8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Rivages des Xantons, 2007, in-4°, 227 pp, très nombreuses photos, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"La période 1844-1937 couvre le premier siècle des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Ces relations sont ouvertes par la volonté française (et par une guerre) et seront marquées par les « diktats » successifs imposés tout au long du XIXe siècle par la force à la Chine, dans tous les domaines : politique, financier et économique, religieux. Il n’est donc pas surprenant que la présence et l’action des « Aventuriers de Dieu et de la République » en Chine aient été mouvementées, tout au long de ce siècle. C’est à cette rencontre à la fois conflictuelle et fertile que nous convie cet ouvrage, en s’appuyant sur une iconographie en grande partie inédite."
Armand Colin, Presses de la FNSP, 1972, pt in-8°, 226 pp, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Bibliographies françaises de sciences sociales. Guides de recherches, 4)
Un instrument de travail précieux.
P., Marcel Rivière, 1910, gr. in-8°, xviii-445 pp, biblio, broché, dos fendu recollé, état correct. Rare
GLM, 2005, in-8°, 367 pp, traduit de l'allemand, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Née de la révolution de novembre 1918, victime de la prise de pouvoir nationale-socialiste en 1933, la république de Weimar a laissé un souvenir ambigu : d'un côté, un régime fragile, ébranlé de 1919 à 1923 par les insurrections, les tentatives de coup d'Etat, la crise économique et l'occupation alliée, incapable d'enrayer la montée en puissance d'Hitler et de ses partisans ; de l'autre, la première tentative de démocratie allemande, ère sans précédent de liberté politique, de foisonnement intellectuel et de créativité artistique. Dans ce livre, devenu un classique en langue allemande, l'historien Horst Möller nous met en garde contre tout déterminisme. Si ses chances de réussite étaient faibles, la république de Weimar n'était pas irrémédiablement vouée à l'échec. Héritiers de la défaite et de la révolution, chargés du lourd fardeau du traité de Versailles, ses fondateurs parvinrent à construire un nouvel ordre constitutionnel et offrirent à l'Allemagne quelques brèves années de stabilité. Son échec final ne se comprend que dans le moyen terme de la période 1918-1945, marquée par la contestation et le renversement de la légalité ; l'idéologisation et la polarisation de tous les secteurs de la société. Son histoire est une leçon de culture politique, d'un actualité inentamée, sur la possibilité de la démocratie et les dangers qui la guettent. Une leçon qu'ont retenue les bâtisseurs de l'Allemagne moderne et que doivent méditer tous ceux, qui, en Europe, considèrent la démocratie non comme un acquis, mais comme un combat.
Editions du Cerf, 2005, in-8°, 372 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Karl Barth (1886-1968) est sans nul doute l'un des géants de la théologie chrétienne du XXe siècle, toutes confessions confondues. A l'instar de ses plus prestigieux modèles - un saint Augustin, un Luther notamment -, c'est dans le corps à corps avec les Ecritures saintes, singulièrement avec l'épître de Paul aux Romains, qu'il s'est forgé une conception originale de la pensée chrétienne et qu'il a bouleversé la situation religieuse et théologique de son temps. "Révolutionnaire" dans sa manière de vouloir congédier les théologies libérales du XIXe siècle et de contester en son principe toute forme de complicité du christianisme avec le monde profane ou même avec la modernité, le jeune Barth, celui des années 20, s'est peu à peu transformé en un imposant professeur de dogmatique et en un auteur universellement admiré, étudié, discuté, critiqué. Sa monumentale Kirchliche Dogmatik, publiée de 1932 à 1968, inachevée, est devenue une référence, aussi bien à l'intérieur du protestantisme que pour le catholicisme romain, comme l'a montré son influence croissante sur des auteurs comme Balthasar, Bouillard et Küng et sur un certain nombre de Pères conciliaires à Vatican II. Le propos de cet ouvrage est de rompre avec les clichés et les idées reçues qui entourent la plupart du temps l'œuvre multiforme de Barth. Barth y apparaît en permanente recherche, ouvert aux enjeux de la culture et de la société civile, en dialogue critique, certes, mais également très réceptif avec les courants de la modernité et en prise avec l'actualité politique - contre la guerre en 1918, contre le nazisme en 1933-1945, contre la bombe atomique et l'impérialisme américain à la fin de sa vie. L'éthique - individuelle, mais aussi sociale et politique - joue une place centrale dans sa pensée, elle est loin de se réduire à un simple appendice de la dogmatique. Un survol très large de la réception internationale de Barth permet de mesurer l'écho intellectuel et œcuménique considérable de cette théologie en mouvement. Le choix de textes proposé à la fin de l'ouvrage mêle des passages devenus classiques à des aperçus dérangeants et détonnants de l'existence théologique, éthique, politique et culturelle de Barth.
Maurice Nadeau, 2006, gr. in-8°, 317 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, enrichie d'un envoi a.s. et d'une lettre a.s (un petit mot signé Maurice avec un faire-part de remerciement à l'occasion du décès de sa femme Marthe)
Depuis bientôt une dizaine d'années Maurice Nadeau tient dans “La Quinzaine littéraire” un « Journal en public ». Chronique remarquée, où il rend compte de ses lectures, commente événements littéraires ou éditoriaux, évoque de grands auteurs du passé, signale des écrivains du présent. Parle à l'occasion de lui-même, de ses maîtres et amis, vivants ou disparus. Parfois aussi, du temps qui passe, selon ses humeurs ou convictions. Un choix de pages les mieux venues de ce « Journal en public » fait revivre l'actualité culturelle de ces dernières années telle que l'a observée et ressentie le directeur d'un périodique estimé qui est aussi critique et éditeur.
Plon, 1958, in-8°, xiv-228 pp, broché, état correct
"Souvenirs d'un homme de la « génération des Anciens Combattants » : M.-E. N. évoque tour à tour son enfance alsacienne, Verdun, le 18 juin 1940, la Résistance, le socialisme, l'Algérie, etc. Il s'efforce de dire quelle fut la foi des hommes de son âge, quelle leçon il convient de tirer de leur expérience, « avant que meure le dernier... »" (Revue française de science politique, 1959)
Flammarion, 1956, in-12, 235 pp, broché, bon état
"Entreprendre d’écrire l’histoire contemporaine, c’est tenter de saisir l’insaisissable : « Le tableau du monde se modifie sous les yeux comme un paysage de montagne quand passent les nuages dans le ciel ». C’est pour cette raison que l’auteur a choisi de brosser ici un tableau à larges traits, pour marquer « ce que peut être encore la place de la France dans le monde à la seconde moitié du XXe siècle ». De même, il met surtout l’accent sur ce qui a quelque chance de ne pas se transformer durant l’élaboration d’un ouvrage : « L’état économique et l’état psychologique du pays ». C’est comparativement, c’est relativement, qu’apparaissent la Grandeur et la Solitude de la France. Aussi l’auteur situe-t-il notre pays par rapport aux grands blocs économiques, géographiques, ethniques, mystiques, dont la fermentation agite présentement toute la planète. Successivement, il étudie l’Asie en marche, les tendances de l’Afrique et le destin de l’Union française, les ambitions et les contradictions du continent islamique, la trop personnelle Pax Americana, le solitaire Commonwealth, l’Europe déchirée et menacée..." (Revue de défense nationale, 1956) — "L'ancien ministre SFIO brosse un large tableau de la situation mondiale et affirme sa confiance dans les destinées de la France. La plus grande partie du livre est consacrée à l'exposé de la situation internationale, notamment à la croissance de l'Asie et au problème algérien." (Revue française de science politique, 1956) — "Dès les premières pages, M. E. Naegelen dresse un tableau de la situation internationale pour mieux y définir la situation de la France, « chargée de travaux et de gloire » et exprimer ses sentiments profonds qui sont l'angoisse certes, mais aussi le refus de l'abandon comme de l'illusion. Membre influent du parti socialiste, il a rempli avec éclat en Algérie une mission difficile, son expérience politique est grande et lui a fait voir beaucoup d'événements et juger beaucoup d'hommes. Elle lui permet de mesurer l'importance et la gravité des problèmes qui sollicitent notre nation..." (Georges Vally, Chroniques d'outre-mer : études et informations, 1956)
Presses du Mail, 1963, pt in-8°, 221 pp, broché, bon état, envoi a.s.
"Sous des noms évocateurs, nous sont racontés les machinations qui ont abouti au gouvernement personnel, à la décolonisation et à l'Algérie indépendante." — Par Marcel-Edmond Naegelen, homme politique et écrivain (1892-1978). A partir de 1955, il s’engagea publiquement dans le camp de l’Algérie française. Lors de la crise de mai 1958, tout d’abord opposé au retour au pouvoir du général de Gaulle, il vota son investiture le 1-6-1958 et se prononça pour le « oui » au référendum. constitutionnel. Battu aux élections législatives de novembre 1958 dans les Basses-Alpes et atteint de la maladie de Parkinson, il se retira de la vie politique.
Flammarion, 1962, in-12, 314 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
L’auteur relate comment, sur les instances de ses collègues du gouvernement, il consentit à renoncer à ses fonctions ministérielles pour accepter, à un moment critique, en février 1948, le poste de Gouverneur Général de l’Algérie, avec mission d’y mettre en application le « statut » de septembre 1947. Ce statut, élaboré à la suite des émeutes de Sétif et de Guelma de mai 1945, et de la dure répression qui suivit, était rejeté par les partis nationalistes algériens et inquiétait les Algériens de souche européenne. (...) On lira avec un intérêt croissant la relation des efforts du Gouverneur Général, des difficultés, des préjugés, des égoïsmes et des fanatismes qui contrarient les résultats de cette politique généreuse. On lira avec un intérêt passionné ses commentaires sur la rébellion algérienne et l’attitude des gouvernements français vis-à-vis de ses chefs. De telles pages éclairent le passé récent de l’Algérie. Elles expliquent la situation présente. — "Deux parties : la première, seule, justifie le titre de l'ouvrage et traite réellement de la « mission » de M.-E. N., qui fut gouverneur général de l'Algérie de février 1948 à avril 1951 ; la seconde, la plus brève, n'est qu'un commentaire sur la politique suivie par la France en Algérie depuis les débuts de la rébellion. Cette relation apporte peu d'informations nouvelles ; elle est passionnante par le témoignage que l'auteur donne sur lui-même : sa lecture est à recommander à ceux qui s'intéressent aux mobiles et aux justifications de l'action politique plus qu'à ses résultats." (Revue française de science politique, 1962)
Laffont, 1964, in-8°, 348 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. L'histoire que nous vivons), envoi a.s.
L'ancien Gouverneur général de l'Algérie analyse le drame algérien. Les chemins de l'abandon. Les accords d'Evian. Le châtiment des Français d'Algérie. Ben Bella au pouvoir. Les Pieds-Noirs dans l'hexagone. Les conséquences pour l'Algérie, la France, l'Occident, la paix. — Marcel-Edmond Naegelen est fils d’Alsaciens émigrés de leur commune natale à Belfort, pour demeurer Français. En 1948, il abandonne durant plusieurs années une brillante carrière politique pour, sur la demande du gouvernement, dont il fait partie, tenter de redresser en Algérie une situation gravement compromise. Il apprend à aimer ce pays et ses habitants de toutes origines. Il conquiert leur confiance et quand il les quitte ce n’est pas sans avoir réclamé en vain les réformes nécessaires. Depuis, l’ancien Gouverneur général suit avec angoisse et déchirement le déroulement des événements en Algérie. En vain, il multiplie les avertissements et les appels. Son analyse des causes de la rébellion, de l’état moral et politique des Algériens, de la trop longue indifférence du peuple français, des raisons profondes de la capitulation devant le F.L.N., des conséquences redoutables qu’elle entraîne, est à la fois implacable et douloureuse. Les souffrances des Français d’Algérie, Pieds-Noirs et Musulmans, sont peintes avec émotion et vérité. L’origine alsacienne de M. E. Naegelen, son expérience algérienne lui ont fait vivre ce malheur et permis de la comprendre. Ce livre restera comme un document sincère et complet sur ce que l’on appelle « le drame algérien ».
Belin, 1998, in-8°, 380 pp, 9 cartes et tableaux, notes, biblio, lexique, broché, bon état (Coll. Socio-histoires)
Ces “Histoires de terres kanakes” nous proposent une description anthropologique et historique de la Nouvelle-Calédonie contemporaine, et plus précisément de la région de Houaïlou. Elles nous éclairent sur l'importance sociale et politique de la terre pour les Kanaks. L'affirmation indépendantiste kanake s'est enracinée sur la revendication de lieux socialement valorisés, témoins de l'ancienneté des familles kanakes qui les habitèrent jadis – des spoliations foncières massives ayant accompagné la colonisation de la Nouvelle-Calédonie par la France. La réforme foncière mise en place par l'Etat après les événements de 1984-88 a conduit à la restitution aux Kanaks d'un certain nombre de terres mais a aussi donné naissance à des conflits au sein de cette communauté. L'auteur montre sur quels principes s'appuient ces revendications divergentes et explique que les conflits actuels sont plus affaires d'histoire que de droit, de vérité que de norme.
P., Revue Science et Vie, 1945, gr. in-8°, 112 pp, 125 figures dans le texte, broché, belle couv. illustrée par René Ravo, état correct (Numéro hors série de la revue Science et Vie)
Table : Particules et noyaux atomiques. Radioactivité et projectiles naturels. Les techniques d'accélération des particules électrisées. Artillerie électronique et rayons X. Le microscope électronique. L'action biologique des radiations. Neutrons et neutronthérapie. La radioactivité en biologie. Chimie nucléaire, astrophysique et rayons cosmiques. Neutrino, mésoton, positon. De la bombe atomique à l'exploitation industrielle de l'énergie atomique.
Editions Esprit, 1993, in-8°, 295 pp, biblio, broché, bon état
On a trop dit, en France et ailleurs, que le conflit qui déchire l'ex-Yougoslavie était une mêlée inextricable mettant aux prises des ethnies sauvages, se donnant ainsi un argument facile pour déguiser la lâcheté et la passivité. Ce livre, à l'initiative du comité Vukovar-Sarajevo, de la CFDT et de Ligue de l'enseignement, est né du refus de cette attitude et de la volonté de donner à tous les moyens de comprendre. Il permet à chacun de prendre conscience que se réalise sous nos yeux, à notre porte, une entreprise de purification ethnique qui n'a rien à envier à la barbarie nazie de la Soconde Guerre mondiale. (4e de couverture) — "Ce livre collectif se nomme simplement « Vukovar, Sarajevo... » avec des points de suspension qui suggèrent une suite. Il est publié, sous la direction de Véronique Nahoum-Grappe. A l'heure du bilan, il aidera à nous sauver du déshonneur. Une poignée d'intellectuels français, toujours les mêmes, parmi lesquels Pascal Bruckner, Guy Coq, Annie Lebrun, Laurence Hansen-Löve, collaborent aux côtés des écrivains serbes, croates et bosniaques (Ivo Banac, Bogdan Bogdanovic, Faïk Dizdarevic, etc.) à une réflexion en profondeur. Au terme de la lecture, une conclusion se dégage : il est en train de naître, à deux pas de nous, une nouvelle barbarie, celle du XXIe siècle, qui combine les ressources de la sauvagerie à l'état brut, si l'on peut dire, avec les procédés de la nouvelle, plus scientifiques, hérités du totalitarisme hitléro-stalinien..." (Jacques Julliard, Le Nouvel Observateur)
Fayard, 2004, gr. in-8°, 312 pp, préface de Robert Badinter, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, mque la page de faux-titre, soulignures crayon, bon état
Samuel Schwartzbard, Herschel Grynszpan : un même geste, deux destinées. Juifs, ils ont tué pour venger les leurs, victimes de persécutions. Révoltés, prisonniers de lois sourdes et d'un monde indifférent, ils ont braqué leur arme pour dire "non" à l'injustice et à l'horreur absolues : les pogroms d'Ukraine au début du XXe siècle, l'enfer nazi. Le 25 mai 1926, à Paris, en pleine rue, Samuel Schwarztbard, ancien combattant de la Grande Guerre, anarchiste convaincu, abat de plusieurs coups de feu l'ataman Simon Petlioura. Douze ans plus tard, le 7 novembre 1938, dans un bureau de l'ambassade parisienne d'Allemagne, Herschel Grynszpan, âgé de dix-sept ans à peine, fait feu sur un obscur secrétaire, Ernst von Rath. Son acte servira de prétexte à Goebbels pour déclencher la tragique "Nuit de cristal". Un homme mûr, un enfant. Le premier a choisi sa cible, mûri sa vengeance. L'affaire Dreyfus est encore dans tous les esprits : Samuel sera acquitté au terme du spectaculaire "procès des pogroms", magistralement conduit par le héraut des prétoires, Me Henry Torrès, l'homme à la voix d'airain. Herschel, en revanche, ne sera jamais jugé. On le laissera pourrir plusieurs années en cellule avant de le déporter. Jean Nainchrik, saisi par leur désespoir, superpose les époques. Avec, pour trait d'union, Me Henry Torrès, figure emblématique de la liberté. Parce qu'il fallait rappeler, aujourd'hui, dans quelle tourmente ont été emportés ces hommes qui ont résisté.
Gallimard, 1968, in-8°, 286 pp, broché, bon état (Coll. Témoins)
Par V. S. Naipaul, né dans l'île de Trinidad en 1932 dans une famille d'ascendance hindoue (ses ancêtres provenaient de l'Inde du Nord) et parti à 18 ans étudier en Angleterre. Ses livres L'Inde sans espoir (1964) et L'Inde brisée (1977) traduisent le choc et les désillusions ressentis par l'écrivain lors de ses premiers séjours en Inde, le pays de ses ancêtres.
Maspero, 1974, in-8°, 310 pp, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Cahiers Libres)
Papyrus, 1983, in-8°, 213 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Balland, 1968, in-8°, xi-228 pp, biblio sommaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Survol des principales manifestations du phénomène anarchiste, complètée par les biographies des principaux penseurs. Chapitres sur Cronstadt, Makhno, Bakounine, Max Stirner, la philosophie de Proudhon, la Commune de Paris, la Fédération jurassienne, l'Espagne libertaire.
La Table Ronde, 1972, in-8°, 199 pp, annexes, broché, bon état
Maître Albert Naud, de l'après-guerre aux années 70, fut ce qu'il est convenu d'appeler un ténor du barreau. Abolitionniste convaincu, il s'opposa ardemment à la peine de mort, notamment à travers trois ouvrages : "Tu ne tueras pas", "Contre la peine de mort" et "L'Agonie de la peine de mort ?"
Hachette, 1920 pt in-8°, viii-247 pp, broché, couv. illustrée lég. abîmée, état correct
"Ce récit, presque objectif, des tribulations d'un journaliste français dans les geôles bolcheviques de Moscou constitue un précieux document sur le fonctionnement du régime cher à nos extrémistes. Il est heureusement complété par l'exposé du chantage auquel l'auteur a dû céder pour sauver sa vie, et par des interviews de Tchitchérine et de Lénine, qui mettent bien en lumière le sectarisme et la cynique mauvaise foi tout ensemble des pontifes du dogme destructeur." (Revue critique des idées et des livres, 1920)
Plon, 1956, in-8°, v-335 pp, 8 cartes, broché, bon état
Relation de son action comme commandant en chef en Indochine par le général Navarre. — "C'est lors de la guerre d'Indochine qu'on voit se définir de nouvelles attitudes et de nouvelles prises de conscience. Conviction simple, mais inébranlable : c'est sur le pouvoir politique, ou plutôt sur la carence du pouvoir qu'après l'armistice de Genève, chacun des combattants d'Indochine fit tomber la responsabilité d'une guerre de huit années, particulièrement meurtrière et que vint terminer une dramatique humiliation. Voir le véritable réquisitoire contre le régime politique qui termine le livre du général Navarre, L'agonie de l'Indochine, pp. 319 et suiv. « La première raison de la défaite d'Indochine, dont presque toutes découlent, est l'absence d'une politique. Du début à la fin, nos dirigeants n'ont jamais su ce qu'ils voulaient ou, s'ils le savaient, n'ont pas pu l'affirmer. Ils n'ont jamais osé dire au pays qu'il y avait la guerre en Indochine ... Bien plus, ils ont permis que l'armée soit frappée dans le dos. Ils ont toléré la trahison permanente du parti communiste et de ses auxiliaires de tout ordre ... Les tergiversations, les fautes, les lâchetés accumulées sont trop nombreuses et trop continues pour n'être imputables qu'aux hommes et même aux gouvernements qui se sont succédé au pouvoir. Elles sont le fruit du régime. Elles procèdent de la nature même du système politique français. »" (Raoul Girardet, Pouvoir civil et pouvoir militaire dans la France contemporaine, Revue française de science politique, 1960)
Balland, 1982, in-8°, 443 pp, index, broché, bon état
Paris, 1961, in-8°, 36 pp,