8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 London, Simon and Schuster UK, 2004, gr. in-8°, xii-467 pp, 31 photos sur 16 pl. hors texte, une carte, index, cart. éditeur, sans la jaquette, soulignures crayon, bon état. Edition originale. Texte en anglais
Dans son livre “Plan of Attack”, Bob Woodward, le journaliste du Washington Post rendu célèbre par son enquête sur le Watergate qui entraîna la chute de Richard Nixon, date précisément la décision de faire la guerre à Saddam Hussein. Le 21 novembre 2001, George Bush demande à Donald Rumsfeld, le ministre de la Défense : « Quels plans de guerre avez-vous sur l’Irak ? » A peine plus de deux mois ont passé depuis les attentats de New York et de Washington, et les forces occidentales ont fait tomber le régime des Talibans, alliés d’Oussama Ben Laden (prise de Kaboul le 13 novembre). Mais l’Irak est déjà dans le viseur... A partir de l’été 2002, la machine à convaincre de l’administration Bush se met en place. Dans les discours, le nom de Saddam Hussein et l’expression « armes de destruction massive » reviennent comme un leitmotiv. Le 2 juillet, devant l’ONU, le Président américain parle d’« action inévitable » contre l’Irak. Le 26 août, le vice-président Dick Cheney déclare à une réunion de Vétérans : « Pour le dire simplement, il ne fait aucun doute que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive et il ne fait aucun doute qu’il les amasse pour les utiliser contre nos amis, contre nos alliés et contre nous. »
New York, Simon & Schuster, 1994, gr. in-8°, 352 pp, 29 photos sur 16 pl. hors texte, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
"L'épouse du président des Etats-Unis : « Tu n’as pas été élu pour faire la politique économique de Wall Street. » Un conseiller à la Maison Blanche réplique : « Ce sont les riches qui prennent les décisions économiques. Les attaquer, c’est affaiblir l’économie, ce qui aboutit à affaiblir le président. » Dès le 7 janvier 1993, treize jours avant sa prise de fonctions, M. Clinton doit ainsi arbitrer entre la fidélité à ses promesses électorales et le sacrifice, sur l’autel de la rigueur budgétaire, des engagements pris devant le pays. Le président élu hésite. Et puis, furieux, accablé, il prouve tout à la fois son « sens des responsabilités » et l’étendue de sa « culture de gouvernement » : « Vous voulez dire que le succès de mon programme ainsi que mes espoirs de réélection dépendent de la Réserve fédérale et d’une fichue poignée de courtiers sur le marché des obligations ? (...) Nous allons donc aider les marchés financiers et punir ceux qui nous ont élus » ... Dans son nouveau livre, aussi formidablement informé que les précédents (personne ne semble refuser une confidence au débusqueur du Watergate), Bob Woodward ne démontre rien. Mais il explique tout. Ici, nulle théorie sur la manière dont le pouvoir fonctionne : le récit, implacable, suffit. Chacun des débats économiques aboutit, inexorablement, à ranger au magasin des accessoires les projets entérinés par l’électorat. Et à livrer le sort d’une présidence démocrate (ainsi que celui du pays) à la bienveillance de M. Alan Greenspan, un économiste conservateur, président de la Réserve fédérale. Qu’il décide de relever les taux d’intérêt, et la relance économique amorcée en 1992 tournera court. Aussi, lorsqu’il annonce les conditions lui permettant de favoriser une politique monétaire d’accompagnement de la croissance, comment ne pas y consentir, fût-ce la rage au ventre ? On a compris ce que seront ces conditions : M. Clinton devra, bien sûr, renoncer à l’essentiel de son programme. En annonçant sa candidature à la Maison Blanche, celui qui n’était encore que gouverneur d’Arkansas avait promis de réduire de 10 % les impôts de la plupart des salariés. « Ce ne sont pas là seulement des propositions économiques. C’est le remède qui sauvera l’âme de notre nation » , avait-il ajouté. M. Greenspan et la plupart des « grandes plumes » de la presse écrite vont le persuader de mettre sous le boisseau tant de « démagogie » et ce discours du « faire payer les riches ». Renoncement après renoncement, il ne reste plus bientôt au président Clinton qu’à observer tristement : « Je n’aurai pas de budget démocrate avant 1996. Rien de ce pour quoi j’ai fait campagne. » L’histoire serait déjà édifiante ; elle comprend pourtant un épilogue : depuis deux ans, bien que le déficit budgétaire américain ait considérablement baissé, M. Greenspan et la Réserve fédérale ne cessent, par crainte d’une inflation inexistante, de relever les taux d’intérêt et de menacer ainsi une présidence déjà bien fragile. Du risque de conclure un marché avec « les marchés »... Bob Woodward s’est consacré exclusivement à l’examen de sa politique économique. Une telle priorité, une telle précision dans les témoignages, risquent sans doute de décourager quelques lecteurs. Les autres y trouveront l’explication détaillée et vivante de la manière dont nos démocraties fonctionnent." (Serge Halimi, Le Monde diplomatique, 1994)
London, The Hogarth Press, 1972, in-8°, 260 pp, 11 pl. de photos hors texte, dont le frontispice, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
De 1960 à 1969, Leonard Woolf (1880-1969) raconte en cinq volumes de souvenirs sa vie, ses engagements divers dans le mouvement travailliste, ses activités littéraires, journalistiques. Leonard et Virginia Woolf s’étaient établis pendant la guerre dans leur propriété du Sussex, à Rodmell. C’est là que Virginia Woolf se suicide le 28 mars 1941. Sur avis médical, le couple n’avait pas eu d’enfant. — Diplômé de Trinity College, Cambridge, en 1903, Woolf prépare le concours d’entrée à la fonction publique qu’il réussit en 1904. Il est aussitôt envoyé comme administrateur colonial à Ceylan où il demeure jusqu’en 1911. Comme l’expérience coloniale avait éveillé chez lui un besoin de prendre des responsabilités civiques, il démissionne en 1912 et se met à étudier le système social cependant que la misère qu’il découvre alors dans les taudis de l’East End convertit ce libéral au socialisme. C’est dans le mouvement coopérateur qu’il commence par s’engager, car il voit là le meilleur moyen de remplacer le capitalisme. En 1912, il avait épousé la fille de Sir Leslie Stephen, Virginia, la célèbre romancière. Avec elle, il fonde une maison d’édition, Hogarth Press, qui tout en ne publiant que des œuvres de qualité, se révèle être un succès commercial. Au cours de la Première Guerre mondiale, Leonard Woolf, passionné de réconciliation entre les peuples, fonde dans ce but une association en faveur d’une société des nations (League of Nations Association qui deviendra la League of Nations Union)... (Maitron)
PUF, 1961, in-8°, 522 pp, 8 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Ce livre n'est pas une biographie de plus. Après avoir fait la synthèse de la pensée de Clemenceau, M. Wormser retrace sa carrière de la mairie de Montmartre, à la veille de la Commune, jusqu'à la retraite amère qui suit la victoire. Tranchant le plus souvent en faveur du Tigre, il expose cependant avec objectivité et en détail tous les cas où son action a été discutée ou mal comprise : le scandale de Panama, l'affaire Dreyfus, la politique coloniale, les deux présidences du Conseil. Son ouvrage contient en annexes plusieurs documents inédits qui éclairent des étapes importantes de la vie de Clemenceau, ainsi que d'utiles précisions bibliographiques sur son oeuvre littéraire et journalistique. II est illustré de quelques photographies fort bien choisies et fort bien reproduites. Comme chef de cabinet et ami de Clemenceau, l'auteur a noté des conversations et il a pu consulter des papiers privés. L'admiration légitime qu'il éprouve pour son ancien patron l'a conduit quelquefois à exagérer ses mérites. Par la valeur et l'abondance de sa documentation, par le sérieux de ses sources, M. Wormser a constitué un dossier indispensable aux futurs historiens de la Troisième Republique." (Gustave Moeckli, Revue suisse d'histoire, 1961) — Par Georges Wormser (1888-1978), ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de lettres. Officier, il est deux fois blessé au front durant la Première Guerre mondiale. Il est membre du cabinet de Georges Clemenceau quand ce dernier est pour la seconde fois président du Conseil en novembre 1917 puis son chef de cabinet de décembre 1918 à février 1920. Il est aussi secrétaire de la délégation française lors des négociations du traité de Versailles. À la mort de Clemenceau dont il a été un des plus proches collaborateurs et dont il a toujours défendu la mémoire, il fonde la société des amis de Georges Clemenceau dont il devient le président. Il est chef de cabinet de Georges Mandel quand il est ministre des PTT de novembre 1934 à juin 1936. En 1936, il fonde la Banque d'Escompte qui deviendra plus tard la Banque Wormser Frères. En 1961, il publie son ouvrage le plus célèbre La république de Clemenceau pour lequel il reçoit les félicitations du général de Gaulle : « Il n'est pas de meilleur moyen de servir sa mémoire que de faire connaître sa vie, son action, sa passion... »
Akadémos, 2005, in-8°, 285 pp, préface de Pierre Messmer, qqs photos dans le texte et 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre réunit les actes du colloque des 4 et 5 novembre 2005, sur le thème : « la Séparation en province ». La commémoration du centenaire de la Séparation ne pouvait raisonnablement séparer l'histoire nationale de l'histoire locale. Les hommes politiques qui ont élaboré la loi de 1905 étaient bien conscients que le sort de la grande réforme se jouerait in fine, en province. Les mêmes questions que chacun se posait en 1905 ont guidé les vingt-deux acteurs de ce livre en 2005 : suffit-il de voter une loi à Paris, dans l'enchevêtrement des enjeux politiques et des intérêts de partis, pour que la séparation des Eglises et de l'Etat soit acceptée par la population ? La loi risque-t-elle d'amener la France au bord de la guerre civile ? En suivant, grâces aux sources locales, les répercussions en province des longs débats de la Séparation, puis en évaluant les tensions qui ont accompagné l'application de la loi – notamment les fameux Inventaires –, les études réunies dans ce recueil permettent de mieux comprendre la portée réelle de la loi de 1905 sur la société française.
New York, 1953, in-8°, xx-378 pp, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
Laffont, 1987, gr. in-8°, 432 pp, traduit de l'anglais, 8 pl. de photos hors texte, glossaire, broché, bon état
Pour la première fois, un officier de Sa Majesté, ancien chef-adjoint du contre-espionnage, viole son devoir de réserve et décrit de l'intérieur les services secrets britanniques, leur fonctionnement, leur infiltration par les "taupes" du KGB.
P., CNRS, 1972, gr. in-8°, 18 pp, paginé 277-290, un tableau dépliant hors texte, notes, broché, bon état. Tiré à part extrait de “Colloques internationaux du CNRS n° 549 : La croissance de la grande firme multinationale”
Julliard, 1973, in-8°, 65 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Avec "Le Kaléidoscope", André Wurmser a montré qu'il pouvait créer un monde en quelques lignes. Il apporte ici soixante-dix nouvelles histoires brèves. Mais avec sept autres textes, "Ceci n'est pas un conte", "Un homme libre", "Caïn", "La raison sociale", "Midas II", "Le réserviste", "Le lauréat", il montre, s'il en était besoin, qu'il est aussi un maître de la nouvelle longue. Ces histoires de tous les temps, qui puisent leur inspiration dans le souvenir, les choses vues, la fantaisie, amènent fatalement un tel observateur de la réalité humaine à poser sur la société du monde un regard de moraliste. — "... Quant à son univers, on peut en découvrir la variété dans les nombreuses nouvelles que contiennent le Kaléidoscope (Gallimard) et le Nouveau Kaléidoscope (Gallimard), réédité ces jours-ci. Avec un art très étudié de la litote ou de la satire, limpide, vif et grave, André Wurmser y analyse les faits et gestes de la vie quotidienne, comme si l'espèce humaine y condensait ses espoirs, ses abandons, ses folies et ses inconséquences. C'est du Jules Renard qui aurait lu Kafka..." (Alain Bosquet, Le Monde, 9 avtil 1984)
YATHAY (Pin), avec la collaboration de Lucien Maillard.
Reference : 4645
(1980)
ISBN : 2-221-00430-2
Laffont, Club Express, 1980, gr. in-8°, 415 pp, 8 pl. de photos hors texte, 2 plans, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Vécu)
Pin Yathay, jeune ingénieur cambodgien promis à un brillant avenir, voit sa vie basculer dans l'enfer... Seul survivant de sa famille, rescapé et évadé du Cambodge de Pol Pot en 1977, il raconte la folie arbitraire et destructrice des Khmers rouges. — On croit savoir. Les journaux, la télévision paraissent avoir tout dit et tout montré du Cambodge et du martyre de son peuple. Et tout à coup un témoin surgit. C’est Pin Yathay, un rescapé, un ingénieur qui comme des centaines de milliers de citadins fut, avec sa famille, contraint de quitter Phnom Penh le 18 avril 1975, lendemain de la victoire des Khmers rouges. De déportation en déportation, il connut les travaux forcés, la famine et les deuils. Il raconte ce qu’il a vécu au jour le jour, et nous découvrons que nous n’avions de la tragédie du peuple cambodgien qu’une vision abstraite malgré tous les reportages. C’est que, pendant plus de vingt-six mois, Pin Yathay a connu l’enfer. Il a assisté à l’abolition de la monnaie ; il a perdu son identité ; il a défriché les forêts insalubres ; il a vu mourir de faim et de maladie ses enfants, ses parents, ses frères et sœurs, ses cousins. Inséparables, ils étaient partis dix-huit de Phnom Penh. Seul survivant de ces dix-huit déportés, Pin Yathay arriva miraculeusement en Thaïlande au mois de juin 1977, après avoir marché pendant quatre semaines dans la jungle. Sa femme, sa compagne d’évasion, s’était égarée dans la forêt. Elle disparut à tout jamais. Aussi Pin Yathay n’écrit-il pas un pamphlet ou un essai politique, mais le récit de sa détresse et de son entêtement à vivre. Il le dédie à ses enfants, à sa femme, à ses parents et à ses amis exterminés par la froide résolution criminelle des Khmers rouges. La vérité humaine est là. Pin Yathay nous la rapporte telle qu’il l’a vécue. Désormais nous savons. (4e de couverture) — "Dix ans se sont écoulés depuis la fête funèbre que fut la « libération » de Phnom-Penh par les Khmers rouges (17 avril 1975). Pour témoignages des massacres, il reste ces milliers de photos d'identité, alignées sur les murs d'un musée de la capitale cambodgienne – sourires quelconques, maladroits, gênés d'Asiatiques qui paraissent vouloir s'excuser devant la mort. Des livres, également racontent : “Cambodge année zéro” (Ponchaud), “L'Utopie meurtrière” (Pin Yathay), le dernier, “Au-delà du ciel” de Laurence Picq, décrivant, avec les mots les plus simples, la vie mesquine, tatillonne des bourreaux : tout comme le commandant d'Auschwitz, les chefs khmers rouges sont des bureaucrates, des comptables de l'assassinat !" (Philippe Moreau Defarges, Politique étrangère, 1985)
Balland/France Adel, 1980, in-8°, 327 pp, traduit de l'américain, biblio, index, broché, couv. illustrée, qqs soulignures stylo, état correct
"Yergin part de l'idée que la conception que les responsables politiques américains se sont fait de l'URSS a oscillé entre deux pôles : ce qu'il appelle « les postulats de Riga », suivant lesquels l'État soviétique est au service d'une idéologie visant à la domination universelle, et les « postulats de Yalta » suivant lesquels on peut ramener l'URSS au type traditionnel des grandes puissances impérialistes, avec lesquelles il est possible d'arriver à des accords définissant un équilibre. Mais ces « postulats de Yalta » sont entachés d'une certaine équivoque : en effet, Roosevelt était tenu, vis-à-vis de son opinion publique, d'afficher un respect pour les principes universalistes wilsoniens, qui s'accordait mal avec sa préférence plus discrète pour la politique des « Quatre Gendarmes ». Cette politique des « Quatre Gendarmes » elle-même impliquait-elle un partage du monde en zones d'influence, à l'amiable ? C'est ce que Yergin laisse entendre, sans pouvoir le démontrer. Mais Truman, lui, est un pur wilsonien. Et sous sa présidence, les dirigeants américains vont passer progressivement, mais plus rapidement qu'on ne l'a dit, des « postulats de Yalta » aux « postulats de Riga » ; non sans retours en arrière ni repentirs pour certains, en particulier le célèbre Kennan. Et la première moitié du livre à peu près est largement consacrée à une série de portraits de ces dirigeants, de leur formation et de leurs expériences personnelles. Sans oublier pourtant que les deux thèses s'appuient sur des postulats concernant la politique soviétique, qu'il est encore aujourd'hui impossible de connaître de l'intérieur (p. 9, note). Mais il y avait aussi les problèmes concrets exigeant des solutions rapides, et notamment l'essentiel : les problèmes allemands, y compris celui des Réparations. Ceux-ci n'apparaissent que dans la deuxième moitié du livre, comme s'ils n'avaient pas influencé l'évolution idéologique précédemment décrite. Problèmes concrets d'ailleurs fort bien traités une fois que l'auteur en fait apparaître l'importance : « La question allemande était à la fois infiniment compliquée et fort simple : aucun des deux camps ne pouvait prendre le risque de voir une Allemagne réunifiée devenir l'alliée de l'autre » (p. 227). De même, la crise économique du début de 1947 fait l'objet, pour la première fois à ma connaissance, d'un exposé systématique ainsi que ses conséquences (pp. 235-237)..." (J. Néré, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1981)
Gallimard, 1985, in-8°, 380 pp, broché, annotations stylo sur la dernière page (vierge), bon état (Coll. Bibliothèque des sciences humaines). Edition originale
Tiercé, jogging, musique rock, chiens et chats, automobile, mode vestimentaire, autant d'images représentatives d'une société nouvellement apparue, la société démocratique de masse. Elles sont ici analysées dans un effort pour regarder et penser la société dans son mouvement même.
London, Jonathan Cape, 1954, in-8°, 288 pp, 18 portraits et photos sur 12 pl. hors texte, cart. toilé de l'éditeur, jaquette illustrée lég. défraîchie, bon état. Texte en anglais
"L'ouvrage est une autobiographie qui paraît sincère et se lit très agréablement. L'auteur, membre d'une des familles princières les plus riches de la Russie, décrit avec talent sa vie fastueuse, et – faut-il ajouter – bien vide, tout au moins jusqu'au moment où il organise, avec quelques autres, l'exécution de Raspoutine. Mais c'est là épisode connu, et que Félix Youssoupoff a déjà raconté dans un précédent ouvrage : "La fin de Raspoutine", paru en 1927. L'historien pourra glaner cependant, au fil de ces nouveaux et légers souvenirs, de nombreux traits de mœurs qui l'aideront à comprendre la haute société tsariste à la veille de sa dispersion. Il y retrouvera aussi des noms qui évoquent l'époque 1900 à Londres et à Paris. Belles photographies de palais et de membres de la famille impériale." (Roger Portal, Revue Historique, 1953)
Montchrestien, 1989, gr. in-8°, 312 pp, tableaux et cartes, biblio, broché, bon état
"Le manuel que je suis en train d'achever sur “Les partis politiques sous la Ve République” n'a aucune prétention théorique. Mon problème n'est ni celui de la nature des partis comme "entreprise politique" ni celui de la fonction des partis dans un système politique donné (La France en l'occurrence). Ce manuel est né d'un "creux" signalé par ma fille étudiante à l'UFR 11 de Paris I et qui m'avait fait remarquer trois choses : – 1) Quand on veut trouver des renseignements sur les partis français aussi élémentaires que leurs dates de création, leurs filiations, leurs évolutions, on ne trouve rien. Le "Borella" est trop allusif et trop lacunaire. – 2) C'est vrai que beaucoup d'articles et de livres ont été consacrés soit à l'histoire de certains partis, soit à leurs stratégies, soit enfin à leurs adhérents, militants ou électeurs ; mais il n'y a rien qui résume d'une manière synthétique et accessible toutes ces données éparses. – 3) On nous enseigne des modèles de description des partis ou des modèles d'interprétation du phénomène partisan ; mais nous ne sommes pas capables de remplir, ni nous les étudiants, ni même les enseignants dont d'ailleurs ce ne semble pas être la préoccupation, les cases de ces modèles. Cet ouvrage s'insère donc dans la "fonction sociale" de la recherche. Il a été tout entier conçu autour de la question : qu'est-ce qui doit être dit des partis politiques en France sous la Ve République à des étudiants qui débutent dans la science politique, ou qui veulent tout simplement connaître un système politique dont les partis politiques sont partie intégrante ? ..." (Colette Ysmal, Politix, 1988)
Saint-Malo, Editions L'Ancre de Marine, 1987, in-8°, 229 pp, un portrait photo de l'auteur et 29 photos sur 12 pl. hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Le Père Yvon, aumônier des Terreneuvas, raconte les expéditions dans des mers hostiles, à la recherche de la morue et du saumon au début du XXe siècle.« La "Grande Pêche" à la morue à Terre-Neuve débute en France à la fin du XVe siècle et atteint son apogée au début du XXe siècle avec près de 500 bateaux, goélettes ou trois-mâts, embarquant plus de 10.000 hommes. La vie sur les voiliers est d'une extrême dureté et c'est en 1894 qu'est fondée la Société des Œuvres de Mer "pour apporter sur les lieux de pêche même, des secours matériels, moraux et religieux, aux marins isolés et retenus pendant de longs mois loin des leurs, en des mers tourmentées". Le Père Yvon fera plusieurs campagnes de pêche dans les années trente sur les bancs de Terre-Neuve. Passant d'un bateau à l'autre, il rendra visite à des milliers de pêcheurs et sera le témoin oculaire de "l'enfer sur la mer". Il nous raconte ici ce qu'il a vu, entendu, vécu. Son récit est authentique et d'un immense réalisme. Nul autre que lui n'a mieux décrit l'existence terrifiante de ces hommes que l'on a appelés "les forçats de l'océan" ou "les Bagnards de la mer". »
Textuel, 2008, gr. in-8°, 255 pp, 110 illustrations, presque toutes en couleurs et la plupart à pleine page, sources et biblio, index, reliure pleine toile citron décorée de l'éditeur, bon état
Au travers d'une centaine d'affiches devenues célèbres, Diego Zaccaria revisite l'histoire mondiale de la création graphique, sa place dans le débat public, le statut et l'engagement de l'affichiste. La mission achevée – l'information livrée – l'Impact visuel, le slogan comme le message sont les Indices de la norme sociale, des mentalités et des Idées d'une époque. — Diego Zaccaria est docteur en histoire et directeur des affaires culturelles de la ville d'Echirolles. II y dirige depuis 1990 le Mois du graphisme.
Editions Sociales, 1976, in-8°, xi-269 pp, traduit du russe, préface de Georges Cogniot, 16 pl. de photos et documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"En août 1918 était fondé à Moscou un Groupe communiste français, section française du Parti bolchevik. A la fin de 1919, il comptait une vingtaine de membres. Une historienne soviétique a entrepris d'en retracer l'histoire. Elle y était préparée et motivée : le 20 juin 1941, deux jours avant l'attaque nazie, elle avait soutenu son diplôme sur Jeanne Labourbe, fondatrice du Groupe. L'ouvrage est le produit d'une recherche patiente des archives et des survivants. Il est centré sur l'héroïsme de J. Labourbe et animé d'un lyrisme militant..." (Emile Poulat, Archives de Sciences Sociales des Religions, 1979)
Encres, 1977, in-8°, 281 pp, traduit du yiddish par Halina Edelstein, une carte, broché, bon état
L'itinéraire d'un juif polonais, communiste, qui doit fuir son pays en 1929, militant en France, puis en URSS dans les années 1930: arrêté en 1937, il restera dix ans au Goulag, et ne rentrera en Pologne qu'en 1957. — "Il reste bien peu de survivants de ce continent perdu, le yiddishland. Durant trois siècles, ses habitants furent persécutés par les Ukrainiens, les Russes, les Polonais, puis anéantis par les nazis. Peu de juifs polonais ont, sur le chemin de leur vie, franchi un tel parcours d'obstacles que M. Zalcman, le petit tailleur, né en 1907 dans la prodigieuse ville de Zamosc – un centre talmudique et hassidique, situé en Pologne, près de la frontière autrichienne – , « d'une mère famélique et d'un père affaibli », qui vécut sans tapage et mourut sans bruit. Il partage dans son enfance le pain de la misère du prolétariat juif et il rêve d'aller en Amérique « dans ce pays libre et riche où l'on mange tous les jours de la brioche blanche ». Lorsque éclate la révolution bolchevique, il est prêt à lutter contre tous ceux qui portent un « uniforme à boutons », contre tous les pouvoirs. Commence alors la longue pérégrination d'un jeune « ouvrier juif et communiste » dont M. Zalcman raconte « l'histoire véridique ». Il quitte l'horizon limité du quartier juif pour entrer dans les jeunesses communistes. Il croit alors que le socialisme résoudra le problème juif, une erreur qu'il paie le prix fort. Contraint à la clandestinité, il s'enfuit de Pologne en 1929 et entame une longue marche qui le conduit en France d'où il est expulsé, puis à Kiev où il est arrêté en 1937 pour n'avoir pas cédé au système qui transforme les hommes en délateurs et en calomniateurs, pour avoir refusé d'être dupe et de duper. Il parcourt alors, de camp en camp, la Sibérie avant d'être « libéré ». En 1957, il quitte l'Union Soviétique, reprend son métier de tailleur et poursuit son action militante dans sa langue, le yiddish, et le milieu qui devient le sien, la gauche sioniste..." (Yves Ternon, Vingtième Siècle. Revue d'histoire) — Pendant près de dix ans à Paris, un vieux juif a occupé le temps libre que lui laissait son métier de tailleur à écrire le livre de sa vie, le livre de sa traversée du siècle. Voilà un récit unique qui nous vient de ce qui sera peut-être la dernière génération des Juifs polonais nés en Pologne ; voilà l'évocation de cette longue marche du stalinisme qui mena bon nombre de ces Juifs des synagogues de Pologne aux camps de déportation soviétiques. Moshé, né à Zamosc en 1909, raconte cette histoire d'amour entre un peuple et la révolution. Il nous raconte la Pologne des Juifs et des militants, où depuis mille ans campent quelque trois millions de Juifs harcelés par des Polonais qui n'en finissent jamais de cuver leur antisémitisme. Alors, pour expurger le monde de ses injustices sociales et raciales, Moshé a choisi le communisme. Il est de ces hommes tutoyés par la victoire d'Octobre toute proche ; la génération des héros, des martyrs, des tchékistes aussi. Poursuivi pour ses activités politiques, Moshé fuit la Pologne en 1929, la veille de son procès. Réfugié en France, il travaille et milite dans la M.O.I. et dans le Secours rouge. En 1933, il gagne l'URSS, est arrêté en 1937. Il restera dix ans au Goulag, mais il n'aura pas renié son passé militant.
La Découverte, 1998, in-8°, 300 pp, documents en annexes (pp. 265-296), broché, bon état (Coll. Enquêtes)
"Francis Zamponi, longtemps spécialiste de la police à Libération et fin connaisseur de la Grande Maison, s'est penché avec prudence sur ce service de renseignements. Il en fait un tableau rapide, mais complet, pimenté par le récit d'affaires en cascade, une sorte d'état des lieux qui constitue une utile mise au point pour tous ceux qui ont manqué un épisode. En témoigne l'affaire peu connue de Montreuil, lorsqu'en 1985 l'un des cinq membres d'un groupe d'extrême gauche est pincé avec une bouteille de gaz et de l'essence dans une agence de l'ANPE. L'homme avoue que l'opération a été montée par les RG pour arrêter des terroristes en flagrant délit et redorer un peu le blason du service. Un an plus tard, des fonctionnaires des RG cambriolent les locaux de SOS-Racisme, pour un assez maigre butin ; une autre équipe propose même un jour d'ouvrir un «salon de massage» pour y photographier des personnalités imprudentes. Il s'agit parfois d'initiatives locales : on recommande aux RG parisiens de recruter des indicateurs, «mais la méthode employée par l'inspecteur Dufourg montre qu'il n'en a pas saisi toutes les nuances», note Zamponi, lorsque le fonctionnaire tire un coup de feu dans la porte d'un malheureux qui tente ensuite de se suicider. C'est le premier dérapage de l'affaire Doucé, qui conduit au meurtre du pasteur, toujours pas élucidé. L'auteur fait le tour des autres affaires célèbres, des plombiers de l'Elysée au corbeau du juge Halphen, en passant par les écoutes du conseil national du PS, qui vaudront aux RG de ne plus travailler sur la politique tout en continuant à s'y intéresser. Francis Zamponi en sait évidemment bien plus qu'il n'en peut écrire. La précaution est louable, en des matières qui se prêtent au spectaculaire et à la manipulation. Il n'empêche : on aurait souhaité, ici et là, qu'il s'agisse « des coups tordus de Charles Pasqua » ou des manoeuvres d'un sous-directeur des courses et jeux, qu'il en dise un peu plus." (Franck Johannès, Libération)
Laffont, 1963, gr. in-8°, 403 pp, traduit de l'italien, index, broché, couv. illustrée, bon état
Contribution à l'histoire du fascisme italien, vu "de l'intérieur" par un condisciple et ami de Vittorio Mussolini, le fils du Duce. Zangrandi fut fasciste avant de passer à l'opposition et de fonder en 1939 le Parti Socialiste Révolutionnaire ; il fut finalement arrêté et déporté en Allemagne, dont il reviendra en 1946. — "Le témoignage personnel de Zangrandi ... qui se rapproche le plus de l'aventure intellectuelle de milliers de jeunes Italiens anonymes. Ami de Vittorio Mussolini, sans aucune attache avec l'ancien régime, c'est à l'intérieur même du fascisme que ses efforts de clarification l'ont porté vers l'opposition. Un témoignage passionnant." (Revue française de science politique, 1964) — C'est en 1946, à son retour de déportation en Allemagne – voir « Le convoi du Brenner » publié en 1962 – que Ruggero Zangrandi entreprend la composition de cette « contribution à l'histoire du fascisme » qui a suscité en Italie des discussions passionnées et que, dans une édition à laquelle l'auteur a apporté tous ses soins, nous présentons aujourd'hui au public français comme le document le plus révélateur sur le fascisme italien. En effet, le fascisme est vu ici « de l'intérieur », par quelqu'un qui – condisciple et ami de Vittorio Mussolini, le fils du Duce – fut fasciste avant de passer à l'opposition et de fonder en 1939 le Parti Socialiste Révolutionnaire. Voici donc le fascisme réel, celui des espérances vaines et des tromperies, des concessions et des réalisations incomplètes, du chantage à la confiance et au patriotisme ; voici les Faisceaux, les Groupes Universitaires Fascistes, la presse, le monde syndical et celui des élites – et comment, dans tous ces domaines, l'opposition tente de s'exprimer et de s'affirmer. Cette vie interne du monde fasciste, personne ne l'avait jusqu'alors si précisément décrite, et cela suffirait à soi seul à faire de cet ouvrage un document exceptionnel. Mais Ruggero Zangrandi ne s'en tient pas là : il met en lumière les responsabilités des classes dirigeantes préfascistes, de l'Eglise, de la magistrature, de tous ceux – universitaires, écrivains, artistes, journalistes – qui se firent les complices du régime, sans omettre cependant ceux qui surent résister ni ceux qui, après avoir fait un certain chemin avec le Duce, s'en séparèrent pour, à la fin, le combattre les armes à la main. Ce « long voyage », enfin, apparaît comme un témoignage singulièrement émouvant : il est le livre de toute une jeunesse, avec ses rêves, ses enthousiasmes et ses désillusions, le livre d'une « génération perdue ». (4e de couverture)
Encres, Editions Recherches, 1978, in-8°, 421 pp, traduit de l'anglais, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Tome 1 seul (sur 5) — "L'un des livres les plus important... jamais écrits sur la civilisation française... rappelant seulement par son ampleur et sa densité les grandes synthèses de Fernand Braudel." (Le Monde) – "Aucun historien ne pourra plus parler de la France dans ce siècle sans se référer à la lecture qu'en fait Zeldin." (E. Labrousse) – "Comment ne pas dire ma totale admiration pour ce livre, chef-d'œuvre impressionniste, synthèse réussie entre l'histoire sociale et l'histoire des mentalités ; la réussite étant d'autant plus méritoire qu'elle s'opère à l'échelle d'un “stupide XIXe siècle” qui constitua, si longtemps, le parent pauvre de nos études historiques." (Emmanuel le Roy Ladurie) – "Qu'un Anglais, professeur à Oxford, donne en cinq épais volumes le panorama le plus perspicace, le plus fouillé, le plus passionné et passionnant des passions françaises entre 1815 et 1945, voilà qui fait rêver. Quelle somme de travail, quelles plongées dans tout ce qu'on a pu écrire sur la France, en France et ailleurs. Quel amour pour nous, Français insaisissables. Quel acuité à nous observer." (Paris-Match) – "Deux mille pages, qui se lisent comme un roman. C'est une succession de portraits éblouissants, d'éclairages insolites, d'analyses qui fascinent et hérissent à la fois." (Sophie Lannes, L'Express) – "On ne pourra plus écrire sur l'histoire de notre enseignement sans se situer par rapport à cette œuvre majeure." (Antoine Prost, Le Monde de l'éducation) – "Nous connaissons peu, bien peu, de spécialistes français de la France postrévolutionnaire qui aient lu autant et qui en sachent autant sur elle." (Maurice Agulhon, Annales ESC)
Encres, Editions Recherches, 1978, in-8°, 390 pp, traduit de l'anglais, une carte, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Tome 2 seul (sur 5) — "L'un des livres les plus important... jamais écrits sur la civilisation française... rappelant seulement par son ampleur et sa densité les grandes synthèses de Fernand Braudel." (Le Monde) – "Aucun historien ne pourra plus parler de la France dans ce siècle sans se référer à la lecture qu'en fait Zeldin." (E. Labrousse) – "Comment ne pas dire ma totale admiration pour ce livre, chef-d'œuvre impressionniste, synthèse réussie entre l'histoire sociale et l'histoire des mentalités ; la réussite étant d'autant plus méritoire qu'elle s'opère à l'échelle d'un “stupide XIXe siècle” qui constitua, si longtemps, le parent pauvre de nos études historiques." (Emmanuel le Roy Ladurie) – "Qu'un Anglais, professeur à Oxford, donne en cinq épais volumes le panorama le plus perspicace, le plus fouillé, le plus passionné et passionnant des passions françaises entre 1815 et 1945, voilà qui fait rêver. Quelle somme de travail, quelles plongées dans tout ce qu'on a pu écrire sur la France, en France et ailleurs. Quel amour pour nous, Français insaisissables. Quel acuité à nous observer." (Paris-Match) – "Deux mille pages, qui se lisent comme un roman. C'est une succession de portraits éblouissants, d'éclairages insolites, d'analyses qui fascinent et hérissent à la fois." (Sophie Lannes, L'Express) – "On ne pourra plus écrire sur l'histoire de notre enseignement sans se situer par rapport à cette œuvre majeure." (Antoine Prost, Le Monde de l'éducation) – "Nous connaissons peu, bien peu, de spécialistes français de la France postrévolutionnaire qui aient lu autant et qui en sachent autant sur elle." (Maurice Agulhon, Annales ESC)
Encres, Editions Recherches, 1979, in-8°, 550 pp, traduit de l'anglais, une carte, notes bibliographiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Tome 5 seul (sur 5) — "L'un des livres les plus important... jamais écrits sur la civilisation française... rappelant seulement par son ampleur et sa densité les grandes synthèses de Fernand Braudel." (Le Monde) – "Aucun historien ne pourra plus parler de la France dans ce siècle sans se référer à la lecture qu'en fait Zeldin." (E. Labrousse) – "Comment ne pas dire ma totale admiration pour ce livre, chef-d'œuvre impressionniste, synthèse réussie entre l'histoire sociale et l'histoire des mentalités ; la réussite étant d'autant plus méritoire qu'elle s'opère à l'échelle d'un “stupide XIXe siècle” qui constitua, si longtemps, le parent pauvre de nos études historiques." (Emmanuel le Roy Ladurie) – "Qu'un Anglais, professeur à Oxford, donne en cinq épais volumes le panorama le plus perspicace, le plus fouillé, le plus passionné et passionnant des passions françaises entre 1815 et 1945, voilà qui fait rêver. Quelle somme de travail, quelles plongées dans tout ce qu'on a pu écrire sur la France, en France et ailleurs. Quel amour pour nous, Français insaisissables. Quel acuité à nous observer." (Paris-Match) – "Deux mille pages, qui se lisent comme un roman. C'est une succession de portraits éblouissants, d'éclairages insolites, d'analyses qui fascinent et hérissent à la fois." (Sophie Lannes, L'Express) – "On ne pourra plus écrire sur l'histoire de notre enseignement sans se situer par rapport à cette œuvre majeure." (Antoine Prost, Le Monde de l'éducation) – "Nous connaissons peu, bien peu, de spécialistes français de la France postrévolutionnaire qui aient lu autant et qui en sachent autant sur elle." (Maurice Agulhon, Annales ESC)
Ruhr-Verlag, 1950, in-8°, 144 pp, 32 caricatures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct. Texte en allemand.
Stock, 1968, in-8°, 254 pp, traduit de l'allemand, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Témoins de notre temps)
Survie et martyre de l'opposition antinazie sous le IIIe Reich ; Révoltes et attentats ; Le défi étudiant ; La répression finale.