8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Editions de Minuit, 1959, in-12, 176 pp, broché, pt mque au bas du dos, état correct (Coll. Documents)
"Pour avoir travaille et milite pendant vingt-deux ans au sein de la « forteresse Renault », de 1950 à 1972, Daniel Mothé témoigne du quotidien de la vie ouvrière à la Régie, aux beaux temps de la croissance économique. Et de la CGT triomphante qui faisait régner l'ordre. Jacques Gautrat, alias Daniel Mothé, est entré chez Renault comme fraiseur en 1950, après avoir fait mille et un métiers depuis sa sortie de l'école à quatorze ans. Militant trotskiste, il fait ensuite partie de l'équipe de "Socialisme ou barbarie", animée par Cornélius Castoriadis et Claude Lefort, avant de devenir délégué de la CFDT et collaborateur de la revue Esprit. Il a quitté Renault en 1972, pour entrer au CNRS." (revue L'Histoire, 1996) — "Recueil de chroniques parues d'abord dans la revue "Socialisme ou barbarie", sur les conditions du travail à la chaîne chez Renault, le rôle des syndicats et la solidarité prolétarienne. Militant trotskyste, de son vrai nom Jacques Gautrat, l'auteur (né en 1924) s'était fait embaucher à la Régie en 1950 comme fraiseur-outilleur." (Vignes, 324) — "Romanciers, sociologues, économistes, journalistes, hommes politiques sont nombreux à avoir, ces temps-ci, exprimé sur la « classe ouvrière » une opinion qui, même lorsqu'elle est appuyée sur une documentation sérieuse, reste toujours plus ou moins extérieure à son sujet. Mais voici le témoignage direct, pris sur le vif, d'un ouvrier lui-même. « P 2 » aux Usines Renault, Mothé nous dépeint la vie quotidienne de l'atelier et brosse un portrait vécu du « métallo » parisien. A l'occasion d'événements récents: le soulèvement hongrois, la guerre d'Algérie et [le rappel des disponibles, le 13 mai et l'avènement de la Ve République, etc., il expose objectivement les réactions de ses compagnons de travail et analyse leurs divergences d'opinion, suivant leurs tendances politiques et leur affiliation syndicale. Il souligne, avec regret, la primauté donnée aux luttes intersyndicales, dont l'âpreté arrive à faire passer au second plan la solidarité prolétarienne et parfois même à estomper la conscience de classe." (A. Сailar, Population, 1961)
Seuil, 1965, in-8°, 233 pp, broché, couv. légèrement salie, état correct (Coll. Esprit - La Cité Prochaine)
La vie et le travail des ouvriers sont changés ; Les sociologues l'assurent. Mais sait-on ce qui se passe dans les usines ? Pour une fois, c'est un ouvrier qui parle, et d'une usine dont la taille et le rôle social sont particulièrement importants : Daniel Mothé est fraiseur chez Renault. A partir de son expérience de délégué syndical, il décrit les rapports nouveaux qui se sont établis entre la direction, les syndicats et la masse des travailleurs...
Bilans Hebdomadaires, 1949, pt in-4°, 188 pp, broché, état correct. Edition originale, un des 1800 ex. numérotés sur Albélio. Peu courant
Donne en annexe le texte du projet Malraux relatif à l'expropriation et à la dévolution des biens et éléments d'actif d'entreprises de Presse et d'Information (janvier 1946) ; on sait qu'il fut remplacé par le projet Defferre, devenu la loi du 11 mai 1946.
SEDES, 1989, in-12, 189 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Regards sur l'histoire)
Plon, 1905, in-12, vii-353 pp, préface de M. Jules Godin, broché, couv. lég. salie, bon état, envoi a.s.
"Dans ce volume, M. René Moulin passe en revue les principales questions qui, au cours de l'année 1904, se sont imposées à l'attention du public européen et plus particulièrement du public français. L'accord franco-anglais, la question marocaine, les négociations avec le Siam, le rapprochement franco-italien, la crise macédonienne, l'expédition des Anglais au Thibet, la révolution de Panama, la guerre russo-japonaise, la crise russe sont tour à tour l'objet d'études sérieuses et claires où le lecteur trouvera un bon résumé des faits et généralement une appréciation prudente et modérée." (André Lichtenberger, Revue Historique, 1905)
Ramsay, 1990, gr. in-8°, 476 pp, 5 cartes, chronologie, broché, bon état
PUF, 1934, in-12, 330 pp, une carte hors texte, broché, bon état
Maspero, 1962, gr. in-12, 258 pp, 11 textes en annexes (accords de cessez-le-feu en Algérie, déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 relatives à l'Algérie – connues sous le nom d'accords d'Evian, etc), broché, couv. à rabats (lég. frottée), bon état (Coll. Cahiers libres, 34)
II s'agit en réalité d'une œuvre collective de plusieurs avocats et juristes belges favorables aux idées du FLN : Marc de Kock, Roger Lallemand et Serge Moureaux.
Presses de la FNSP, 1983, in-8°, 271 pp, cartes et graphiques, index, broché, bon état, envoi a.s.
A l'origine porteurs de démocratie, les syndicats de salariés ne se seraient-ils pas transformés en institutions très contraignantes par la structure de participation qu'ils proposent ? La formidable aspiration à la dignité, à la justice, au bien-être que les organisations ouvrières ont incarnée se serait-elle retournée en corporatisme ? Dans la France socialiste de l'après-10 mai 1981, à quels obstacles le mouvement syndical se heurte-t-il ? Pourquoi ne parvient-il pas à assurer une réelle mobilisation populaire ? Ces grandes questions sont resituées dans le processus des luttes sociales en France, présenté sans idéalisation, avec ses rites, ses ratés, ses ruptures.
France-Empire, 1985, gr. in-8°, 279 pp, 11 photos sur 8 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
On connaît surtout Raspoutine à travers les légendes du "moine scélérat", du moujik sadique, le despote occulte qui serait la cause de la tragédie impériale et de la révolution russe. Dans ce livre, l'auteur apporte au public une étude – qu'il a souhaitée objective – sur ce que fut réellement cet homme doué d'un pouvoir magique. On le découvre dans son enfance, sa jeunesse sibérienne au milieu de sa famille, de sa femme et de ses enfants. Certes, Raspoutine n'était pas un saint mais, animé d'un réel amour de sa patrie – la Russie – et de Nicolas II son souverain, ayant toujours voulu la paix de son pays, il aurait certainement obtenu du tsar sa non-participation à la guerre de 1914-1918 et il l'aurait convaincu de rester neutre si, déjà victime d'une tentative d'assassinat, il ne s'était trouvé, en août 1914, grièvement blessé au fond d'un lit d'hôpital à Tioumen. Le prince Félix Youssoupoff l'attirera plus tard dans un guet-apens, où il trouvera la mort la plus affreuse qui se puisse imaginer. L'auteur n'a pas de motif pour accuser ou plaindre. Il a vécu toute son enfance dans l'atmosphère de l'émigration russe à Paris. Son grand-père fut chambellan d'Alexandre III, son père appartint à l'Ecole des Cadets de Saint-Petersbourg et fut l'un des derniers diplomates de la Russie tsariste à Paris. Son oncle, le prince Alexandre Mourousy, accompagnait Nicolas II dans toutes les visites officielles en qualité d'aide de camp et fut un pionnier de l'aviation russe. Il se conduisit en héros pour la France et mourut à Paris de longues années après la guerre, enveloppé dans le drapeau français et Grand-croix de la Légion d'Honneur. L'auteur a connu la morgue des intrigants, des aristocrates – les vrais et les faux – l'outrecuidance des imbéciles – toujours mieux renseignés que les autres – la retenue des âmes étouffées par la peur ou les scrupules, l'hypocrisie de certains témoins, la quête passionnée des historiens, les mendiants de la renommée, la sottise des petits nobles martyrisés par leur exil, mais il n'a voulu retenir de tout cela que les faits précis, dont la plupart lui furent confiés par un ancien fonctionnaire de l'Okrana (police secrète impériale), Jean Jacoby, connu à Paris pour ses ouvrages historiques sur la Russie et qui mourut à Bruxelles de manière ambiguë, il y a bien des années.
Albin Michel, 1998, fort in-8°, 554 pp, sources et biblio, index, broché, bon état
Perrin, 2000, in-8°, 425 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Venu tout jeune et d'un bond au premier rang dans la Résistance", ainsi que l'écrit en tête d'un portrait flatteur le général de Gaulle dans ses Mémoires de guerre, Jacques Chaban-Delmas l'est resté dans la vie politique et a suscité des rivalités et des attaques à la mesure de ses réussites. Pendant un demi-siècle, il a occupé le devant de la scène : général de brigade à vingt-neuf ans (1944), cet inspecteur des finances devient député à trente et un ans (1946) et maire de Bordeaux l'année suivante, pour un bail de presque cinq décennies. Cette étoile montante de la IVe République, trois fois ministre, est choisie par les députés comme premier président de l'Assemblée nationale de la Ve République. Chaban réussira l'exploit d'être au perchoir sous trois présidents de la République différents, illustration de son talent manœuvrier et de son sens de l'équilibre. Sa carrière politique culmine en 1969 lorsque Georges Pompidou le nomme Premier ministre et lui confie la tâche d'incarner la réforme. Après un discours sur la Nouvelle Société qui marque les esprits, il s'emploie pendant trois ans (juin 1969-juillet 1972) à inscrire dans les faits un programme économique et social qui fait passer la France à l'âge de la modernité industrielle. Jacques Chaban-Delmas a aussi connu les épreuves sans lesquelles il n'est pas de destin complet : ses ennemis ont tenté de l'impliquer dans certains scandales politico-financiers ; lors de la campagne présidentielle de 1974, ses amis gaullistes ont préféré la candidature de Giscard d'Estaing à la sienne. Blessé mais non vaincu, Jacques Chaban-Delmas a su revenir au premier rang de la scène politique. Le temps écoulé depuis qu'il s'est retiré de la politique active permet de cerner l'homme d'Etat dont la gauche reconnaît les réalisations et dont la droite revendique aujourd'hui la vision.
Editions du Rocher, 2007, in-8°, 343 pp, annexes, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La vie brève et intense d'Ernest Psichari (1883-1914) est le condensé des passions, des désillusions et de l'espérance de la jeunesse intellectuelle du début du XXe siècle. Elevé dans un milieu progressiste et dreyfusard, petit-fils de Renan, ami intime de Charles Péguy et du philosophe Jacques Maritain, Ernest Psichari était indiscutablement destiné au socialisme et aux belles-lettres. Il devint en fait une icône pour la droite française de Barrès et de Maurras, un écrivain mystique converti au catholicisme dans les sables de la Mauritanie, un aventurier colonial et un héros adulé par toute une génération de Français, qui devait trouver la mort durant la Grande Guerre. “Le Voyage du Centurion”, “L'Appel des Armes”, ses livres les plus connus, parlent de la France, de l'Afrique, de la colonisation, de l'amour de Dieu et de la gloire militaire, du devoir et de ses servitudes. Mais à l'image de la vie romanesque de leur auteur, ils témoignent par-dessus tout de cet immense appétit d'aventure qui dévorait la jeunesse française d'alors. De Gaulle et bien d'autres ont reconnu leur dette vis-à-vis de celui qui mourut au champ d'honneur.
Plon, 2000, in-8°, 290 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Armand Colin, 1994, in-4° carré (25 x 29), 335 pp, 131 illustrations en noir et 24 planches en couleurs hors texte, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Par Robert Muchembled, Bengt Ankarloo, Wolgang Behringer, Francisco Bethencourt, Marie-Sylvie Dupont-Bouchat, André Julliard, Richard Kieckhefer, Gabor Klaniczay, E. William Monter, James Sharpe.
Presses de la Cité, 1985, gr. in-8°, 312 pp, lettre-préface du général Raoul Salan, 16 pl. de photos hors texte, cartes, annexes (dont chronologie et ordres de bataille), broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Troupes de choc)
Première édition. De février 1947 à septembre 1948, le 1er Bataillon de Choc combat d'abord au Tonkin (Hanoï, le Delta, Bac Kan) puis, à partir de janvier 1948, en Cochinchine, et enfin, à partir d'avril 1948, à nouveau au Tonkin.
Presses de la Cité, 1986, gr. in-8°, 334 pp, 16 pl. de photos hors texte, 7 cartes, chronologie, annexes (dont ordres de bataille), broché, couv. illustrée, bon état
A partir de début 1946, quelques centaines de parachutistes volontaires pour l'Indochine ont lutté durement au Laos, au Tonkin, en Annam et en Cochinchine, créant des unités autochtones (dont le 1er Commando Hoa Hao) et encadrant les partisans. En 1948, ils deviendront les Parachutistes coloniaux. — "Janvier 1946 : quelques centaines de parachutistes reprennent à leur compte la devise des Bataillons du Ciel : "Qui ose gagne." Tous volontaires pour l'Indochine, ils viennent des différentes unités d'élite de l'armée française, soucieux de la grandeur nationale, à la recherche de l'aventure, fous de gloire et d'orgueil viril. Ils adoptent le béret rouge et seront, avec fierté, les SAS d'Indochine. Aptes à toutes les missions, ils devront lutter durement contre le Viêt-minh du nord au sud du pays. Ils créent les unités autochtones, encadrent les partisans, forment des commandos. Ces paras à bérets rouges, qui deviendront, en 1948, les Parachutistes coloniaux, forment une caste à part : les SAS d'Indochine. Quarante ans après, le gouvernement français décide de rapatrier 25.000 corps. Mais certains des SAS resteront là où ils sont tombés, enterrés à l'écart des pistes. D'autres ont disparu dans l'eau jaune des rachs, dans la nuit sanglante de Nam Dinh ou dans les marais de Cochinchine. Ce livre est une histoire d'hommes, une histoire de Paras." (4e de couverture)
Presses de la Cité, 1993, gr. in-8°, 261 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, documents en annexes, broché, couv. illustrée, bon état
8 mai 1954. Giap, le général communiste, vient de remporter la bataille de Diên Biên Phu. Mais le monde entier ignore que tout l'arrière pays lui échappe. Par dizaine de milliers, les hommes des tribus des montagnes sont entrés en rébellion contre l'ordre rouge. Cette rébellion est l'œuvre des soldats du GCMA, l'unité la plus méconnue du corps expéditionnaire français.
Presses de la Cité, 1994, gr. in-8°, 307 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Des responsables du FLN ont déclaré, à juste titre, que leur guerre a été gagnée en France. Pourtant, les événements dont la métropole a été le théâtre pendant la guerre d'Algérie semblent avoir disparu de notre mémoire collective. Cependant, la période qui va de 1955 à 1962 a été particulièrement sanglante, fertile en faits dramatiques dont les conséquences, loin d'être effacées, sont ramenées au jour avec insistance par l'actualité récente. Porte ouverte à un terrorisme implacable, la France métropolitaine compta pour cette période, 6000 Nord-Africains et 400 Français tués du fait du FLN. S'y ajoutent des milliers de blessés, des destructions et des sabotages considérables. Dans la chronologie des événements politiques et à travers les faiblesses et les ambiguïtés des pouvoirs successifs, à partir de témoignages de participants (policiers, agents du Service Action, harkis, membres du FLN), l'ouvrage traite de ces années de guerre et de leurs aspects essentiels.
Mercure de France, 1990, fort in-8°, 639 pp, texte établi par Marcel Billot, préface de Ghislain de Diesbach, notes de Jean d'Hendecourt, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps retrouvé)
Témoignage irremplaçable sur la Belle Epoque que ce journal de celui qu'on avait surnommé "l'aumônier du Ritz". — De 1879 à 1939, l'abbé Mugnier a tenu un journal : soixante ans de vie sacerdotale et mondaine de celui qu'on a pu appeler le « confesseur des duchesses ». Dans les salons parisiens les plus huppés, l'abbé Mugnier offrait pourtant l'aspect déconcertant d'un curé de campagne, avec ses gros souliers carrés et sa soutane élimée. Il s'était imposé par les qualités les moins faites pour réussir dans un tel univers : la modestie, la sensibilité et la fraîcheur d'âme. Mais il admirait cette société et aimait plus encore la littérature. Les grands écrivains français (... et les autres) se retrouvent dans ce journal. Ils sont tous là, mêlés aux gens du monde, aux hommes politiques. C'est le « temps retrouvé », le monde de Proust qu'évoque jour après jour ce journal, document irremplaçable, et merveilleux roman de mœurs. — "Surprenant de fraîcheur et de liberté, l'auteur conduit d'une main sûre le lecteur dans le labyrinthe du Paris de la Belle Epoque et de l'entre-deux-guerres. La fête commence avec Boni de Castellane, Victor Hugo, Jules Vallès et se termine avec Mauriac, Céline (qui fait l'éloge de Vallès), les Windsor et Léon Blum. On entend courir le temps. L'abbé regrette le passé, ne parle que de son époque et s'adresse à la postérité. Avec sa soutane élimée et ses gros croquenots, il ressemble à un curé de campagne, mais règne sur la ville par des mots sublimes. Ce sont eux qui cimentent son journal." (Daniel Rondeau, L'Express)
Albin Michel, 2003, in-8°, 467 pp, biblio, broché, bon état. Version entièrement revue, complétée et recomposée de la thèse de doctorat de l'auteur.
Félix Alcan, 1934, in-12, 266 pp, broché, bon état
"Devant le malaise dont souffre notre pays, M. Antonin de Mun a voulu étudier les compartiments principaux de l'Economie et de l'Administration de la France. Il se demande, en conclusion, si le Régime actuel est favorable à cette collaboration ou si, au contraire, on n'est pas devant ia nécessité de choisir entre la Dictature ou le Parlement. Dans les deux cas, on aboutit à l'obligation d'un Régime nouveau. Malgré la complexité des questions traitées, le livre est d'un bout à l'autre rédigé d'une façon très claire, et l'Intérêt du lecteur est constamment en éveil. On peut presque dire que l'ouvrage se développe comme un film. Toutes les affirmations de cet ouvrage reposent sur une documentation puissante, que M. de Mun a réunie grâce au concours d'un certain nombre de collaborateurs, et, en particulier, de M. Edmond Metzger, ancien élève de l'Ecole Polytechnique. M. de Mun a tenu à s'appuyer sur cette documentation pour affirmer ses convictions, partagées par les amis qu'il a groupés autour de lui. Enfin, il s'est inspiré, au cours de cet ouvrage. des hautes préoccupations humaines et sociales de son grand-père, Albert de Mun." (“L'Est Républicain”, 4 décembre 1934) — En 1934, « l'ingénieur-conseil » Edmond Metzger (1882-1944) participa à la rédaction de l'ouvrage d'Antonin de Mun : « Dictature ou Parlement» dans lequel on trouve les fondements de toute défense des chefs d'entreprises « libres ». « Une nation, c'est essentiellement la patrie, la famille, la propriété, la moralité, l'autorité. Tout ce qui y tend doit être autorisé et protégé, le contraire doit être interdit et réprimé ». Les auteurs indiquent même clairement le type de société politique nécessaire « la monarchie est le seul régime où le maximum de liberté possible se concilie avec le minimum d'autorité indispensable ». Antonin de Mun fait également un sort « à tous ceux, communistes et anarchistes qui s'attaquent à la famille, à la propriété, à l'autorité. N'est-ce pas un non sens que la société leur laisse une liberté dont elle meurt ? ».
France-Empire, 1972, pt in-8°, 252 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Redoutés par les uns, détestés, voire haïs par d'autres, appréciés par ceux auxquels ils rendent service ou portent secours, estimés par ceux qui préfèrent la sécurité routière à la foire d'empoigne, les motards sont en fait très mal connus. L'auteur, qui a commandé une Compagnie Républicaine de Sécurité chargée de la police d'une autoroute de dégagement de la région parisienne, nous expose les multiples aspects de la vie quotidienne des ces hommes qui font corps avec leurs bolides pour rappeler aux automobilistes le respect du code de la route et intervenir quand il en est besoin.
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1967, in-8°, 322 pp, 16 pl. de photos hors texte, un plan, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée au 1er plat, rhodoïd, bon état
Le rapt et l'assassinat de Mehdi Ben Barka. — "Les historiens amateurs de romans policiers – ils sont, je crois, nombreux – ne seront pas deçus par cette relation minutieuse de « l'affaire Ben Barka», qui n'est d'ailleurs ni encore classée ni près d'être oubliée. Le livre que R. Muratet lui consacre, moins de deux ans apres l'événement, a bien tous les caractères d'un roman de la Série noire. A ceci près qu'il ne s'agit pas d'un roman, et qu'à la dernière page, l'énigme n'est pas parfaitement résolue... L'auteur s'appuie sur une énorme information donnée par la presse ou apparue durant les audiences du premier procès d'assises, inachevé : information dûment triée pour en écarter les innombrables «canards » ; mais aussi sur les résultats, parfois nouveaux, d'une enquête personnelle. Une longue expérience de la vie politique marocaine, ses rapports personnels avec Ben Barka et d'autres leaders de la gauche maghrébine donnent au propos de l'auteur plus de dimensions qu'un récit arrangé par le premier journaliste venu. Les répercussions politiques (triangle Maroc–France–Etats-Unis) sont largement évoqués. Les conclusions de R. Muratet sont extrêmement sévères pour le gouvernement du Maroc et pour son roi. L'évocation détaillée de l'affaire laisse au lecteur une impression de malaise, parce que ces faits sinistres se sont produits hier, en des lieux familiers (Paris, Orly et ses environs, Genève aussi) : on croit avoir cotoyé le mystère." (Revue suisse d'histoire, 1968)
Plon, 1967, in-8°, 378 pp, 8 pl. de photos hors texte, un plan, cart. éditeur, jaquette illustrée, trace de mouillure sur la jaquette et la marge inférieure des derniers feuillets, état correct, envoi a.s.
Le rapt et l'assassinat de Mehdi Ben Barka : Le dernier voyage. Naissance et difficultés de la gauche marocaine. Hassan II et Ben Barka. Les Conjurés. Le Complot. L'Assassinat. L'Affaire. En marge de l'affaire. Le Procès. — "Les historiens amateurs de romans policiers – ils sont, je crois, nombreux – ne seront pas deçus par cette relation minutieuse de « l'affaire Ben Barka», qui n'est d'ailleurs ni encore classée ni près d'être oubliée. Le livre que R. Muratet lui consacre, moins de deux ans apres l'événement, a bien tous les caractères d'un roman de la série noire. A ceci près qu'il ne s'agit pas d'un roman, et qu'à la dernière page, l'énigme n'est pas parfaitement résolue... L'auteur s'appuie sur une énorme information donnée par la presse ou apparue durant les audiences du premier procès d'assises, inachevé : information dûment triée pour en écarter les innombrables «canards » ; mais aussi sur les résultats, parfois nouveaux, d'une enquête personnelle. Une longue expérience de la vie politique marocaine, ses rapports personnels avec Ben Barka et d'autres leaders de la gauche maghrébine donnent au propos de l'auteur plus de dimensions qu'un récit arrangé par le premier journaliste venu. Les répercussions politiques (triangle Maroc–France–Etats-Unis) sont largement évoqués. Les conclusions de R. Muratet sont extrêmement sévères pour le gouvernement du Maroc et pour son roi .L'évocation détaillée de l'affaire laisse au lecteur une impression de malaise, parce que ces faits sinistres se sont produits hier, en des lieux familiers (Paris, Orly et ses environs, Genève aussi) : on croit avoir cotoyé le mystère." (Revue suisse d'histoire, 1968)