8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Armand Colin, 1937, in-12, 216 pp, 2 cartes et 2 graphiques, biblio, broché, état correct (Coll. Armand Colin)
Armand Colin, 1939, in-8°, 362 pp, 8 cartes et figures, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque du Musée social)
"L'ouvrage de M. André Siegfried se compose de trois parties intitulées : 1) La crise ethnique et religieuse du peuple américain ; restera-t-il anglo-saxon et protestant ? 2) L'équilibre économique des Etats-Unis au lendemain de la guerre ; 3) Les attitudes politiques. La première partie est la plus longue et, croyons-nous, la plus importante dans l'esprit de l'auteur. M. Siegfried y montre admirablement l'influence primordiale de la religion dans la vie américaine. (...) Dans cette théorie, des atteintes à la liberté de penser, telles que les lois votées dans divers Etats contre l'enseignement des doctrines évolutionnistes, apparaissent comme une « résistance puritaine ». De même, la prohibition. De même, le Ku Klux Klan, qui est présenté comme l'expression extrême et significative du « nationalisme protestant ». Le système est logique et cohérent, peut-être un peu trop. (...) Il resterait beaucoup de choses à dire sur ce livre si substantiel et si vivant, auquel on ne peut guère reprocher que de ne pas être un peu plus gros..." (D. Pasquet, Annales de Géographie, 1928) — "L'utilité de son classique ouvrage de 1927 n'a certes pas disparu. En relisant Les Etats-Unis d'aujourd'hui, on comprend qu'un quart de siècle n'ait pas épuisé son succès et l'on mesure ce que les études politiques doivent, en France, à celui qui, par ses recherches, son enseignement, son action constante, a tant fait pour les développer." (André Mathiot, Revue française de science politique, 1955)
Club-Echos, s.d. (1950), gr. in-8°, 24 pp, broché, couv. lég. salie, état correct (Coll. Conférences du Club Echos)
Armand Colin, 1948, in-8°, vi-306 pp, nouvelle édition revue et augmentée, 33 cartes et graphiques, broché, bon état
L'édition originale date de 1940. "Par suite des événements qui bouleversent l'Orient européen, le monde entier tient actuellement les yeux fixés sur l'Egypte et sur le Canal de Suez ; d'autre part, l'entrée des Etats-Unis dans la guerre confère un regain d'actualité au Canal de Panama. C'est donc une singulière fortune pour quiconque désire être renseigné sur deux voies maîtresses du commerce international, qu'un écrivain aussi brillant que M. André Siegfried ait, en pleine guerre, consacré son talent d'économiste et de géographe à leur étude aussi complète et exhaustive que possible. Tous les livres de M. Siegfried, quelle que soit leur solidité et l'ampleur de leur documentation, se recommandent par le charme extrême qu'on éprouve à les lire, L'auteur excelle à pimenter par des souvenirs personnels, par des anecdotes bien choisies, par d'heureuses et frappantes formules, ce que ces graves exposés bourrés de faits et de chiffres pourraient avoir d'un peu lourd à digérer. A cet égard, le présent livre est un chef-d'œuvre (...) Mais surtout, l'auteur a mis admirablement en lumière le rôle directeur de certains hommes. Et d'abord et avant tout, de Ferdinand de Lesseps, ce créateur, ce génie de l'action, qui a ouvert une grande route mondiale et transformé les conditions commerciales de la moitié du monde. M. Siegfried rehabilite vigoureusement sa mémoire obscurcie par l'échec du Panama, par les procès et le scandale qui l'ont suivi. D'autre part, pour le Panama, mentionnons le rôle du Président Théodore Roosevelt et celui de Philippe Bunau-Varilla, dont l'intervention durant la période des préliminaires fut à deux reprises décisive, et sans lequel le canal ne se serait peut-être pas fait à Panama, mais au Nicaragua. Rien ne montre mieux l'importance que M. Siegfried a donnée à cette évolution historique que le fait qu'elle occupe dans son ouvrage non moins de 108 pages de texte sur 284..." (Maurice Zimmermann, Les Etudes rhodaniennes, 1942)
Flammarion, 1932, in-12, 282 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. salie, état correct
"Certes, la Russie des Soviets n'est pas un enfer, mais elle est également loin d'être un paradis..." — Récit du voyage de six semaines en URSS en 1931 du journaliste et écrivain allemand Hans Siemsen (1891-1969), célèbre chroniqueur de l'époque, proche de la gauche. En 1933, après la prise de pouvoir national-socialiste, il échappera de peu à l'arrestation et s'exilera à Paris...
Seghers, 1990, in-8°, 195 pp, broché, bon état (Coll. Mémoire vive)
Hachette, 1986, in-8°, 433 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
Voici l'épisode le plus poignant de l'une des vies les plus romantiques de ce siècle. Jusqu'en 1970, la biographie de Norodom Sihanouk suscitait l'étonnement. A partir de cette date, elle se fait stupéfiante. Renversé par un coup d'État pro-américain, il devient l'hôte des Chinois et l'allié des Khmers Rouges qui depuis dix ans luttaient contre lui par les armes. Ses ennemis vaincus, cinq ans plus tard, il ne rentre dans sa capitale que pour y être emprisonné dans son palais, sans cesse menacé de mort par des gardiens dont il apprend peu à peu qu'ils soumettent sa patrie à un épouvantable génocide. C'est le récit de cette captivité, du sauvetage de l'ancien souverain par ses alliés chinois, de sa rocambolesque évasion du siège de la délégation des Khmers Rouges à l'ONU et de sa tragique et inévitable alliance avec les bourreaux du Cambodge que raconte ici celui que son peuple appelait le « prince-papa ».
Albin Michel, 2002, in-8°, 490 pp, 16 pl. de photos hors texte, glossaire, biblio, discographie, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Terre indienne)
Denoël, 1938, in-12, 208 pp, broché, état correct
Témoignage favorable par Alfred Silbert (1902-1992), journaliste, avocat à la Cour de Paris, ancien Croix-de-Feu, membre des Amis de l'Union Soviétique en 1939, médaillé de la Résistance, Croix de Guerre 1939-1945.
P., Celiv, 1997, in-4°, 478 pp, préface d'Alain Poher, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, reliure pleine toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée en couleurs, bon état
Les Juifs à travers la carte postale. « L'auteur possède quelques milliers de cartes postales juives tant sephardim (du pourtour méditerranéen) qu'ashkenazim (originaires d'Europe centrale) constituant autant de témoignages ethnographiques inédits. L'ouvrage qu'il présente donne une image de la Diaspora à partir des cartes postales publiées en vingt années, de 1897 à 1917. » (Henri Raczymow)
Presses de la Cité, oct. 1981, fort in-8°, 756 pp, broché, couv. illustrée, tranche salie, sinon bon état. Edition originale pour laquelle il n'a pas été imprimé de grands papiers
Edition originale peu courante (octobre 1981). L'ouvrage sera retiré de la vente suite à une décision judiciaire du tribunal de Grande Instance de Paris du 9 novembre 1981, à la demande de Mme Denyse Simenon-Ouimet, et réimprimé avec des passages supprimés et une note de Simenon concernant la suppression de ces passages pages 495, 496, 719 et 721 (31 lignes supprimées en tout, dont 25 de Marie-Jo). — "Une chose paraît évidente : Simenon a voulu écrire une suite à 'Pedigree', et, sans la moindre pudeur, se mettre à nu. Il livre toute sa vie, qu'il raconte à Marie-Jo et à ses trois fils, Marc, Johnny et Pierre. Cette vie, il la raconte « la mémoire enfin débarrassée du sordide » et avec une stupéfiante précision. Les lieux, les gens, l'atmosphère, tout est noté. Tel quel. Ce n'est pas le romancier qui tient la plume, mais l'ethnologue. L'ethnologue de la tribu Simenon. Femmes et enfants en tête, bien sûr, mais aussi gouvernantes, nurses, chauffeur, secrétaires, amis et amies, animaux, maisons, voitures. Désormais, n'importe qui ayant lu ces Mémoires pourra parler de Simenon comme s'il avait partagé sa vie. Tout y est dit. Des bobos aux troussages de dames et de demoiselles. Car Simenon, chacun le sait, n'a pas pêché par manque d'amour envers son prochain, surtout pas au féminin pluriel. L'étonnant, c'est que malgré la crudité des détails, le récit n'a rien du déballage. Simenon n'analyse ni ne dilue. Il aligne les faits d'une vie ordinaire. Pas d'argent, mais une folle envie de vivre ! Simenon a été petit journaliste et grand reporter, secrétaire d'un marquis, conteurs sous différents pseudonymes. Il a essayé la boxe en salle, s'est marié une première fois à dix-neuf ans, a roulé sur une grosse moto américaine sur la route des Ardennes et réalisé lui-même les plans de sa somptueuse maison d'Epalinges (Vaud, Suisse). Mémoires intimes, c'est encore le récit des rencontres avec ses grands amis : Pagnol, Cocteau, les frères Kessel, Pierre Lazareff, Picasso, Chaplin, Fellini... L'accablant témoignage des rapports passionnels, puis de plus en plus tumultueux, avec Denyse, sa seconde femme, qui rêve de se hisser à la hauteur de son mari, de briller et de dominer, mais qui boit et sombre dans la dépression nerveuse... Le cri de douleur ; l'hommage à Marie-Jo, sa fille adorée, qui mythifie son père, rêve d'un amour incestueux, lit tous ses livres, cherche désespérément sa voie et, malgré les soins prodigués par d'éminents psychiatres, perd peu à peu son équilibre mental... Le dialogue entre le père et la fille devient pathétique ; c'est pour elle que Simenon, pour clore ses Mémoires, ouvre le Livre de Marie-Jo : la reproduction des lettres, des poèmes et des cassettes qu'elle lui a adressés. Des pages brûlantes d'une tendresse excessive, d'amour de la vie, de larmes, de supplications..."
S.l. (Paris), s.d., in-8°, 15 pp, agrafé, bon état (reprint de l'édition de Melun de 1935)
Réimpression de la brochure publiée par l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en 1935 à l'occasion de la mort de François Simiand.
Sélection du Reader's Digest, 1992, in-4°, 288 pp, 396 illustrations en noir et en couleurs, cart. éditeur illustré, bon état
La société française. La vie politique. Sciences et progrès. Arts, lettres et spectacles. Textes de Cl. Béja, J.-J. Brégeon, S. Douay, F. Drouin, G. Guicheteau, C. Petit-Castelli, R. Pillorget, J.-C. Simoën, J. Watelet.
Payot, 1929, in-8°, 286 pp, broché, bon état
Southern Illinois University Press, 1966, in-8°, 205 pp, index, reliure demi-toile éditeur, jaquette, bon état
Albin Michel, 1968, in-8°, 227 pp, broché, bon état
Les tracts rassemblés dans ce volume retracent la genèse, le développement et les prolongements du mouvement étudiant et ouvrier de Mai-Juin 1968 en France. 1) Révolte et contestation ; 2) Grèves de masses, insurrection et répression ; 3) Révolution.
Plon, 1978, gr. in-8°, 429 pp, présentation, notes et commentaires de Pierre Bourget, 32 pl. de photos et de fac-similés, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Les six ans de la captivité de Pétain (1945-1951) racontés par son « geôlier ». Le 27 avril 1945, Joseph Simon "réceptionne" dans la cour du Fort de Montrouge, le Maréchal de France Philippe Pétain. Il sera son gardien dans ses prisons successives, au fort du Portalet, à la citadelle de Pierre-Levée à l'île d'Yeu. Pendant près de quatre ans et demi, témoin privilégié, Joseph Simon a reçu les confidences les plus étonnantes de « son » prisonnier, recueilli ses propos les plus extraordinaires, enregistré ses réactions les plus intimes. Ce mémorial de la captivité ouvre des perspectives nouvelles sur l'un des prisonniers les plus secrets de l'époque contemporaine. Ce document constitue un fragment d'Histoire à l'état brut. Sans précédent dans l'histoire contemporaine, ce témoignage est à la captivité de Pétain ce que les carnets de Bertrand sont à celle de Napoléon à Sainte-Hélène: à ce titre, il est indispensable à la compréhension de la psychologie du vainqueur de Verdun qui fut aussi l'homme de Montoire...
Aubier, Editions Montaigne, s.d. (1936), in-12, 231 pp, broché, bon état (Coll. Esprit)
Flammarion, 2014, gr. in-8°, 378 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs, un tableau généalogique, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires. Août 1943. L'Europe se déchire. Après la mort de son père dans des circonstances mystérieuses, le jeune Siméon, à six ans, devient roi des Bulgares. Le destin tragique d'un pays et d'un peuple va s'incarner dans cet enfant-roi au parcours hors du commun. Quand une partie de sa famille est fusillée par les communistes, il lui faut partir. Sonne le temps de l'exil : en septembre 1946, il quitte Sofia pour Istanbul. Puis viennent l'Egypte, Alexandrie et ses merveilles, l'Espagne, enfin, où la famille royale bulgare s'installe afin de se reconstruire. Miracle de l'Histoire, Siméon, qui n'a jamais perdu espoir, peut revenir dans son pays cinquante ans après l'avoir quitté. C'est le retour acclamé à Sofia en mai 1996, suivi d'un engagement politique, de la victoire de son parti lors des législatives en 2001. Première incroyable : le roi déchu devient Premier ministre ! Siméon de Bulgarie – dont la reine Elisabeth, Franco, le Shah d'Iran, Hassan II, Juan Carlos et bien d'autres ont croisé le chemin – a traversé le siècle et fait l'Histoire.
La Manufacture, 1989, gr. in-8°, 208 pp, biblio, broché, bon état (Coll. L'Histoire partagée)
Une analyse des milieux universitaires britanniques de 1925 à 1960, et plus particulièrement ceux d'Oxford et de Cambridge, d'où sont issus les célèbres espions au service de l'URSS.
Gallimard, 1955, in-8°, 308 pp, traduit de l'américain, broché, bon état (Coll. L'Air du temps)
Cet ouvrage retrace les activités des espions célèbres. Quatre hommes, en particulier, ont fait l'histoire secrète : le Russe Lavrenti Beria, l'amiral Canaris, qui fut peut-être le plus grand organisateur d'espionnage de tous les temps, l'Anglais Sir Percy Sillitoe, et Allen Welsh Dulles (frère du ministre des Affaires étrangères américain et chef des services de renseignements des Etats-Unis). Pour la première fois, cet ouvrage contient l'histoire complète de la vie de Beria ainsi que celle de Richard Sorge qui prévint les Russes de l'attaque de Pearl Harbor ; celle d'Otto Katz qui prépara l'assassinat de Trotsky ; celle de "l'Orchestre rouge" ; de Quisling ; de Gerhart Eisler dit "le fouet" ; de Noël Field dont la disparition reste mystérieuse ; du général William Zaisser exécuteur des hautes oeuvres de Malenkov ; de Manila Boy, qui lutta d'abord contre le gouvernement de son pays, puis lui offrit son aide pour soumettre les rebelles communistes des Philippines, etc.
P., Editions techniques et économiques, 1981, gr. in-8°, 380 pp, préface de Jean-Pierre Chevènement, qqs tableaux, notes bibliographiques, broché, bon état
Numéro spécial de la "Revue d'économie industrielle", n° 18, 4e trimestre 1981, qui dresse un inventaire des dynamiques à l’oeuvre et de l’ensemble des transformations attendues. La structure de ce document très roboratif est la suivante : après une préface de J.-P Chevènement (« La France à l’aube de l’ère bioindustrielle ») ; à titre d’introduction « Genèse et développement de la bio-industrie : Considérations pour l’analyse économique », par Kira Sipek. – La première partie porte sur la description du système : 1.1. Évolution et cadre de développement de la bio-industrie, avec un article « Bioindustrie : de la tradition artisanale à la pratique industrielle » de Danielou et Broun, les « Perspectives et contraintes de la bio-industrie » de Lucien Penasse puis « Quantifier les marchés de la bio-industrie pour mettre en évidence les priorités stratégiques », article d’Alain Barlet. – 1.2. Éléments d’approche normative : « Options technologiques et stratégies de recherche : la nécessité d’une nouvelle donne institutionnelle », de Pierre Papon ; « Biotechnologie et société », article de Pierre Piganiol ; « Eléments d’une stratégie de développement des bio-industries » de Gérard Siclet ; « Bio-industrie et informatique », de Jean-Claude Pelissolo, « Protection juridique et inventions biotechnologiques » de Darmon. — La deuxième partie porte sur les filières, avec « Agriculture et agro-industrie » de Guy Dardenne, « L’agriculture et l’énergie », de Rémi Carillon, « Comment calculer le contenu énergétique des produits d’origine pétrolière et de leurs substituts d’origine charbonnière ou végétale – application au carburant », de Pierre Leprince, Claude Raimbault et Jean-Pierre Arlie, « L’alcool carburant et son économie » de Benjamin Coriat, les « Mutations des structures industrielles et problématiques de filières – des nouveaux débouchés pour l’industrie sucrière » de Pascal Pecquet et Mithat Nalbantoglu. — La troisième partie porte sur les secteurs (ou domaines d’applications).
Chez l'Auteur, 1994, in-8°, 301 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"L'auteur, issu d'une famille de militaires du Midi de la France et d'artisans industrieux devenus industriels du Nord de la France, publie son premier ouvrage "Le Cerisier du Hoggar" en 1994, à l'âge de 64 ans. Ingénieur, licencié es-sciences, officier de marine pendant son service militaire, il prend des notes pendant ses voyages à l'étranger en tant qu'exportateur, puis comme chef d'entreprise. La démolition de son entreprise par la politique de gauche, notamment après 1981, le pousse vers une réflexion sur la politique et sur le comportement des citoyens face aux événements nationaux et internationaux. Chômeur privilégié, mais moralement atteint, il tente une reconversion dans l'informatique. Préretraité, effrayé par la destruction de la France et des valeurs qui ont fait sa grandeur, sa prospérité et son rayonnement, il s'engage dans le militantisme politique au RPR, puis au Front National après l'insoutenable exploitation de Carpentras. "Le Cerisier du Hoggar" est auto-édité et "politiquement incorrect", ceci expliquant cela." (4e de couverture) — Jean-Luc Sirviey est le pseudonyme de Louis Castay : il fut tête de liste FN aux élections municipales à Vaucresson (Hauts-de-Seine) en 1995 et suppléant, en 1993, de Sophie Brissaud, candidate dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine et directrice de la communication de Jean-Marie Le Pen.
P., La Brèche/Syros, 1980, in-8°, 143 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Témoignage antimilitariste, dénonçant, au-delà des seules conditions de la vie militaire, le rôle jugé éminemment politique des armées, la caserne et le service militaire remplissant les fonctions de « dressage » d’un « appareil idéologique d’État ». — “L’engrenage dans lequel se trouve happé un jeune appelé et la façon don il le vit, non seulement dans la caserne mais aussi dans tous ses rapports affectifs ; Nicolas Siterre ne s’est pas contenté d’écrire, il a lutté au sein même de l’armée au jour le jour, ce livre est le premier témoignage de l’intérieur sur les comités de soldats.” (Tribune Socialiste, 1980). — Nicolas Siterre est le pseudonyme de Pierre Mouterde.
P., Champ Libre, 1976, in-8°, 143 pp, broché, couverture à rabats illustrée d'une carte en couleurs, bon état
En 1957, Guy Debord participe à la création de l'Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire fortement marqué par la philosophie hégélienne. Alors qu'il en dirige l'organe théorique français depuis neuf ans, il publie La Société du Spectacle. Aboutissement de ses travaux au sein du mouvement, cet essai constituera, en outre, la référence idéologique des évènements de mai 68, au sein de ses factions les plus radicales. En 1987, Debord rappelle dans ses Commentaires sur la Société du spectacle, la définition de la « société spectaculaire »: « règne autocratique de la société marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et l'ensemble des nouvelles techniques qui accompagnent ce règne ». Il est sans doute celui qui a le plus clairement énoncé ce que chacun, confusément et de manière éparse, rejette dans la médiatisation de nos sociétés contemporaines.