8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Musée de Yad-Mordekhai, s.d. (v. 1970), in-8°, 337 pp, traduit de l'américain, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, trace de mouillure ancienne au 2e plat, bon état
L'histoire du kibboutz Yad-Mordekhaï pendant la guerre de l'indépendance en 1947-48. "Ce livre relate un combat : celui d'une poignée d'agriculteurs qui réussit à tenir tête à un ennemi innombrable et à immobiliser par son héroïque résistance, l'équivalent de toute une brigade égyptienne et qui permit ainsi à d'autres villages d'échapper à la pression ennemie."
LAROUCHE (Lyndon) et Jacques CHEMINADE.
Reference : 123414
(1981)
ISBN : 9782903431020
Parti ouvrier europeen, 1981, in-12, 197 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1981, Lyndon LaRouche a cosigné avec moi un livre intitulé "La France après De Gaulle". Il en a écrit la majeure partie, attendant de nous la meilleure contribution pour libérer notre pays de l’emprise de l’oligarchie. Pourquoi avoir choisi la France à ce moment-là ? LaRouche a toujours parlé et écrit pour répondre à un défi ; sa méthode consiste à apporter une réponse créative lorsque la réalité exige de rompre avec « les règles du jeu ». Là, il savait que ce qui était en jeu dans mon pays, était soit de perdre la précieuse et héroïque contribution de De Gaulle pour relever le défi de son époque, soit d’aller plus loin, sous une forme plus élevée. Et il a situé la base de cette amélioration continue dans l’histoire de l’humanisme républicain de la France." (Jacques Cheminade)
Editions de France, 1925, in-12, 349 pp, jolie reliure demi-chagrin carmin avec dos à 6 faux-nerfs filetés et soulignés à froid (2 autour du titre et 4 groupés ensemble plus bas), titres et filets dorés, filet à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état
"Il existe des auteurs oubliés par le temps dont la biographie est introuvable. Nous ne savons pas grand chose de René Milan dit Maurice Larrouy (1882-1932), sauf qu'il a débuté dans la marine marchande ; lieutenant au long cours, il rejoint la Marine nationale pendant la guerre 14-18 et termine sa carrière militaire comme capitaine de corvette. (...) Le livre qui va le faire connaître est “L'Odyssée d'un transport torpillé” qui obtient le prix Fémina 1917. (...) Loïc du Rostu remarque « Les livres de Larrouy sont agréables à lire et bien écrits ; le seul reproche qui peut lui être fait c'est d'avoir voulu traiter tous les sujets maritimes, même ceux qu'il connaissait mal... »" (René Moniot Beaumont, Histoire de la littérature maritime, 2008)
Editions de France, 1929, in-12, v-248 pp, jolie reliure demi-chagrin carmin avec dos à 6 faux-nerfs filetés et soulignés à froid (2 autour du titre et 4 groupés ensemble plus bas), titres et filets dorés, filet à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état
Genève, Cercle du bibliophile, s.d. (1971), in-8°, vii-199 pp, 29 pl. de photos hors texte, reliure simili-cuir noir de l'éditeur, dos et 1er plat orné, bon état
A la découverte d'une île désolée des Nouvelles-Hébrides dont les auteurs nous décrivent avec passion la sauvage grandeur.
Gallimard, 1954 in-8°, 382 pp, mention de 6e édition sur la page de titre mais bon achevé d'imprimé 11-54, broché, bon état (Coll. L'Air du temps)
Edition originale, peu courante, dont il n'a pas été tiré de grand papier, en dépit de la mention fictive de 6e édition au bas de la page de titre, avec le bon achevé d'imprimer de novembre 1954. Ce récit romancé sur les combattants du bataillon français pendant la guerre de Corée, sur leurs itinéraires de la guerre d'Espagne à celle de Corée, des maquis de France aux plateaux du Tonkin, n'aura aucun succès à l'époque, et sera réédité en 1963 sous le titre "Les Mercenaires", suite au succès des "Centurions". — Par Jean Lartéguy (né en 1920), licencié en histoire, puis secrétaire de l'historien Joseph Calmette. Engagé volontaire en octobre 1939. Pendant l'occupation, il s'évade de France en mars 1942 en passant par l'Espagne où il restera interné neuf mois durant, puis rejoint les Forces françaises libres comme officier de commandos. Il restera sept ans officier d'active avant de devenir capitaine de réserve, et sera plusieurs fois décoré. Après-guerre, il sera le témoin (comme correspondant de guerre, notamment pour Paris Match) et ou l'acteur de nombreux événements : révolution d'Azerbaïdjan, guerre de Palestine, guerre de Corée (il sera blessé durant la bataille de Crèvecœur.), Indochine, Algérie puis Vietnam, révolutions en Amérique Latine, etc., qui lui inspireront de nombreux livres. Il est grand reporter à Paris-Presse à partir de 1952 et a reçu le Prix Albert Londres en 1955.
Stock, 1976, in-8°, 396 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Jean Lartéguy est issu d'une de ces familles paysannes dont les noms sont gravés sur les monuments aux morts des villages de France. La guerre - celle qu'on lui a racontée, qu'il a faite ou dont il a été le témoin - il la connaît bien. Il nous la montre telle qu'elle est, sans fanfare ni drapeaux. C'est d'abord cet « abattoir international en folie » dont parlait Céline lorsqu'il évoquait Verdun ou le Chemin des Dames. C'est ensuite le récit de son engagement personnel aux côtés des Alliés jusqu'à la chute du IIIe Reich et à l'occupation de l'Allemagne. Puis c'est la Corée et l'Indochine qu'il connaîtra en journaliste. Les trois guerres : la française, l'américaine, la vietnamienne. Pendant 25 ans. Jusqu'à la fin. Le Maghreb, le Moyen Orient, l'Afrique Noire, l'Amérique du Sud. Cet ouvrage fait de récits dramatiques ou drôles, de souvenirs émus et de réflexions personnelles nous promène à travers une galerie de portraits : Leclerc, de Lattre, Bigeard, Guevara, Castro... La guerre, aujourd'hui, est partout. Lartéguy nous la montre sans fard, penchée sur son énorme chaudron où elle fait cuire ses philtres et ses poisons. NUE. Et il règle ses comptes avec elle.
Presses de la Cité, 1968, in-8°, 315 pp, broché, jaquette, bon état
Jean Lartéguy (1920-2011), de son vrai nom Lucien Osty, naît "par hasard" à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920, mais grandit à Aumont-Aubrac, en Lozère, dans une famille pauvre. Il s'engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres. De 1943 à 1946, il sert dans les commandos d'Afrique et, en 1950, il est lieutenant dans la bataillon français de Corée. Après une licence en lettres, il est de 1951 à 1975 correspondant de guerre en Corée, puis en Indochine, et devient grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine. "J'ai arrêté d'être soldat parce que j'avais pris une grenade dans les jambes. C'est comme ça que j'ai commencé à écrire. J'ai suivi la fin des grands empires coloniaux, l'époque était fascinante, c'était l'écroulement d'un monde", disait-il. A partir de 1959, il publie "Les centurions" (adapté au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon), "Les mercenaires" (700.000 exemplaires vendus), "Les prétoriens", "Le paravent japonais", "Les dieux meurent en Algérie", "Les baladins de la Margeride" (sur son enfance), "Soldats perdus et fous de dieu", "Liban, huit jours pour mourir", "Mourir pour Jérusalem", "Tout homme est une guerre civile" et "Traquenard", son dernier livre en 1996... (Le Progrès de Lyon, 23 février 2011)
Presses de la Cité, 1963, in-8°, 459 pp, un plan d'Elisabethville et une carte du Katanga, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Ce livre a été écrit avec la collaboration de mon ami Max Clos qui, envoyé spécial du Figaro, a suivi de près tous les événements dramatiques qui se sont déroulés au Congo durant ces dernières années. Il n'en est pas moins un roman..." "Il y eut toutes sortes de mercenaires et toutes sortes "d'Affreux" au Katanga. Les personnages dont Jean Lartéguy nous raconte l'aventure dans Les Chimères noires ne sont pas du type habituel. Ils sont propres à notre époque et à notre pays, modelés par ses guerres, ses crises, ses convulsions, que ce soient le « consul-barbouze » Fonts, dont les amis sont installés dans les coulisses de l'Elysée, le colonel la Roncière, dogmatiste de la guerre révolutionnaire ou l'ancien légionnaire Kreis, qui ne sait pas se courber. Au milieu d'une Afrique en proie à tous les délires, les anciens comme les nouveaux, jouant avec les chimères monstrueuses, ces trois hommes vont réussir le plus grand bluff de l'histoire : faire croire au monde que le Katanga existe, mettre en échec les Nations Unies. Son secrétaire général, Monsieur H., en mourra. Mais l'héroisme, l'intelligence, la technique de Fonts et de la Roncière, la solidité, la conscience de soldat de métier de Kreis ne pourront venir à bout des Chimères Noires. Le décor en carton pâte de la sécession katangaise s'écroulera sur les Blancs et les Noirs. Quelques figures de femmes traversent ce récit dense, violent et alerte : Jenny la Rhodésienne qui défend à sa manière l'Afrique des Blancs, et Joan l'Américaine, qui, en perdant quelques-unes de ses illusions de fille trop gâtée, découvrira l'amour."
Presses de la Cité, 1962, in-8°, 377 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Ces Mercenaires, dont l'auteur des Centurions évoque le destin héroïque et pitoyable, sont des combattants du Bataillon français de Corée. Leur aventure fut celle de Lartéguy. C'est le roman de la fierté nationale déçue, des énergies qui n'ont pas trouvé leur emploi, des sacrifices sans foi et sans cause. Un général américain ambitieux et une montagne dépourvue d'intérêt stratégique, mais dont la fascination s'exerce sur les deux camps, dominent le drame des combattants. Plus encore que les centurions, ces mercenaires sont pour la plupart des aventuriers à l'état pur, inoubliables figures d'hommes, fils irrécusables d'un siècle de violence.
Presses de la Cité, 1971, in-8°, 312 pp, 32 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Jean Larteguy, grand reporter à Paris-Presse à partir de 1952, puis correspondant de guerre, notamment pour Paris-Match, nous propose un impressionnant voyage au bout de la guerre, dans un pays qu’il connaît bien : l’Indochine. Il a reçu le Prix Albert Londres en 1955.
Editions de la Pensée Moderne, 1960, in-4°, 85 pp, 60 photographies en héliogravure à pleine page ou sur double page, ouvrage imprimé sur papier Hélio Alfa Cellunaf, reliure cartonnée grise de l'éditeur, titres en rouge au 1er plat, jaquette illustrée, bon état. Edition originale
C'est l'image cruelle d'une guerre qui n'est pas comme les autres. Des bords d'un oued aux sables sans fin, apparaît le visage glacé de l'efficacité et ces fleurs écrasées rencontrées en chemin : des ruines noircies, la détresse d'un blessé, un visage d'enfant. Ensemble Lartéguy et Flament nous donnent un grand livre... — «J'ai arrêté d'être soldat parce que j'avais pris une grenade dans les jambes. C'est comme ça que j'ai commencé à écrire. J'ai suivi la fin des grands empires coloniaux, l'époque était fascinante, c'était l'écroulement d'un monde.» (Jean Lartéguy)
Editions de la Pensée Moderne, 1960, in-4°, 85 pp, 60 photographies en héliogravure à pleine page ou sur double page, ouvrage imprimé sur papier Hélio Alfa Cellunaf, reliure cartonnée grise de l'éditeur, titres en rouge au 1er plat, sans la jaquette, bon état
C'est l'image cruelle d'une guerre qui n'est pas comme les autres. Des bords d'un oued aux sables sans fin, apparaît le visage glacé de l'efficacité et ces fleurs écrasées rencontrées en chemin : des ruines noircies, la détresse d'un blessé, un visage d'enfant. Ensemble Lartéguy et Flament nous donnent un grand livre... — «J'ai arrêté d'être soldat parce que j'avais pris une grenade dans les jambes. C'est comme ça que j'ai commencé à écrire. J'ai suivi la fin des grands empires coloniaux, l'époque était fascinante, c'était l'écroulement d'un monde.» (Jean Lartéguy)
Sirey, 1927, gr. in-8°, xii-269 pp, biblio, broché, état correct, envoi a.s. Peu courant
"On a parfois fait reproche à ceux qui ont la charge d'enseigner la science économique de ne pas donner une place suffisante aux questions coopératives. Mais c'est que, abstraction faite du travail excellent mais déjà ancien de Georges Lasserre, sur Les Obstacles au développement du mouvement coopératif, il n'existait que peu d'ouvrages vraiment scientifiques en ce domaine." (Jean Marchal, Revue économique, 1959)
P., L'Artisan du Livre, 1928, pt in-8°, 267 pp, biblio, broché, couv. lég. salie, bon état (17e cahier de la 18e série des Cahiers de la Quinzaine). Edition originale, un des 110 ex. numérotés sur vergé d'Arches (premier papier avant 2200 alfa)
"Voici que M. Pierre Lasserre, dont la personnalité de Georges Sorel sollicitait, depuis longtemps la curiosité, vient d'écrire sur les idées de ce penseur déconcertant, « mélange, bizarre de génie et d'impuissance », une étude que M. Maurice Reclus considère comme « complète dans sa brièveté et définitive malgré son absence d'apparat ». « Je connais peu de joies comparables, dit M. Maurice Reclus, à celles que peut donner au lecteur, même au lecteur moyen, la maîtrise d'un Pierre Lasserre à manier les idées. C'est à croire qu'il les a apprivoisées ; il les charme, il joue avec ; le plaisir qu'il y ressent, et qu'on dirait, partagé par ces petites folles, donne à son vertigineux travail une aisance incomparable dont on serait, à la limite, tenté de s'irriter presque, s'il ne savait se faire pardonner, à force d'honnêteté intellectuelle, son inimaginable virtuosité »." (Le Figaro, 1928)
Colmar, Alsatia, 1973, pt in-8°, 303 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale, un des 150 ex. numérotés de l'édition de luxe
"Mémoires d'un archéologue, combattant de la guerre 1939-1940. Replié à Clermont-Ferrand, il participe à la résistance des universitaires de Strasbourg à Clermont, arrêté en juin 1944, il est déporté à Dachau-Dora." (Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1974). — Outre la résistance, les camps, Jean Lassus (1903-1990) raconte aussi l'Indochine (où il fut recteur de l'université de Hanoï en 1952 et dut replier l'université à Saïgon en 1954 avant de céder cette dernière aux autorités vietnamiennes et rentrer en France) et l'Algérie de 1955 à 1964 (nommé directeur des Antiquités en même temps qu'il enseignait à l'université d'Alger dont il fut le dernier doyen français). Il occupa ensuite, de 1964 à 1969, la chaire d'archéologie paléochrétienne à la Sorbonne. En 1967, il succéda à André Grabar au poste de directeur d'Études de la chaire « Christianisme byzantin et Archéologie chrétienne »... — "Un livre un peu écrit à la diable, surtout sous forme de dialogues, mais hautement révélateur de la fermeté de caractère, de la grandeur d'âme, de l'indéracinable optimisme qui avait suivi le détachement et la résignation des premiers moments vécus dans le camp. La couverture du livre représente au centre le Phénix de la mosaïque d'Antioche." (Marcel Le Glay, “Hommage à Jean Lassus”, in BCTHS, n.s., Afrique du Nord, fasc. 23, 1990-1992)
Armand Colin, 1951, gr. in-8°, xvi-305 pp, préface de Raymond Aron, broché, bon état
Nombreuses et importantes contributions. — "Il existe aux Etats-Unis une catégorie de travailleurs intellectuels, qui n'a pas d'équivalent en France : les « social scientists ». Ce terme intraduisible désigne les chercheurs qui se consacrent aux sciences humaines, lesquelles englobent à la fois l'économie, la psychologie, la biologie, l'ethnologie, la sociologie, etc.. L'originalité de ces chercheurs tient au fait que leurs investigations ou leurs expériences sont toujours orientées dans une certaine mesure vers l'action. On s'adresse à eux pour « résoudre » des problèmes pratiques où se trouve impliquée l'action réciproque de « l'homme sur le milieu et du milieu sur l'homme », ce qui peut aller des problèmes de l'organisation du travail, de la psychologie industrielle, des conflits sociaux aux questions les plus diverses qui se posent à la conscience collective. Le « social scientist » formule implicitement trois désirs qu'il ne considère pas comme incompatibles : « être un homme de science au même titre que les savants des sciences physiques et biologiques, rendre des services techniques et jouer un rôle significatif dans l'élaboration des programmes d'action». Le livre comporte de longs développements sur les techniques, où les chercheurs français peuvent puiser une abondante documentation. M. Aron observe dans sa préface que les « sociologues américains reconnaissent les tensions entre catégories sociales, non les luttes entre classes, parce qu'effectivement la société américaine est riche de celles-là et, jusqu'à présent, relativement pauvre de celles-ci »..." (Alain Gérard, Population, 1951)
Julliard, 1965, gr. in-8°, 383 pp, 18 photos sur 8 pl. hors texte, 2 cartes, glossaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Il y a toujours un reporter)
Albin Michel, 1932 in-12, 252 pp, reliure demi-toile rouge à coins, pièce de titre toile rouge, tranche mouchetée, bon état
Roman situé sur l’île des Pins, en Nouvelle-Calédonie, qui reprend un motif récurrent de la littérature coloniale : le métis comme figure de l'échec. — "L'originalité du livre du charmant et délicieux auteur du « Corset noir » est d'avoir évité l'écueil de faire de son héros un assujetti aux incantations de la brousse, de l'avoir, si j'ose dire, redressé, de ne pas l'avoir abandonné au triste sort qui l'attendait s'il avait persisté à rester avec Wara... Mais une autre originalité – et qui sent son humour – c'est d'avoir fait épouser Wara – devenue Elise (elle était métisse) par ce brave gendarme Haridel, contrôleur dans un ciné parisien, après abandon par lui de l'Ile des Pins. Notre héros, Pascal, avait été rudement pincé par la chair. Même marié, il se souvient de Wara et ne veut plus la revoir métamorphosée en une Mme Haridel ! Comme nous le comprenons. Aventure romanesque que celle de ce forçat baron, de Lanson, de Wara, de Pascal... Quand un auteur comme Alain Laubreaux mêle à un fonds de vérité, une aventure romanesque, applaudissons. Et lorsque le style de l'ouvrage est alerte, vigoureux, brossé avec art dans les peintures exotiques, nous ne pouvons que remercier le romancier de nous avoir « possédé » par le charme de son récit." (L'Archer, avril 1932)
P., Librairie du Recueil Sirey, 1949, in-8°, xii-399 pp, traduit de l'anglais, nombreux tableaux, notes bibliographiques, broché, bon état (Enquête sur les changements de structure du crédit et de la banque, 1914-1940, III)
Un aperçu d'un pan décisif de l’histoire financière de la première moitié du XXe siècle. Les répercussions de la première guerre mondiale bouleversent à la fois les systèmes bancaires national et international, le financement de l’économie, les conditions de travail dans les banques, le métier bancaire, mais aussi le rapport des citoyens à leur argent. En premier lieu, ce moment de crise financière modifie durablement les relations entre les banques et l’État. — Cet ouvrage est le troisième volume des résultats de l'Enquête entreprise par la Fondation Rockefeller, avec le concours de l'Institut scientifique de recherches économiques et sociales, présidé par M. Charles Rist, sur les grands problèmes de technique économique susceptibles d'intéresser les relations internationales : protectionnisme économique ; – changement dans les méthodes et la réglementation du commerce international ; – transformation de structure de la banque et du crédit. Ce livre n'est pas une histoire. C'est un bilan. Partant de la structure de l'économie bancaire britannique en 1913, il y compare son organisation vingt-cinq ans plus tard et il n'évoque les faits que dans la mesure où ils expliquent les changements constatés. Le trait dominant de révolution est l'intervention grandissante de l'Etat dans l'activité bancaire. (Revue d'économie politique)
P., Librairie du Recueil Sirey, 1940, in-8°, viii-451 pp, tableaux (certains dépliants hors texte), annexes, broché, bon état (Enquête sur les changements de structure du crédit et de la banque, 1914-1938, II)
Un aperçu d'un pan décisif de l’histoire financière de la première moitié du XXe siècle. Les répercussions de la première guerre mondiale bouleversent à la fois les systèmes bancaires national et international, le financement de l’économie, les conditions de travail dans les banques, le métier bancaire, mais aussi le rapport des citoyens à leur argent. En premier lieu, ce moment de crise financière modifie durablement les relations entre les banques et l’État. — Cet ouvrage est le deuxième volume des résultats de l'Enquête entreprise par la Fondation Rockefeller, avec le concours de l'Institut scientifique de recherches économiques et sociales, présidé par M. Charles Rist, sur les grands problèmes de technique économique susceptibles d'intéresser les relations internationales : protectionnisme économique ; changement dans les méthodes et la réglementation du commerce international ; transformation de structure de la banque et du crédit. Ce livre n'est pas une histoire. C'est un bilan. Partant de la structure des économies bancaires italiennes et suisses en 1913, il y compare leur organisation vingt-cinq ans plus tard et il n'évoque les faits que dans la mesure où ils expliquent les changements constatés. Le trait dominant de révolution est l'intervention grandissante de l'Etat dans l'activité bancaire. (Revue d'économie politique)
Limoges, Editions Flanant, 1998, in-8°, 210 pp, annexes, broché, bon état
Un témoin de premier plan nous révèle les énigmes de ce siècle. A l'été 1913, les archiducs passent leurs vacances à Blankenberghe. L'hiver suivant, les quatre pistolets qui serviront à l'attentat sont achetés chez un armurier du littoral...
Lausanne, Editions Rencontre, 1965, pt in-8°, 550 pp, sources publiées, sources non publiées, reliure simili-cuir éditeur, bon état
"Sur la période 1914-1945, J. de L. a réuni les interprétations d'une soixantaine de points d'histoire controversés, données par un millier d'ouvrages préalablement sélectionnés, puis les a reportées sur des cartes perforées I.B.M. Les témoignages originaux « dégagés » ainsi ont été « critiqués selon les techniques traditionnelles »..." (Revue française de science politique, 1965) — "L'auteur a passé au crible les mille ouvrages essentiels qui ont traité de la période de 1914 à 1945, et il nous offre ici une étude originale, approfondie et objective des grandes controverses de l’histoire contemporaine. Pour lecteurs cultivés." (Lectures, février 1965)
Genève, Edito-Service, 1974, in-8°, 545 pp, 5e édition revue et complétée, préface de Vittorio Pons, 32 pl. de photos hors texte (iconographie réunie par Nicolas Bouvier), reliure simili-cuir havane de l'éditeur, plats et dos ornés, signet, bon état (Coll. Histoire secrète de notre temps)
La Guerre froide et la décolonisation : l'affaire de Suez, celle des missiles soviétiques à Cuba, les guerres de Corée et d'Indochine, l'assassinat de Kennedy à Dallas, l'indépendance du Maghreb, la guerre d'Algérie, les troubles au Katanga, le Congo unitaire, etc. — "Extrême clarté, absence totale de parti-pris et de passion politique. Quand on en vient à la dernière page, on éprouve un sentiment qui ressemble à de la sécurité. On se dit que les conclusions de J. de Launay sont, dans l'état actuel de la documentation, indiscutablement les plus sûres. Un historien peut-il souhaiter un autre éloge ?" (Alain Decaux, “Histoire pour tous”, juin 1967)
Genève, Edito-Service, 1974, in-8°, 395 pp, 32 pl. de photos hors texte (iconographie réunie par Nicolas Bouvier), biblio, index, reliure simili-cuir havane de l'éditeur, 1er plat et dos ornés, signet, bon état (Coll. Histoire secrète de notre temps)
I. L'espionnage : 1. La seconde guerre mondiale. 2. La guerre froide (par Roger Gheysens). – II. La guerre psychologique : 1. La seconde guerre mondiale. 2. La guerre froide (par Jacques de Launay).