8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61SAINT MARC (Hélie de) avec Laurent Beccaria.
Reference : 16835
(1999)
ISBN : 9782912485021
Les Arènes, 1999, in-8°, 203 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"J'ai voulu rassembler tout ce qui, en moi, avait résisté au temps. Chacun avance avec quelques idées que le destin transforme et bouscule. Des certitudes nous quittent. D'autres mystères nous habitent. Après avoir vécu tout et le contraire de tout, certaines blessures brûlent encore comme si on les frottait de sel. Mais d'autres ombres, d'autres silhouettes, veillent en silence. Je les appelle les sentinelles du soir. Elles m'aident à vivre. Au Vietnam, à chaque saison, les paysans repiquent le riz. C'est en pensant à eux que nous avons écrit ce livre avec Laurent Beccaria. Ces pages n'ont de sens que si d'autres hommes et d'autres femmes trouvent parmi elles quelques graines pour les replanter ailleurs." — Résistant, déporté, officier de la Légion étrangère, Hélie de Saint Marc est un témoin des déchirures de l'Histoire récente de notre pays, de l'Occupation à la guerre d'Algérie, en passant par la grande passion indochinoise. Depuis la parution de ses mémoires, Les Champs de braises, prix Femina essai, il a donné plusieurs centaines de conférences en France et à l'étranger.
René Julliard, 1948, in-12, 236 pp, une carte, broché, bon état (Coll. Sequana)
Economiquement, la pax americana se met en place entre 1944 (Bretton Woods) et 1947 (accords du GATT). — "La querelle entre les Etats-Unis et la Russie se règlera-t-elle par une guerre catastrophique ? Ou bien les Américains réussiront-ils a imposer la paix à l'humanité ? Dans un ouvrage captivant, M. de Saint-Phalle étudie le problème avec une lucidité et une simplicité tranquille qui parfois donnent froid dans le dos. Il n'a pu que nous laisser sur des points d'interrogation, mais après avoir projeté sur la situation présente et sur les perspectives d'avenir de vifs rayons de lumière. M. de Saint-Phalle nous explique la stratégie internationale qui se développe sous nos yeux et qui découle logiquement du rapport des forces en présence dans le monde, de l'évolution économique et technique et des tendances de l'élite américaine. Celle-ci prépare la guerre pour n'avoir pas à la faire et pour imposer aux Russes le contrôle des armes atomiques. « La crise ira donc s'accentuant jusqu'à ce que la Russie ait abattu ses cartes, c'est-à-dire se soit soumise à l'inspection atomique, seule garantie acceptable. Il y a course de vitesse entre l'armement russe et l'éventuel ultimatum américain. D'ici là la guerre froide continuera avec les risqués imprévisibles d'incidents locaux. »" (Marcel Tardy, Le Monde, 15 juillet 1948) — Table : L'Amérique en face des problèmes internationaux ; La conférence de Yalta ; Puissance économique ; Les cadres ; Wall Street ; Frontières ; La bombe atomique ; Le futur conflit des forces ; Le plan Marshall ; La situation économique ; Les positions extrémistes ; La guerre froide ; Europe ; Le pétrole ; L'Italie ; La France ; L'Espagne ; L'Allemagne ; L'Angleterre ; La Scandinavie ; L'Extrême Orient ; Politique intérieure ; Opinion publique ; La vie privée ; Le protectionisme ; Le service militaire ; Politique européenne ; Palestine ; Politique économique ; Révolte des masses ; Finances internationales ; Horizons de paix ; Conclusion.
Plon, 1973, in-8°, 458 pp, 32 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée
Anatolia/Editions du Rocher, 2004, in-8°, 241 pp, 32 pl. de photos hors texte en couleurs, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
« Il y a bien des siècles, nous, les Masai, nous sommes mis en marche, et nous avons remonté le Nil jusqu'aux lieux que nous habitons à présent. Ces lieux, ce sont les vastes plaines d'Afrique orientale, dans la grande vallée du Rift. Là, nous vivons dans des kraals, habitats que l'on retrouve partout au pays des Masai. » Tepilit Ole Saitoti raconte dans ce livre sa vie de berger et de guerrier masai, mais également ses voyages dans le vaste monde, où il fut poussé par son désir d'étudier : « L'avion se mit à rouler, doucement, puis de plus en plus vite, mais toujours sur le sol. Plus il accélérait, plus il me faisait l'effet d'une demeure infernale, habitée de possédés. Enfin, il décolla, et je murmurai en moi-même "Mon Dieu, je m'en remets à toi." Tout ce que j'avais connu était à présent derrière moi. Devant moi s'étendait l'inconnu. C'était un peu comme si j'étais retombé en enfance. Tout ce que je savais de l'Europe tenait dans les livres que j'avais pu lire. Histoires d'hommes vaillants, de femmes belles, de conquérants comme le prince Philippe le Navigateur, ou Alexandre le Grand. Moi, je venais de ce qu'il est convenu d'appeler le monde sous-développé, et j'étais en route pour l'Ancien Monde, celui qui est développé. J'avais du mal à croire que je marchais sur les nuages, avec des passagers dont la couleur et la culture les rendaient totalement étrangers à mon peuple. Puis j'entendis le commandant de bord qui disait : "Nous commençons notre descente sur Athènes. Veuillez attacher vos ceintures de sécurité." À l'atterrissage, je vis clignoter des lumières bleues, vertes, rouges. »
Chez l'Auteur, 1999, in-8° étroit, 94 pp, 4 pl. de photos hors texte, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s. de Colette Sirat, fille de l'auteur
Écrits à 86 ans, les souvenirs de Laura Salamon, arrivée de sa Transylvanie natale en septembre 1929 à Paris à l'âge de 18 ans. Laura Salamon est la mère de Colette Sirat, directrice d'études à l'École pratique des hautes études de Paris, qui a publié de nombreux travaux sur la philosophie juive.
Presses de la Cité, 1975, in-8°, 189 pp, broché, couv. illustrée, une marque au stylo en marge sur une page, bon état
Une étude de la tactique et de la stratégie militaires vietnamiennes, assortie d’une conclusion tonitruante. — "Ancien adjoint de Leclerc et de De Lattre, ancien commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, se vantant de l'amitié que lui a témoignée Ho Chi Minh en 1945-1946 (il faudrait en préciser les circonstances), R. S. tente d'analyser les raisons du succès communiste en Indochine non sans recourir éventuellement à des raisonnements simplistes ou de mauvaise foi (ainsi l'utilisation persistante du terme Vietminh à défaut de tout autre pour désigner la résistance vietnamienne au Sud comme au Nord). Les références à Mao et à certains textes vietnamiens (pas toujours utilisés à propos) visent surtout à effrayer le lecteur en lui montrant l'imminence du danger communiste. Ainsi Giap devient-il « l'artisan d'une stratégie agressive qui conduit tout droit à une troisième guerre mondiale », et R. S. termine sur cette sombre prophétie : « Nous serons communisés ! Et l'Amérique s'enfermera chez elle... »." (Revue française de science politique, 1977) — "Dans ce document d’une qualité incontestable, Raoul Salan tente de nous faire partager sa grande expérience des pays d’extrême Orient et de nous donner une explication vraie des évènements inquiétants qui viennent de s’y dérouler. En Indochine de 1924 à 1937, il fut successivement chef de poste dans le haut Tonkin, délégué administratif à Muong Sing dans le haut Laos, chef de la province du Haut Mékong à Ban Houei Sai, puis délégué à Dinh Lap, à la frontière des provinces chinoises du Kouang Si et du Kuang Toung. En 1945 et 1946, à Hanoi, il devint l’ami d’Hô Chi Minh, le familier de Dong et de Giap avec lesquels il eut de longues conversations. Adjoint de Leclerc, il alla en Chine pour obtenir le retrait des troupes chinoises du Tonkin puis, lors de la conférence de Fontainebleau accompagna Hô Chi Minh à Paris. Revenu au Tonkin, il conduisit les opérations en 1947 et 1948, devint l’adjoint de De Lattre en 1950 , puis commissaire de la république au Tonkin et en Cochinchine et commandant en chef en 1952 et 1953. Envoyé en mission à Saigon au cours de l’année 1954, il désapprouve les accords de Genève du mois de juillet et rentre en France après avoir libéré nos prisonniers des camps de la mort. Tout au long de ces années, il n’a cessé d’étudier le communisme indochinois, rassemblant des centaines de documents sur sa pensée, sa forme, ses méthodes, ses idéaux. Breveté de laotien et de siamois, il a vécu de longues années au Laos, aux confins de la Birmanie et de la Thaïlande, pays menacé de glisser à leur tour dans l’orbite soviétique cependant que Sihanouk, que Raoul Salan connaît bien, donne le Cambodge aux Khmers rouges. C’est un monde de 50 millions d’habitants qui a fait son « unité » dans le communisme…Déjà l’URSS jette les yeux vers la baie de Cam Ranh dont les USA ont fait la plus grande base d’Extrême Orient. Et tandis que le Monde libre ne cesse de discuter stérilement sur la construction d’une hypothétique Europe, le communisme étend de jours en jours sa domination et gagne à la partie... « Prenons garde ! », dit Raoul Salan."
La Table Ronde, 1969, in-8°, 229 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
"Sans doute sommes-nous bien indiscrets de nous approprier grâce à sa correspondance, la faculté d’être au courant de ce que le général Salan faisait, pensait, ressentait pendant qu’il était en prison. Il est certain, que si on lui avait demandé, il ne l’aurait jamais dit, ni jamais écrit. Par conséquent, à part quelques bien rares personnes qui se seraient d’ailleurs trouvées hors d’état de témoigner, on n’aurait pas su qui était Salan. Et qu’on l’admirât ou non, on se serait fourvoyé sur son compte. Grâce à cette indiscrétion, finie cette dommageable ignorance. Salan, le voici." (André Figueras)
Presses de la Cité, 1970-1974, 4 vol. in-8°, 443, 479, 445 et 380 pp, 156 planches de photos et documents hors texte, 42 cartes, index, cartonnages éditeur, dos lisses avec titres dorés, jaquettes illustrées (sur les 3 premiers volumes ; manque la jaquette du tome IV), bon état. Edition originale
Complet en 4 volumes : I. Le sens d'un engagement (juin 1899 – septembre 1946) – II. Le Viêt-minh, mon adversaire (octobre 1946 – octobre 1954) – III. Algérie française (1er novembre 1954 – 6 juin 1958) – IV. L'Algérie, de Gaulle et moi (7 juin 1958 – 10 juin 1960). — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O. Il ne devait pas cesser, ensuite, d'être impliqué dans le conflit ; aux plus hautes responsabilités, puisqu'il fut l'adjoint du général de Lattre et exerça le commandement en chef par intérim à deux reprises, notamment de novembre 1951 à mars 1953 ; et jusqu'à la fin, puisqu'il retourna en Indochine en juin 1954, comme adjoint du général Ely, diriger les opérations d'évacuation du Nord. Ses souvenirs intéressent avant tout l'histoire militaire proprement dite et composent une chronique vivante des activités du haut et des principales opérations. De l'offensive sur Caobang et Bac Kan à l'automne 1947 jusqu'à l'opération « Auvergne » dans le delta du fleuve Rouge en juin 1954, celles-ci sont toutes relatées, à l'exception de Dien Bien Phu. L'exposé des plans de bataille et de leurs développements sur le terrain est détaillé, et on le suit facilement grâce aux nombreux croquis qui le résument. Il est complété par de nombreux extraits de documents et de officiels dont l'auteur fut le signataire ou le destinataire. Le témoignage est à classer parmi les sources de l'histoire militaire de la guerre d'Indochine. (...) En dehors même de son intérêt pour l'histoire militaire, ce deuxième volume de Mémoires, témoignage « de l'intérieur » sur la vision des hauts responsables français en Indochine, n'est pas à négliger." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973, à propos du tome II)
Presses de la Cité, 1971, fort in-8°, 479 pp, 32 pl. de photos et documents hors texte, 23 cartes, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
Tome II seul (sur 4). — "L’Indochine française, soumise de février 1940 à août 1945 à l’occupation japonaise, connaît, dès septembre 1945, la période chinoise, l’installation du Viêt-minh, puis la « convention préliminaire » signée à Hanoi le 6 mars 1946 et la demi-rupture à la conférence de Fontainebleau au mois de septembre de la même année. Le premier livre de mes mémoires relate cette époque jusqu’au départ de France de Hô Chi Minh pour rejoindre son pays. Le président est rentré chez lui ; des incidents où nous déplorons des morts se produisent au Tonkin et en Cochinchine. Je demeure sans commandement mais ne puis me désintéresser de ce qui se passe là-bas, et c’est malheureusement inactif que je suis les événements. Des camarades, à leur retour, m’informent. Je rencontre à Paris, venu en mission, le colonel Trocard, chef du 2ème bureau du commandant supérieur des forces françaises d’Extrême-Orient, ancien officier du service de renseignement inter-colonial que je dirigeais en 1937-1939. – C’est une guerre qui s’annonce, lui dis-je, prenez vos dispositions... Trocard sera tué quelques semaines plus tard. Mon vieux camarade, le général Valluy, dans ses lettres, me fait part de ses craintes. Le général Leclerc me demande souvent d’aller le voir à l’hôtel Continental où réside son état-major. Il me dit combien il se désespère de n’avoir pas été écouté. Puis le 19 décembre 1946, c’est l’attaque soudaine de Hanoi par le Viêt-minh. Des semaines difficiles commencent. Bien que je n’en ai pas été le témoin direct, je les décris en me basant sur les documents que j’ai recueillis. Le début de l’année 1947 passe. Valluy me demande de revenir pour mener une offensive contre les forces Viêt-minh, dont le gros s’est replié en haute région dans le Cao-Bac-Lang (provinces de Cao-Bang, Bac Kan, Langson ) que je connais bien. J’accepte et en mai je repars. Désormais, il faudra se battre... les combats menés par les forces françaises se termineront par la signature des accords de Genève le 22 juillet 1954. Je quitte Saigon le 9 octobre suivant. Nous avions perdu l’Indochine, le plus beau fleuron de l’Empire Français. C’est la période qui va d’octobre 1946 à octobre 1954 que je décris dans ce tome de mes mémoires. A la fin de cet ouvrage, en quelques pages, je donne mon sentiment sur la phase actuelle de la guerre et sur la situation présente du Viêt-nam... cette guerre qui dure toujours. Elle avait commencé le 19 décembre 1946, il y a un quart de siècle. La prédiction d’Hô Chi Minh : « Nous irons vers une guerre de cent ans... » Va-t-elle se réaliser ?" — "... Le général Salan ne devait pas cesser, ensuite, d'être impliqué dans le conflit ; aux plus hautes responsabilités, puisqu'il fut l'adjoint du général de Lattre et exerça le commandement en chef par intérim à deux reprises, notamment de novembre 1951 à mars 1953 ; et jusqu'à la fin, puisqu'il retourna en Indochine en juin 1954, comme adjoint du général Ely, diriger les opérations d'évacuation du Nord. Ses souvenirs intéressent avant tout l'histoire militaire proprement dite et composent une chronique vivante des activités du haut et des principales opérations. (...) En dehors même de son intérêt pour l'histoire militaire, ce volume de Mémoires, témoignage « de l'intérieur » sur la vision des hauts responsables français en Indochine, n'est pas à négliger." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, cartes, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, envoi a.s.
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents hors texte, cartes, index, broché, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état, envoi a.s.
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Presses de la Cité, 1970, fort in-8°, 443 pp, 36 pl. de photos et documents h.t., cartes, index, reliure skivertex havane de l'éditeur, titres et encadrement doré au 1er plat, dos lisse à caissons dorés, tête dorée, signet, un mors abîmé, état correct
Tome I seul (sur 4). — "Ce livre, le premier de mes Mémoires, c’est par ma jeunesse que je l’ouvre. En effet, je la considère comme une vie antérieure qui m’a marqué, décidant de ma carrière, de mon engagement. C’est pourquoi j’évoquerai en quelques pages l’école primaire, le lycée avant 1914, puis Saint-Cyr en 1917-1918, l’armistice sur la ligne de feu, le Levant d’Alexandrette à Déir ez-Zor, ma blessure, le Val-de-Grâce, Paris... Je parlerai ensuite de mes jeunes années en Indochine, mes séjours à Cao-Bang, dans le Haut-Mékong, ou tout près du Kouang Toung... période heureuse... La jeunesse est finie, la carrière bien engagée. Je raconterai mon séjour au ministère des colonies avec Georges Mandel, à mon retour en France, ma mission secrète aux frontières d’Abyssinie, la guerre 39-40, la défaite, Vichy et Dakar, au deuxième bureau, et, enfin, les bords du Rhin, à la tête d’une division F.F.I., cadeau de De Lattre. Je dirai ensuite mon nouveau départ pour l’Indochine, en 1945, aux côtés de Leclerc, tous nos efforts – négociations avec les Chinois, débarquement à Haiphong, accords avec le Viêt-minh, conférences de Dalat, de Fontainebleau – pour éviter la guerre qui s’annonce... et qui, vingt-cinq ans après, dure encore." — "Dans le premier volume de ses Mémoires, le général Salan, a retracé ses premières années d'Indochine de 1924 à 1937, alors qu'il était jeune officier au Laos et au Tonkin, ainsi que les affrontements diplomatiques et militaires qui, entre octobre 1945 et septembre 1946, ne firent que retarder l'ouverture de la guerre en Indochine du Nord où il commandait le C.E.F.E.O..." (Daniel Hémery, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973)
Denoël, 1995, in-8°, 442 pp, envoi a.s. (nom du destinataire effacé)
Quatre décennies d'histoire politique internationale contemporaine à travers les mémoires, fourmillant d'anecdotes, d'un des témoins de ce siècle, le plus français des Américains. Journaliste, il fut le porte-parole de John Kennedy et le directeur de campagne de son frère Robert. Il quittera les Etats-Unis en 1969 pour l'Europe où il vécut dix-huit ans à Paris, puis sept ans en Angleterre.
Olivier Orban, 1991, in-8°, 304 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Gallimard, 1956, in-8°, 349 pp, portrait de l'auteur par Kisling en frontispice, index des noms cités, reliure demi-basane bleue, dos à 4 nerfs, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état
Deuxième volume (sur 3). — "Pourquoi lire ou relire Souvenirs sans fin. Pour rien. Pour le plaisir qui n'est pas quantifiable. Pour s'amuser à l'école buissonnière en une époque si proche et si lointaine et qui, souvent, ne produit plus que des clichés. Pour prendre des chemins de traverse qui vous jettent dans les bras de Max Jacob qu'on croyait ermite et qui s'apprête à entrer en scène lors des soirées du Théâtre des Noctambules, rue Champollion... Lire Salmon pour les rapins, ceux qui ont réussi et ceux qui furent moins chanceux. Pour les poètes aussi. Ceux qu'on a oubliés, dont les plaquettes souvent publiées à compte d'auteur ne sont plus appréciées que par les souris ; à moins qu'ils ne dorment dans des anthologies grises. Pour le Chinois de Marcel Schwob, pour les belles Négresses de Pascin. Pour son suicide. Pour les demoiselles du Chabanais qui, le soir des funérailles de Victor Hugo, attachèrent à leurs jarretières une cocarde tricolore voilée de crêpe noir. Pour reprendre le chemin qui nous mènera vers un passé émietté mais que Salmon reconstruit page à page." (Pierre Combescot)
Gallimard, 1969, in-8°, 349 pp, portrait de l'auteur par Kisling en frontispice, index des noms cités, reliure demi-chagrin bleu, dos à 4 nerfs, titre dorés, 1er plat de couv. conservé (rel. de l'époque), bon état
Deuxième volume (sur 3). — "La "deuxième époque" de mes souvenirs sans fin, 1908-1920, me reconduit au seuil des temps nouveaux. Le printemps des débuts est passé. On va avoir trente ans et l'on entend venir la guerre. La guerre dont je me garde bien de reprendre l'histoire, me bornant à certaines impressions de mobilisé volontaire. En 1908, la nécessité a fait de moi ce journaliste à qui sera donnée la chance de révéler au grand public ses amis les peintres fauves ou cubistes. (...) Dans l'atmosphère des salles de rédaction d'autrefois, du vieil "Intran" qu'abandonne Rochefort, du "Paris-Journal" artistique et littéraire à "Gil Blas" boulevardier, jusqu'à mon entrée au "Matin", de l'aviation en son enfance au procès de Landru, que n'ai-je pas à évoquer ! Vous assisterez à l'extraordinaire dîner présidé par Séverine et servi en l'honneur de Léon Bailby et du Père Peinard ; vous verrez Charles Maurras croisant le fer et Colette me commandant un article sentimental au soir d'une catastrophe..."
Editions Little Big Man, 2004, in-8°, 302 pp, préface de Stéphane Hessel, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Lecteur Sois Attentif... c'est par ces mots que Stéphane Hessel, son camarade de la rue d'Ulm et grande figure de la Résistance commence sa préface. Effectivement, les Mémoires de Robert Salmon, normalien, major de Science-Po, l'un des derniers grands chefs d'un mouvement de Résistance, méritent toute notre attention. Nous ne sommes pas entrés dans la Résistance, nous ne l'avons pas rencontrée, nous l'avons créée [...] à notre petite échelle, dans notre coin. Dans ce constat, il n'y a pas de fausse modestie ; il y a la vérité du quotidien, souvent banal, parfois grisant, toujours incertain, et des rencontres déterminantes : Philippe Viannay, Marcel Lebon, Jean-Daniel Jurgensen, Anne-Marie Jeanprost (future Mme Salmon), Hélène Mordkovitch, Geneviève de Gaulle, Charlotte Nadel, Jacqueline Pardon... ; des réunions avec les chefs des autres mouvements: Henri Frenay, Claude Bourdet, Léo Hamon, Jean-Pierre Lévy, Georges Bidault, Christian Pinault... ; des discussions avec les envoyés du général de Gaulle : Pierre Brosselette, André Passy, Daniel Cordier... et les rapports avec les chefs communistes comme Pierre Villon, André Tollet, Maurice Kriegel-Valrimont, Henri Rol-Tanguy... En juillet 1941, à vingt-deux ans, Robert Salmon fonde “Défense de la France” avec Philippe Viannay. Outre son journal – le plus diffusé des titres de la Résistance, avec près de 450.000 exemplaires en janvier 1944 – le mouvement “Défense de la France” alimente toute la Résistance en faux-papiers, renseigne les Alliés, fédère des groupes-francs, et enfin, participe à la Libération. En novembre 1944, le journal clandestin devient “France-Soir”, qui sera le grand quotidien populaire des Trente Glorieuses. Le premier tome de Chemins faisant, est une évocation des années 1920 et 1930 vues par un adolescent, décennies d'abord glorieuses puis inquiétantes ; le témoignage d'un jeune officier d'une bataille qui a fait – en six semaines – plus de 100.000 morts et le récit, jour par jour, d'un intellectuel engagé dans la Résistance jusqu'à l'apothéose de la Libération de Paris.
Laffont, 1968, in-8°, 360 pp, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, documents annexes, broché, couv. illustrée à rabats, traces de scotch sur les gardes, bon état
Les 600 000 soldats et les milliers de tanks soviétiques, est-allemands, hongrois, polonais et bulgares, qui déferlent sur Prague, dans la nuit du 20 août 1968, ne mettent pas seulement fin, pour la seconde fois en trente ans, à l'indépendance de la République tchécoslovaque ; ils détruisent la plus grande espérance qu'ait connue le socialisme depuis la Révolution d'Octobre. Dans la fièvre et dans la joie, de janvier à août 1968, les Tchèques avaient pu se croire à la fois socialistes et libres... Durant ces huit mois, Michel Salomon, envoyé spécial de l'« Express » à Prague et à Bratislava, a vécu cette révolution tranquille, dans les villes et les campagnes, les usines et les facultés, il a recueilli les confidences de l'homme de la rue comme celles des principaux artisans de ce « printemps des peuples » : écrivains, artistes, leaders du Parti et ministres du gouvernement II a pu puiser aux sources les plus sûres, ayant eu accès aux comptes-rendus sténographiques dès séances du comité central du PC tchécoslovaque qui, d'octobre 1967 à |anvier 1968, amorcent le début du processus de rénovation De ce «printemps» qui n'aura duré qu'un seul été il ramène un livre vivant, animé, passionné et passionnant... (4e de couverture)
L'Encyclopédie du socialisme, 2007, in-8°, 157 pp, 12 pl. de photos et fac-similés hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
« J’aime l’histoire mais je ne suis pas historien, j’aime Aubervilliers et je suis albertivillarien. La coexistence de ces deux passions m’a amené tout naturellement à m’intéresser à l’histoire de ma ville. L’utilisation dans cette phrase d’un pronom possessif n’est pas fortuite. Comme beaucoup de familles d’origine immigrée, la terre d’asile prend d’abord le nom de la ville de résidence. Aubervilliers, c’est la France, forcément... »
Chez l'Auteur, s.d. (1997), in-8°, 341 pp, 17 photos sur 4 pages, 7 tableaux généalogiques de la famille Salvert et des branches collatérales, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Mémoires : les années 30, la débâcle, l'Occupation, la Libération, la Victoire, l'après-guerre, son activité professionnelle chez Dassault, etc.
P., Ville de Paris, commission du vieux Paris, 1979, gr. in-8°, 163 pp, 40 portraits, gravures et photos hors texte, index des noms cités, broché, couv. lég. salie, bon état. On joint un article de presse sur Charles Samaran et sa vie par Patrick Chastenet (Le Monde, 5 avril 1981, une demi-page)
Souvenirs de l'historien Charles Samaran (1879-1983). Un ouvrage absolument passionnant et plein d'esprit ! Archiviste paléographe (1901), avec une thèse sur la Maison d'Armagnac, puis membre de l'École française de Rome (1901-1903), Charles Samaran est d'abord archiviste aux Archives nationales. Il donne en 1908 Les diplômes originaux des Mérovingiens, « coup d'éclat d'un jeune paléographe qui allait demeurer jusqu'à son grand âge l'infaillible déchiffreur des textes difficiles » (Jean Favier), recueil qui joua un rôle capital dans l'étude des écritures mérovingiennes... — "Écrit par le plus jeune centenaire de France, voici un livre de souvenirs d'enfance et de jeunesse qui s'arrête à la guerre de 1914 et raconte, après les années de « cage » du lycée d'Auch, la « révélation » de l'École des Chartes puis de l'École des hautes études et, en particulier, de sa IVe section. La Bibliothèque nationale, l'École française de Rome puis les Archives nationales sont également présentées avec les yeux de la découverte, dans leurs caractéristiques d'époque. À chaque étape sont évoquées des silhouettes de professeurs, de responsables, de condisciples ou de collègues qui ont marqué l'élève, l'étudiant puis le jeune archiviste." (Histoire de l'éducation n° 6, 1980)
P., Les Œuvres Représentatives, 1933, in-8°, 394 pp, lettre-préface de M. Edouard Herriot, un portrait du président Poincaré par Georges Tcherukine en couverture et 104 photographies hors texte, index, reliure demi-basane havane, dos lisse avec titres et doubles filets dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état
"Ce n'est pas une biographie de M. Poincaré qu'a voulu écrire le docteur Samné : on ne découvre pas M. Poincaré. C'est une étude sur la politique et le personnel de la troisième République. La carrière de M. Poincaré a commencé de bonne heure. Il est chef de cabinet de Develle à l'Agriculture en 1886, à vingt-cinq ans. Il est député en 1887, ministre de l'Instruction publique en 1893. Son portrait à cette date explique qu'on l'ait pris à son arrivée rue de Grenelle pour le président d'une association d'étudiants. Il a vu de près, pour ses débuts, les coulisses du boulangisme, l'affaire du Panama et; depuis il a vécu, on peut le dire, toute l'histoire de France pendant quarante ans. Suivre son rôle, c'est prendre un fil conducteur à travers toute l'histoire de la troisième République. Comme l'écrit à l'auteur M. Herriot dans sa lettre-préface :« Autour d'une personnalité de cette importance, vous retracez toute une époque de notre histoire. » Et quelle époque ! Il y a cent quatre photographies hors texte dans le volume. Chacun de ces portraits physiques est accompagné d'un portrait psychologique. Quand l'auteur ne le trace pas lui-même, il nous en fournit les éléments. De Thiers à M. Albert Lebrun, de Gambetta à Clemenceau, on peut dire que le personnel de la.troisième République est au complet. M. Herriot, M. Tardieu, M. Léon Blum, M. Daladier ferment la liste. Parmi les publicistes, Léon Daudet fait le pendant de Rochefort, Arthur Meyer voisine avec Drumont. Au total, le volume de M. Samné est une mine d'informations. Son ouvrage est en partie un témoignage, il est exact dans le récit, vivant dans les impressions." (A. Albert-Petit, La Revue de Paris, 1933)
P., Les Œuvres Représentatives, 1933, in-8°, 394 pp, lettre-préface de Edouard Herriot, un portrait du président Poincaré par Georges Tcherukine en couverture et 104 photographies hors texte, index, broché, couv. illustrée, dos sali, bon état. Edition originale, un des 330 ex. numérotés sur Alfa
"Ce n'est pas une biographie de M. Poincaré qu'a voulu écrire le docteur Samné : on ne découvre pas M. Poincaré. C'est une étude sur la politique et le personnel de la troisième République. La carrière de M. Poincaré a commencé de bonne heure. Il est chef de cabinet de Develle à l'Agriculture en 1886, à vingt-cinq ans. Il est député en 1887, ministre de l'Instruction publique en 1893. Son portrait à cette date explique qu'on l'ait pris à son arrivée rue de Grenelle pour le président d'une association d'étudiants. Il a vu de près, pour ses débuts, les coulisses du boulangisme, l'affaire du Panama et depuis il a vécu, on peut le dire, toute l'histoire de France pendant quarante ans. Suivre son rôle, c'est prendre un fil conducteur à travers toute l'histoire de la troisième République. Comme l'écrit à l'auteur M. Herriot dans sa lettre-préface :« Autour d'une personnalité de cette importance, vous retracez toute une époque de notre histoire. » Et quelle époque ! Il y a cent quatre photographies hors texte dans le volume. Chacun de ces portraits physiques est accompagné d'un portrait psychologique. Quand l'auteur ne le trace pas lui-même, il nous en fournit les éléments. De Thiers à M. Albert Lebrun, de Gambetta à Clemenceau, on peut dire que le personnel de la troisième République est au complet. M. Herriot, M. Tardieu, M. Léon Blum, M. Daladier ferment la liste. Parmi les publicistes, Léon Daudet fait le pendant de Rochefort, Arthur Meyer voisine avec Drumont. Au total, le volume de M. Samné est une mine d'informations. Son ouvrage est en partie un témoignage, il est exact dans le récit, vivant dans les impressions." (A. Albert-Petit, La Revue de Paris, 1933)
P., Les Œuvres Représentatives, 1933, in-8°, 394 pp, préface de Edouard Herriot, un portrait du président Poincaré par Georges Tcherukine en couverture et 104 photographies hors texte, index, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, 1er plat de couv. illustré conservé, bon état
"Ce n'est pas une biographie de M. Poincaré qu'a voulu écrire le docteur Samné : on ne découvre pas M. Poincaré. C'est une étude sur la politique et le personnel de la troisième République. La carrière de M. Poincaré a commencé de bonne heure. Il est chef de cabinet de Develle à l'Agriculture en 1886, à vingt-cinq ans. Il est député en 1887, ministre de l'Instruction publique en 1893. Son portrait à cette date explique qu'on l'ait pris à son arrivée rue de Grenelle pour le président d'une association d'étudiants. Il a vu de près, pour ses débuts, les coulisses du boulangisme, l'affaire du Panama et; depuis il a vécu, on peut le dire, toute l'histoire de France pendant quarante ans. Suivre son rôle, c'est prendre un fil conducteur à travers toute l'histoire de la troisième République. Comme l'écrit à l'auteur M. Herriot dans sa lettre-préface :« Autour d'une personnalité de cette importance, vous retracez toute une époque de notre histoire. » Et quelle époque ! Il y a cent quatre photographies hors texte dans le volume. Chacun de ces portraits physiques est accompagné d'un portrait psychologique. Quand l'auteur ne le trace pas lui-même, il nous en fournit les éléments. De Thiers à M. Albert Lebrun, de Gambetta à Clemenceau, on peut dire que le personnel de la.troisième République est au complet. M. Herriot, M. Tardieu, M. Léon Blum, M. Daladier ferment la liste. Parmi les publicistes, Léon Daudet fait le pendant de Rochefort, Arthur Meyer voisine avec Drumont. Au total, le volume de M. Samné est une mine d'informations. Son ouvrage est en partie un témoignage, il est exact dans le récit, vivant dans les impressions." (A. Albert-Petit, La Revue de Paris, 1933)
Calmann-Lévy, 1997, in-8°, 197 pp, broché, bon état, envoi a.s.