8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Librairie des Publications illustrées, 1864, 4 vol. gr. in-8°, 564, 562, 560 et 605 pp, 57 planches hors texte gravées sur acier de monuments, édifices, vues de Paris par Rouargue frères et Ambroise Tardieu, imprimées sur papier fort, un grand plan dépliant partiellement colorié à la fin du tome IV, reliures demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres, tomaisons et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos lég. frottés, qqs rares rousseurs, bon état
Septième édition, la plus complète, en partie originale car augmentée de notes nouvelles et d'un appendice de ce classique qui parut d’abord en 1821-1825. — Agréable exemplaire de cet ouvrage classique, très bien documenté. Un index général détaillé de plus de 200 pages se trouve dans le dernier volume, qui contient également un appendice consacré aux monuments les plus récents à la date de publication. Parmi les nouveautés se trouvent le chemin de fer de Paris à Saint-Germain, illustré d’une belle gravure ; les ponts du Carrousel, des Invalides, de Bercy, Louis-Philippe ; les églises de la Madeleine, de Saint-Vincent-de-Paul, le Panthéon ; l'Arc-de-Triomphe, le Palais de justice, etc.
La Documentation Française, 1976, in-4°, 60 pp, nombreuses illustrations (héliogravures en noir et planches en couleurs), graphiques et cartes, biblio, en feuilles sous chemise illustrée en couleurs, bon état (La Documentation Photographique n° 6026), ex. du SP
Dossier I : Vie et mort des Français au XIXe siècle ; Dossier II : Paris modèle urbain. Excellente documentation, peu courante en bon état.
P., Paul Dupont, 1844, in-8°, viii-537-(1) pp, reliure demi-veau glacé brun, dos lisse avec titres et filets dorés, palette en queue (rel. de l'époque), un mors faible, trace de mouillure claire sur les 10 premiers feuillets, bon état. Rare
Titre complet : « Code des Perceptions municipales de la ville de Paris, et de ses établissements publics productifs, recueil administratif présentant par ordre chronologique, depuis 1790 jusqu'à nos jours, le texte des lois, décrets, réglements, tarifs, instructions et décisions ministérielles, décisions du Conseil d'Etat, des Cours et des Tribunaux, arrêtés et décisions préfectoraux, ordonnances de police, concernant l'organisation municipale de la Ville de Paris, l'administration de ses revenus et de ses établissement productifs, son approvisionnement et son personnel administratif ; accompagné de développements sur chacune de ces parties et suivi d'une table alphabétique et raisonnée des matières. »
Hermann, 1972, in-8°, 96 pp, 44 gravures, photos et plans, broché, bon état
Ce guide évocateur et concret des origines de Paris, des origines au début des temps mérovingiens, étudie les monuments et les inscriptions en utilisant les enseignements des fouilles archéologiques ; il s'accompagne d'un choix de textes anciens et modernes, de Jules César à Montaigne et Baudelaire.
Fayard, 1929, gr. in-8° carré, 127 pp, illustré de 28 bois originaux par Le Meilleur, broché, bon état (Coll. Le Livre de demain)
Par le scénariste, écrivain, dramaturge et journaliste Henri Duvernois (1875-1937) (de son vrai nom Henri-Simon Schwabacher), illustré par Georges Le Meilleur (1861-1945). “Faubourg Montmartre” retrace l'histoire dramatique de deux sœurs. L'une d'entre elles cherche à entraîner l'autre dans une vie de luxure. Alors qu'une perd son travail, l'autre sombre dans la prostitution et la drogue. Toutefois l'amour propose toujours une deuxième chance... Un film (parlant) avec Gaby Morlay a été tiré de ce roman en 1931, réalisé par Raymond Bernard, le fils de Tristan Bernard.
P., Imp. Louis de Soye, 1914, gr. in-8°, 47 pp, reliure pleine toile bordeaux, pièce de titre basane noire, couv. conservées, bon état
« Belle, sous tes arches gothiques / Où flambent des vitraux mystiques, / Chante, église de Saint-Merri ! »
Albin Michel, 2009, gr. in-8°, 137 pp, extraits choisis de “La Tour en 1900” de Gustave Eiffel (1902), édition établie par Nicolas de Cointet, avec de très nombreuses photos en noir et en couleurs, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état. Édition bilingue en français et en anglais
La redécouverte d'un texte exceptionnel de Gustave Eiffel : fourmillant d'anecdotes et d'informations passionnantes, les meilleurs extraits de “La Tour Eiffel en 1900” sont ici réédités pour la première fois depuis 1902. – Une iconographie inédite : Issues des fonds des collections de la Ville de Paris, de fabuleuses images complétées des archives privées de la tour Eiffel : le chantier en construction, les expositions de 1889 et 1900, les appartements personnels de Gustave Eiffel, les expériences et exploits autour du site... – Un portfolio exclusif : les lieux mythiques et secrets de la tour Eiffel dévoilés dans un portfolio d'Eric Emo : de la salle des machines souterraine au phare en passant par l'escalier vertigineux qui permet d'accéder au sommet, une balade insolite et inoubliable.
Les Indes savantes, 2011, gr. in-8°, 161 pp, 19 illustrations en couleurs sur 4 pl. hors texte, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Severiano de Heredia est un personnage politique de la IIIe République, méconnu à ce jour. Sa carrière a été assez longue puisqu'il est élu Conseiller du quartier des Ternes dès 1873, Président du Conseil Municipal de Paris en 1879, soit en fait Maire de Paris, puis député de Paris en 1881, et enfin ministre des Travaux publics en 1887. Radical progressiste, laïque, libre-penseur, franc-maçon, il défend l'école publique, prône la formation continue, se montre même écologiste puisqu'il se passionne pour la voiture électrique. Les Parisiens ont donc choisi pour les représenter quelqu'un venu d'ailleurs et dont l'apparence physique ne prêtait pas à équivoque. Et si quelques quolibets et articles racistes ont émaillé sa carrière, ils n'ont pas empêché le public et ses amis politiques de l'apprécier à sa juste valeur et de lui confier des responsabilités de manière durable. L'intelligentsia cubaine et des écrivains noirs dans le monde entier le reconnaissent : il est temps aujourd'hui d'apprécier la modernité de ce personnage attachant qui a démontré qu'exercer des responsabilités en étant né à l'étranger, et de couleur, était déjà possible dans la France du XIXe siècle.
Yale University Press, 1979, in-4°, 382 pp, nombreuses gravures, photos et cartes, biblio, index, broché, bon état. Texte en anglais
Paris, 1867, 2 vol. gr. in-4°, 480-(4) et 480 pp, 700 gravures dans le texte, texte sur 3 colonnes, reliures demi-basane carmin, dos lisse à quadruples filets dorés, titre et tomaison dorés, palette en queue, tranches pennées (rel. de l'époque), qqs épidermures, bon état. Bel exemplaire sans rousseurs
L'exposition universelle de 1867, également appelée Exposition universelle d'Art et d'industrie, est chronologiquement la septième exposition universelle et la seconde se déroulant à Paris après celle de 1855. Elle s'est tenue du 1er avril au 3 novembre 1867 sur le Champ-de-Mars, à Paris. 41 pays étaient représentés à l'exposition. Cette exposition sera surtout une démonstration et un exposition des fastes et du pouvoir du Second Empire. Voulue par Napoléon III, celui-ci nommera à la tête de l'exposition des hommes clefs de la vie économique et politique. Le Champ de Mars fut choisi pour emplacement. Elle accueillit près de 15 millions de visiteurs.
Oxford, The Voltaire Foundation, 1981, gr. in-8°, 265 pp, liste des ouvrages cités, index, reliure pleine toile bleue de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés, jaquette, bon état (Studies on Voltaire and the eighteenth century). Texte en français
"Dans l'œuvre immense de V., Paris tient une place considérable, constitue même une sorte de thème obsessionnel qui se manifeste ou affleure dans quelque 5000 lettres et dans de nombreux écrits, où la capitale peut s'appeler Memphis, Persépolis ou Babylone. Dans un livre très clair et bien construit, l'A. étudie l'élaboration d'un véritable mythe, dont l'importance dans la pensée voltairienne varie en fonction des époques et des circonstances. La 1ère partie met en évidence, dans l'expérience vécue par V., une « trajectoire de la liberté ». Élevé à Paris, il a acquis la certitude que là seulement la vie peut être « douce et aimable ». Très tôt cependant, il éprouve le sentiment d'y être persécuté, d'y disperser ses forces. Toute son existence s'écoulera dans une oscillation entre le rejet et l'idéalisation. Éloigné de Paris, il a tendance à célébrer le séjour parisien ; en même temps, il sait les charmes et les bénéfices de la retraite, propice au travail et à la liberté. Même son dernier séjour, en 1778, verra la fatigue et le dégoût succéder à une éphémère griserie. Paris est, pendant soixante ans, objet de fascination et de condamnation pour un V. qui éprouve à la fois le désir de vivre dans la capitale de l'esprit et des arts et la crainte de l'aliénation. La 2ème partie, thématique, analyse les opinions de l'écrivain. Il y a chez V. un urbaniste hardi, qui souhaite une rénovation radicale de la ville par une politique de travaux publics susceptible de procurer du travail aux sans emploi. L'éloignement favorise aussi l'élaboration d'un mythe. V. fait l'apologie du Paris du 17e siècle opposé au Paris moderne, aliénant, agité, destructeur des rapports humains, dangereusement représentatif des excès d'une urbanisation galopante. Il lui oppose aussi la campagne et la nature, la solitude, propres au travail. Il porte sur Paris un regard d'éthnologue, contribue à la formation du mythe d'un Paris corrompu, frivole et trouble, prisonnier des modes. Paris tragique aussi, lieu d'intolérance civile et religieuse, où une populace barbare a pu applaudir au supplice de La Barre. Sa critique de Paris se double d'une quête du bonheur, d'une formule de vie." (R. Trousson, Dix-Huitième Siècle, 1983)
P., INED, 2003, gr. in-8°, xv-591 pp, sources et biblio, avec un Cédérom d'annexe cartographique (340 cartes et la base de données qui a permis de réaliser cette étude), broché, bon état (Coll. Les cahiers de l'INED n° 151)
Cet ouvrage a un double objet : les migrations provinciales vers Paris et la mobilité de ces provinciaux et des Parisiens eux-mêmes à l'intérieur de l'agglomération, à la fin du XIXe siècle. Il repose sur l'exploitation d'une source nominative masculine, les registres matricules de l'armée, qui donnent pour toutes les recrues la succession des domiciles – et des condamnations – jusqu'à l'âge de 45 ans. Alors que la migration et la « mobilité résidentielle » constituent des domaines séparés de recherche, cette source permet d'analyser la mobilité d'un individu au cours de sa vie, du domicile de ses 20 ans à celui où il vit au moment de son entrée dans l'âge mûr. L'étude porte sur la classe 1880 pour un échantillon de dix arrondissements de Paris, de dix départements de province, ainsi que de toute la banlieue de l'ancienne Seine, soit au total 48 000 conscrits, suivis à l'époque où Paris connaît une forte croissance démographique et où la province traverse la grande dépression agricole de la fin du siècle. Pour la première fois, une mesure précise de la mobilité est proposée dans ses composantes géographiques et sociales comme dans ses modalités pratiques (âge au départ, étapes...). Nous soulignons l'importance de la mobilité locale et interrogeons sa signification. L'émigration, quoiqu'en aient pensé les contemporains, garde encore souvent un caractère temporaire. Son devenir dans la capitale est analysé à travers les données de la domiciliation, de la mortalité et de la criminalité. Pour les originaires de Paris, la source se prête à une étude détaillée de leur mobilité dans l'espace urbain et national. Des types d'itinéraires se dessinent, et l'on peut précisément mesurer les attractions et les répulsions pour tel ou tel type d'espace, variables selon l'univers social de référence. La comparaison avec les nouveaux venus de province conduit à constater que les comportements résidentiels ne se ressemblaient pas. Puisse le lecteur partager notre conviction que les mobilités constituent une part essentielle de l'histoire sociale.
Hachette, 1978, in-8°, 176 pp, 15 gravures sur 8 pl. hors texte, broché, bon état
"Les historiens rouvrent le dossier de la fête populaire trop longtemps laissé aux folkloristes, une fête populaire dont on datait l'arrêt de mort à la fin du XVIIIe siècle. S'appuyant sur des sources essentiellement littéraires, A. Faure nous oblige, dans un livre allègrement écrit, riche de faits, foisonnant d'images et d'émotion, à reconsidérer cette date en présentant l'histoire du carnaval parisien au XIXe siècle. (...) Ce carnaval, dont l'opposition au Carême paraît à l'auteur l'aspect fondamental, est d'abord « la négation dramatique de la pénurie », le temps d'une libération des corps par l'ingestion de nourriture, mais aussi par la danse. Il est le temps des excès, des abus et des débordements : excès de mangeaille, abus de langage, débordements scatologiques. (...) Mais en même temps que ce carnaval coutumier, « structurel », exista un « carnaval politique ». Moment de transgression et de contestation, le carnaval ne pouvait pas ne pas déboucher parfois sur l'affrontement politique..." (Philippe Goujard, Annales historiques de la Révolution française, 1979)
P., Association pour la publication d'une Histoire de Paris, 1974, in-4°, 486 pp, une planche en couleurs hors texte, 82 illustrations, 19 cartes, plans et graphiques, copieuse bibliographie (313 titres), index, reliure vélin aux armes dorées de la ville de Paris de l'éditeur, bon état (Coll. Nouvelle histoire de Paris), envoi a.s. à Emmanuel Le Roy Ladurie
"Le Paris des derniers siècles du Moyen Age ne s'offre pas aux yeux de nos contemporains. Même dans ses quartiers les plus centraux, la ville que nous parcourons ne remonte guère au-delà du XVIe siècle. C'est le Paris des grands Capétiens, celui des XIIe et XIIIe siècles, que rappellent quelques hauts lieux comme Notre-Dame ou la Sainte-Chapelle. La ville où s'affrontèrent les princes des fleurs de lis, la ville-forteresse longtemps fidèle à Bedford et toujours à Louis XI, mais fermée à Jeanne d'Arc comme plus tard aux ligueurs du Bien public, où la trouvons-nous ? Où sont ses ponts « maisonnés » et ses rues obscurcies par les encorbellements ? Où sont les galeries des Halles et les pontons du port en Grève ? Où sont les clochers des cent égliseset les donjons du Louvre, du Temple ou de la Bastille ? Où notre esprit peut-il aisément suivre la trace d'Eustache Deschamps et celle de François Villon ? Parce que ces temps difficiles ont laissé peu de souvenirs dans la pierre, il m'a paru nécessaire d'ouvrir cette histoire par une description. Esquissant le paysage urbain, j'ai voulu atteindre plus intimement l'espace parisien – c'est-à-dire le cadre de vie des Parisiens – et tenter une géographie des activités, des fonctions et des relations. De 1380 à 1500, c'est une vague qui déferle sur la capitale. Après la fragile prospérité des années 1400, c'est le grand bouleversement que jalonnent l'assassinat du duc d'Orléans, l'aventure cabochienne, la terreur, l'occupation, les sièges. Quand on ne parle pas du ravitaillement difficile ou des prix qui flambent, on ne parle que d'émeutes, complots, bannissements, confiscations, exécutions. A ces luttes et à ces souffrances, j'ai consacré ma deuxième partie. L'Université y a sa place à part, ville dans la ville, société dans la société, aussi particulière par son essence qu'emportée par l'occasion dans le mouvement général." (Avant-propos)
Fayard, 1997 fort gr. in-8°, 1007 pp, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
"Deux mille ans d'histoire ont fait Paris. Au départ, il y a le carrefour des fleuves et des routes. Il y a la Seine et ses îles. Peu à peu, le site s'impose. Mais c'est la capitale qui donne à la ville un destin d'exception, celui d'une ville où tous les Français ont une part de leur histoire, et où se retrouve le monde entier. Tout un pays a nourri la croissance de sa capitale, et le monde a formé une société parisienne aux mille facettes. Ce livre n'est pas un simple récit, qui eût été celui d'une histoire de France vue de Paris. C'est l'analyse d'une construction politique, économique, intellectuelle et sociale dans un espace organisé pour ces fonctions qui n'ont cessé de se conjuguer. S'attachant d'abord aux structures qui émergent lentement dans l'espace comme toutes les couches de la société, l'auteur en vient à ce qui compose, selon les moments, l'exception parisienne. Puis il décrit la vie du Parisien au jour le jour, sa vie chez lui, dans sa rue et dans son quartier, depuis le lointain Moyen Age jusqu'à nos jours. Une dernière partie est consacrée, à une relation de ces moments où l'histoire de la France se fait à Paris, même si ceux qui la font sont plus souvent des Parisiens d'adoption que des Parisiens de souche."
Gallimard, 1991, in-8°, 396 pp, 21 illustrations hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Recueil des articles parus dans "Le Nouvel Observateur" et dans "Le Monde" par un grand critique d'architecture.
Boivin, 1927, gr. in-8°, vii-457 pp, un portrait en frontispice et 41 gravures et documents reproduits dans le texte, broché, bon état
FIERRO (Alfred) et Jean-Pierre SARAZIN.
Reference : 126427
(2005)
ISBN : 9782286018610
Éditions de la Réunion des musées nationaux/GLM, 2005, in-4° oblong (28,5 x 32,5), 144 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, index sélectif des noms de personnes et de lieux, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Le Paris dessiné en 1734-1739 par Louis Bretez à la demande du prévôt Michel Étienne Turgot n'a pas encore tout à fait disparu... A partir de ce plan célèbre et des textes qui l'accompagnent dans ce livre, un effort d'imagination est toutefois nécessaire pour retrouver ce Paris de l'époque des Lumières qui faisait l'admiration de l'Europe. — Le Paris arpenté et croqué par le dessinateur Louis Bretez aux ordres du prévôt Michel Etienne Turgot n'a pas encore tout à fait disparu de notre paysage urbain. Cependant, dans maints endroits, un effort d'imagination est nécessaire pour restituer à partir des images et des commentaires l'ambiance des rues, les alignements des immeubles, les places et les parvis d'églises, les berges de la Seine. Face à la clôture des Universités Paris VI et VII, place Jussieu, est-il possible en fermant les yeux d'imaginer l'entrée de l'abbaye Saint-Victor ? Assis au pied de la fontaine des Innocents, a-t-on idée que l'on pénètre l'ancien domaine des morts de Paris du cimetière des Innocents ? Côté est de la place Saint-Germain des Prés, sur un banc du square Laurent Prache, on se souviendra qu'à cet emplacement s'élevait l'une des plus précieuses bibliothèques des XVIIe et XVIIIe siècles, où étudiaient et écrivaient les savants de l'époque. A l'inverse, une promenade au jardin des Plantes, une visite place des Vosges où dans les hôtels du Marais illustreront livre en main et sur place l'exactitude des dessins et la permanence de l'occupation des lieux. L'association judicieuse des extraits du plan de Paris de Turgot aux images contemporaines – gravures, dessins, tableaux -, aux photographies modernes et aux commentaires des auteurs permettront à tout un chacun d'aller à la rencontre, non pas de fantômes, mais de témoignages du passé. Cet ouvrage n'est pas le récit nostalgique de l'altération ou de la disparition des sites et des monuments anciens de Paris, mais l'histoire illustrée par plus de cent lieux caractéristiques, lieux de vie et lieux de mémoire.
Bruxelles, Libro-Sciences, 1979, pt in-4°, 152 pp, index, cart. toilé de l'éditeur, avec une photo contrecollée au 1er plat, bon état
Recueil de 139 reproductions de cartes postales anciennes, avec notices.
FIUME-FREDDO (Valentin) et Olivier GRIETTE.
Reference : 124791
(2000)
ISBN : 9782825111475
L'Âge d'Homme, 2000 gr. in-8°, 146 pp, préface de Jean Dutourd, postface de Christian Langlois, aquarelles originales de Valentin Fiume-Freddo, texte d'Olivier Griette, 30 photos et aquarelles en couleurs sur 15 pl. hors texte, les mêmes reprises en noir au début des 15 chapitres, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
De la Fac de Jussieu à la Bibliothèque de Tolbiac, les quinze plus monstrueux ratages de l'architecture « moderne » à Paris corrigés par un dessinateur et un écrivain de talent. Un manifeste pratique contre le massacre architectural de la Ville-lumière.
FLEURY (Michel), Alain ERLANDE-BRANDENBURG et Jean-Pierre BABELON.
Reference : 109713
(1974)
Flammarion, 1974 in-4° (25,5 x 32), 409 pp, 383 illustrations en noir, 57 en couleurs (photographies de Max et Albert Hirmer), biblio, index des artistes, index des monuments, reliure toile écrue de l'éditeur, jaquette illustrée, sous emboîtage, bon état
Le prétexte de cette nouvelle approche de l'archéologie parisienne a été fourni par les campagnes de ravalement ordonnées par M. André Malraux. Les prises de vues se sont déroulées sur plusieurs années, suivant l'ordre de remise en valeur des différents monuments étudiés et permettant ainsi de fixer une vue idéale d'un Paris neuf, que la pollution n'a malheureusement pas tardé à ramener à la grisaille. Ce livre est dédié à tous ceux qui refusent de passer indifférents devant les églises, les palais et même les maisons les plus modestes, à tous ceux pour qui ces façades intégrées dans la trame très particulière de chaque quartier et de chaque rue représentent vraiment le vêtement de pierre que lui ont légué des générations de Parisiens. (L'éditeur)
FLEURY (Michel), Alain ERLANDE-BRANDENBURG et Jean-Pierre BABELON.
Reference : 125731
(1974)
Flammarion, 1974, in-4° (25,5 x 32), 409 pp, 383 illustrations en noir, 57 en couleurs (photographies de Max et Albert Hirmer), biblio, index des artistes, index des monuments, reliure toile écrue de l'éditeur, jaquette illustrée, sous étui carton, bon état
Le prétexte de cette nouvelle approche de l'archéologie parisienne a été fourni par les campagnes de ravalement ordonnées par M. André Malraux. Les prises de vues se sont déroulées sur plusieurs années, suivant l'ordre de remise en valeur des différents monuments étudiés et permettant ainsi de fixer une vue idéale d'un Paris neuf, que la pollution n'a malheureusement pas tardé à ramener à la grisaille. Ce livre est dédié à tous ceux qui refusent de passer indifférents devant les églises, les palais et même les maisons les plus modestes, à tous ceux pour qui ces façades intégrées dans la trame très particulière de chaque quartier et de chaque rue représentent vraiment le vêtement de pierre que lui ont légué des générations de Parisiens. (L'éditeur)
Albin Michel, 1941, in-8°, 357 pp, un portrait en frontispice du baron de Fouquier par Jean Gast et 10 autres portraits à pleine page dessinés par de Losques, Victor Goursat, Jean Gast, 16 photographies par Nadar reproduites en héliogravure, index des noms, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, un des 30 ex. numérotés sur vergé Ronsard
Pittoresque évocation de la vie mondaine parisienne. Marcel Fouquier était critique dramatique à la “Nouvelle Revue” de Juliette Adam. Le Dictionnaire de Biographie française rappelle qu’il « a fréquenté ou s’est lié avec la meilleure société de son temps, ce qui donne à ses souvenirs une certaine valeur historique ».
Pierre Horay, 1956, in-8°, 252 pp, 12 pl. de portraits et photos hors texte, index des noms cités, broché, jaquette illustrée, bon état
Quatrième volume (sur 5) des souvenirs parisiens d'un mondain, André de Fouquières (1876-1959), homme de lettres et "arbitre des élégances" pendant les cinquante ans de panache qui constituent sa carrière. Vers la fin de sa vie, il est élu président des Parisiens de Paris. Il est évoqué dans un des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans “Je me souviens”. Patrick Modiano le met en scène dans un chapitre de son roman “Villa Triste”. — "J’ai eu le privilège de fréquenter beaucoup les diverses sociétés parisiennes. J’ai beaucoup regardé, beaucoup écouté, beaucoup enregistré. En feuilletant de vieilles notes, prises je ne sais trop pourquoi, en retrouvant dans des tiroirs ou entre les feuillets d’un livre une carte d’invitation, un carnet de bal, une lettre jaunie, l’ambition m’est venue de rédiger une manière de Supplément au voyage de Rochegude. Non que je me pique, certes, de posséder l’érudition du marquis de Rochegude, auteur d’un guide classique à travers le Paris d’autrefois. Mais je pense être assez qualifié pour offrir un fil conducteur dans ce Paris d’hier que les Parisiens d’aujourd’hui ignorent souvent. Ce Paris fut mon Paris, et ses Parisiens, je les ai presque tous connus. Je n’ai pas d’autre mérite que d’être un témoin, et l’ouvrage que j’entreprends de rédiger n’a pas d’autre vertu que celle d’un témoignage..." (A. de Fouquières)
Pierre Horay, 1953, in-8°, 297 pp, 12 pl. de portraits et photos hors texte, index des noms cités, broché, bon état
Premier volume (sur 5) des souvenirs parisiens d'un mondain, André de Fouquières (1876-1959), homme de lettres et "arbitre des élégances" pendant les cinquante ans de panache qui constituent sa carrière. Vers la fin de sa vie, il est élu président des Parisiens de Paris. Il est évoqué dans un des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans “Je me souviens”. Patrick Modiano le met en scène dans un chapitre de son roman “Villa Triste”. — "J’ai eu le privilège de fréquenter beaucoup les diverses sociétés parisiennes. J’ai beaucoup regardé, beaucoup écouté, beaucoup enregistré. En feuilletant de vieilles notes, prises je ne sais trop pourquoi, en retrouvant dans des tiroirs ou entre les feuillets d’un livre une carte d’invitation, un carnet de bal, une lettre jaunie, l’ambition m’est venue de rédiger une manière de Supplément au voyage de Rochegude. Non que je me pique, certes, de posséder l’érudition du marquis de Rochegude, auteur d’un guide classique à travers le Paris d’autrefois. Mais je pense être assez qualifié pour offrir un fil conducteur dans ce Paris d’hier que les Parisiens d’aujourd’hui ignorent souvent. Ce Paris fut mon Paris, et ses Parisiens, je les ai presque tous connus. Je n’ai pas d’autre mérite que d’être un témoin, et l’ouvrage que j’entreprends de rédiger n’a pas d’autre vertu que celle d’un témoignage..." (A. de Fouquières)