A Paris, chez Didot, 1735. In-12 de 117-(3) pp.LA CHAUSSEE (Pierre-Claude Nivelle de). Melanide, Comédie Nouvelle de Monsieur de la Chaussée, de l'Académie Françoise. En cinq actes en vers. Représentée sur le Théâtre de la Comédie Françoise au mois de Mai 1741. A Paris, Chez Prault fils, 1741. In-12 de (2)-101-(3) pp.JUGEMENT sur Melanide Comédie Nouvelle, ou le Temple de la Critique. A Paris, Chez Clement, 1741. In-12 de 28 pp.DESTOUCHES (Philippe Néricault). La Belle Orgueilleuse, ou l'Enfant gâté, Comédie en Vers & en un Acte. Par M. Néricault Destouches, de l'Académie Françoise. Représentée sur le Théâtre de la Comédie Françoise, au mois d'Octobre 1741. A Paris, Chez Prault Père, 1741. In-12 de (2)-55-(3) pp.Armorial général de la Noblesse de France. Registre Second. In-folio deux volumes. A Paris, chez Prault Père, 1741. In-12 de 60 pp.5 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
1. Édition originale composée par l'abbé Jean Pic et publié par L. Jos. d'Albert, prince de Grimberghen. 2. Édition originale. 3. Édition originale. 4. Édition originale. 5. Édition originale de la préface de l'Armorial Général publié en deux volumes in-folio quelques mois plus tard.
A Paris, chez la Veuve Mergé, chez Le Gras, 1730. In-8 de (4)-102-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Sur le contreplat à l'encre rouge : Pour Mad Raucour. Tchemerzine, V, 188. Très bon exemplaire.
Paris Pierre Lepetit, 1778. In-12 en plein veau marbré glacé, au dos à nerfs orné de fleurons dorés et aux plats décoré d'un filet d'encadrement doré. 12 ff ( titre, Épître et préface), 242-(2) pp. Deux coins émoussés, et coiffe supérieure arasée, Intérieur frais
A Amsterdam [Montargis], , 1787. 3 tomes en 1 vol. in-8 de (XII)-226-(2) pp. ; (4)-230-(2) pp. ; (4)-222-(2) pp., demi-maroquin rouge à coins, dos orné à nerfs, filets dorés sur les plats, tête dorée, non rogné (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire imprimé sur papier bleuté. L’ouvrage a été attribué à Plancher de Valcour et à Willemain d’Abancourt, mais son véritable auteur serait bien Pluchon-Destouches, président du tribunal civil de Barbezieux et homme de lettres.Provenance : Thomas Powell avec la devise Gwell Angau Neu Chivilydd qui est la devise du Royal Regiment of Wales ; Thomas Powell, ingénieur-mécanicien d'origine anglaise fixé à Rouen (Seine-Maritime), bibliophile ; sa bibliothèque fut vendue à Paris en 1888.Viollet-le-Duc p. 92 ; Gay III, 699. Monselet, dans les Oubliés et les dédaignés, précise que « ces contes sont des badinages couleur de rose qui ne peuvent être lus que dans une société légère, après un dîner aux bougies, et lorsque les valets sont congédiés ». Bel exemplaire.
A Amsterdam et Leipzig, Arkstee et Merkus, 1763. 5 tomes (sur 7) en plein papier marbré à la bradel (fin XVIIIème). 1 f. bl., 2 ff, 214 pp, 1 f. d'inter-titre, 236 pp, 1 f.bl. 2 ff bl., 2 ff, ij, 366 pp, 1 f. bl., 1 f. bl, 2 ff, 2 ff, 382 pp, 1 f. bl., 1 f. bl., 2 ff, viij, 356 pp, 1 f. bl. 1 f. bl., 1 f., 430 pp, 1 f. bl. Illustré de vignettes sur chaque pages-de-titre, et d'un frontispice et 14 planches d'après Blkey et gravées par Punt. Coins tordus, manque de papier sur les coiffes et sur les plats. Manque le tome 2 et 7. Papier parfois légèrement bruni.
Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux - Abbé Prévost - Nouvelle édition, précédée d'une notice historique sur l'Abbé Prévost par Jules Janin - Illustrations de Tony Johannot - Paris, Garnier Frères, Libraires-Éditeurs 1877 1 volume in-8 (format 19,5 x 13,5) - demi-reliure cuir, titrage doré au dos, plats et gardes de papier à la cuve, tranche de tête dorée - plats d'origine conservés - 220pp. - un des 100 exemplaires tirés sur papier de Chine (n°27 pour celui-ci) Bel exemplaire, couverture propre, très légers frottements au dos et aux coiffes, reliure solide, rousseurs sur la tranche, rousseurs éparses à l'intérieur.
Amsterdam, ss éditeur, 1755-56. 8 parties en 4 volumes reliés en plein veau aux dos lisse décoré de filets et fleurons dorés. Super-libris sur les plats supérieurs "Croix-Fontaine". 1 feuillet blanc, 2 ff, (faux-titre et titre, xvj, (pagination continue pour les tome 1 et 2), 217-(5)-473 pp, 1 feuillet blanc, 2 ff, 242-(4 pp)-460 pp, 1 feuillet blanc, 3 ff ( faux-titre, titre et avertissement), 234 pp, 2 ff, 275 pp, 1 feuillet bl., 2 ff, 260 pp, 2 ff, 331 pp. 1ère édition Petits manques de cuirs sur les volumes au dos et sur les plats, 2 petits trou de vers sur tome 1, deux coins usés, déchirure à la page 117 du tome 4.
Paris, Glady, 1875. In-8, demi toile à coins époque, dos lisse orné d'un fleuron et de filets dorés, titre doré, XLIX, 1 f non chiffré, 372 pp, 1 f non chiffré. Tirage à petit nombre. Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur par Flameng et d'un portrait de Dumas Fils par Jacquemart, titre gravé, 10 eaux-fortes hors texte par Flameng et nombreux ornements par Reiber. Couvertures conservées. Coins tordus, coiffes affaissées, quelques frottements, cahiers déréglés.
Paris, Bourdin, s.d. (1839). Grand in-8 de (4)-XII-VII-(2)-344 pp., 1 frontispice, 18 planches et 2 faux-titre dorés hors texte, demi-cuir rouge de Russie, dos orné à nerfs, non rogné (reliure de l'époque).
Premier tirage des illustrations de Tony Johannot dont 18 planches hors-texte tirées sur Chine monté et 90 vignettes dans le texte. Frontispice en camaïeu gravé sur bois par Andrew, Best et Leloir, d'après E. Wattier. Le titre "Manon Lescaut” est inscrit en lettres blanches, conforme au premier tirage ; exemplaire complet des deux faux-titres ornementés et dorés, un pour chaque partie. Quelques très rares rousseurs.Bel exemplaire en reliure d'époque, non rogné, à toutes marges.Vicaire, VI, 814 ; Carteret, III, 505 : "Un des beaux livres de la période romantique".
Amsterdam (Paris), Desbordes, 1741. 2 vol. in-12 de (2)-232 pp. ; (2)-244 pp. - les cahiers L et M de la première partie sont paginés par erreur de 131 à 153 pour 121 à 143 -, veau brun, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en veau noir, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Remise en vente de l'édition originale (1740) à la date de 1741.Roman orientaliste de l'abbé Prévost rédigé en exil à Bruxelles et Francfort qui « rappelle Manon Lescaut et, comme lui, montre que l'auteur n'a jamais cessé d'être tourmenté par l'éternel féminin » (André Mirambel).Provenance : bibliothèque de Mme la Duchesse de Croÿ née Arenberg avec son ex-libris armorié (XIXe) ; second ex-libris armorié non identifié sur les premiers contreplats avec mention de bibliothèque à l'encre du temps. Tchemerzine, V, 228, a.
Paris, Quantin, 1879. In-8, demi chagrin époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, tranche supérieure marbrée, 1 ff non chiffré, faux-titre, titre, 365 pp, 1 ff non chiffré (table). Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur en frontispice et de 2 eaux-fortes hors texte par Lalauze. 1 lettre en fac-similé. Ex-libris. Coins émoussés, coupes usées, coiffes frottées, petites épidermures sur les mors et les nerfs, papier jauni, petite déchirure sans gravité sur le fac-similé.
A Londres, , 1750-1751. 2 parties en 1 vol. in-12 de (6)-252 pp. et (2)-VI-232 pp.PUISIEUX (Madeleine d'Arsant de). Conseils à une Amie. Par Madame de P***. Sans lieu, 1750. In-12 de XIX-(1)-194 pp.Ensemble 1 vol. in-12, veau havane marbré, dos à nerfs orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, pièces de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
1 - Nouvelle édition. Si les Conseils à une amie ont été partiellement écrits par Denis Diderot, Mme de Puisieux se défend, dans le discours préliminaire de la deuxième partie, des mêmes appréciations « étonnée seulement de rencontrer la méchanceté et l'envie ». La liaison qu'elle entretint avec Diderot, qui dura cinq ans (J'ai appris que cinq ans d'habitude ne dévoilent pas le fond du coeur quand les gens ont intérêt à le déguiser), prit fin en 1750. Déçue par cette rupture, Madeleine de Puisieux décida en 1751 de donner une suite aux Caractères, dans laquelle elle parle ouvertement de Diderot à plusieurs reprises : « L'élévation de l'esprit est la marque de la grandeur d'âme. Il faut aux personnes qui ont le génie élevé de l'excellent. Elles ne peuvent se résoudre à descendre au-dessous d'elles, elles s'élèvent même au-dessus de leur sphère ; l'étendue de leurs idées n'a point de bornes. Tout est beau, riche, grand, noble dans leur imagination ; en admirant la nature, ils la dédaignent ; les hommes vils sont pour elles les insectes les plus bas. La moindre action qui blesse l'honneur, les révolte ; ces esprits supérieurs honorent jusqu'à leurs foiblesses ; car ils en ont aussi ; mais où vais-je prendre ce portrait ? en est-il de semblable ? oüi, j'en connois un, qui en approchera, quand tout entier à la Philosophie il aura sacrifié son ambition à son repos & à ses amis ».2 - Deuxième édition. « Mme de Puisieux se mit à écrire, sans nul doute encouragée par Diderot. C'était un auteur ambitieux, rempli de vanité et de prétention intellectuelle, comme le montrent ses diverses préfaces et introductions, qu'irritait fort l'idée qu'elle ait cherché auprès de Diderot quelque aide littéraire » (Wilson, p. 55). Mme de Puisieux écrit dans le Discours préliminaire cet avertissement : « La plupart des femmes n'étant faites que pour boire, manger, dormir, mettre des enfans au monde, jouer, tromper leurs amans, leurs maris, leurs directeurs, & médire de leurs semblables ; ces maximes leurs sont inutiles ».Bel exemplaire. Des bibliothèques Mandar-Morin et Louis Jouvet.
A Londres, , 1750. 1 vol. in-12 de (6)-252-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs, filet doré d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Coiffes et coins usés, un mors fendu.
Paris, Pierre Didot l'aîné, 1801. In-4 de 100 pp. et 1 feuillet non chiffré (avis au relieur), demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs orné et doré, tête dorée, non rogné (P. Ruban).
1 frontispice en noir et 13 estampes en couleur, dessinés et gravés à l'aquatinte par Philibert-Louis Debucourt (1755-1832), ami du traducteur, « le plus extraordinaire peintre-graveur en couleurs qu'il y ait jamais eu » (François Courboin). Les belles estampes du célèbre graveur en couleurs Debucourt existent avant la lettre, avec la lettre grise, et avec la lettre ombrée ; le texte a été tiré sur papier vélin et sur papier de Hollande. Celui-ci avec la lettre grise et sur Hollande.Poème « traduit du grec » par le chevalier de Querelles. Bel exemplaire à grandes marges, non rogné. Cohen - De Ricci, col. 831.
Quévédo, Francisco de - Rétif de La Bretonne, Nicolas-Edme - Vaquette d'Hermilly, Nicolas-Gabriel.
Reference : DEZ-3395
(1776)
La Haie (La Haye), sans nom, 1776. 3 parties en 2 volumes in-12, plein veau époque, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, titres dorés, toutes tranches rouges, VIII, 1 f non chiffré, VI, 207 pp, 1 p non chiffrée; 214 pp, 1 f non chiffré; 176 pp. Edition originale ornées de culs-de-lampe, ex-libris de Ch. Cottier membre de la légion d'honneur, juge à Nîmes. Coins légèrement émoussés, 3 coiffes manquantes, travail de ver sur le dos du tome I sans gravité, mors supérieur du tome I fendillé en tête, rousseurs, papier jauni par endroits.
Ouvrage traduit par Vaquette d'Hermilly et Rétif de La Bretonne. Ce dernier ajouta les sept derniers chapitres estimant que Quévédo n'avait pas fini son ouvrage "à la française".
Paris, Jean-Baptiste Coignard, Jean Desaint, 1742. In-8 en plein veau mouchetée au dos à nerfs orné de fleurons et de double filets d'encadrement dorés. 1 f. bl., xvj, 206 pp, 1 f. de privilège. Ex-libris en page de titre "Beata Maria de Paredo". Illustrée d'une vignette en page-de-titre par Cochin. Edition Originale. Coins émoussés, Mors fendus sur 2 cm en tête et en queue des plats. Coiffe inférieure en partie éclatée, coiffe supérieure arasée. Intérieur frais.
Poème en l'honneur de la religion chrétienne, conduit sur une courte pensée de Pascal : " A ceux qui ont de la répugnance pour la Religion, il faut commencer par leur montrer qu'elle n'est pas contraire à la raison, ensuite qu'elle est vénérable, après, la rendre aimable, faire souhaiter qu'elle soit vraie, montrer qu'elle est vraie, & enfin qu'elle est aimable".
Paris, André, 1799. 2 tomes en 1 vol. in-12 de (4)-155 pp. frontispice ; (4)-184 pp., 1 gravure, cartonnage rouge Bradel, dos lisse orné, non rogné (relié vers 1820).
Troisième édition très rare publiée "l'an huitième" (1799-1800) tandis que l'édition originale a paru "l'an septième" (1798-1799). L'illustration se compose de 2 figures non signées gravées par Bovinet d'après Challiou.Roman gothique publié sous le nom d'Ann Radcliffe mais qui est l'oeuvre de ses prétendus traducteurs, Hector Chaussier et Bizet : « Après sa mort (Ann Radcliffe, 1764-1823), les anecdotes et les histoires, toutes dénuées de fondement, se multiplièrent sur son compte. Kazlitt Arvine, dans un recueil d'anecdotes littéraires recueillies en 1852, après avoir stigmatisé les calomniateurs qui représentaient la célèbre romancière sous les traits d'une harpie se nourrissant de cadavres et buvant leur sang dans des coupes de bronze, invente une histoire qui pour être moins irrespectueuse, reste pourtant très fantaisiste. L'auteur imagine que la romancière, apprenant qu'un jeune homme peu scrupuleux va publier sous son nom un roman intitulé Le Tombeau, va le trouver un soir, et lui cause une telle frayeur, qu'il renonce à son entreprise. Cette anecdote a pour point de départ la publication à Paris en 1799 d'un ouvrage apocryphe portant ce titre : Le Tombeau, ouvrage posthume d'Anne Radcliffe traduit par H. Chaussier et Bizet, Paris 1799 » (Maurice Lévy).Lévy, Le Roman gothique anglais, p. 225 ; Oberlé, De Horace Walpole à Jean Ray, 1972, nº 19 (édition 1821).
Paris, Royez, 1787 -1786. 2 parties en 1 vol. in-12 de VIII-34 pp. et (35)-75 pp., 3 planches, maroquin noir, dos à nerfs, tranches dorées (Lobstein).
Première édition française des aventures du Baron de Münchausen relatées par Rudolph Erich Raspe et publiées une première fois à Londres en 1785 sous le titre Baron Munchausen's narrrative of his marvellous travels and campaigns - édition originale dont il ne subsiste aucun exemplaire. Le titre fut modifié l'année suivante en Gulliver Revived or the Singular Travels (1786).Cette première édition française a probablement été publiée la même année que l'édition anglaise de Kearsley ; elle est d'une extrême rareté, surtout lorsqu'elle contient les planches gravées, comme cet exemplaire.La planche reproduite représente Münchausen coupant la bride de son cheval d'un coup de pistolet, libérant l'animal du clocher de l'église auquel il l'avait attaché la nuit précédente. (Il y avait eu de grosses chutes de neige et le baron avait attaché son cheval au clocher. Mais au matin, la neige avait fondu....). Ce qui pourrait bien être une touche typique de Münchausen se produit dans la datation de cette édition ; les deux parties sont paginées « en continu », mais la première partie est datée 1787 et la seconde 1786.Rudolf Eric Raspe (1737-1794), érudit allemand, mais aussi ingénieur et bibliothécaire, était également un escroc et un voleur qui vendait pour lui-même des monnaies anciennes provenant d'une collection confiée par un noble allemand. Raspe fut arrêté par la police, mais s'échappa et se rendit en Angleterre. Fort de ses écrits scientifiques, il fut élu membre honoraire de la Royal Society. Parlant couramment l'anglais, il publia des traductions et des écrits sur une grande variété de sujets ; parmi eux, un essai sur l'origine de la peinture à l'huile qui impressionna Horace Walpole si bien qu'il l'aida à le publier.C'est à la fin de 1785 que Raspe publia anonymement Baron Munchausen's Narrative of his marvellous Travels and Campaigns in Russia. Il s’agissait d’une collection d’exploits incroyables racontés d’une manière simple et apparemment précise pour un effet comique. Le baron Münchausen, bien réel, était un vieux soldat que Raspe connut en Allemagne et qui aimait raconter des anecdotes incroyables.Bel exemplaire parfaitement établi par Alain Lobstein. Cohen - De Ricci, 468 ; Thiébaud, Chasse, 672f : « Cette première édition française (...) est un petit livre fort rare dont n'avons jamais vu qu'un seul exemplaire » ; Pierpont Morgan Libr., Children's Books, 187 : « This french edition is a book of extreme rarity, especially when containing the engraved plates » ; Wackermann, Münchhausiania, 4.1.
Sans lieu, l'an premier de la Raison, (1788). In-8 broché de VIII-398 pp., 2 planches repliées hors texte, pièce de titre manuscrite sur le dos.
Édition originale très rare, illustrée de 2 planches gravées dépliantes dont l’appareil de vol imaginé par l'auteur.Société utopique des chevaliers volants avec ses lois constitutives, ses cités, ses édifices, fondée sur un « pacte d’amitié entre les rois de la terre » auxquels la nature a donné des ailes, imaginée par le général Resnier de Goué (Angoulême 1729-1811) l'un des pionniers de l'aviation et du vol à voile au XVIIIe siècle.« Curieux livre publié sous l’anagramme Reinser II, par un des plus bizarres esprits de ce temps, le général Guillaume Resnier de Goué. Franc-maçon notoire, il est passionné de philosophisme. La nautique aérienne lui semble un si bon moyen de perfectionner les hommes qu’il veut créer un ordre des Chevaliers volants. L’engin qu’il invente est fait de larges ailes de rotin tendu de parchemin et d’étoffe, jouant sur des articulations à rotules par la force des jambes et des bras. L’ensemble rappelle un des premiers projets de Léonard de Vinci, et cette parenté est marquée encore par le corset qui assujettit l’aviateur. Resnier se dit trop vieux pour tenter l’expérience. Mais dans le loisir de la retraite à Angoulême, en 1801, cet aviateur de 72 ans construit sa machine, y ajoute des plumes, s’établit sur le rempart du Petit-Beaulieu, à 68 mètres au-dessus de la Charente, s’élance, plane un moment et s’effondre dans la rivière, où on le repêche sans mal. Ce court placement de l’appareil trahit une certaine aptitude à aller sur le vent. Resnier recommence, tombe dans un champ et se casse la jambe. Le vieux brave en est dès lors réduit à suivre les prouesses des autres jusqu’à l’âge de 82 ans. » (Jules Duhem, Histoire des idées aéronautiques avant Montgolfier, pp. 232-233).Suivi de la pièce de théâtre du même Resnier : « La Chasse à la grand-bête, ou Menus plaisirs du roi des Cnarf. Drame ». Bel exemplaire broché.La Bédoyère, 1319 ; Hartig Soboul, p. 72 ; Tissandier, p. 49.
Paris, Chez Henri Jonquières & Cie, 1924 - 1925 ; 4 volumes in-4°, pleine basane fauve de l' éditeur, guirlandes et roulettes dorées en encadrement du 1er plat, dos lisse orné et doré , titre et tomaison dorés sur 2 étiquettes de maroquin brun; 385pp.; 442pp.; 414pp.;620pp. Titres imprimés en noir et brun. Illustré de plus de 400 vignettes en noir par Sylvain Sauvage.
Manque les coiffes, les charnières se fendillent, exemplaire solide, très bon état intérieur.(Reu-CO2)
Cambridge et Londres, Nourse et Snelling, 1769. 2 parties en 1 vol. in-12 de XVI-248 pp. 215 pp., demi-basane brune à coins, dos orné à nerfs, pièce de titre, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare de l'un des premiers romans de Restif de La Bretonne dont l'auteur fit toujours mention sous l'intitulé de son faux titre, La Confidence nécessaire plutôt que Lettres de Lord Austin, imprimée sous deux adresses différentes à Francfort chez Van Durren, et à Cambridge chez Nourse (cet exemplaire).« Ce roman par lettres est dédié à miss Betty F**, jeune Irlandaise qui en aurait fourni les éléments en racontant les aventures d'une de ses parentes et en permettant à Restif de les publier, seulement après qu'elle fut retournée dans son île (…) Restif confia son manuscrit à un libraire colporteur, nommé Kolman qui le fit imprimer mais qui ne donna pas un sou à l'auteur » (Lacroix).Ex-libris couronné au double monogramme HIL (?), non identifié.Très bon exemplaire. Lacroix, pp. 92-94 ; Rives Child, pp. 205-207
A Paris, chez la Veuve Duchesne, 1767. 4 vol. in-12 de XXXVI-251 pp. ; 288 pp., 300 pp. ; 299-(13) pp., basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre et de tomaison en veau blond, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale du premier livre de Restif. L'ouvrage fut tiré à 2000 exemplaires ; il n'a été ni réédité, ni contrefait. L'ouvrages est dédié « Aux jeunes beautés ».Restif le retravailla longtemps avant de le donner à l'impression ; il réunit les éléments de son ouvrage à partir d'anecdotes amoureuses qui lui avaient été racontées, ce qui, selon Courbin (Le Monde de Restif, 14558), est une des clefs du phénomène Restif.Restif raconte sa vocation de romancier, ses amours du temps avec Mlle Bourgeois qui lui donna l'énergie nécessaire pour écrire. Le roman se vendit mal et, en 1784, l'auteur en avait encore des exemplaires, car, dit-il, « l'orthographe, qui est conforme à la prononciation, fit tort à la vente ». Il lui rapporta 600 livres à peine. Bel exemplaire.Lacroix, n°1, p. 77. Rives Childs, 197.
Amsterdam, La Haye, Changuion, Gosse et Pinet, 1770. 2 parties en 1 vol. in-8 de 466 pp., cartonnage, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos (reliure du XIXe siècle).
Édition originale. Deuxième titre des Idées singulières, après Le Pornographe. Il est rare car il ne fut pas réédité par l'auteur (bien que celui-ci ait voulu le refondre) ni contrefait.Il comprend, en filigrane d'un roman épistolaire, deux parties distinctes sur le théâtre. La première est principalement constituée d'un projet de réforme du théâtre destiné à le moraliser et à en clarifier la théorie. La seconde rassemble des notes érudites éclairant le propos, en particulier sur la légitimité même du théâtre, avec des références aux auteurs antiques comme à Antoine-François Riccoboni et Jean-Jacques Rousseau, sur les différents types de représentation scénique, dont l'opéra et la danse.Exemplaire sans le feuillet A1 de faux-titre qui manque le plus souvent (recto : Idées singulières Tome second - verso : Fautes à corriger).Ex-libris T. Heyndrickx. Lacroix, p. 104 ; Rives Childs, p. 215.
Amsterdam, La Haye, Changuion, Gosse et Pinet, 1770. 2 parties en 1 vol. in-8 de 466 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale complète du feuillet A1 de faux-titre qui manque le plus souvent (recto : Idées singulières Tome second - verso : Fautes à corriger).Deuxième titre des Idées singulières, après Le Pornographe. Il comprend, en filigrane d'un roman épistolaire, deux parties distinctes sur le théâtre. La première est principalement constituée d'un projet de réforme du théâtre destiné à le moraliser et à en clarifier la théorie. La seconde rassemble des notes érudites éclairant le propos, en particulier sur la légitimité même du théâtre, avec des références aux auteurs antiques comme à Antoine-François Riccoboni et Jean-Jacques Rousseau, sur les différents types de représentation scénique, dont l'opéra et la danse.Très bon exemplaire.Exemplaire Édouard Fournier (signature manuscrite), bibliographe et bibliothécaire (1819-1880) et note manuscrite du même sur le faux-titre à l'endroit où la mention Tome second a été caviardée : Il y avait ici tome Second. Le Pornographe, comme on le voit au bas de la p. suivante, était le tome 1er de ces Idées Singulières.Lacroix, p. 104 ; Rives Childs, p. 215.
La Haye, Paris, Gosse et Pinet, Vve Duchesne et Belin, 1782. 2 parties en 1 vol. in-8 de (2)-16-475-(1) pp., demi-veau fauve à coins, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et noir, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale rare. La seconde partie a sa propre page de titre.Restif avait d'abord annoncé cet ouvrage sous le titre de l'Anthropographe ou l'Homme réformé, titre qui se retrouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et « le complément du troisième volume (Les Gynographes, ou Idées de deux Honnêtes-Femmes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformé l'un sans l'autre. Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a encore point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers par l'importance de la matière ». L'ouvrage commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines. C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes. Très bon exemplaire.Lacroix, XXV, p. 207 ; Rives Childs, XXIV, p. 283.