8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Hachette, 1965, gr. in-8°, 117-(2) pp, 111 gravures et photos, reliure cartonnée de l'éditeur, illustrée d'une photographie couleur au 1er plat représentant le monument de nuit, bon état. Edition originale
En 1629, l'Académie Française n'était qu'une réunion informelle d'hommes de lettres au domicile d'un certain Valentin Conrart. Quelques années plus tard, (de 1634 date la rédaction des lettres patentes, de 1635 leur signature par Louis XIII, de 1637 leur enregistrement par le Parlement; depuis 1639 l'Académie compte 40 membres), parce que Richelieu « n'aimait pas beaucoup qu'on se réunit sans que le pouvoir eût l'œil sur les réunions », elle devient une institution rassemblant sous l'autorité publique quarante Académiciens chargés du perfectionnement de la langue française.
Arthaud, 1968, gr. in-8°, 377 pp, 152 illustrations hors texte reproduites en héliogravure et un plan de Paris en dépliant volant, notes, broché, jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"L'éminent historien du règne de Louis XV brosse ce tableau du Paris du XVIIIe siècle qui, héritant de la gloire de Versailles, fut, à l'époque, la capitale de l'Europe. A sa suite, nous pénétrons dans les hôtels aristocratiques, les intérieurs bourgeois, les salons littéraires, dans les jardins et les théâtres, dans les hôpitaux, les prisons, et même les bouges... Nous voyons passer les cortèges de la Cour, applaudissons Mozart, assistons aux exécutions de Cartouche et de Damiens, à l'envol du ballon de M. Charles... Cependant que, sous nos yeux, Paris se transforme : nouvelles places, nouvelles églises, nouveaux théâtres et marchés et surtout nouveaux murs, avec les 57 entrées triomphales imaginées par Ledoux (dont, à la Révolution, 37 étaient édifiées) et qu'avaient rendu nécessaires l'extension de la ville et l'accroissement de la population, passée, selon les évaluations les plus modérées, de 500.000 unités au début du siècle, à plus de 600.000, en 1789 et entraînant, en 60 ans, la construction de 40.000 maisons. En même temps, l'urbanisme se modifie et, incorporant les services d'hygiène, de ravitaillement, d'éclairage, etc., cesse d'être purement architectural pour se faire « fonctionnel » et répondre aux besoins croissants d'un artisanat et d'un commerce en plein essor. Fourmillant de détails précis, et souvent pittoresques, orné de nombreuses et très belles illustrations, ce livre ne peut laisser indifférent aucun de ceux qu'intéresse l'histoire démographique, économique et sociale de Paris." (Population, 1969)
Arthaud, 1961, gr. in-8°, 413 pp, nouvelle édition, un frontispice de Berthold Mahn en couleurs et 202 photographies reproduites en héliogravure, 2 cartes en dépliant in fine, un des exemplaires reliés pleine toile d'après une maquette de Claude Arthaud, bon état
Histoire de Paris par quartiers.
Flammarion, 1976, in-8°, 354 pp, traduit du polonais, cartes et plans, notes bibliographiques, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. L'Histoire vivante)
Aux XIVe et XIe siècles, tout un appareil répressif, mis en place face à une situation de jour en jour plus inquiétante, tente en vain de régler le vagabondage, la prostitution, la mendicité, la criminalité. Une ville aussi monstrueuse que le Paris du XVe siècle (peut-être 200.000 habitants), sans cesse alimentée par le flux des errants chassés des campagnes, offre un excellent champ d'études. Les poèmes de François Villon recoupent ici les dures leçons des archives judiciaires. En même temps se dévoile une topographie sociale du Paris souterrain dont les données profondes seront de longue durée. — Table : La criminalité et le milieu social ; Examen des sources ; La topographie sociale de Paris ; Le criminel et son groupe ; Les clercs et la bohème ; La bienfaisance et les mendiants ; Le monde de la prostitution ; Monde du travail et du crime ; Les limites du monde marginal ; Conclusion. — "Pour tous ceux qui s'intéressent aux problèmes de déviance et de marginalité, comme pour tous ceux qui travaillent sur les pratiques sociales et les comportements populaires, ce livre est indispensable. Documenté et précis, il servira longtemps à tous ceux qui privilégient dans leurs recherches le visage multiple, mouvant et fascinant de la vie quotidienne des « inutiles au monde »." (Arlette Farge, Annales ESC, 1977)
Emile-Paul, 1939, in-12, 185 pp, broché, dos lég. abîmé, bon état. Edition originale, ex. du SP
Pierre Geyraud est le pseudonyme de Pierre Guyader. Cet auteur adepte de « l’ésotéro-occultisme », pour reprendre le mot de Marie-France James, côtoya les plus grandes figures de son temps dans les loges et les salons parisiens. Pierre Geyraud s’est cantonné principalement à décrire dans ses ouvrages, les « sectes », les mouvements occultes et les « petites religions » du paysage initiatique de l’époque. — L'Eglise apostolique ; les Pentecôtistes ; les Oxfordistes ; l'Eglise catholique orthodoxe occidentale ; Catholicisme d'Action Française ; les Coptes dissidents ; la Théophanie ; l'Eglise christique primitive ; les Paraclétistes ; les Néo-Vintrasiens ; le Résurrectoir ; l'Eglise Laïque de Paris ; les Universalistes ; l'Alliance bicosmique ; Aspha ; Mazdaznan ; les Néo-Esséniens ; la Nouvelle Eglise Gnostique Universelle ; les Isiaques ; les Néo-Palladistes.
Emile-Paul, 1953, in-12, 177 pp, broché, bon état
Guérison spiritualiste, cosmisme, prophétie, alchimie, nécromancie, kabbale phonétique, magie sexuelle, désenvoûtements, archéosophie contre occultisme...
Plon, 1939, in-8°, ii-505 pp, index des noms (8 p.), broché, couv. lég. abimée recollée, état correct
Premier volume des mémoires de Pierre-Barthélemy Gheusi (1865-1943), journaliste, écrivain et ancien directeur de l'Opéra Comique (il n'y a pas de mention de tomaison mais 3 autres volumes suivront, publiés en 1941-1942). Un document très précieux sur la vie politique et mondaine sous la IIIe République. — Cousin éloigné de Gambetta et fils d’un banquier, il grandit à Castres où il croise Jean Jaurès répétiteur dans le collège où il étudie. Vers 1887-1888, pendant ses études de droit à Paris, il rencontre Laurent Tailhade qui le fait débuter au Décadent d’Anatole Béju sous le pseudonyme de Norbert Lorédan. Devenu avocat et aussi un des piliers du Chat Noir, il tente de se lancer dans la carrière littéraire par le biais de la presse parisienne, en vain. Il fait la campagne de Jaurès aux élections législatives de 1889 à Castres. Il devient chef de cabinet du sous-préfet de Reims, avant de quitter définitivement l’administration en 1894. En 1897, Arthur Meyer lui confie la direction du supplément littéraire illustré du Gaulois. A cette même époque, il part aussi en tournée d’inspection des écoles chrétiennes en Palestine. En 1899, il rachète la Nouvelle Revue et en devient le directeur. En 1906, après un bref passage au Ministères des Colonies, il est chargé par le ministre des affaires étrangères en 1911 de travailler au rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Venezuela. Il rejoint Pedro Gailhard à la direction de l’Opéra en 1906. En 1914, il prend la direction de l’Opéra-Comique. En août 1914, il est nommé officier d’ordonnance de Galliéni. En 1919, il est limogé par Clemenceau de son poste à l’Opéra-Comique. Après un court passage à la direction du Théâtre Lyrique du Vaudeville (1919-1920), il entre comme rédacteur au Figaro et en devient directeur-administrateur, il le quittera en 1932... Il rédige ses souvenirs, “Cinquante ans de Paris. Mémoires d’un témoin”, qui font de lui un mémorialiste précieux de la vie politique et mondaine de la IIIe République. Dans le “préambule”, il expose la philosophie de l’ouvrage : « Mieux vaut dire, tout simplement, la vérité, sans méchanceté, – Sans haine surtout... » — "Dans ses “Cinquante ans de Paris”, M. P. B. Gheusi, homme de théâtre et journaliste, après avoir évoqué ses souvenirs de jeunesse, nous parle de ce Paris qui lui est familier et où ses fonctions lui ont permis d'approcher l'élite intellectuelle et artistique de son temps. Riche d'anecdotes, de révélations piquantes, de jugements parfois sévères, de commentaires très personnels, ce volume constitue une contribution précieuse à l'histoire du demi-siècle qui vient de finir. Il y a notamment sur la guerre et le rôle de Galliéni des pages pleines d'intérêt, que l'on ne lira pas sans profit." (B. Combes de Patris, Revue des études historiques, 1939) — "Rares sont les narrateurs qui parviennent à intéresser le lecteur, à le mettre dans le jeu, à le captiver pour des gens qu'il n'a pas connus et des aventures qu'il n'a pas partagées. Pour y réussir, il faut que l'homme qui parle, qui se raconte. éveille la sympathie, ait un accent humain qui touche le coeur. M. P.-B. Gheusi possède ces dons..." (Jean Vignaud, Le Petit Parisien, 1939)
Plon, 1941, in-8°, 468 pp, index, broché, lég. défraîchi, état moyen
Tome 2 seul (sur 4) — Les souvenirs de l'ancien directeur de l'Opéra Comique sous la IIIe République. Pierre-Barthélemy Gheusi, connu aussi sous le pseudonyme de Norbert Lorédan, est un journaliste, écrivain et directeur de théâtre français né à Toulouse le 21 novembre 1865 et mort à Paris le 30 janvier 1943. Ses mémoires, Cinquante ans de Paris, sont un document très précieux sur la vie politique et mondaine sous la IIIe République. — "Rares sont les narrateurs qui parviennent à intéresser le lecteur, à le mettre dans le jeu, à le captiver pour des gens qu'il n'a pas connus et des aventures qu'il n'a pas partagées. Pour y réussir, il faut que l'homme qui parle, qui se raconte. éveille la sympathie, ait un accent humain qui touche le coeur. M. P.-B. Gheusi possède ces dons..." (Jean Vignaud, Le Petit Parisien, 1939)
P., Jacques Grancher, 1997, in-4°, 175 pp, 273 photos dans le texte et à pleine page, broché, couv. illustrée, bon état
La plupart des documents que vous allez découvrir ici sont inédits. Ils ont été patiemment sauvés de l'oubli par Claude Giasone, passionné d'histoire et grand collectionneur qui, depuis plus de 25 ans, a collecté près de 3000 photos concernant l'Europe occupée, et plus particulièrement la France et Paris. Voici la capitale comme on l'a rarement vue : rues et places vides, panneaux en allemand, soldats et chars sillonnant les artères désertées. Mais aussi : visages rieurs des brillantes soirées et cocktails, cafés-concerts bondés, affiches déshonorantes du régime de Vichy...
P., La Bibliothèque des Arts, 1969, pt in-8°, 158 pp, 2e édition, 44 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Souvenirs et documents)
Le Bois de Boulogne à travers les âges, par la baronne Marianne de Goldschmidt-Rothschild, née von Friedlander-Fuld (1894-1973), sous le pseudonyme de Marianne Gilbert avec la collaboration de Annette F. Henrion et Robert Joffet. Textes de Thomas Blaikie, Honoré de Balzac, Daniel Stern, Charles Baudelaire, Émile Zola, Maurice Barrès, Gyp, Henri Lavedan, Marcel Proust et Colette. — "Autrefois, le Bois de Boulogne était une immense forêt, la forêt de Rouvre, qui s'étendait de Clichy à Vincennes, couvrant plusieurs boucles de la Seine et l'emplacement des futurs villages de Chaillot, de Passy et d'Auteuil. L'épaisse sylve n'était traversée que par quelques rares sentiers frayés par les bêtes sauvages qui y vivaient en liberté. Le roi Dagobert y chassa le loup et le sanglier, à l'époque où la forêt n'était habitée que par des bûcherons ; mais bientôt d'autres hôtes moins pacifiques vinrent y chercher refuge. Fuyant Paris qui. ne cessait de s'agrandir et prenait figure de capitale, des brigands s'y établirent rançonnant ou tuant les voyageurs, marchands ou pèlerins. Pour toutes ces raisons, la traversée de la forêt de Rouvre était fort périlleuse et il était dangereux de s'y aventurer seul. Preuve en soit la légende que voici : Lorsque le fils de Louis VII, Philippe-Auguste, répudia brutalement sa femme, la malheureuse Ingeburge de Danemark, le pape s'opposa à un nouveau mariage. Aussi, le roi de France se morfondait dans son palais de la Cité et toute sa cour avec lui. La comtesse de Provence, Béatrice, voulut l'égayer, et elle lui envoya son plus charmant troubadour, Arnaud Catelan, porteur de chansons nouvelles dans le doux parler provençal. Comme il était téméraire de traverser seul la forêt du Rouvre, le roi Philippe envoya une escorte au-devant du poète. Arnaud Catelan était chargé de lourds bagages qui éveillèrent la curiosité des soldats ayant mission de le protéger. Pour le voler, ils l'entrainèrent dans un fourré profond et le tuèrent. Ils éventrèrent les coffres, avides de s'emparer des étoffes précieuses et des bijoux, mais le butin qu'ils espéraient trouver n'était que parfums, fleurs séchées, graines, essences et huilles de Provence. Ils prétendirent, rentrant au Palais, n'avoir pas rencontré le jeune voyageur. Cependant les parfums dont ils étaient imprégnés éveillèrent les soupçons du roi qui entra dans une grande colère, fit pendre tous les coupables et dresser à l'endroit fatal une croix que l'on remplaça au XVIIle siècle. C'est maintenant une petite pyramide où les armes de Provence se distinguent à peine. Cet extrait démontre le grand intérêt de ce livre. Dans la deuxième partie, intitulée « Paysages et Jardins » par Robert Joffet, Conservateur en chef des Jardins de Paris, l'auteur nous rappelle l'existence du « Jardin des Poètes » dont l'entrée donne sur la place de la Porte d'Auteuil. (...) Recommandons à nos lecteurs la lecture du « Bois de Boulogne à travers les âges »; ils y prendront beaucoup d'intérêt. Ajoutons qu'en troisième partie, Marianne Gilbert a choisi une remarquable suite d'illustrations et des textes d'Honoré de Balzac, Daniel Stern (Marie d'Agoult), Charles Baudelaire, Emile Zola, Maurice Barrés, Gyp, Henri Lavedan, Marcel Proust et Colette qui célèbrent le Bois de Boulogne, cette merveille de la nature adaptée par d'habiles architectes de jardins." (Le Sisteron Journal du 22/06/1963)
P., Pierre Lafitte & Cie, s.d. (1912), in-12, iii-356 pp, 15 planches hors texte, index, reliure demi-percaline verte à la bradel, dos lisse avec pièce de titre carmin, fleurons et double filet doré en queue, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état
"Une amusante et pittoresque revue des événements grands et petits dont s'occupaient la ville et la cour à la veille de l'Année terrible. Comme tout cela paraît ancien ! Les Tuileries, leurs usages et leur étiquette, l'intimité des souverains, la vie de leur entourage, le monde, l'Académie, le bal Mabille, la politique, le théâtre, le Salon de peinture, les courses à Longchamp, les journaux, le Palais." (Le Temps, 6 mars 1912) — "MM. Paul Ginisty et Quatrelle l'Epine nous offrent, en des pages très vivantes, très alertes et documentées, la Chronique parisienne des six derniers mois du second Empire ; c'est l'évocation amusante, curieuse, colorée, tragique aussi pour nous qui savons ce que devait être le lendemain, du Paris de 1870, du Paris laborieux, mondain, sérieux ou frivole." (Le Figaro, 8 mars 1912)
P., Pierre Lafitte & Cie, s.d. (1912), in-12, iii-356 pp, 15 planches hors texte, index, reliure demi-percaline brique, dos lisse avec pièce de titre basane noire, fleuron et double filet doré en queue, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état, ex-libris Jean-Claude Lachnitt
"Une amusante et pittoresque revue des événements grands et petits dont s'occupaient la ville et la cour à la veille de l'Année terrible. Comme tout cela paraît ancien ! Les Tuileries, leurs usages et leur étiquette, l'intimité des souverains, la vie de leur entourage, le monde, l'Académie, le bal Mabille, la politique, le théâtre, le Salon de peinture, les courses à Longchamp, les journaux, le Palais." (Le Temps, 6 mars 1912) — "MM. Paul Ginisty et Quatrelle l'Epine nous offrent, en des pages très vivantes, très alertes et documentées, la Chronique parisienne des six derniers mois du second Empire ; c'est l'évocation amusante, curieuse, colorée, tragique aussi pour nous qui savons ce que devait être le lendemain, du Paris de 1870, du Paris laborieux, mondain, sérieux ou frivole." (Le Figaro, 8 mars 1912)
P., Librairie Nouvelle, 1856, 3 vol. in-12, iv-372,347 et 352 pp, un portrait en frontispice, reliures demi-chagrin noir, dos lisses à triples filets et fleurons dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), rares rousseurs, bon exemplaire
De 1836 à 1848 Delphine de Girardin a publié dans "La Presse", quotidien dirigé par son mari Emile de Girardin, un feuilleton hebdomadaire : "Le courrier de Paris", sous le pseudonyme du vicomte de Launay. Ces Lettres - en édition intégrale -, véritable chronique du monde à la mode, sont un reportage au jour le jour sur la vie parisienne au temps de Louis-Philippe. "La verve ne tarit jamais dans ces pages charmantes dans lesquelles l'esprit pétille sans cesse et qui resteront le modèle du genre. Ces chroniques sont de plus, très précieuses pour l'histoire de la vie parisienne sous la monarchie de Juillet et il arrivera plus d'une fois au chercheur en quête d'un renseignement de s'oublier longtemps à feuilleter cet ouvrage agréable et spirituel." (Paul Lacombe, Bibliographie parisienne, 941)
P., Association pour la publication d'une histoire de Paris, 1981, in-4°, 471 pp, 308 illustrations dans le texte et hors texte, sources et biblio, index, reliure vélin éditeur, bon état (Coll. Nouvelle histoire de Paris)
"Toujours concrète et vivante, souvent pittoresque, complétée par une illustration d'une richesse et d'une diversité admirables, fondée sur une immense érudition (la bibliographie compte 455 titres), l'oeuvre de Louis Girard sera appréciée la fois par le grand public que séduiront la simplicité du plan, la sobriété et la clarté du style, et par les spécialistes qui y verront un exemple d'histoire « totale » et d'élégante synthèse." (Pierre Lévêque, Annales ESC, 1984)
P., Editions Le Musoir, 2002, in-4° à l'italienne (30,5 × 23,5 cm), 128 pp, 120 photos en couleurs, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte bilingue français-anglais
Chez les Parisiens du dernier étage, Paris apparaît comme une capitale dont le luxe est d'être restée basse. Ce livre dévoile la rareté et la beauté de cette autre ville, inconnue parce qu'inaccessible.
Fayard, 1979, in-8°, 276 pp, 2 cartes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Dès la fin du XVIIIe siècle les Auvergnats étaient nombreux à Paris et leur nombre n'a cessé de s'accroître jusqu'à nos jours. Ils ont exercé toutes sortes d'humbles et durs métiers : ferrailleurs, frotteurs de parquets, laitiers, porteurs d'eau. Mais peu à peu ils ont trouvé leur voie : celle du petit commerce où leur travail et leur sens de l'économie pouvaient faire merveille. Leur domaine d'élection a été le commerce des "vins et charbons" ; le "bougnat" auvergnat est devenu un personnage essentiel de la vie des quartiers de Paris. Leurs ambitions se sont naturellement accrues ; ils ont investi tout le secteur de la "Limonade" ; c'est à eux que Paris doit ces cafés grands et petits, ces brasseries, ces restaurants qui font partie de son charme incomparable. Les Auvergnats de Paris n'oubliaient pas le pays natal où ils comptaient bien se retirer un jour. Ils se sont organisés en amicales, ont créé leurs propres journaux et ont maintenu le folklore auvergnat : les bourrées dansées au son de la cabrette dans les bals-musettes. Leurs enfants continuent souvent l'activité paternelle, mais on les retrouve aussi dans les professions libérales ou à la tête de grandes entreprises. Avec eux, l'épopée auvergnate, celle des montagnards qui sont partis conquérir Paris, se continue sous nos yeux. Roger Girard, fils de bougnats devenus buralistes, est professeur agrégé d'Histoire.
Aix-en-Provence, Edisud, 2000, gr. in-8°, 285 pp, 14 illustrations, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La Bourse de Paris, tout le monde la connaît. Croit la connaître, plus précisément... En effet, seuls jusqu'à ce jour quelques spécialistes avaient accès aux archives et aux documents d'époque retraçant l'histoire des trente premières années de la vie de cette "grande dame" aujourd'hui bicentenaire. L'auteur, Maurice Gontard, enseignant de renom, passionné par le monde boursier, est décédé accidentellement voilà quelques années. Il a laissé, totalement achevé, le manuscrit de ce livre pour lequel il avait accumulé et multiplié recherches et investigations, nous livrant le détail des tractations, jeux politiques et enjeux économiques qui, dès 1800, furent à l'origine de la Bourse de Paris. Tout au long de l'ouvrage, le lecteur croisera Napoléon, Talleyrand, Laffitte, les Rothschild ou Villèle, pour ne citer que les plus connus. Un formidable voyage dans le temps et dans le temple de l'argent qui montre que si affaires et scandales défrayaient déjà la chronique, l'institution a permis au pays – grâce aux règles du jeu qu'elle a imposées et sous la férule d'hommes attentifs à leur respect – de s'affirmer au niveau mondial. Ce qui n'est pas son moindre mérite...
Fédération des Sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Ile-de-France, 1990, gr. in-8°, 623 pp, avant-propos de Jean Jacquart, préface de François Lebrun, 4 pl. de gravures hors texte, un tableau généalogique, index, broché, couv. à rabats, bon état
Rédigés de 1653 à 1691, ces Mémoires sont un précieux témoignage sur la vie religieuse de la capitale à l'époque de la Réforme catholique triomphante et sur la pastorale dans les campagnes proches. Ils reflètent la mentalité d'un religieux modéré face aux problèmes de l'Eglise de France. Curieux de tout, bibliophile averti, le P. Gourreau a laissé un récit très vivant de son séjour en Italie à l'occasion du conclave de 1655. C'est un nouveau regard sur la vie religieuse du Siècle des Saints. — Élève de Jean Meuvret et de Pierre Goubert, Béatrix de Buffévent, Conservateur en chef de la Bibliothèque administrative de la Ville de Paris, Docteur en histoire, est l'auteur de “L'économie dentellière en région parisienne au XVIIe siècle” (Pontoise, 1984).
Grasset, 1937, in-12, 271 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 180 ex. numérotés sur Alfa Outhenin-Chalandre, celui-ci un des 30 Hors Commerce
Dès 1889 paraît la première monographie de la Tour Eiffel de Gaston Tissandier chez Masson et l’année suivante celle de Max Champion de Nansouty chez Tignol. Plus de trente ans après les écrits de Gustave Eiffel commence, avec l’ouvrage “Mémoires de la Tour Eiffel” d’Elisabeth de Gramont, la longue série, ininterrompue depuis, des titres consacrés à la célèbre Tour.
Reader'r Digest, 1971, in-12 à l'italienne, 40 pp, 62 gravures et photos en noir et en couleurs dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
Paris, 1972, gr. in-8°, 97 pp, broché, bon état, envoi a.s. (nom du destinataire biffé). Extrait de la "Bibliothèque de l'Ecole des Chartes", t. CXXX, 1972.
Editions de France, 1926, in-12, viii-411 pp, texte et photographies de Jean du Taillis, cartographie de H. Tropé, illustrations de M. Denonain, 67 cartes, plans et profils de routes, index, cartonnage de l'éditeur en percaline verte imprimée, plats défraîchis, intérieur en bon état, état correct
"Ce guide est dû à l'initiative de la Société Générale des Huiles de Pétrole. Il comprend deux parties : l'une de pures indications d'itinéraires, et l'autre de documentation. La partie consacrée aux itinéraires est éclairée par des cartes, des profils de route et des plans de ville. En outre, le guide indique les endroits où se ravitailler en produits de la Société Générale des Huiles de Pétrole (essence et huile)... La partie documentaire du guide apportera toute satisfaction aux esprits curieux de ne rien négliger des spectacles que leur offre le tourisme et il constituera aux heures d'arrêt ou de délassement la plus attrayante des lectures."
Le Vésinet, Victor Dancette Editeur, 1944, gr. in-4°, 99 pp, 50 pointes sèches originales de Paul-Louis Guilbert commentées par M.-L. Fraysse, un des 240 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, broché, couv. rempliée, bon état
P., Editions Artistiques de Paris, M. de Brunoff, 1929, 3 vol. in-4° (24,5 x 31,5 cm), 528, 294 et 142 pp, 80 planches de photos hors texte, qqs illustrations dans le texte et un index des noms cités dans le premier volume, nombreuses photos dans les deuxièmes et troisièmes volumes, brochés, couvertures rempliées et illustrées (médaillons commémoratifs gaufrés dorés sur les plats), sous étuis, bon état
Publiés à l'occasion du centenaire de l'Ecole. Au sommaire du premier volume, par le directeur : historique, administration, recrutement, enseignement, l'Ecole en 1929, la vie des élèves, les oeuvres et créations centraliennes, le rôle des Centraux dans la science et l'industrie, les Centraux et les guerres, l'aide donnée à l’Ecole par l'Industrie ; abondamment illustré de plans, fac-similés, photos. Le second volume présente des monographies illustrées de photos (bâtiments, ateliers, machines, engins divers) d'industries animées par les Centraux.