affaires en 1967, et décède en 1971. Sa remarquable activité ne s'est pas limitée aux entreprises qu'il dirigeait. Henri Cangardel a été Président de l'Académie de Marine et de la Ligue Maritime et d'Outremer. Il s'est dévoué à de nombreuses œuvres et associations philanthropiques avec le même enthousiasme. Il a publié plusieurs livres qui soulignent l'étendue de sa culture et ses qualités de créateur. (Union Industrielle et Maritime) — Sortant d’HEC, Charles Offrey rentre à la Compagnie Générale Transatlantique à la fin de 1933. A cette époque le fastueux paquebot “Normandie” prend forme dans les cales des Chantiers et Ateliers de Saint Nazaire. Recruté comme attaché de direction, il gravit rapidement les échelons de l’administration de la Transat. Il devient directeur des passages, puis secrétaire général de la compagnie en 1939. Au cours de sa longue carrière, il a successivement collaboré avec les Présidents Marcel Olivier, Henri Cangardel, Jean Marie, Gustave Anduze-Faris, Pierre Renaud et Edmond Lanier. Administrateur en chef de la Compagnie à la fin de sa carrière, Charles Offrey a quitté la Compagnie en 1974 après quarante ans de service. Ancien Membre correspondant de l’Académie de Marine, Directeur Honoraire de la Compagnie Générale Transatlantique, Président d’honneur de l’Association des Amis des Paquebots c’est un passionné d’histoire de la Marine marchande. Grand érudit et belle plume, il a partagé sa grande connaissance de l’histoire de la Compagnie Générale transatlantique dans de nombreux écrits : conférences, articles et ouvrages. Il est l’auteur de “Chronique transatlantique du XXe siècle, des hommes et des navires qui l’ont marquée” (éd. MDV, 2000), “Terminé pour les machines : Le Dossier France” (ed. MDV, 1995), “Cette grande dame que fut la Transat” (éd. MDV, 1994), “Henri Cangardel, Armateur” (éd. de l’Atlantique, 1973), et le co-auteur de “Normandie - L’épopée du géant des mers” (Herscher, 1999).
Anatolia, Editions du Rocher, 2006, gr. in-8°, 311 pp, édition de Violetta Goudkova, postface de David Markish, traduit du russe, présenté et annoté par Marianne Gourg, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
louri Olecha (Elisavetgrad, 1899-Moscou, 1960) est l'auteur de “L'Envie”, l'un des chefs-d'œuvre de la littérature russe de l'entre-deux-guerres. Ce n'est qu'en 1956, à la faveur du premier dégel en Union soviétique, que paraîtront quelques extraits de son journal, extraordinaire document personnel sur la Russie de l'époque. En 1965, la veuve de l'écrivain parviendra à publier, sous le titre “Pas de jour sans une ligne”, une sélection largement autocensurée de cette œuvre. Enfin, en 1999, paraît “Le Livre des adieux”, qui reprend le Journal dans son intégralité, suggérant une vision concrète des années 1930-1960. Accusé en son temps, avec une agressivité outrancière, de lâcheté et d'opportunisme par la critique, Olecha reste une figure emblématique de l'une des périodes les plus cruelles de l'histoire de la littérature russe. Son itinéraire tourmenté, douloureux, chaotique témoigne de ce qui fut le destin d'une grande partie des artistes et des intellectuels soviétiques aux prises avec la Terreur et les exigences du totalitarisme.
Laffont, 1968, in-8°, 387 pp, 32 pl. de photos hors texte, une carte, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
"Il s'agit des journées qui ont, en octobre 1917, profondément changé le sort du monde, puisqu'ils ont amené la fondation du premier Etat socialo-communiste, avec toutes les conséquences que l'on sait. Mais le récit prend les choses plus haut, dès 1876. C'est donc de la formation du mouvement marxiste russe qu'il est d'abord question et des événements politiques auxquels désormais il va être mêlé. De toute cette histoire, connue par ailleurs, mais ramassée ici, revivifiée, une chose ressort et il n'est pas sûr que cette conclusion soit conforme au dogme marxiste, c'est que si la révolution russe a réussi, à ce moment-là, c'est à la lucidité, à la prodigieuse énergie de Lénine qu'elle le doit..." (E. Tesson, Etudes, 1967)
Gallimard, 1957, in-12, 228 pp, traduit de l’anglais, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer. On joint une coupure de presse sur l'ouvrage (par Louis Pauwels)
Composé de huit conférences faites par l'auteur entre 1946 et 1956, ce livre traite essentiellement de deux sujets : les armes atomiques et les relations entre la science et la culture.
P., Ruedo Iberico, 1968, gr. in-8°, 172 pp, biblio, index, broché, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état
Daniel Artigues est le pseudonyme de Jean Bécarud (1925-2014). Le tome 2 n'est jamais paru. — "Une étude originale consacrée à un mouvement qui s'apparente sur certains points à une franc-maçonnerie religieuse, et qui a profondément marqué la vie politique, économique et culturelle de l'Espagne depuis 1939. Le présent volume, traitant de la période qui prend fin en 1957, porte essentiellement sur la genèse et sur l'idéologie de l'Opus Dei. La qualité de l'information présentée dans ce premier volume conduit à souhaiter la publication rapide du suivant, qui doit traiter de la période écoulée depuis le remaniement ministériel de 1957 et la « venue au pouvoir » de l'Opus Dei." (Revue française de science politique, 1969)
Bois Colombes, Le Laurier, 2014, gr. in-8°, 591 pp, traduit de l'espagnol, 16 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, 3 dessins, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage se propose, à partir de très nombreux témoignages, de décrire un homme qui, de son vivant, n'a jamais cherché à paraître ou à se mettre en avant. Il ne voulait qu'une chose : servir l'Opus Dei pour servir l'Eglise. Mgr Alvaro del Portillo (1914-1994) est né à Madrid. Il fut ordonné prêtre en 1944. En 1935, il entra dans l'Opus Dei. Peu de temps après, il devint le plus proche collaborateur de son fondateur, saint Josémaria Escriva de Balaguer, à qui il succéda en 1975.