8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 New York, Crown Publishers, 1965, in-8°, 341 pp, reliure toile verte éditeur, titres argentés au dos, jaquette illustrée lég. abîmée, bon état. Texte en anglais
"Avant le mois d'août 1964, des opérations de commando ont été effectuées contre le Nord-Vietnam par des détachements des Special Forces. Créées en 1952 et grandement renforcées sous l'administration Kennedy, les Special Forces – les « bérets verts » – sont, au sein de l'armée américaine, un corps de volontaires, spécialement recrutés (le pourcentage de réfugiés des pays communistes y est particulièrement élevé) et entraînés en vue de missions de commando, de guérilla et contre-guérilla. Les situations dans lesquelles elles sont appelées à opérer ne sont pas seulement la guerre internationale et la guerre civile, mais encore la guerre froide et des « sublimited wars », des situations plus chaudes que la guerre froide, mais qui ne sont pas la guerre tout court... Sur les activités des forces spéciales au Vietnam, voir le livre de Robin Moore : The Green Berets (1965), dont – malgré sa forme romancée – tous les initiés s'accordent à reconnaître le caractère véridique." (Henri Meyrowitz, Le droit de la guerre dans le conflit vietnamien, 1967)
Plon, 1933, in-12, (8)-334 pp, mention de mille, reliure demi-maroquin chocolat à coins, pièce de titre chagrin carmin, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, plats de couv. et dos conservés, signet (rel. de l'époque), papier lég. jauni, bon état
Londres fut la plus durable passion de Paul Morand. Des conquérants normands à la diplomatie insulaire en passant par les pubs, les clubs, les courses de lévriers et les maisons hantées, il compose une encyclopédie à la gloire de la capitale britannique et des Anglais : "À leur amour de l'excentricité seul on peut juger déjà que les Anglais furent un grand peuple". Une oeuvre majeure pour mieux comprendre "cette ville qui fait de la lumière avec rien, avec des gris".
Grasset, 1928, in-12, 303 pp, broché, bon état
Magie noire, recueil de nouvelles consacré à l'Afrique, paraît en 1928 chez Grasset, chez qui Morand a publié une grande partie de son oeuvre. C'est l'époque de ses grands succès parmi les "4 M" lancés par Bernard Grasset : lui, Mauriac, Montherlant et Maurois. Epoque où Joséphine Baker triomphe au music-hall, où l'on se précipite au Bar nègre pour écouter du jazz, et où masques africains et compositions cubistes ornent les murs des appartements parisiens. C'est toute cette "magie noire" ("Le jazz a des accents si sublimes, si déchirants que, tous, nous comprenons qu'à notre manière de sentir, il faut une forme nouvelle") que Paul Morand fait éclater à son livre, dans un style nerveux et moderne, à une époque où l'hypothèse même de la culture noire faisait ses débuts. A travers les destins d'Occide, provisoirement porté au pouvoir en Haïti, de la danseuse Congo et de tant d'autres personnages, Morand fait mieux que de l'exotisme contemporain : un livre jazzy, swinguant, qui donne envie de manger le monde.
Grasset, 1949, in-12, 281 pp, broché, couv. très lég. salie, bon état
"Donc : New York. A part le passage fameux de Voyage au bout de la nuit, on ne peut pas dire que la littérature française se soit illustrée dans cette dimension redoutable. Vous êtes à New York ou vous n'y êtes pas. Un Français, en général, n'y est pas. (...) Morand a vite vu, compris, dessiné la situation. Le livre est publié en 1930, moment du grand tournant : économique, technique, géopolitique. Il est un des seuls Européens à saisir l'événement. D'où sa tentation de le maîtriser, dans un livre qui est à la fois un essai de mythologie, une prophétie nerveuse, un guide touristique, un reportage, un traité d'ethnologie, une longue nouvelle..." (Philippe Sollers)
Armand Colin, 1952, in-8°, xi-220 pp, 3e édition, préface de Lucien Febvre, 13 graphiques, broché, bon état (Coll. Economies, sociétés, civilisations)
"Dans un livre publié en 1946 sous le titre « la France Bourgeoise » Ch. Morazé se propose de dégager les traits fondamentaux de l'évolution française du XVIIIe au XXe siècle. Historien appartenant à l'équipe de chercheurs des Annales d'Histoire économique et sociale, animée par M. Lucien Febvre, il demeure fidèle à la méthode qu'il a définie dans son « Introduction à l'Histoire économique ». Utilisant les données de la statistique : courbes de mortalité et de reproduction, courbes de consommation, courbes de répartition des fortunes, il se place successivement au point de vue du nombre, de la qualité, de la valeur. Il consacre un chapitre aux problèmes démographiques, un à l'évolution physique, un à l'évolution mentale, un à l'évolution sociale, un à la notion contemporaine de l'Etat, le dernier aux perspectives du XXe siècle, et n'hésite pas à poursuivre ses investigations en plongeant dans le passé jusqu'au XVIe, et parfois au delà pour mieux éclairer la structure de « la France Bourgeoise ». (...) Nous rendons hommage à la modestie de l'auteur qui s'est interdit jusque dans ces dernières pages de dépasser les faits bien établis et s'est borné à tâcher de retrouver les « grandes articulations » du siècle. Des vues très originales et très profondes sur les modifications dans les conditions de vie matérielle de l'homme, sur la montée des différentes couches de bourgeoisie depuis le Moyen Age, sur la transformation de la notion d'Etat..." (Paul Kahn, Cahiers Internationaux de Sociologie, Vol. 3, 1947)
Tiers-Monde, IEDES, PUF, 1980, gr. in-8°, 310 pp, broché, bon état
"Cette étude collective sur la science, la technologie et l'avenir a réuni divers chercheurs provenant tant du Nord que du Sud. Il est bien entendu fort difficile de résumer un ensemble aussi vaste de communications qui constituent une approche très approfondie de l'impact des sciences et des techniques sur le processus de développement. (...) Comme le rappelle fort justement Charles Morazé dans la conclusion, il s'agit pour notre espèce de poursuivre un véritable impératif de survie. La science et la technique peuvent y contribuer, malgré des déceptions récentes, à condition de se transformer." (Eugène Berg, Politique étrangère, 1980)
Le Caire, CEDEJ, 1993, in-8° carré, 571 pp, texte sur 2 colonnes, 5 photos hors texte, un croquis dépliant et 5 planches en couleurs, broché, jaquette, bon état. On joint un carton d'invitation (2 volets, avec photo) à une réception donnée chez l'éditeur au Caire à l'occasion de la sortie de l'ouvrage
L'ouvrage évoque la figure de Morcos Fahmy, avocat égyptien de confession copte, célèbre dans l'entre-deux-guerres, à travers la biographie que sa propre fille a rédigée. Le récit, retrace les principaux moments d'une existence, avec ses hauteurs et ses dépressions. Il met en relief le côté professionnel, les nombreuses affaires dont l'avocat s'est occupé, les causes qu'il a défendues. Il présente aussi l'engagement politique au lendemain de la première guerre mondiale, sans que cela débouche sur une affiliation partisane. Il dégage enfin le réformisme social d'un homme préoccupé du statut de la femme en Orient, comme de la pénalité de l'adultère. À travers l'étude d'un cas, se découvrent moins une époque ou une société que des jeux d'influence entre individus, groupes. forces ; les interconnexions entre le juridique (civil et pénal), le politique, le social et le religieux ; les effets de miroirs entre passé et présent, personnage et portrait ou sujet et récitant. Ainsi une histoire individuelle s'inscrit-elle dans une histoire nationale...
Pygmalion, 1982, gr. in-8°, 313 pp, préface d'Erwan Bergot, 2 cartes, couv. illustrée d'une photographie de l'auteur, broché, couv. illustrée, état correct
Le calvaire du ministre plénipotentiaire et ancien ambassadeur René Moreau, capturé en violation d'engagements pris par Hô Chi Minh. En 1946, en mission consulaire à Vinh, localité du Nord-Annam, René Moreau, alors administrateur de la France d'outre-mer est pris en otage et va partager le sort d'une centaine de Français traînés en déportation après l'insurrection vietminh du 19 décembre. En 1952, à marches forcées, pieds-nus sur 800 kilomètres de jungle, il est poussé jusque dans les camps d'internement Nord Tonkin. Sa survie tient du prodige chez ce captif, le seul qu'on appelait "Monsieur". Dans "8 ans otage chez les Viets", René Moreau fait le récit de cet héroïque et douloureux périple qui ne s'achèvera qu'en août 1954 en vertu du cessez-le-feu qui a suivi le désastre de Diên Biên Phu... — "Les témoignages qui ont été déjà publiés sur la captivité dans les camps du Viet Minh présentent de nombreux traits communs. Aussi pouvait-on craindre qu'un nouveau livre sur ce sujet n'apportât rien de nouveau. Avec les souvenirs de l'administrateur civil Moreau, cette appréhension est sans objet. Fait prisonnier à Vinh le 19 décembre, en même temps que plusieurs dizaines de Français, l'auteur fut aussitôt isolé avec deux officiers et deux aviateurs et ne connut les camps de la Haute Région que cinq ans plus tard. L'existence d'un aussi petit groupe, plusieurs fois modifié et plusieurs fois déplacé, donnait à tous les rapports humains un caractère personnel très marqué. Les deux cents premières pages du livre sont un récit sans emphase de cette captivité pas comme les autres. Elles montrent que la survie de l'auteur et du lieutenant Bianconi s'est fondée sur une solide amitié qui permettait à l'un de toujours compter sur l'autre, sur une farouche volonté de vivre, un optimisme à toute épreuve et sur une stricte discipline sans jamais renoncer à ses convictions et à son idéal. Les cent dernières traitent des trois dernières années de captivité dans des camps qui sont connus par des ouvrages antérieurs. En dépit de la modestie de l'auteur, elles laissent percevoir la chaleur humaine qu'a rayonnée M. Moreau pour aider ses compagnons de misère à survivre à une épreuve achevée seulement au cours de l'été de 1954." (H. Dutailly, Revue historique des Armées, 1982)
Seuil, 1969, in-8°, 236 pp, broché, dos passé, qqs rares soulignures stylo
MORIN (Edgar), Véronique Grappe-Nahoum et Haim Vidal Sephiha.
Reference : 118373
(1989)
ISBN : 9782020106825
Seuil, 1989, gr. in-8°, 372 pp, 16 pl. de photos hors texte, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Avec Vidal Nahoum mourut, à La Turbie (Alpes-Maritimes), en 1984, l’un des survivants du monde englouti de la Salonique séfarade où il était né en 1894. Son grand-père venait de Toscane et parlait italien, sa langue maternelle était l’espagnol du XVe siècle, mais, tout jeune, il sut s’exprimer en français et en allemand. Adolescent, il rêvait de vivre en France : il y fut conduit dans une « prison » d’où le libéra le président du Conseil d’alors, Aristide Briand. Naïf et malin, animé d’un optimisme et d’une gaieté sans faille, d’un sens de la famille quasi religieux et d’un goût inépuisable pour la nourriture, il traversa les guerres balkaniques, l’écroulement de l’Empire ottoman et les deux guerres mondiales. Comme tout point singulier d’un hologramme qui contient l’information de la totalité où il s’inscrit, l’histoire unique de Vidal Nahoum porte en elle l’épanouissement, le crépuscule et la mort de la culture judéo-espagnole, le passage de la cité d’Empire à l’État-Nation, la complexité des relations modernes entre juifs et « gentils », entre Orient et Occident. A partir de documents historiques et personnels, Edgar Morin, son fils, nous restitue son histoire irremplaçable et celle des hommes et femmes de sa famille.
Julliard, 1964, fort in-8°, 605 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Les auteurs sont des trois fonctionnaires de police impliqués dans la lutte contre l'OAS, qui écrivent sous pseudonymes, et présentent une histoire-réquisitoire de l'OAS, "société anonyme à irresponsabilité illimitée". "Le temps est maintenant venu d'en étudier les causes, d'en démonter le mécanisme, d'en toucher du doigt les incertitudes, d'en démontrer la malfaisance et finalement l'inutilité". — "Publié hâtivement – sous des noms peut-être empruntés – cet ouvrage ne manque cependant pas d'intérêt quand il traite des années 1960-1962 : les renseignements invérifiables qu'il fournit sont plausibles et semblent souvent provenir de dossiers de police. Aucune histoire de la fin de l'Algérie française ne pourra éviter de s'y référer, même si les analyses ne brillent pas par leur compréhension vis-à-vis des défenseurs de l'Algérie française." (Revue française de science politique) — Selon Anne-Marie Duranton-Crabol (“Le Temps de l'OAS”, 1995), l'un des trois auteurs est le commissaire Delarue.
Les Indes savantes, 2006, gr. in-8°, 553 pp, préface de Nguyen Thê Anh, 24 pl. de photos et 12 pl. de cartes et photos en couleurs hors texte, tableaux et cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Dans ce deuxième volet consacré à l'Indochine des années vingt, Patrice Morlat traite de la politique indigène attenante au "mandat" géostratégique confié par la métropole à sa grande possession d'Asie : être son balcon sur le Pacifique. On ne peut pas en effet faire mener 20 millions d'Indochinois par 20 000 Français sans avoir établi une politique indigène et un discours colonial approprié. Ce livre couvre en quatre parties tous les aspects de cette politique : discours, réformes politique et judiciaire, instruction publique, politique religieuse, administration des différents pays de l'Union et enfin l'émergence d'une opinion publique vers 1925. Il intéressera naturellement tous les spécialistes ou amateurs de l'Indochine coloniale mais également ceux qui s'intéressent aux Missions étrangères de Paris, au Grand Orient de France, à la littérature coloniale, etc.
J. Gamber, 1933, in-8°, 284 pp, préface par M. Wickham-Steed, 44 planches de portraits hors texte, annexes, reliure percaline bordeaux, dos lisse, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon exemplaire. Peu courant
Après un rappel historique, épisodes et souvenirs sur la période allant de 1883 à 1919.
Le Passage, 2002, in-12, xi-127 pp, traduit de l'américain, 19 photos dans le texte, notes, appendices, biblio, index, broché, couv. illustrée, état correct
Que seraient devenus Duke Ellington, Louis Armstrong, Earl Hines ou King Oliver sans les gangsters qui les employaient ? Ces 'mobsters' et ces 'racketeers', souvent juifs ou siciliens, n'étaient pas aveuglés par les préjugés racistes qui empêchaient l'establishment blanc d'apprécier et de soutenir les musiciens noirs. Dans les clubs qui proliférèrent pendant la Prohibition, ils assurèrent la sécurité de l'emploi nécessaire à la constitution d'orchestres stables et à la maturation d'un style. Et ce sont les politiciens conservateurs qui, en faisant de la Mafia leur bouc émissaire, ont mis fin à l'âge d'or du jazz. À l'appui de cette thèse étonnante, Ronald Morris propose une enquête et une documentation exceptionnelles, une peinture réaliste de la vie des premiers musiciens de jazz et du milieu de la pègre à la Nouvelle-Orléans, à Chicago, New York et Kansas City. Ronald L. Morris lève ainsi le voile sur un pan méconnu de l'histoire de la culture populaire. Les gangsters, conclut-il, se sont comportés avec les 'jazzmen' comme les grands mécènes de la Renaissance : « Il n'y eut peut-être jamais, dans toute l'histoire de l'art, d'association plus heureuse. »
Buchet/Chastel, 1973, in-8°, xxi-318 pp, importante préface de Antoine de Saint-Exupéry (10 pp), avant-propos de Charles Lindbergh, traduit de l'anglais, qqs notes techniques par Ch. Lindbergh en appendice, broché, couv. illustrée, bon état
L'épouse de Charles Lindbergh, elle-même aviatrice, avait participé avec celui-ci à une série de raids dont elle tira un récit haletant, "Listen ! The Wind", qui fut publié avec un avant-propos de Lindbergh en 1938. C'est le récit de leur traversée de l'Atlantique Sud à bord du « Tingmissartoq » (un Lockheed Sirius), des Açores à Natal, fin 1933. L'année suivante, Saint Exupéry accepta de préfacer la traduction française de ce livre donnée par Henri Delgove sous le titre "Le Vent se lève", alors qu'il ne connaissait ni l'oeuvre ni la jeune femme. Saint Exupéry, qui a saisi immédiatement le sens profond du livre qu'il préface, au point d'en révéler à son auteur même l'universalité, profite de son propre texte pour exprimer sa conception d'une oeuvre littéraire, s'interrogeant sur le rapport entre le réel et l'écriture du réel, faisant de l'écrivain un passeur entre les mots et les choses...
P., Editions Roche d’Estrez, 1926, in-12, 209 pp, tableau des records d'aviation, reliure demi-maroquin bleu, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier), envoi a.s.
Ouvrage couronné par l'Aéro-Club de France.
Editions Baudinière, 1939, in-12, 93 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée (lég. piquée), bon état
Ramsay, 1991, gr. in-8°, 211 pp, broché, couv. illustrée, bon état
En janvier 1991, La Sept et FR3 programment en trois parties la série Mémoires d’Ex, réalisée par Mosco Boucault sur d’anciens membres du PCF de 1920 à nos jours. Les trois diffusions sont immédiatement suivies de violentes polémiques. En effet, encensé ou dénigré, puissant ou faible, le PCF a marqué des générations d’hommes et de femmes. Mosco Boucault retrace son histoire en dressant le portrait de trois générations de militants qui en furent exclus. Mêlant interviews et archives, il revient sur leurs combats, leurs espoirs fanés et leurs doutes. Le livre contient le script des émissions ainsi que des témoignages qui ne sont pas passés à l'antenne et d'utiles précisions concernant la présence de Georges Marchais en Allemagne, durant la guerre. — "... Mosco présente le script enrichi de ses émissions consacrées à quelques ex-communistes hors du commun. En ne s'intéressant qu'au "côté humain" de cette aventure souvent tragique, souvent monstrueuse, presque toujours destructrice pour ses acteurs, le livre nous fait mieux comprendre quels types de dispositions dans quels types de contextes ont pu produire des comportements qui présentés isolément pourraient paraître incommensurables avec ceux du monde extérieur au communisme..." (Jacques Lévy, Espaces Temps, 1992)
Mengès, 1981, gr. in-8°, 201 pp, 12 planches de photos hors texte, broché, couv. illustrée (lég. défraîchie), bon état
La vie de la duchesse de Windsor est le roman vrai d'un grand amour tragiquement confronté à la raison d'Etat. C'est l'histoire véridique d'un conte de fée moderne. La belle Wallis, jeune américaine divorcée deux fois, indépendante, maîtresse de son destin, se fait aimer d'un roi, héritier de la toute-puissante couronne britannique... Jusqu'à le faire abdiquer. Le jeune Edouard VIII renoncera à l'Empire, à la cour et à ses pompes, dans la crise politique qui fit vaciller "l'establishment" britannique. Tumulte et scandale, fuite, mariage et exil en France, rancune de la cour qui ne s'éteindra qu'aux obsèques du duc de Windsor. Par Lady Mosley, amie intime et confidente de la duchesse.
Stock, 1970, in-8°, 490 pp, 16 pl. de photos hors texte, notes, sources, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Témoins de notre temps)
Le grand sursis dont il est question ici, c'est celui que les Occidentaux achetèrent à Munich, d'où Chamberlain avait cru ramener "la paix pour une génération". Correspondant à l'époque du Sunday Times et d'autres journaux, M. Mosley a connu nombre des protagonistes du drame et, surtout, il a vécu dans ses coulisses. Il en résulte un tableau passablement atterrant du climat qui régnait alors à Londres et à Paris. La chronique des événements établie par l'auteur repose à la fois sur une étude approfondie des documents, dont certains inédits, et des souvenirs publiés, complétée par des conversations menées en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Pologne, en Tchécoslovaquie, avec divers témoins qualifiés. Antimunichois déterminé, M. Mosley est sans indulgence pour la politique de MM. Chamberlain et Georges Bonnet, dont il apprécie crûment les capacités et les mobiles. Il est convaincu que la diplomatie de l'apaisement a sauvé Hitler, que l'invasion armée de la Tchécoslovaquie aurait exposé à une révolte de ses généraux. Il démontre sans difficulté le manque de consistance des ouvertures franco-britanniques en direction de l'Union soviétique... L'auteur entend surtout raconter, et il le fait avec vigueur et talent, une période effroyable de la "diplomatie", si l'on ose employer ce mot, des deux puissances qui longtemps avaient dominé le monde. À leur lâcheté, à leurs erreurs répétées, à leurs médiocres calculs, une seule explication : la peur, celle de la guerre et celle du communisme. M. Mosley n'a pas tort de rappeler le cruel jugement de Churchill à propos de Chamberlain : "Le gouvernement avait à choisir entre la honte et la guerre. Il a choisi la honte et il aura la guerre." (André Fontaine, Le Monde, 1970)
Armand Colin, 1970, gr. in-8°, 313 pp, 6 photos hors texte, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques)
Presses de la FNSP, 1979, gr. in-8°, 193 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Payot, 1991, in-8°, 347 pp,
France Loisirs, 1994, in-8°, 327 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Laffont, 1972, in-8°, 219 pp, préface de Bernard Clavel, 12 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'histoire que nous vivons)
"Il n'y a pas si longtemps, Claude Mossé était au Bengale avec Bernard Clavel. La campagne lancée en faveur des réfugiés est leur affaire commune. Ce drame du Bengale, pour nous le faire partager, Claude Mossé se fait d'abord reporter dans l'histoire, car tout a commencé en 1947 avec la fameuse « partition » qui créa le Pakistan et l'Inde. Puis il nous mène sur place le cyclone de 1970, les élections de mars 1971, la levée du peuple bengali, la répression pakistanaise, les réfugiés par millions, la guérilla, la guerre indienne, les règlements de comptes… Le Bengladesh est né. Et maintenant ? En ce point brûlant du sous-continent asiatique où convergent les ambitions de Moscou, de Pékin et de Washington, se joue peut-être le sort du monde." (L'Editeur) — La guerre de libération du Bangladesh est une guerre d'indépendance qui se déroula en 1971. Ce conflit opposa l'État et les forces armées du Pakistan aux rebelles bangladeshis, l'intervention des forces armées indiennes dans ce qui deviendra la Troisième guerre indo-pakistanaise fut décisive. Les combats cessèrent le 16 décembre 1971, menant à l'indépendance du Bangladesh. Les conséquences de cette guerre sont la mort, selon Amnesty international, d'environ un million de civils, 200.000 viols et le déplacement en Inde de 8 à 10 millions de réfugiés...