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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1926-1933 et 1974, 11 vol. in-8°, 391, 430, 367, 550, 543, 357, 378, 356, 448, 467 et 505 pp, 109 gravures hors texte dans les 10 premiers volumes, 8 pl. de photos hors texte dans le onzième. Les 10 premiers volumes en reliure demi-toile verte, titres et tomaisons dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passés, bon état ; le tome XI est en cartonnage éditeur, tel que paru (1974), avec sa jaquette, bon état
Bon exemplaire. — Bien complet du très rare tome XI (préface de Pierre Renouvin, notes de Jacques Bariéty et Pierre Miquel, index), paru 40 ans après les dix premiers. — I. Le Lendemain d'Agadir. 1912 ; II. Les Balkans en feu. 1912 ; III. L'Europe sous les armes. 1913 ; IV. L'Union sacrée. 1914 ; V. L'Invasion. 1914 ; VI. Les Tranchées. 1915 ; VII. Guerre de siège. 1915 ; VIII. Verdun. 1916 ; IX. L'Année trouble. 1917 ; X. Victoire et armistice. 1918 ; XI. A la recherche de la paix. 1919. — "M. Raymond Poincaré rassemble et publie les souvenirs de sa vie politique de 1911 à 1920 en une série de volumes dont chacun porte un titre spécial. Le récit suit strictement l'ordre chronologique, il contient de nombreuses pièces inédites (memoranda, dépêches, lettres privées, etc.). Le deuxième volume est un témoignage de tout premier ordre, en particulier sur les affaires d'Orient de 1912-1913 et les relations avec la Russie pendant la guerre balkanique." (Raymond Guyot, Revue Historique) — "Grâce aux copies de documents qu'il avait en sa possession, M. Poincaré a été à même de livrer à la publicité quantité de pièces inédites de grande valeur. Il va de soi que ces souvenirs ont provoqué de vives polémiques. Mais personne, je crois, n'a contesté la largeur de vues, la fermeté de pensée, la vigueur de certaines démonstrations, qui font de ces volumes de fortes pages d'histoire." (Pierre Renouvin, Revue Historique)
Plon, 1929, in-8°, 429 pp, 2 photos sur 2 planches hors texte, reliure demi-basane prune, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces de titre et de tomaison chagrin bleu, tête dorée, couv. conservées, imprimé sur beau papier blanc, bon état
Plon, 1929, in-8°, 367 pp, 11 photos sur 8 planches hors texte, reliure demi-basane prune, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces de titre et de tomaison chagrin bleu, tête dorée, couv. conservées, imprimé sur beau papier blanc, bon état
"Ces trois premiers volumes constituent un remarquable tableau d'histoire contemporaine. Toutes les grandes questions de politique européenne qui ont été traitées à la veille de la guerre mondiale sont exposées ici de lumineuse façon et, à leur lecture, on se rend compte que l'attitude de l'Allemagne conduisait infailliblement le monde à un cataclysme. Le règlement de la question marocaine au lendemain de l'incident d'Agadir n'avait pas satisfait tout le monde en Allemagne. Une partie de l'opinion publique estimait qu'on avait cédé devant la France. Notre attaché militaire à Berlin, le colonel Pellé, écrivit alors un rapport fort documenté sur l'état d'esprit en Allemagne, rapport dont M. Poincaré donne de larges extraits. D'après le colonel Pellé, l'état-major de Berlin tient l'armée française en piètre estime : la discipline y est relâchée, les grèves et le sabotage gêneront la concentration ; de ce fait, la croyance dans la supériorité militaire de l'AIIemagne est un dogme profondément ancré dans tous les esprits. (...) Le troisième volume offre un intérêt capital. C'est l'histoire de l'année 1913. Les nuages s'amoncellent dans le ciel diplomatique. En janvier, ce sont les armements autrichiens. En face d'une France pacifique, ce sont maintenant les armements allemands. Nous y répondons par une augmentation de la durée du service militaire... L'orage s'annonçait. Il n'a même pas attendu pour éclater, la fin de 1914 !" (Revue militaire française, 1927)
Plon, 1926, in-8°, 429 pp, 2 pl. de photos hors texte, notes, reliure demi-percaline verte, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet dorés en queue, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état. Edition originale sur papier d'édition
Tome II des mémoires de l'auteur (“Au Service de la France. Neuf années de Souvenirs”). — "Un volume plein de vie et de dramatique intérêt qui nous fait revivre l'année 1912, durant la première guerre balkanique, c'est-à-dire aux origines de la grande guerre. Dès le printemps de 1912, on voit poindre la guerre balkanique. M. Poincaré, le premier, aperçoit le péril, s'en alarme, travaille à le prévenir. M. Sazonof se croit assuré de pouvoir, à son gré, retenir les États balkaniques qui lui ont promis de ne rien précipiter sans son agrément; c'est M. Poincaré qui, durant sa visite à Pélersbourg, lui montre, dans l'alliance serbo-bulgare, la pointe offensive. L'intrigue autrichienne, dans les Balkans, s'entrecroise avec l'intrigue russe ; M. Poincaré voit nettement que la résolution des petits États, poussés à bout par la maladresse des Jeunes-Turcs à l'égard des chrétiens de Macédoine, peut, à un moment donné, déclencher la guerre, en dépit des recommandations des Puissances. Comment la victoire des Bulgares, et surtout celle des Serbes et des Grecs, fut une surprise pour tous les gouvernements et apparut à quelques-uns comme une catastrophe, des documents précis nous le montrent. La crise de 1912, conséquence de celle de 1909, est comme la répétition générale de celle de 1914 où, délibérément, l'Allemagne et l'Autriche voulurent ou l'humiliation de la Russie et son abdication dans les Balkans, ou la guerre. Ces conséquences, M. Poincaré les prévoit dès 1912. Il se montre, à la lumière des documents, le défenseur résolu des intérêts de la France, fidèle à ses engagements sans les dépasser jamais, et le meilleur ouvrier de la paix européenne." (René Pinon, Revue des Deux Mondes, 1926) — "M. Raymond Poincaré rassemble et publie les souvenirs de sa vie politique de 1911 à 1920 en une série de volumes dont chacun porte un titre spécial. Le récit suit strictement l'ordre chronologique, il contient de nombreuses pièces inédites (memoranda, dépêches, lettres privées, etc.). Ce deuxième volume est un témoignage de tout premier ordre, en particulier sur les affaires d'Orient de 1912-1913 et les relations avec la Russie pendant la guerre balkanique." (Raymond Guyot, Revue Historique) — "Grâce aux copies de documents qu'il avait en sa possession, M. Poincaré a été à même de livrer à la publicité quantité de pièces inédites de grande valeur. Il va de soi que ces souvenirs ont provoqué de vives polémiques. Mais personne, je crois, n'a contesté la largeur de vues, la fermeté de pensée, la vigueur de certaines démonstrations, qui font de ces volumes de fortes pages d'histoire." (Pierre Renouvin, Revue Historique)
Plon, 1928, in-8°, 367 pp, 11 photos sur 8 planches hors texte, broché, bon état
"II n'est pas nécessaire, je crois, de rappeler avec quelle impatience était attendue la publication de ces “Souvenirs”. L'ouvrage de M. Raymond Poincaré s'est imposé, dès l'abord, à l'attention de ses adversaires même ; il pouvait n'être qu'un plaidoyer de circonstance ; il est une oeuvre considérable, dont la portée dépasse les querelles contemporaines. (...) Alors même que les archives seront ouvertes, les historiens ne pourront pas négliger ce témoignage capital. Il y a, dans ces volumes, une vue pénétrante et large des grandes questions diplomatiques, la marque d'une pensée si vigoureuse que, pour quiconque voudra, dans l'avenir, aborder l'étude de cette période, la forte construction de cet ouvrage sera précieuse. Ce n'est pas seulement une interprétation personnelle des événements que l'on viendra y chercher, – c'est une vue synthétique, qui domine les faits. Mais les “Souvenirs” apportent aussi, sur certains incidents célèbres, des éléments documentaires importants qui, dès aujourd'hui, permettent une mise au point intéressante. (...) Les “Souvenirs” de M. Raymond Poincaré ne sont pas seulement une défense vigoureuse et solide ; ils sont aussi, pour l'intelligence de notre histoire diplomatique, un document essentiel." (Pierre Renouvin, Revue d'histoire de la Guerre mondiale) — "Les trois premiers volumes constituent un remarquable tableau d'histoire contemporaine. Toutes les grandes questions de politique européenne qui ont été traitées à la veille de la guerre mondiale sont exposées ici de lumineuse façon et, à leur lecture, on se rend compte que l'attitude de l'Allemagne conduisait infailliblement le monde à un cataclysme. (...) Le troisième volume offre un intérêt capital. C'est l'histoire de l'année 1913. Les nuages s'amoncellent dans le ciel diplomatique. En janvier, ce sont les armements autrichiens. En face d'une France pacifique, ce sont maintenant les armements allemands. Nous y répondons par une augmentation de la durée du service militaire... L'orage s'annonçait. Il n'a même pas attendu pour éclater, la fin de 1914 !" (Revue militaire française, 1927)
Berger-Levrault, 1928, pt in-8°, 218 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
Dans le discours qu'il prononça à la Chambre des députés les 2 et 3 février 1928, consacré à l'oeuvre financière et économique du gouvernement, Raymond Poincaré mit en exergue la diminution du taux de l'escompte, abaissé graduellement – entre décembre 1926 et janvier 1928 – de 7,5 % à 3,5 %, soit au niveau d'avant-guerre. Commentant cette évolution, rendue possible par la suppression des bons de la défense nationale à courte échéance et l'abondance des capitaux disponibles qui en résulta, il souligna que "le taux de l'escompte bas, c'est l'argent à meilleur marché, c'est donc un heureux stimulant à la fois pour les entreprises industrielles et commerciales, et pour le marché même des valeurs mobilières". L'histoire témoigne cependant des hésitations qui précèdent de telles décisions. C'est ainsi qu'Emile Moreau, gouverneur de la Banque de France, initialement rétif à une diminution du taux de l'escompte en deçà de 5 %, s'en laissa convaincre par Charles Rist en décembre 1927, puis se félicita de cette décision un mois plus tard en écrivant dans son journal : "La réduction du taux de l'escompte produit son effet. On nous demande beaucoup de crédits de campagne et les comptes directs reprennent de l'activité."
P., Bibliothèque-Charpentier, 1907, in-12, 506 pp, reliure demi-percaline brun foncé, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet dorés en queue, pièce de titre basane noire (frottée) (rel. de l'époque), bon état. Édition originale sur papier d'édition (il y a eu 15 ex. sur Hollande)
"Il y a, chez un grand nombre d'électeurs, un tel détachement des choses politiques qu'on pourrait les croire étrangers à leur temps et à leur pays. Et je ne parle même pas de cette indifférence ironique ou de cet éloignement attristé qui peut s'expliquer quelquefois par les déceptions de l'expérience. Non ; ce n'est pas à des découragements motivés qu'il faut attribuer le mal croissant des abstentions ; c'est à une sorte d'insouciance aveugle, de torpeur morale et de paresse de volonté. Il est de notre devoir de secouer cet étrange sommeil des énergies civiques, et ce ne sont pas seulement les élus, sénateurs, députés, conseillers généraux, conseillers municipaux, qui doivent contribuer à cette oeuvre de résurrection, ce sont tous ceux qui ont le souci de l'avenir de la République et qui pensent qu'un peuple capable de s'abandonner lui-même se rendrait indigne de la liberté et serait tôt ou tard la victime désignée des effrontés et des aventuriers." (p. 85)
POINCARÉ (Raymond, Président du Conseil, ministre des Finances).
Reference : 13126
(1928)
Berger-Levrault, 1928, pt in-8°, 188 pp, broché, couv. lég. salie, bon état
Ce 31 mai 1928, une réunion dramatique se tient dans le bureau de Raymond Poincaré, président du Conseil. En face du chef de gouvernement se tient Emile Moreau, gouverneur de la Banque de France. Cela fait des mois déjà que ce Poitevin austère et rigoureux cherche à convaincre Poincaré de « stabiliser » au plus vite le franc, c'est-à-dire de procéder à une dévaluation de fait de la monnaie. Pris en tenaille entre les « stabilisateurs » et les « revalorisateurs » – partisans, eux, d'un retour au franc fort d'avant-guerre – Poincaré a longuement hésité. Question de prestige national... La menace d'Emile Moreau achève cependant de le convaincre. Le 25 juin 1928, le franc est officiellement défini à 65,85 milligrammes d'or au titre de 900 millièmes. Il s'agit d'une dévaluation de près de 80 % par rapport au franc germinal, créé en 1803 par le Premier consul Napoléon Bonaparte. Un tournant dans l'histoire du franc...
Chapelot, 1912, pt in-8°, xxv-252 pp, 2e édition, broché, couv. lég. abîmée, papier jauni, état correct
Editions du Chêne, 1978, in-folio (27 x 35 cm), (112) pp, non paginé, préface de Georges Séguy, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, reproductions d'affiches de Grandjouan, Doumenq, Glatzer, Fougeron, Perroux, etc., certaines pleine page et en couleurs, broché, bon état
168 affiches reproduites, de 1895 à 1977. Sélection et présentation des documents par Jean-Claude Poitou, rédacteur de "La Vie ouvrière". "Feuilleter ce beau livre, s'y promener, c'est un peu comme regarder un album de famille. Cela va bien au-delà d'une enrichissante leçon d'histoire. Tous les événements évoqués, qu'ils soient locaux ou nationaux, ont ete vécus, parfois douloureusement, par des hommes et des femmes qui nous sont proches par la pensée et par le coeur. En regardant ces affiches, nous ressentons leur joie devant les victoires remportées, leur douleur et leur colère quand certains des leurs sont tombés sous les coups de la haine de classe des grands possédants. Décidément, des victimes de Draveil à l'assassinat de Pierre Maistre, celle-ci ne s'est jamais démentie ! Nous redécouvrons la naïvete généreuse de l'aube du mouvement ouvrier. Nous partageons l'inquiétude des moments difficiles, l'émotion vous prend a la gorge quand on est en train de vivre une grande avancée historique et qu'on en a conscience. Comme elles savent nous parler, ces affiches ! Comme elles savent nous dire, avec leurs images, avec leurs mots souvent simples mais tellement éloquents, tout ce qui nous lie à elles. Une chose apparaît de manière saisissante à la lecture des textes qui accompagnent l'illustration, c'est la faculté d'adaptation de la CGT au mouvement de la vie, aux transformations économiques, sociales et politiques. S'il est dans l'expérience du passé un enseignement précieux pour les nouvelles générations de syndicalistes, c'est bien cette aptitude à être toujours à la hauteur des réalites de la vie et des exigences de la lutte. Mais au-delà de ces transformations, de ce qui a grandi quant à l'expérience, la maîtrise, la réflexion, il reste en commun l'essentiel : un sens aigu de la fraternité et de la solidarité entre tous les travailleurs de France comme de tous les pays. Aujourd'hui encore, tel ou tel de nos syndicats pourrait éditer une affiche comparable à celle qui demandait à chacun de verser "un malheureux sou" pour soutenir la lutte des ardoisiers de Trélazé. Oui, vraiment, un album de famille : la nôtre, dont nous avons quelques raisons d'être fiers." (Georges Seguy)
P., Editions de la Renaissance, s.d. (1926), in-12, 243 pp, préface par Anatole de Monzie, broché, bon état
"Un livre magistral que quiconque veut être complètement au courant du « mouvement des idées » doit lire et relire. Ce livre témoigne, en effet, de la volonté de rajeunissement qui se manifeste dans certains milieux de gauche, conscients du péril qui menace la Patrie et la Société. M. Pomaret a compris que le meilleur service qu'il pouvait rendre à la République et à la France, avides de stabilité et amoureuses d'instinct d'un pouvoir fort, c'était de renouveler autour du régime une atmosphère de foi et d'enthousiasme. Cette atmosphère, qui peut la créer si ce n'est la jeunesse républicaine. « Il ne suffit pas de rajeunir les programmes, dit M, Pomaret, dans son livre, il faut rajeunir les cadres. Le parti radical n'est pas assez le parti de la jeunesse ». Vous le dirons-nous ? Nous nous sentons beaucoup de sympathie pour ces jeunes radicaux qui veulent tirer leur vieux parti des vieilles ornières, qui veulent l'aider à se transformer, à se mettre au goût du jour. Ce travail de critique qu'ils accomplissent dans leur parti, si d'autres l'accomplissaient dans le leur, ces autres-là seraient peut-être bien près de se rencontrer avec ces jeunes radicaux pour le plus grand bien de la France et de la République. Le livre de M. Pomaret est un témoignage précieux des possibilités du radicalisme." (Le Figaro, 1927)
Cahors, les Presses du Lot, 1951, in-8°, 229 pp, broché, bon état, envoi a.s.
"Une suite... c'est une suite à ce récit si intéressant et si pittoresque en son entrain admirable et en sa diversité biographique, “D'un siècle à l'autre”, qui eut un grand succès et dont j'ai, en temps voulu, entretenu mes lecteurs, que le prince Poniatowski nous donne aujourd'hui sous le titre : “D'une idée à l'autre”. Est-ce une suite ? ou plutôt un complément : chapitres qui ne furent pas insérés dans le premier ouvrage et qu'il eut été dommage de sacrifier. En ce recueil assez bref et très divers nous lisons souvenirs et réflexions pleins de sens et de saveur et la variété de ces pages en fait l'attrait ainsi que cette étonnante vitalité dont Poniatowski a le don. Nous lisons d'émouvants et courageux souvenirs sur le Maréchal Pétain, des anecdotes très inédites et très curieuses sur Gambetta et une certaine baignoire d'argent, des réflexions inspirées par des lectures et où ne sont pas respectés les auteurs les plus illustres, ce qui est piquant et souvent judicieux. Et puis, en toutes ces pages où l'on goûte avec le style fort, élégant et vivant de l'auteur toute la secrète ironie de sa longue expérience, domine en somme une grande sagesse : celle de contempler le spectacle des hommes et de l'univers avec une curiosité toujours neuve – Poniatowski a quatre-vingt-sept ans et mord dans la vie comme un jeune homme... Livre qui bien souvent amuse, histoires et boutades qui font rire d'un rire plein de jeunesse toujours, et aussi émotion devant certains récits et respect pour certaines mémoires." (Gérard d'Houville, Revue des Deux Mondes, 1951)
Fayard, 1996, in-8°, 276 pp, broché, bon état
De 1983 à 1986, les écoutes téléphoniques installées par la cellule élyséenne ont conduit à la mise en mémoire informatique de près de 1.500 personnes. A travers l'étude de ces écoutes, Jean-Marie Pontaut, rédacteur en chef du Point, montre les inquiétudes les plus secrètes et les plus sensibles de François Mitterrand.
Payot, 1964, in-8°, 232 pp, 2 cartes, biblio, broché, bon état (Bibliothèque historique)
"Cette étude historique est consacrée aux rivalités européennes dans la Méditerranée orientale depuis un siècle. L'évolution interne et les réactions des pays concernés par la politique des puissances ne sont citées que pour mémoire. La première partie porte sur les remous créés par l'ouverture du canal de Suez ; la seconde étudie le rapprochement franco-anglais du début du siècle et les conséquences de la première guerre mondiale ; la troisième partie expose le déclin de l'hégémonie anglaise dans cette région. L'ouvrage comporte une abondante bibliographie." (Revue française de science politique, 1965)
Publications de la Sorbonne, 1988, gr. in-8°, xx-474 pp, préface de J.-B. Duroselle, 16 pl. de photos hors texte, 29 schémas et cartes, sources et biblio, index, broché, bon état, envoi a.s.
Il ne s'agit pas de tous les Polonais en France mais de la catégorie la plus nombreuse : ceux qui, recrutés à l'appel du patronat français, reçurent le statut de "travailleurs étrangers". Après la conclusion d'une convention franco-polonaise d'émigration en 1919, c'est par centaines de milliers que des paysans pauvres, des chômeurs et des mineurs de Westphalie acceptèrent de signer un contrat de travail. Cet ouvrage s'appuie sur des archives et des témoignages recueillis auprès des immigrés eux-mêmes. Il cherche, d'une part à préciser les conditions du recrutement et du voyage vers la France, la vie dans les mines, l'industrie et l'agriculture avec un point d'ancrage prioritaire, mais non exclusif en Nord-Pas-de-Calais. D'autre part, il analyse l'effort accompli par les intéressés pour préserver leur langue et leur culture nationales, les tentatives du gouvernement de Varsovie pour encadrer la communauté polonaise à l'étranger, les effets dramatiques de la grande crise économique, la courte embellie du Front populaire assortie d'une soudaine syndicalisation, puis le repli sur soi à la veille de la guerre de la part d'ouvriers dont l'intégration aux valeurs françaises n'est encore qu'à peine amorcée à cette date.
Plon, 1926, in-12, xiv-305 pp, traduit par Cécile Knoertzer, broché, bon état
Georges Popoff était journaliste, correspondant de différents journaux européens et américains. Il fut arrêté par la Tscheka en 1922. — "Les sept années de régime bolchéviste ont donc fait, au total, près de 3 millions de victimes, dont 40.000 à 50.000 ont péri directement de la main armée de la Tschéka."
Mazarine, 1979, in-8°, 296 pp, traduit du russe, notes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une analyse de la place de la science dans le système des économies centralement planifiées. Cet ouvrage, comme le titre l'évoque, dénonce entre autres la manipulation politique, idéologique et bureaucratique des sciences. Avant la discrimination antisémite des nazis, les bolcheviks avaient été à l'origine de la première vague d'émigration massive de scientifiques dans l'histoire moderne. Celle qualifiée par eux des « professeurs bourgeois ». Avant que l'image du scientifique émigré prenne la forme du savant allemand d'origine juive, elle revêtait celle du vieux savant russe francophile d'ascendance aristocratique.
Editions Christian, 1980, in-8°, 203 pp, traduit de l'allemand, 32 pl. de photos hors texte, tableau chronologique, broché, couv. illustrée, bon état
Armand Colin, 1994, gr. in-8°, 196 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. U)
Editions Corporatistes, 1910, in-12, 24 pp, broché, état correct. Extrait du "Prolétaire".
Genève, Cercle du Bibliophile, 1971, in-8°, xiv-306 pp, préface et postface nouvelles de l'auteur, 22 pl. de photos hors texte, annexes, reliure skivertex havane de l'éditeur, plats et dos ornés, bon état (Coll. Les causes célèbres)
Le célèbre chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher nous raconte avec sa verve habituelle le procès de Jack Ruby jugé en février-mars 1964 pour le meurtre de Lee Harvey Oswald, l'assassin présumé de John Fitzgerald Kennedy. Où l’on découvre une justice à « l’américaine », un peu calculée, un peu tronquée. En outre l’humour sous-jacent et la précision des remarques de Pottecher agrémentent l’ouvrage. On trouve en annexes des extraits du rapport Warren.
Arthaud, 1964-1965, 2 vol. in-8°, 341 et 290 pp, 8 pl. de photos hors texte et un plan au tome 2, annexes, brochés, bon état. Edition originale, envoi a.s. au tome 1
Frédéric Pottecher (1905-2001), célèbre chroniqueur judiciaire, a couvert tous les grands procès du XXe siècle.
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1965, in-8°, 279 pp, 8 pl. de photos hors texte, un plan, annexes, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée au 1er plat, rhodoïd, bon état
Le célèbre chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher nous raconte avec sa verve et ses mots le procès de Jack Ruby jugé en février-mars 1964 pour le meurtre de Lee Harvey Oswald, l'assassin présumé de John Fitzgerald Kennedy. Où l’on découvre une justice à « l’américaine », un peu prévisible, un peu calculée, un peu tronquée. En outre l’humour sous-jacent et la précision des remarques de Pottecher agrémentent l’ouvrage. Du journalisme vrai et du beau travail assurément.
L'Harmattan, 1986, in-8°, 310 pp, une carte, sources et biblio, glossaire, broché, bon état, envoi a.s.
Ce livre étudie la première campagne d'agitation non-violente conduite par Gandhi parmi les paysans de l'Inde anglaise en 1917.
France Loisirs, 1982, in-8°, 381 pp, 16 pl. de photos hors texte, annexes, broché, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"A la différence de l'Indochine, la montée en puissance de l'insurrection en Algérie amena le pouvoir politique à engager – lourdement – les appelés du contingent. L'arrivée massive de ces bataillons d'infanterie sous-encadrés et sous-équipés renforça, certes, le quadrillage mais n'apporta pas une efficacité à la mesure de l'effort consenti. Jean Pouget, officier parachutiste, va se retrouver à prendre le commandement d'un tel bataillon. Il va en faire une unité affutée maîtresse de son territoire et capable de donner des coups de boutoir importants au FLN local. Une dimension importante est consacrée au travail de proximité avec les populations. La dernière partie est consacrée à la dimension politique croissante sur la fin de la guerre. Le style est vif et non dénué d'humour." (bir-hacheim)