Genêve, Monory, 1775. In-8, pleine basane, dos lisse orné de filets, fleurons et roulettes dorés, titre doré, titre gravé, titre, 1 ff non chiffré, 312 pp. Edition originale. Ouvrage illustré d'un titre gravé, d'une vignette et d'un cul-de-lampe par Eisen, d'une vignette par Marillier et orné de nombreux culs-de-lampe. Intérieur frais malgré quelques rares tâches et rousseurs. Coiffe supérieure manquante, coins émoussés, tâches brunes sur le haut des 2 plats et 3 petites tâches sur le plat supérieur, plusieurs travaux de ver sur le mors inférieur (ouvrage solide néanmoins).
chez P. Fr. Didot le jeune, De l'Imprimerie de Monsieur à Paris, 1791. In-16 de XLVII-(1)-130 pp., maroquin rouge à grain long, triple filet et roulette dorés en encadrement, dos lisse orné, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale sur papier vélin d'Essonnes. C'est dans les locaux de la papeterie d'Essonnes, rachetée en 1789 par Pierre-François Didot puis reprise par son fils Léger six ans plus tard, que Louis-Nicolas Robert mit au point en 1798 la machine à papier en continu, dans des bâtiments démolis à partir de 2005.Bel exemplaire dans une charmante reliure en maroquin rouge.Le Petit, p. 572 : « Les exemplaires de La Chaumière indienne, tirés sur papier vélin d'Essonne sont recherchés » ; Tchemerzine, V, 651 ; Escoffier, 43.
Cologne, Abraham L'Enclume, 1738. In-12 en plein veau au dos à nerfs au dos muet. 2 ff, 252 pp, 4 ff, 188 pp, 2 ff de table. Manque de cuir sur le plat supérieur et au dos. Traces d'humidité sur les pages.
Paris, Claude Herissant, 1766. In-8 de (4)- 95 pp. 16 pp. d'addenda, maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées sur marbrure (Cuzin).
Édition originale complète du supplément en 16 pages.Le chef-d'oeuvre de Michel-Jean Sedaine (1719-1797) représenté pour la première fois sur le Théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain le 2 décembre 1765. Lors de sa création, les principaux rôles étaient tenus par MM. Brizard, Molé, Grandval, Le Kain, Préville et Mlle d'Epi. Diderot qui créa dix ans auparavant le drame bourgeois avec Le Fils naturel (1757) puis Le Père de famille (1761) dans ses Observations sur une brochure intitulée Garrick, ou les acteurs anglais (1770), note : « Sedaine donne son Philosophe sans le savoir : la pièce chancelle à la première représentation, et j'en suis affligé ; à la seconde, son succès va aux nues, et j'en suis transporté de joie. Le lendemain, je cours après Sedaine ; il faisait le froid le plus rigoureux ; je vais dans tous les endroits où j'espère le trouver. J'apprends qu'il est à l'extrémité du faubourg Saint-Antoine, je m'y fais conduire, je l'aborde, je lui jette les bras autour du cou, la voix me manque, et les larmes me coulent le long des joues : voilà l'homme sensible et médiocre. Sedaine froid, immobile, me regarde, et me dit : Ah ! monsieur Diderot, que vous êtes beau ! Voilà l'observateur et l'homme de génie ».Très bel exemplaire parfaitement établi par Francisque Cuzin (1836-1890).Cioranescu, 59757 ; Soleinne, 1954 ; Tchemerzine-Scheler V, 801.
Paris, Musier fils, 1775. In-8 de (4)-74-(2) pp. dont 4 pp. de musique gravée, frontispice gravé, cartonnage Bradel, pièce de titre noire en long sur le dos (reliure du XIXe siècle).
Édition originale. Frontispice gravé par Lingée d'après Cochin. Opéra comique de Michel-Jean Sedaine (1719-1797) donné à Paris aux Italiens le 20 mars 1775, mis en musique par François-André Danican Philidor (1726-1795). Le sujet de la pièce est tiré des Rémois, conte de La Fontaine. Coins frottés. Tchemerzine (V, 808) donne par erreur 72 pages chiffrées pour 74.
A Lausanne en Suisse, chez Jean Mourer ; Hignou et Comp., 1796. In-8 de 376-(2) pp., demi-veau blond à petits coins de vélin, dos lisse, pièce de titre en veau rouge (reliure de l'époque).
Edition originale de deuxième émission, avec les dernières corrections. Mme de Staël avait tout juste trente ans lorsqu'elle publia cet important ouvrage, le premier de ceux qui allaient fonder sa réputation littéraire. L'ouvrage devait compter deux parties ; celle-ci, sur le bonheur des individus, et la seconde, sur le bonheur des Nations, qui ne fut jamais composée.« A peine l'ouvrage venait-il d'être publié que Mme de Staël décidait d'y apporter quelques indispensables modifications d'élocution, lesquelles entraînèrent pour l'éditeur la constitution de six cartons, en sorte que son édition se trouve représentée en deux « états » différents, bien qu'ils comportent, tous deux, le même nombre de pages et qu'ils soient agrémentés, tous deux, du même errata ».Très bon exemplaire, coiffe restaurées.Escoffier, 80 ; Schazmann, 22 ; Longchamp, 29.
Amsterdam, Leipzig,, Arkstée et Merkus, 1746-1750. 7 tomes en 7 vol. in-12 de (4)-XII-456-(32) pp., frontispice, table ; XII-503 pp., figure ; (12)-472 pp. portrait, table ; (4)-478 pp., figure ; (4)-446-(22) pp., portrait, table ; (8)-478 pp., figure ; (4)-472 pp., portrait, table et catalogue de libraire, maroquin citron, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et fauve, triple filet doré d’encadrement sur les plats, roulette intérieure et filet sur les coupes, tranches dorées sur marbrure (reliure de l’époque).
Nouvelle édition française du périodique The Spectator, recueil d’articles rédigés principalement par Richard Steele et Joseph Addison, créé et lancé en 1711 ; les tomes 6 et 7 forment une continuation par William Bond.« Peu de journaux, dans l’Europe du XVIIIe siècle, ont suscité autant de traductions, d’adaptations ou d’imitations que le Spectator de Joseph Addison et de Richard Steele. Ce périodique, fondé à Londres en mars 1711, a d’abord connu en Angleterre un triomphe immédiat et d’une ampleur sans précédent. L’enthousiasme du public anglais a rapidement gagné le continent, et le Spectator a trouvé des lecteurs jusque dans les colonies américaines et en Russie. Ce succès international doit beaucoup à la traduction française du périodique, publiée en Hollande, à partir de 1714, sous le titre Le Spectateur ou le Socrate moderne. Relativement fidèle, documentée, complétée par des préfaces et un solide appareil de notes, cette traduction précoce est aussi demeurée, au cours des décennies suivantes, la plus diffusée à l’échelle européenne. Pourtant, elle témoigne déjà de choix et d’oublis volontaires qui orienteront la réception du journal anglais sur le continent. Le Spectateur ou le Socrate moderne inaugure de la sorte un mouvement d’appropriation qui se prolongera, dans toute l’Europe et tout au long du siècle, avec la publication de centaines de périodiques explicitement dérivés du Spectator » (Alexis Lévrier).Titre imprimé en rouge et noir, portrait gravé de Richard Steele en frontispice, répété aux tomes 3, 5 et 7 ; figure allégorique reliée en tête du tome 2 répétée aux tomes 4 et 6 ; vignette au titre gravée en taille-douce signée "C. de Putter Sculps. 1746».Provenance : bibliothèque de M.-F. Huguenin Dumitand (Neuchâtel XVIIIe siècle) avec son ex-libris héraldique gravé (tomes 1, 5 et 6) par Marguerite Théveard (1710-1770) qui représente un petit génie au pas alluré tenant de la droite une banderole avec le nom M.-F. HUGUENIN-DUMITAND et appuyant la gauche sur un écusson ovale, timbré d’un casque et aux armes ; dans le lointain se voit un village. D’une famille du Locle, citée dès le XVe siècle, très nombreuse et ayant des ramifications dans toutes les Montagnes neuchâteloises ; bourgeois de Valangin dès 1502, de Neuchâtel en 1707 (Jéquier et Jéquier ; Gerster, n° 1211 ; GMN-H0737 ; Grellet et Tripet, n° XXXI ; Wegmann, n° 3702). Bel exemplaire en maroquin d'époque. Rousseurs, frottements légers sur la reliure. Note bibliographique manuscrite à l’encre du XIXe (tome I).Brunet V, 527 ; Lévrier, Alexis. Feuilles volantes, feuilles volatiles. Les journaux de Marivaux dans l'histoire des « spectateurs » (1711-1734), L'information littéraire, vol. 58, no. 4, 2006, pp. 39-42.
Paris, Didot l'aîné, 1820. In-12 de IV-322 pp., maroquin brun, dos à nerfs, armes sur les plats, tranches dorées, roulette et dentelle intérieures (Petit).
Édition originale tirée à 300 exemplaires et distribuée par l'auteur à ses amis. Mémoires sur l'homme de lettres Jean-Baptiste Suard (1732-1817) rédigés par son épouse Amélie (1743-1830) soeur de l’éditeur Charles Joseph Panckoucke (1736-1798). Amélie Suard correspondit avec Condorcet avec lequel elle était très liée et Voltaire qu'elle visita à Ferney. Son salon littéraire, décisif pour les nominations à l'Académie Française, fut fréquenté par Talleyrand-Périgord, l’abbé Raynal, Morellet, les frères André et Marie-Joseph Chénier etc. Son essai fit mieux connaître Jean-Baptiste Suard que les Mémoires historiques publiés par Garat, chez Belin la même année (1820). Très bel exemplaire dans une reliure en maroquin signé de Petit. Une indication manuscrite dans le texte à l'encre du temps (page 86).Provenance : famille Courtois d'Arcollières (Cortoys d'Arcollières, de Yenne en Savoie), possiblement Adolphe Eugène Courtois d'Arcollières (Chambéry 1846-1931, avec une note manuscrite bibliographique signée A.C. « exemplaire lavé et encollé ») fils du sénateur au souverain Sénat de Savoie Charles Joseph Courtois d'Arcollières (1794-1866).Brunet V, 574 Barbier, II, 269 ; Quérard, IX, p. 281.
Paris, Ve Coustelier, Jacques Guérin, 1727. 2 tomes reliés en 1 vol. in-12 de XLI-(5)-248 pp., (8)-289-(3) pp., 4 planches hors-texte gravées sur cuivre, maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, roulette et dentelle intérieures, tranches dorées sur marbrure (Brany).
Première édition de la traduction française de Pierre-François Guyot Desfontaines, illustrée de de 4 planches hors texte non signées.La première et la plus célèbre des utopies des temps modernes et l'un des plus grands livres du XVIIIe siècle. Pour Raymond Ruyer, « Les Voyages de Gulliver représentent la première utopie anti-utopiste » (L’Utopie et les utopies, p. 191). En empruntant un chemin déjà frayé, entre autres, par Rabelais et Cyrano de Bergerac - le premier ayant été son écrivain de prédilection, le second son modèle avéré -, Jonathan Swift (1667-1745) renouvela le genre du voyage imaginaire et philosophique. « Les Voyages de Gulliver (Travels into Several Remote Nations of the World. In Four Parts. By Lemuel Gulliver. London, Benj. Motte, 1726) sont la base d’un autre genre de la littérature utopique, les gulliveriana. Les premiers livres des Voyages de Gulliver sont des satires portant sur divers aspects de la culture contemporaine, même si leur objet précis est loin de faire l’unanimité. Aucun de ces livres ne présente d’utopie (« lieu du bonheur »). Certaines parties du troisième livre, en particulier le voyage à Laputa pourraient passer pour dystopiques sans que le récit aille cependant jamais au-delà de la satire incisive. » (BnF, Utopie, 184). Provenance : Laurent Veydt avec timbre sec (L. Veydt à Bruxelles). Laurent Veydt, parlementaire, homme d'affaires et bibliophile, né à Anvers le 7 août 1800, décédé à Bruxelles le 22 novembre 1877, fut un des membres fondateurs de la Société des Bibliophiles belges, constituée en 1865 (vente Charavay 1878).Bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge signée Brany. Légère brunissure dans les angles supérieurs droit et gauche respectivement des premier et second plats.Brunet V, 603 ; Cohen-de Ricci 964 ; Rahir, 330 ; Gumuchian, 5475-5476 ; PMM, 185.
A Paris, chez Théodore Le Gras, 1736. 2 parties en 1 vol. in-12 de XXXV-(1)-498-(2) pp., veau moucheté, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Nouvelle édition du Conte du Tonneau (La Haye, Van Effen, 1732), publié avec des remaniements et des additions par l'abbé Saunier de Beaumont.« L'éditeur de Paris l'a coupé en morceaux, qu'il a transposés, mutilés, etc… P. Baizé a su de l'abbé Saunier que, pour suppléer à ce qu'il y avait de licencieux et d'impie dans le Conte du tonneau, il avait composé la première lettre, la troisième, la dixième et la quatorzième ». Barbier III, 1056d.Mors fendu sur quelques centimètres, traces d'encres et petit manque de papier sur la page de titre.
Paris, Fournier, 1776. In-8 en pleine basane mouchetée, dos lisse ornés de fleurons et de filets dorés. Tranches marbrées. Lix, 246 pp, 2 ff. Coiffe de tête arasée, mors du 1er plat fendu et fragile celui du second aussi mais solide, épidermures sur les plats. Intérieur frais.
Une des meilleures traductions (in Brunet).
A Paris, chez Rollin, 1751. In-12 de (20)-499-(1) pp. (4) pp. (Privilège), veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale.Ce recueil publié par le chevalier Perrin, renferme 25 lettres de Mme de Sévigné à Coulanges, Mme de Coulanges, Mme de Lafayette, duc de Chaulnes, Ch. de Sévigné et 98 lettres de Mme de Grignan, de Coulanges et sa femme, de Mme de Lafayette (14 lettres), de Retz et de La Rochefoucauld.Bon exemplaire.Tchemerzine X, 325.
Paris chez David l'aîné &754, nouvelle éd. augmentée. 8 volumes in-12 (15 X 8,5 cm), Basane fauve époque, dos lisses ornés, tranches rouges; la plupart des coiffes sont usées, les mors fendus, les coins et coupes usés. Tome 7 des galeries dans la marge intérieure et un cahier déboité..
Amsterdam, Par la compagnie, 1736. In-12 en pleine basane au dos à nerfs ornés de fleurons dorés. 12 ff, 355-(5) pp. Edition bilingue latin-français. Coins émoussés. Coiffes arasées.
Amsterdam, , 1747. 2 vol. in-12 de (4)-247 pp. ; (2)-319 pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Édition originale rare ornée d'une vignette de titre gravée répétée au titre. Troisième et dernier « roman-mémoires » (dont le récit fictif est présenté sous la forme de mémoires) de la marquise de Tencin (1682-1749) après les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739, Les Malheurs de l’amour racontent les passions tumultueuses et contrariées de Pauline, riche héritière soumise à la volonté d'une mère ambitieuse. « On assure que Mme de Tencin a retracé dans ce joli roman sa propre histoire » (Gay) ; la contribution de son neveu Antoine de Fériol comte de Pont-de-Veyle, à l'écriture du roman reste débattue.« Conflits du c oeur, contrariétés du sort, coups de théâtre: l'univers romanesque de madame de Tencin s'y déploie tout entier. La romancière explore, à l'instar de Prévost et de Marivaux, les troubles de la conscience et les inquiétudes du sentiment, tout en jetant un regard critique sur les contraintes de la vie d'une femme au siècle des Lumières » (Erik Leborgne, Mme de Tencin, Les Malheurs de l'amour, Éditions Desjonquères). Très bon exemplaire de l'un des romans les plus lus au XVIIIe siècle. Coiffes et coins frottés, épidermure marginale (premier plat du tome 1).Gay III, 16 ; Barbier III, 23.
A Paris, Chez Hyppolite-Louis Guérin, (rue St. Jacques vis-a-vis St Yves) 1731 - Deux volumes in 16°, reliure plein veau blond tranche à cinq nerfs, étiquette de titre et tomaison au petit fer, préface (22) , bandeau initial et lettrine du texte, 562 pages et " addition" - 10 pp. 628 pages pour le second tome. Reliure sobre satisfaisante, petit travail de vers sans gravité sur le nerf inf. du second tome, coins un peu émoussés. Pas de rousseurs. Bel exemplaire.
RARE EDITION datée de 1731 (ORIGINALE ? ) mais en deux volumes contrairement à ce qui est annoncé par Brunet . En effet, cette même année est annoncé chez le même éditeur un tirage en trois volumes in-12 dont la tomaison est en pagination continue et et totalise plus de 1400 pages préfaces incluses, quanc celle-ci n'en compte que 1200. Le roman est à la fois une uvre didactique, quant aux moeurs des égyptiens, leurs croyances et l'organisation de leur société. Roman utopique, Sethos étant à la recherche du meilleur gouvernement qu'il découvrira chez les Atlantes - une monarchie - cette uvre témoigne du courant de réflexion sur les sociétés idéales, lequel traverse lEurope au XVIIIème siècle dans un foisonnement d'uvres variées, et fait entrer au dictionnaire des noms communs le terme.. « utopie » .Professeur de philosophie grecque et latine au Collège royal à partir de 1720, élu membre de l'Académie française en 1732 Terrasson connu avec ce roman un certain succès. Mozart s'est largement inspiré de Terrasson pour composer sa Flûte enchantée, notamment pour certains des passages dont les thèmes sont liés à la franc-maçonnerie, en particulier, l'attaque de Tamino par un serpent qui ouvre l'uvre de Mozart reprend la première épreuve que doit affronter Séthos Franco de port pour la France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et disponible pour les pays suivants : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Paiement immédiat par Paypal : https://paypal.me/Artlink?locale.x=fr_FR . Chèques et virement acceptés. Nous accompagne toutes les étapes de votre achat. Achat et déplacement France Suisse.
Paris, Guillaume, sans date (circa 1815).In-16, pleine basane époque, dos lisse orné d'un bouquet, de deux feuilles et de filets dorés, titre doré, plats encadrés d'un filet et de roulettes dorés, coupes ornées, toutes tranches marbrées, 232 pp. Ouvrage illustré d'un titra gravé, d'un frontispice et de 4 gravures hors texte d'après Lafitte, Le Guide et Couché (manque 1 gravures). Petite épidermure sur le plat supérieur, frontispice détaché, mouillure sur le titre gravé, manque 1 gravure.
Paris, Regnard, 1763-1764-1765-1766-1767/Brunet, 1767 ("Ode sur le Temps" et "Les devoirs de la société. Ode)/Moutard/1775 ("Eloge de Marc-Aurèle"). In-8, plein veau avec quadrillage en losange sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, chasses ornées, toutes tranches mouchetées, pagination séparée entre les différentes plaquettes. Coins émoussés, manque la moitié de la coiffe inférieure, mors supérieur fendu sur 2cm en tête et 1,5cm en pied, plats frottés, papier jauni par endroits, quelques rares rousseurs.
La Haye, Aux dépens de la compagnie, 1714. In-12, pleine basane, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, titre, 24 ff non chiffrés, 195 pp, 50 pp (Dissertation sur Homère), 7 ff non chiffrés (Table, Errata). Edition originale. Ouvrage orné de quelques bandeaux et lettrines. Coins supérieur très émoussés, coins inférieur émoussés, coiffe supérieur arasée, mors supérieur fendu en pied sur 1,8cm et en tête sur 1cm, papier jauni, mouillure en marge inférieure du début jusqu'à la page 60, mouillure angulaire jusqu'à la fin de la préface, mouillure en fin de volume sur le bas des pages (avec atteintes au texte).
Célèbre ouvrage faisant la critique du pédantisme et de la fausse érudition.
Amsterdam chez marc-Michel Rey 1748,in-12, frontispice gravé (La vertu fixe tendrement les regards sur Dieu, porté par un nuage; & foule du pié le vice), page de titre avec une belle vignette gravée (deux génies dont l'un surprends l'autre endormi & le masque levé"-XXXVIII-390 pages. Suivi par: Les moeurs appréciées, ou lettre écrite à un bel esprit du marais à l'occasion de cet ouvrage.Paris le 8 juin 1748. Basane marbrée époque, dos à nerfs orné, tranche rouge; usure de la coiffe supérieure et d'un coin.
Seconde édition après celle anonyme de Paris, condamnée le 6 mai 1748 à être brûlée par le parlement de Paris. Toussaint collabora à l'encyclopédie sur des sujets de droit avant la publication des "Moeurs". Cette publication lui valut de s'exiler à Bruxelles quelques années après l'édition. Mais le succès dopé par l'interdiction favorisa la diffusion de l'ouvrage et de ses idées en faveur de la religion naturelle universelle et invariable, ce qui lui attira les foudres de l'église. Le second ouvrage n'est pas de Toussaint.
Bourdeaux (La Haye), Jaques l'Aveugle, 1710. In-12 de (8)-508 pp., veau havane, dos orné nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition publiée l'année de l'originale. Figure gravée en frontispice : Portrait du Philosophe Jacques Massé. Tiré de la Biblioteque de Mylord Bulinbroke.« Odyssée philosophique : Wijngaarden refuse de parler de pré-robinsonnade, l'analogie étant trop incidentelle. Un double naufrage mène le voyageur à l'île de Bustrol, pays divisé en cantons égaux et symétriques. La polygamie y règne, il n'y a point de misère, tout le monde y est égal sous un régime de propriété individuelle et un semblant de gouvernement. Le voyageur revient, est condamné aux galères par l'Inquisition puis fait un dernier naufrage qui donne l'occasion à de violentes attaques des religions révélées » (Hartig).« Alors que le modèle des utopies philosophiques s'affadit, la faveur de la veine utopique perdure néanmoins dans le roman grâce aux riches possibilités d'hybridation avec les genres nouveaux du récit de voyage, du témoignage de naufrage ou des pseudo-mémoires à la forme personnelle. Les Voyages et aventures de Jacques Massé (annonçant Robinson Crusoe) témoignent d'un scepticisme certain à l'égard des leçons de sagesse politique produites au royaume d'utopie : ils instruisent en creux le procès de la stylisation cérébrale et de la planification philosophique qui serait coupée de l'expérience de l'homme réel. Cette méfiance à l'égard de connaissances provenant d'un dehors idéal se manifeste par une revendication assumée du romanesque (aventures de la circulation des montres) et par une réinscription du désir et des péripéties amoureuses en plein coeur de l'épisode utopique » (J.. Berthold, Connaissance et désir en utopie : à propos des Voyages et aventures de Jacques Massé de Tyssot de Patot).Très bon exemplaire.Hartig, p. 38 ; Aubrey Rosenberg, Tyssot de Patot and his world, 1655-1738, p. 67) classe cette édition B2.
Paris, Quantin, 1879. In-8, broché couverture rempliée, faux-titre, titre, XXXVI, 275 pp. Ouvrage tiré à petit nombre, illustré d'un portrait de l'auteur en frontispice, d'une vignette in texte, d'une gravure hors texte et d'un fac-similé, nombreux bandeaux et culs-de-lampe. Exemplaire sur papier vergé. Petits manques et fentes sur le papier du dos, dos jauni, intérieur frais.
A La Haye, chez Jean Neaulme, 1726. 2 vol. in-12 de XVI-459-15 pp. ; (2)-496-(12) pp., basane brune, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin beige, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition de la collection complète du Misantrope rédigé par Justus Van Effen. C'est pendant son préceptorat dans la famille Wassenaer van Duivenvoorde à La Haye, que Van Effen, jeune homme ambitieux, se fait connaître par son hebdomadaire le Misantrope, première imitation du Spectator et du Tatler de Steele et Addison sur le continent. Le Misantrope commença le 19 mai 1711 et continua sans interruption à paraître tous les lundis jusqu'au 29 décembre 1712. Sgard, 958.
A La Haye, chez Jean Neaulme, 1726. 2 vol. in-12 de XVI-459-15 pp. ; (2)-496-(12) pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition de la collection complète du Misantrope rédigé par Justus Van Effen. C'est pendant son préceptorat dans la famille Wassenaer van Duivenvoorde à La Haye, que Van Effen, jeune homme ambitieux, se fait connaître par son hedomadaire le Misantrope, première imitation du Spectator et du Tatler de Steele et Addison sur le continent. Le Misantrope commença le 19 mai 1711 et continua sans interruption à paraître tous les lundis jusqu'au 29 décembre 1712. Bel exemplaire. Sgard, 958.
A Paris, chez Pierre Prault, 1730. In-12 de (8)-373-(3) pp., maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, fleuron en forme de soleil aux angles du cadre et fleur de lys aux angles intérieurs, dos orné à nerfs, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Édition originale. Voyage utopique qui nous fait découvrir l’empire du Cantahar, pays de justice et de bonté gouverné par un prince aimé, le Kincandior, mais soumis à des règles religieuses strictes : adoration de la Lune et du Soleil, le Monski, qui a créé l’homme et la femme, et qui jugera les âmes ; baptême des nouveaux croyants, mariages libres et sans dote obligatoire ; condamnation de l’hérétique Iscary qui essaya de voler avec des ailes de cire et qui voulut retirer de la religion tout ce qui était trop austère ; respect du tribunal des Sacrificateurs, prison à vie dès la première faute commise ; armée de femmes (…) jusqu’au départ du narrateur à bord d’un char volant tiré par des cigognes. « Cantahar is above all a programmatic utopia which presents a major plan of the reform of the French society as ficttitiously accomplished, the narrative element is nonetheless present and the narrator enough characterised » (J.M. Racault).Bel exemplaire en maroquin de l'époque. Habile restauration à une coiffe.Irmgard Hartig, p. 4 ; Fortunati & Trousson, 162.