8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Nouveau Monde éditions, 2011, gr. in-8°, 538 pp, traduit de l'anglais, préface de l'amiral Pierre Lacoste, 31 photos et un croquis sur 16 pl. hors texte, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Grand Jeu)
Ignoré par les ouvrages traitant de la guerre froide, l'espionnage naval permit aux deux blocs d'utiliser les océans et les ports pour surveiller et pénétrer le camp adverse. Nourri par des entretiens avec des protagonistes soviétiques et occidentaux, et par l'exploitation d'archives américaines, britanniques et de publications russes, ce récit fourmille d'anecdotes inédites, parfois terrifiantes. On y apprend qu'un cuirassé soviétique, ex-italien, explosa mystérieusement à Sébastopol en 1955, laissant croire à un sabotage par un prince fasciste, qu'un marin soviétique aurait obtenu d'un général français les plans de frappes de l'OTAN qui décidèrent Khrouchtchev à déployer des missiles à Cuba et qu'une erreur de traduction dans un message intercepté poussa Johnson à engager les Etats-Unis au Vietnam. On y découvre qu'un capitaine de corvette soviétique servit d'instructeur au renseignement américain avant de disparaître dans des circonstances qui en faisaient un agent double ou triple, et qu'un officier-marinier de l'US. Navy livra les codes navals américains à Moscou pendant près de quinze ans. On comprend comment le président Reagan autorisa la marine américaine à mener des opérations de guerre psychologique et que l'échouage d'un sous-marin soviétique en Suède, suivi par des intrusions non élucidées retourna l'opinion suédoise en faveur de l'OTAN. Enfin, cet ouvrage nous montre que des objets sous-marins ou aériens non identifiés conduisirent les Etats-Unis et l'URSS à édicter des instructions troublantes.
Julliard, 1971, in-12, 271 pp, une carte, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Archives)
D'une défaite une victoire : l'Armée rouge en débacle s'engage dans la Longue Marche de douze mille kilomètres. Plus loin encore, il y a la conquête de la Chine ; la prise du pouvoir, la Révolution culturelle. Histoire ou légende ? A travers les différentes leçons de l'interprétation chinoise, les textes du Komintern, les témoignages des compagnons de l'aventure, Claude Hudelot nous apprend à critiquer l'évidence et nous enseigne à lire le sens de cette rupture fondamentale de l'histoire d'aujourd'hui. Leçon d'histoire, leçon politique aussi : l'épopée est d'abord le triomphe du bon sens.
Larousse, 2001, gr. in-8°, 346 pp, 93 illustrations et photos en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, une carte en couleurs, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La vie, la légende)
Il était une fois un petit paysan provincial qui devint l'empereur de 800 millions de chinois. Un empereur-président d'une république "populaire" où les masses auraient toujours raison, où cent fleurs allaient s'épanouir, où de Grands Bonds en avant permettraient de doubler les grandes puissances occidentales, où les révolutions culturelles devaient insuffler l'esprit libérateur du Grand Timonier. Jamais homme sur terre n'aura connu une telle gloire qui s'est édifiée dès les premiers "soviets" montagnards, la Longue Marche, les victoires, la libération et l'unification du pays. A la légende rouge s'oppose la légende noire de Mao. Et si sa vie nous semble connue, les méfaits dont il fut responsable restent occultés en Chine - où la démaoïsation n'eut jamais vraiment lieu. Sait-on que plusieurs dizaines de millions de personnes sont mortes pendant la famine provoquée par le "Grand Bond en avant" ? Que le cannibalisme y sévit alors ? Connaît-on les exactions commises pendant la Révolution culturelle ? Le mythe maoïste repose aussi sur des aspects méconnus de la vie et de la personnalité de Mao, un Mao lettré, calligraphe et poète, amateur de femmes et de piments, s'adonnant sur le tard aux pratiques sexuelles taoïstes, un Mao, objet en Chine d'un incroyable culte de la personnalité et qui a fasciné l'Occident, d'André Malraux à Jean-Paul Sartre, de Jean-Luc Godard à Andy Warhol en passant par les artistes pop chinois contemporains.
Presses de la Cité, 1985, gr. in-8°, 247 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Documents)
Première édition. Texte publié en 1980 par Sidney Schanberg dans le "New York Times Magazine" et qui fut à l'origine du film de Roland Joffé "The Killing Fields" ("La Déchirure"). Schanberg était depuis août 1973 journaliste du "New York Times" à Phnom Penh. Avec son assistant cambodgien Dith Pran, qu'il réussit à faire engager officiellement comme correspondant de presse, il assiste à la prise de Phnom Penh par les Khmers Rouges. Dith Pran, qui n'a pas pu quitter le pays avec Schanberg, va survivre aux camps de travail, à la délation, à la famine et aux massacres, s'évadera et retrouvera le journaliste américain...
Les Arènes, 2009, in-8°, 310 pp, 22 pl. de photos et un arbre généalogique hors texte, broché, couv.illustrée, bon état
“Marthe et Mathilde” est un récit biographique écrit par la journaliste Pascale Hugues, petite-fille des deux héroïnes, qui a en particulier travaillé pour le journal Libération et est correspondante de l'hebdomadaire Le Point à Berlin. Son intérêt réside dans le fait qu'à travers la vie de la Française Marthe Réling et de l'Allemande Mathilde Goerke, il témoigne de l'histoire mouvementée de l'Alsace pendant une centaine d'années entre la fin du XIXe siècle et la fin du XXe siècle puisqu'elles sont mortes toutes les deux en 2001, presque centenaires.
Julliard, 1964, in-12, 265 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)
C'est peut-être pour Humbert-Droz que la police a inventé l'expression "l'Oeil de Moscou". Pasteur suisse devenu agent secret, il est délégué par Trotsky et Zinoviev en 1922 pour éviter, au Congrès de Paris, l'éclatement du jeune Parti communiste français. Les rapports qu'il envoyait régulièrement à Moscou, les instructions qu'il recevait des dirigeant du Komintern, sa correspondance avec les grands du communisme mondial - ceux d'hier et d'aujourd'hui - éclairent, pour la première fois de l'intérieur, la crise de croissance du P.C.F. Car de toutes ses dépêches, Humbert-Droz en avait conservé un double...
Neuchâtel, La Baconnière, 1969, fort et gr. in-8°, 439 pp, 20 photos hors texte, broché, couv. à rabats, bon état
Premier volume des mémoires du Jules Humbert-Droz (1891-1971), ancien secrétaire de l'Internationale communiste, surnommé “l'Oeil de Moscou”. Il était chargé des pays latins d'Europe occidentale et d'Amérique du Sud et ses correspondants étaient notamment Palmiro Togliatti et Maurice Thorez.
Denoël, 1964, pt in-8° carré (18 x 18), 91 pp, 82 pages d’héliogravures, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Bien complet du triptyque volant composé de portraits à découper du Général de Gaulle
Amusant ouvrage constitué par des photomontages substituant le visage du chef de l'Etat à celui de personnages réels tirés de documents d'actualité ou d'extraits de films. Les photo-montages de Jean Harold ont été réalisés d'après des photos parues dans Cinémonde, Life, Look, Match, etc. Le cabinet du garde des Sceaux de l'époque sollicita l’avis de l'Élysée pour une une éventuelle poursuite pour offense. Il fut décidé ne ne pas donner suite... — "Si le nez du Général avait été moins... eh bien, oui, c'est encore lui : mais pour la première fois, le voici tel qu’en lui-même enfin... les caricaturistes ne l'ont pas changé. Car c'est tout à fait le visage du Général que vous pourrez retrouver dans cet album. Et ce sont aussi ses propres paroles, glanées çà et là dans ses innombrables discours. Alors quoi ? Qu’y-a-t-il de si drôle ? Eh bien la cocasserie provient, en fait, du léger décalage de la vérité visuelle des photographies présentées. Photo-montage, oui. Mais la fiction qu’on nous propose ici frôle étrangement l'authenticité. Ainsi quand, habillé en empereur romain, le Général déclare : "Oui, nous avons rénové la République", le ton sonne juste. De même lorsqu'il s'adresse à Brigitte Bardot : "Vous avez joué et vous jouez un rôle considérable". Et qui songerait à s'étonner en entendant le Général clamer, du fond de son lit d'hôpital : "Bien sûr, il y a un tas de gens qui pissent du vinaigre. Eh bien, moi je vous le dis, les choses ne vont pas si mal" ? Et chacun pourra, selon son humeur, continuer le jeu. – Et maintenant, à vous de jouer... Il vous suflit d'une paire de ciseaux et d'un pot de colle pour composer votre "Général illustré"."
CNRS Editions, 2007, in-8°, 281 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
"La préhistoire, une passion française... qui remonte à la Révolution et aux premières tentatives d'organisation de la recherche archéologique. La fièvre préhistorienne culmine au XIXe siècle : fouilles sauvages, commerce illégal de monuments mégalithiques, archéologues du dimanche... Mais aussi paysans occupés à paver les rues de leur village avec les menhirs de Carnac ! Il faudra attendre 1941 pour que l'Etat réglemente les fouilles archéologiques. Cet ouvrage retrace la longue marche des archéologues français vers l'institutionnalisation de leur discipline, aventure passionnante qui vit les préhistoriens se mobiliser contre les pouvoirs publics pour préserver leur liberté d'agir."
Presses Universitaires de Caen, 2000, gr. in-8°, 230 pp, biblio, index, broché, bon état
Ce livre démontre comment certaines composantes de la communauté unioniste nord-irlandaise – notamment le Parti Unioniste et l'Ordre d'Orange – ont récemment lancé une véritable campagne culturelle destinée à repenser l'image identitaire du "peuple britannique d'Ulster" et à briser le carcan des mythes fondateurs de la communauté : le siège de Londonderry et la bataille de la Boyne. Cette nouvelle image identitaire se crée à partir de plusieurs récits qui permettent à la communauté de s'imaginer sur une échelle plus vaste en repoussant ses coordonnées spatiales et chronologiques. Ces récits évoquent l'héritage millénaire des Cruthin, habitants aborigènes de l'Ulster préhistorique, l'émigration presbytérienne vers l'Amérique, ainsi que les échanges linguistiques et culturels entre le Nord de l'Irlande et l'Écosse. Cette réécriture de l'histoire identitaire débouche sur un "désenclavement" de l'espace imaginaire de la communauté unioniste ; elle ouvre la voie vers une remise en question globale des versions nationalistes de l'histoire irlandaise.
Polity, 2005, gr. in-8°, viii-272 pp, 10 photos, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
La Table Ronde, 1960, in-8°, 351 pp, broché, bon état
"Autour de la cuvette des Taglaïts, dans le Constantinois, les montagnes ont près de deux mille mètres d’altitude. Des français, d’origine européenne et musulmane et des rebelles s’y battent et y meurent côte à côte. Voici le livre de ces réprouvés, voici leurs fatigues et leurs marches, leurs veilles et leurs combats, leur silence, leur espérance bafouée et leur sourde colère. Voici leurs pas dans le djebel, leur sang sur les montagnes." (4e de couverture) — "Irritant à la fois par sa composition et par un parti pris de désaffection à l'égard des Français métropolitains et de haine à l'encontre des « intellectuels parisiens », ce livre est plus encore émouvant et instructif : avec beaucoup de talent, l'auteur restitue le climat des opérations en Algérie (qu'il s'agisse d'ailleurs d'opérations militaires ou d'opérations électorales) et l'état d'esprit de ceux qui y participent. Le lecteur ne peut rester indifférent à la vie des hommes mis en scène, même s'il estime que les problèmes ne sont pas toujours posés de manière correcte ni dans toute leur ampleur." (Revue française de science politique, 1961)
P., SPL, 1983, in-8°, 352 pp, reliure pleine toile de l'éditeur, titres argentés au 1er plat et au dos, bon état. Réédition de l'édition de 1960, envoi a.s.
"Autour de la cuvette des Taglaïts, dans le Constantinois, les montagnes ont près de deux mille mètres d’altitude. Des français, d’origine européenne et musulmane et des rebelles s’y battent et y meurent côte à côte. Voici le livre de ces réprouvés, voici leurs fatigues et leurs marches, leurs veilles et leurs combats, leur silence, leur espérance bafouée et leur sourde colère. Voici leurs pas dans le djebel, leur sang sur les montagnes." — "Irritant à la fois par sa composition et par un parti pris de désaffection à l'égard des Français métropolitains et de haine à l'encontre des « intellectuels parisiens », ce livre est plus encore émouvant et instructif : avec beaucoup de talent, l'auteur restitue le climat des opérations en Algérie (qu'il s'agisse d'ailleurs d'opérations militaires ou d'opérations électorales) et l'état d'esprit de ceux qui y participent. Le lecteur ne peut rester indifférent à la vie des hommes mis en scène, même s'il estime que les problèmes ne sont pas toujours posés de manière correcte ni dans toute leur ampleur." (Revue française de science politique, 1961)
France Loisirs/Plon, 1990, in-8°, 426 pp, 90 photographies hors texte, 3 index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
Un essai autobiographie par l'auteur du "Cheval d'orgueil".
Plon, 1977, in-8°, 510 pp, traduit du breton par l'auteur, 32 pl. de photographies hors texte, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
La matière de ce livre a été recueillie par l'auteur pendant qu'il poursuivait l'inventaire de sa civilisation maternelle, celle d'une communauté rurale du bout du monde dont il devait donner le témoignage dans le Cheval d'Orgueil. Les mêmes traits et le même ton s'y reconnaîtront sans peine, mais nuancés, diversifiés du seul fait que la quête a débordé le cadre du Pays Bigouden. A cet égard, les Autres et les Miens peut apparaître comme un complément du Cheval d'orgueil. Ce second volume apportant les « preuves » du premier. Ces contes, en dehors de ceux que l'auteur a entendus dans sa propre famille et qui sont à ses yeux les plus achevés, il lui est rarement arrivé de les entendre en entier dans une même bouche et en une seule fois. Il a donc pris le parti de recomposer lui-même, de mémoire, cette « littérature orale » à partir des meilleures versions écoutées, usant ainsi de la liberté que les conteurs se donnaient eux-mêmes. Quant aux légendes, il lui a fallu quelquefois plusieurs années et des interrogations sans fin avant d'en reconstituer le corps. Et son meilleur auxiliaire était souvent le hasard. A vrai dire, le conte l'intéressait moins que le conteur. Ou plutôt le conteur lui semblait faire partie du conte. C'est pourquoi il l'a mis dedans. II s'est même permis, pour plus de clarté, d'avoir recours à l'environnement des personnages en action, la maison et les animaux, le quotidien et les dimanches, le ciel et la terre, le corps et l'âme, y compris ses fantasmes à lui, inséparable qu'il est des siens et des autres. L'auteur s'excuse humblement auprès des ethnographes et il demande l'indulgence des bonnes gens qui aiment entendre dire qu'il y avait une fois...
IMEC Editions, 1996, gr. in-8°, 182 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La majorité des lettres de Jean Hélion (1904-1987) à Raymond Queneau (1903-1976) a été écrite pendant son séjour aux États-Unis. Le peintre y évoque longuement et précisément son passage de l'abstraction à la figuration. Outre le commentaire sur ses propres travaux, l'essentiel de cette correspondance porte sur trois thèmes : le roman en vers de Raymond Queneau, Chêne et Chien, la revue Volontés, que Queneau dirige avec Pelorson, et la montée des fascismes. Après le retour définitif du peintre en France, en 1946, les deux amis continueront à s'écrire et à se rencontrer de loin en loin, chacun attentif aux mouvements de l'autre, nostalgiques d’un passé plein de promesses. En 1953, Hélion écrit à Queneau : « Vous souvenez-vous de ces longues lettres que je vous ai adressées, d'Amérique, un peu avant la foutue guerre ? »
Julliard, 1964, gr. in-8°, 437 pp, traduit de l'espagnol, broché, couv. illustrée à rabats un peu abîmée, état correct
Dolores Ibárruri Gómez (1895-1989), connue sous le nom de la Pasionaria, est élue députée des Asturies en février 1936. Quand la guerre civile éclate en juillet, elle se dresse pour défendre la république avec le célèbre slogan «No pasarán» (« Ils ne passeront pas »), prononcé, dès le 19 juillet, au balcon du ministère de l'Intérieur au moment de l'offensive franquiste contre Madrid. Elle est élue vice-présidente des Cortes en 1937. Elle a été secrétaire général du Parti communiste espagnol (PCE) entre 1942 et 1960, et présidente de ce parti entre 1960 et 1989.
Seuil, 2014, gr. in-8°, 495 pp, 8 pl. de photos en couleurs hors texte, chronologie, notices biographiques, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Au début des années 1970, Jean-Marie Le Pen s'impose peu à peu à l'extrême droite et mène sur le devant de la scène un agrégat de groupuscules, le Front national. Valérie Igounet retrace la longue et chaotique gestation du parti, décrypte le travail des idéologues, ceux qui lui ont donné son identité et une certaine unité. Mais l'histoire du Front national, c'est d'abord celle d'un homme qui reste à la tête de sa formation pendant près de quarante ans, d'un provocateur bruyant qui ne supporte pas ses numéros deux, rivaux potentiels, jusqu'à l'arrivée de sa fille Marine. Dans les années 2000, il lègue à cette dernière un parti toujours aussi extrémiste sur le fond, mais plus présentable, qui recueille près de 18 % de voix à l'élection présidentielle de 2012 et gagne onze mairies aux municipales de 2014. Avec patience et détermination, l'historienne a réussi à pénétrer l'organisation jusqu'à obtenir de longs entretiens avec nombre de militants, de dirigeants anciens et nouveaux, dont Jean-Marie Le Pen lui-même. Plusieurs d'entre eux lui ont confié archives et papiers personnels. S'appuyant sur cette masse de documents inédits, elle raconte, pour la première fois, l'histoire vivante et complète des quarante années qui ont fait du Front national un acteur majeur de la vie politique française.
Grasset, 1994, in-8°, 292 pp, broché, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
S'arrêter un temps. Quitter les flonflons du manège journalistique. Afin de prendre le large, de peser ses mots... Qui n'en a pas rêvé? Claude Imbert, directeur fondateur du Point, est passé à l'acte, délaissant momentanément les autoroutes de l'information pour emprunter ses propres itinéraires de fantaisie. Mais ne nous méprenons pas : si la langue est belle, ronde, onctueuse, l'homme est plus que sévère. Les intellectuels et leur "erreur infaillible", les politologues et leur sondomania, François Mitterrand et son amour du pouvoir... rares sont ceux qui échappent à la plume acérée de ce faux impassible. "Amant courtois et loyal serviteur de notre civilisation", il révère les grands du génie français, de Montaigne à Camus en passant par Molière, Tocqueville et Valéry, pour mieux pourfendre tous ceux qui inlassablement embrassent les modes et le parti de la modernité. Contre les délirants de tous bords, adeptes du veau d'or et de la dérision tous azimuts, il en appelle à la remise à l'honneur des vertus cardinales que sont le travail et le mérite. Et nous offre, en prime, de superbes vagabondages sur la paresse, l'amitié, la lenteur, le bonheur... (L'Express)
Hanoï, Imprimerie Taupin et Cie, 1941, in-4°, 16 pp, 20 photos sur 12 pl. hors texte, qqs dessins, publicités, broché, couv. illustrée, bon état. Peu courant
C’est en pleine Seconde guerre mondiale, le 12 septembre 1940 très exactement, qu’est paru le premier numéro d’ “Indochine”, un hebdomadaire illustré qui n’aura certes pas duré longtemps – le dernier numéro est daté de 1945 – mais qui aura suffisamment marqué les esprits. Politiquement favorable au général Decoux et au Gouvernement de Vichy, son intérêt est cependant capital pour la connaissance de l'Indochine dans les années 40. Les articles touchent à tous les sujets, sociaux, ethnologiques, historiques, artistiques et culturels. Les très nombreuses illustrations photographiques, sur les campagnes, les monuments modernes et anciens, les hommes et les coutumes, font de cette revue un important témoignage de la vie indochinoise de cette époque. “Indochine” était en fait une publication de l'association Alexandre de Rhodes. De nombreuses figures de proue de l’École française d’Extrême-Orient y ont publié des articles. Louis Malleret, Paul Lévy, Louis Bezacier, Paul Boudet, Nguyên Van Huyên, Duong Quang Hàm, Nguyên Tiên Lang, Dang Phuc Thông, Trân Van Giap... « Il y avait sans doute une volonté sincère, de leur part, d’établir des liens entre Français et Vietnamiens », constate Vu Trong Dai. « Mais il y a quand même beaucoup de paternalisme là-dedans... Ils sont prêts à vanter les charmes des cultures qu’ils côtoient, mais sans oublier d’y aller de leur petit couplet sur la mission civilisatrice de la France qui et que… Ils essaient de se réapproprier notre histoire et notre culture... C’est du reste en ça que tous ces articles sont intéressants : parce qu’ils nous renseignent sur un certain état esprit, qui était en vogue à une certaine époque, et qui a tout de même façonné les rapports entre les deux peuples... » (Le Vietnam à travers l’hebdomadaire illustré “Indochine” 1941-1944)
Hanoï, Imprimerie Taupin et Cie, 1941, in-4°, 16 pp, 26 gravures et photos sur 8 pl. hors texte, qqs dessins, publicités, broché, couv. illustrée, bon état. Peu courant
C’est en pleine Seconde guerre mondiale, le 12 septembre 1940 très exactement, qu’est paru le premier numéro d’ “Indochine”, un hebdomadaire illustré qui n’aura certes pas duré longtemps – le dernier numéro est daté de 1945 – mais qui aura suffisamment marqué les esprits. Politiquement favorable au général Decoux et au Gouvernement de Vichy, son intérêt est cependant capital pour la connaissance de l'Indochine dans les années 40. Les articles touchent à tous les sujets, sociaux, ethnologiques, historiques, artistiques et culturels. Les très nombreuses illustrations photographiques, sur les campagnes, les monuments modernes et anciens, les hommes et les coutumes, font de cette revue un important témoignage de la vie indochinoise de cette époque. “Indochine” était en fait une publication de l'association Alexandre de Rhodes. De nombreuses figures de proue de l’École française d’Extrême-Orient y ont publié des articles. Louis Malleret, Paul Lévy, Louis Bezacier, Paul Boudet, Nguyên Van Huyên, Duong Quang Hàm, Nguyên Tiên Lang, Dang Phuc Thông, Trân Van Giap... « Il y avait sans doute une volonté sincère, de leur part, d’établir des liens entre Français et Vietnamiens », constate Vu Trong Dai. « Mais il y a quand même beaucoup de paternalisme là-dedans... Ils sont prêts à vanter les charmes des cultures qu’ils côtoient, mais sans oublier d’y aller de leur petit couplet sur la mission civilisatrice de la France qui et que… Ils essaient de se réapproprier notre histoire et notre culture... C’est du reste en ça que tous ces articles sont intéressants : parce qu’ils nous renseignent sur un certain état esprit, qui était en vogue à une certaine époque, et qui a tout de même façonné les rapports entre les deux peuples... » (Le Vietnam à travers l’hebdomadaire illustré “Indochine” 1941-1944)
INFIELD (Henrik), Henri DESROCHE, Koka FREIER et Clarence SENIOR.
Reference : 76040
(1956)
Editions de Minuit, 1956, in-8°, 135 pp, 26 gravures et photos sur 16 pl. hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Bibliothèque Internationale de Sociologie de la Coopération). Peu courant
"Après avoir retracé l'évolution des modes d'exploitation, les auteurs examinent de façon détaillée le fonctionnement des coopératives d'exploitation qui se sont établies en grand nombre après la réforme agraire de 1917, faisant revivre les communautés de village pré-colombiennes pour donner aux paysans misérables la possibilité d'utiliser les techniques de culture moderne." (Revue française de science politique, 1957) — L'Introduction, sous la plume de H. Desroche, a pour thème : « Propriété privée et propriété collective dans l'histoire sociale de la paysannerie mexicaine. » L'étude de H. Infield et K. Freier porte sur « Les Hommes des Ejidos. Journal de voyage à travers les coopératives communautaires rurales du Mexique moderne ».
Laffont, 1968, gr. in-8°, 395 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
"Histoire d'amour, choix romantique qui fit du roi Edouard VIII le duc de Windsor, ce n'est pas ce que l'on trouvera dans ce livre. Seuls les aspects politiques, les intrigues, les rivalités personnelles sont étudiés dans ce volume. C'est donc exclusivement une affaire anglaise. Après trente ans pouvons-nous y trouver encore quelque intérêt ? Peut-être, si l'on veut bien se souvenir que nous sommes à trois ans de la déclaration de la seconde guerre mondiale et que ces personnages dont la conduite est minutieusement décrite, sont ceux qui, à cette même époque, menaient ou influençaient la politique étrangère de la Grande-Bretagne." (E. Tesson, Etudes, 1968)
Anthropos, 1998, in-8°, 192 pp, tableaux, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La consommation des dérivés du cannabis fait depuis longtemps l'obtjet de multiples spéculations visant à en dramatiser ou banaliser les effets, ceci le plus souvent en dehors de toute préocupation scientifique. Mais ces consommations sont en réalité largement méconnues. Les auteurs posent ici les bases, pour la première fois en France, d'une description détaillée des pratiques des usagers de cannabis. Réalisée à Paris, en banlieue, à Rennes, à Marseille et dans deux sites ruraux (la Drôme et le Lot), cette étude ethnographique situe la place spécifique du cannabis parmi les autres drogues illicites. Via la parole et les expériences des usagers, elle décrit les dimensions les plus courantes et les plus discrètes de ces consommations, les situant en permanence dans les contextes – économique, légal, familial, climatique... – qui sont les leurs.
P., Les Iles d'Or, 1956, in-8°, 339 pp, 10 tableaux, broché, bon état
"L'excellent ouvrage d'Inkeles sur la formation de l'opinion publique soviétique a été enfin traduit en français." (Hélène Carrère d'encausse et Anna Seliverstoff, Revue française de science politique, 1963)