8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1956, in-8°, v-335 pp, 8 cartes, broché, bon état
Relation de son action comme commandant en chef en Indochine par le général Navarre. — "C'est lors de la guerre d'Indochine qu'on voit se définir de nouvelles attitudes et de nouvelles prises de conscience. Conviction simple, mais inébranlable : c'est sur le pouvoir politique, ou plutôt sur la carence du pouvoir qu'après l'armistice de Genève, chacun des combattants d'Indochine fit tomber la responsabilité d'une guerre de huit années, particulièrement meurtrière et que vint terminer une dramatique humiliation. Voir le véritable réquisitoire contre le régime politique qui termine le livre du général Navarre, L'agonie de l'Indochine, pp. 319 et suiv. « La première raison de la défaite d'Indochine, dont presque toutes découlent, est l'absence d'une politique. Du début à la fin, nos dirigeants n'ont jamais su ce qu'ils voulaient ou, s'ils le savaient, n'ont pas pu l'affirmer. Ils n'ont jamais osé dire au pays qu'il y avait la guerre en Indochine ... Bien plus, ils ont permis que l'armée soit frappée dans le dos. Ils ont toléré la trahison permanente du parti communiste et de ses auxiliaires de tout ordre ... Les tergiversations, les fautes, les lâchetés accumulées sont trop nombreuses et trop continues pour n'être imputables qu'aux hommes et même aux gouvernements qui se sont succédé au pouvoir. Elles sont le fruit du régime. Elles procèdent de la nature même du système politique français. »" (Raoul Girardet, Pouvoir civil et pouvoir militaire dans la France contemporaine, Revue française de science politique, 1960)
Balland, 1982, in-8°, 443 pp, index, broché, bon état
Paris, 1961, in-8°, 36 pp,
Anthropos, 1975, pt in-8°, 192 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Editions du Cerf, 2004, in-8°, 238 pp, 8 pl. de photos hors texte, index, broché, bon état
"Le général de Gaulle avait reconnu en elle le plus fidèle de ses compagnons. Il lui dédicaça ainsi ses Mémoires de guerre : "A ma chère nièce Geneviève, qui fut, tout de suite, jusqu'au bout, au bord de la mort, un soldat de la France libre, et dont l'exemple m'a servi." Geneviève de Gaulle Anthonioz (1920-2002)... Derrière ce nom, pour partie célèbre, se cache une femme qui prit soin de rester à l'écart de la gloire, mais fut intimement liée aux grands combats du XXe siècle : résistante de la première heure, déportée à Ravensbrück, puis orateur au sein du RPF, intermédiaire discret dans la guerre d'Algérie, celle qui fut très tôt surnommée le "petit de Gaulle" partageait avec son oncle la ténacité, le sens de l'humour, la grandeur d'âme, et une certaine idée de l'homme... Cette idée de l'homme la conduisit en 1958 à engager un long combat contre la misère. Au sein d'ATD quart monde, dans la boue des bidonvilles ou sous les ors de la République, elle n'aura qu'un souci : restaurer la dignité de l'homme. Pendant quarante années, en plus d'une vie familiale bien remplie et malgré une santé précaire, la grande dame de la République donnera la parole à ceux qui ne sont plus rien."
Presses de la Cité, 1988, gr. in-8° carré, 312 pp, 125 dessins et photos dans le texte et hors texte, filmographie, reliure cartonnée illustré de l'éditeur, bon état
Eyrolles, 2014, gr. in-8°, 317 pp, préface de Jean-Noël Jeanneney, 13 photos sur 8 pl. hors texte, un tableau généalogique, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
A travers la vie d'Émile Servan-Schreiber qui a fondé et dirigé pendant 55 ans le quotidien économique “Les Echos”, cet ouvrage retrace l'histoire des Servan-Schreiber, famille française d'origine prussienne et juive qui s'est illustrée au cours du XXe siècle dans le journalisme et la politique. Né pendant l'Affaire Dreyfus, Émile est un esprit libre, épris des valeurs humanistes et passionné de progrès. Il traversa avec les siens un demi-siècle de fureur et de barbarie entre les hécatombes de la Première Guerre mondiale et la menace d'extermination de la Seconde. Son insatiable curiosité et son « goût des autres » le conduiront à parcourir tous les continents pour en rapporter articles, conférences, livres. Amoureux de l'écriture, il a pratiqué avec bonheur le journalisme et a fondé une dynastie de presse française.
Maspero, 1960, pt in-8°, 297 pp, broché, couv. à rabats, état correct (Coll. Cahiers Libres)
P., Seuil et Fribourg, Office du Livre, 1987, in-4° (32 x 25,5), 248 pp, 330 illustrations, dont 100 en couleurs, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (Coll. Panorama de l'Art Moderne)
Gallimard, 1989, in-8°, 466 pp, traduit de l'espagnol (“Confieso que he vivido”), chronologie de Pablo Neruda, index, broché, bon état (Coll. Du monde entier)
«Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres», écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d'hommes célèbres – Aragon, Breton, Eluard, García Lorca, Picasso – côtoient les pages admirables consacrées à l'homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d'une nuit. À travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur. — "Jusque dans son titre, évoquant la vie au passé, ce livre est un peu les “Mémoires d’outre-tombe” de Neruda, mais dans un rythme accéléré, quelque peu syncopé, qui est celui de ce temps, surtout quant au déroulement de l’écriture, se substitue le cours de la parole saisie par le magnétophone. D’où, aussi, de larges vides dans l’histoire, des transitions brusquées, des espaces de silence, des intervalles d’oubli, volontaire ou involontaire. Des “Mémoires d’outre-tombe”, enfin, où la politique et même la diplomatie – qui fut le second métier du poète – trouvent, somme toute, et cela peut surprendre, beaucoup moins de place que dans leur illustre modèle. (...) Très tôt se manifeste le « militant politique et littéraire » qui connaît les matraquages de la police de Santiago, cependant qu’il publie ses premiers poèmes. Puis commence, tôt aussi, la carrière consulaire qui sera interrompue par l’engagement, peu diplomatique, et quasi subversif en cette époque paradoxale, aux côtés du gouvernement espagnol contre la rébellion. Carrière d’ailleurs vite renouée, grâce aux variations de la politique chilienne ; et le livre redevient cette suite en allegro de voyages, d’enthousiasmes lyriques et d’aventures amoureuses. Les plus « politiques » de ces voyages sont ceux de Moscou : en 1949 seulement (l’adhésion au parti communiste est relativement tardive : 1945) ; puis en Chine. En Union soviétique, l’adhésion de Neruda est totale, son ardeur intense ; elles seront franchement réservées à Pékin, et la réserve ne cessera de croître par la suite. C’est qu’il a été échaudé. Il ne s’en cache pas. (...) Neruda connaît, en 1969, son couronnement politique : le parti communiste chilien le désigne comme candidat à la présidence de la République. Il se désistera pour Allende, dont l’élection est sa propre victoire..." (Yves Florenne, Le Monde diplomatique, oct. 1975)
Editions PPC, 1946, in-12, 222 pp, qqs photos, broché, bon état
L'auteur a séjourné à Moscou du 17 août au 10 novembre 1945.
Maspero, 1963, in-8°, 328 pp, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, état correct (Coll. Cahiers Libres). Edition originale, un des exemplaires numérotés réservés aux abonnés
1954-1956 : D'un colonialisme à l'autre ; 1957-1960 : Portrait d'un régime néo-colonialiste ; 1961-1963 : Vers la libération. Ouvrage présenté comme écrit avec la collaboration de Le Nam et de Nguyen Khac Vien, mais en fait écrit sous pseudonyme par ce dernier, historien et économiste communiste qui vécut plus de vingt ans en France et deviendra dans les années 70 directeur de la revue "Etudes Vietnamiennes" publiée à Hanoï. — "Lorsque après Dien-Bien-Phu la France signa avec le gouvernement provisoire de la République vietnamienne dirigé par Ho Chi Minh les Accords de Genève, on pouvait espérer que le respect de ces accords, notamment des élections générales sur l'ensemble du territoire vietnamien, conduirait à une détente durable et à une politique solide de "coopération" avec la France. Près de dix ans ont passé: le bilan dressé ici est terriblement négatif. Renonçant au rôle que lui assignaient avec clarté les Accords de Genève, la France a "passé la main" aux USA. Ceux-ci ont instauré un "régime néo-colonialiste modèle" dirigé en apparence par M. Diem, mais en fait de plus en plus directement par les Américains engagés dans une nouvelle "croisade anti-rouge" : ainsi se sont créées les conditions objectives d'une renaissance de la guerilla."
Presses de la Cité, 1989, in-8°, 304 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Première édition
Le commissaire Georges N'Guyen Van Loc, surnommé "Le Chinois" par le Milieu, a commandé pendant plus de quinze ans le GIPN de Marseille, groupe d'intervention qui, sous son autorité, est venu à bout des situations les plus difficiles, les plus dangereuses. Une réussite qui a suscité la jalousie, voire le ressentiment de certains au sein même de la Police Nationale. Aujourd'hui, N'Guyen Van Loc parle. Et ses souvenirs explosifs ne plairont pas à tout le monde...
Calmann-Lévy, 1992, in-8°, 319 pp, cartes, biblio, index, broché, bon état, envoi a.s.
Seghers, 1970, in-12 carré, 188 pp, 8 pl. de photos hors texte, biographie, biblio, broché, traces de scotch sur les gardes, bon état (Coll. Philosophes de tous les temps)
PUF, 1964, in-8°, 195 pp, qqs rares marques au crayon en marge, broché, bon état
P., Simon Kra, 1928, in-12, 210 pp, traduction, introduction et notes de Paul L. Léon, broché, couv. orange à rabats (lég. salie), bon état (Coll. Les Documentaires)
"Un recueil de documents précieux pour l'histoire contemporaine qui vaut d'être signalé." (Revue des études slaves, 1928)
Toulouse, Erès, 1984, gr. in-8°, 208 pp, une carte, broché, bon état (Coll. Stratégie et communications sociales)
Les Rouillard... Qui sont-ils ? Un couple et ses dix enfants, six garçons et quatre filles, en attendant la naissance du onzième. Des gens très pauvres, de pauvres gens qui, de génération en génération, représentent le lieu de convergence (et de divergence) de multiples initiatives assumées par tout un éventail d'institutions et d'acteurs sociaux : élus municipaux, instituteurs, employeurs ; juges des enfants, gendarmes, délégués à la liberté surveillée ; assistants sociaux, tuteurs aux prestations sociales, inspecteurs de l'action sociale et sanitaire, éducateurs spécialisés... Deux séries de documents ont permis de retracer l'histoire des Rouillard : leur biographie administrative constituée par des enquêtes, rapports et dossiers de toutes natures dont, durant quinze ans, cette famille n'a cessé d'être l'objet et, comme en surimpression, leur autobiographie résultant d'un ensemble de lettres, de témoignages, de récits de vie, due au couple Rouillard et à d'autres membres de la famille. Ainsi se manifeste-t-il la continuelle mise à l'épreuve de leur identité familiale et personnelle, successivement éclatée, reconstituée sous la contrainte de leurs "tuteurs" sociaux, pour se trouver bientôt, à nouveau, détruite. A travers la suite, apparemment incohérente, de moments de total dénuement, d'accidents et de démêlés avec la justice, on discerne néanmoins les fils rouges d'une tragique continuité : l'irrémédiable dépendance pesant sur ce groupe humain et, parallèlement, l'acharnement des acteurs sociaux à vouloir porter remède à leur pauvreté et enfin la persistance d'une obscure volonté d'exister. De toute évidence, la biographie sociale élaborée par Jean-Pierre Nicolas constitue une mise en demeure adressée à l'ensemble des travailleurs sociaux et tout autant à ceux qui, dans les structures d'action sociale, éducatives et judiciaires exercent des pouvoirs et assument des responsabilités. C'est sur le sens et peut être le contre-sens des pratiques et politiques sociales d'aujourd'hui que devront s'interroger les lecteurs de cet ouvrage.
Perrin, 1909, in-12, 302 pp, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, MANQUE les 4 dernières pages (pp 303-306), sinon bon état
Ouvrage couronné par l'Académie française en 1911. Jules-Fernand Nicolaÿ (1848-1922, est un avocat, essayiste et conférencier catholique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. — "M. Nicolay croit que l'antagonisme des classes provient d'un malentendu et d'une méconnaissance absolue des besoins ou des sentiments des riches et des pauvres. Aussi juge-t-il nécessaire de les éclairer les uns et les autres, les riches surtout, ceux qui seuls ont quelque chance de lire son livre. A son avis il n'est que temps... C'est du reste l'épigraphe de son livre. Pour cela il a eu recours au dialogue et a laissé parler des ouvriers et patrons, des avocats et syndiqués, faisant valoir chacun leurs raisons et leurs préférences en faveur de tel ou tel système ou de telle résolution. Sans doute le dialogue a du bon, mais il est difficile à la longue de se montrer impartial et de ne pas tomber dans la monotonie et les redites. En outre on a des tendances à prêter à ses adversaires des arguments facilement réfutables et de leur fournir des raisonnements plus ou moins niais. A cet égard l'ouvrier que fait parler notre auteur sur les grèves et les retraites ouvrières ne représente pas l'élite des socialistes qui ne voudraient pas le reconnaître pour un des leurs. Le chapitre “à quoi servent les riches” nous a fait penser, sans la valoir, à l'étude si originale de M. Gide parue dans cette Revue. Ce livre fera penser et réfléchir pas mal de ses lecteurs et M. Nicolay a été bien inspiré en voulant que riches et pauvres se connaissent pour pouvoir se rapprocher, et, au lieu de rester sans cesse en conflit, qu'ils coopèrent à une oeuvre commune de relèvement moral et de paix sociale." (Le Christianisme social, mai 1909)
Seuil, 1992, gr. in-8°, 216 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Libre examen)
"Dans le prolongement de sa monumentale Idée républicaine en France (Gallimard, 1982), Claude Nicolet passe au crible les institutions séculaires de la France, mais aussi les notions de laïcité, d'universalité, d'intérêt général et d'instruction civique. Il en dégage une même logique, dont le fondement est avant tout intellectuel et moral. A l'opposé d'un simple catéchisme, ce livre invite à réfléchir sur ce qui fait la substance de la condition de citoyen, et sur ce qui pourrait bien aujourd'hui la mettre en péril." (Pierre-Olivier Monteil, Autres Temps. Les cahiers du christianisme social, 1992)
Denoël, 1972, in-8°, 235 pp, 16 pl. de photos et documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, bande éditeur conservée ("Ecrit en cellule par “Le prisonnier le plus embarassant de France” (Paris-Match)"). On joint un marque-page de 1972 avec imprimé le programme du C.I.D.U.Na.T.I.
Le livre : il nous concerne tous car il va plus loin que le combat d'une seule classe sociale : il montre ce qui peut et ce qui devrait être fait par des hommes conscients et honnêtes pour la survie et le bonheur de tous. C'est bien sûr l'histoire des trois premières années du C.I.D.U.Na.T.I., dont Gérard Nicoud est le leader, avec ses difficultés, ses tâtonnements, ses erreurs même... mais aussi ses actions, son programme, son retentissement, ses réussites et ses résultats...
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1966, gr. in-8°, 230 pp, 16 pl. de photos hors texte, 2 cartes et un plan, reliure pleine toile de l'éditeur, une vignette illustrée au premier plat, rhodoïd, bon état
"Ce livre est l’oeuvre d’un reporter qui sait intéresser le lecteur à ce qu’il a vu et appris, en même temps que le témoignage d’un homme sensible à l’injustice, à l’abus de la force et à la souffrance. A la fois récit impartial et sévère réquisitoire, il a la valeur d’un document : il éclaire d’une lumière crue un événement que le rôle joué aujourd’hui encore par la force dans le domaine internationale a rendu possible, mais qu’une grande partie de l’opinion publique dans le monde a condamné. On y voit une grande puissance – la plus forte de toutes – intervenir brusquement dans les affaires intérieures d’un petit pays, simplement parce que ses services de renseignements prétendent avoir décelé dans le camp révolutionnaire qui réclame le rétablissement de la Constitution une cinquantaine de communistes prêts à se saisir du pouvoir. Mais ce n’est là qu’un prétexte, tout comme l’intention affirmée de sauvegarder la sécurité des résidents américains ; en réalité l’intervention avait été décidée parce que les Etats-Unis considéraient que leurs intérêts étaient liés à la droite et à l’extrême-droite en République Dominicaine, et en premier lieu à ceux des militaires qui étaient pour le maintien des traditions dictatoriales et policières du régime de Trujillo..." (François Honti, Le Monde diplomatique, 1966)
Plon, 1940, in-8°, x-381 pp, broché, couv. lég. abîmée, bon état
Par l'ancien chef de la Mission française en Russie. Le général Niessel arriva à Petrograd le 20 septembre 1917 pour diriger la mission militaire française dans la capitale de la Russie. Dans l’introduction à ses souvenirs, le général place sa mission dans un cadre fort précis : “Les gouvernements alliés avaient décidé de parer à la désorganisation de la Russie, fruit de la révolution de mars, dont l’échec complet de la tentative d’offensive du général Kornilov venait de fournir la preuve. La France devait se charger de l’armée, l’Angleterre de la marine et les Etats-Unis remettre de l’ordre dans les chemins de fer.”
Fernand Nathan, 1991, in-8°, 200 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Repères pédagogiques)
"Tout au long du XIXe siècle, et souvent même au XXe, l'une des préoccupations majeures des gouvernements a été de diriger l'opinion publique. Selon François Guizot, qui craignait plus que tout les revendications populaires et les désordres sociaux qu'elles risquaient d'engendrer, « le grand problème des sociétés modernes était le gouvernement des esprits ». Tous les régimes (monarchies, empires, républiques) ont à un moment ou à un autre tenté de dicter aux gens ce qu'ils devaient penser. L'école a ainsi été conçue pour transmettre des valeurs. Afin qu'elle puisse jouer ce rôle, il fallait des maîtres qui adhèrent à ces valeurs. Pour les former, pour les normer, on a inventé les écoles normales. Ce livre retrace l'histoire de ces écoles depuis leur origine en l'an III (1795) jusqu'à leur disparition en septembre 1991. Il révèle le rôle que les hommes politiques ont voulu faire jouer aux écoles normales dans le but de gouverner les esprits des Français." (4e de couverture)