A Paris, , 1766. In-12 de 63 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition publiée l'année de l'originale, non citée par Bengesco. Elle comporte les deux versions, l'une adressée au Roi de Prusse, l'autre à S.A.R. Madame la margrave de Bareith (page 31).Le second poème (page 52) a pour titre de départ Poème sur la destruction de Lisbonne, ou Examen de cet axiome Tout est bien, avec les notes en bas de pages.« Le succès du Poème fut grand ; la seule année de 1756 vit paraître une vingtaine d'éditions. Mais pour les orthodoxes chrétiens, cette oeuvre attaquait directement la révélation, ce qui mena à sa condamnation par le parlement de Paris en 1759. Par ailleurs, le poème ne plut pas davantage à Frédéric II qu'à sa soeur, la margravine de Bayreuth, qui rejette la notion d'une loi naturelle. Nonobstant, la Loi naturelle marque une étape importante dans la pensée de V., en ce que l'ouvrage annonce une campagne qui ira grandissante dans la dernière décennie de sa vie contre le matérialisme tout autant que contre "l'Infâme" (H.T. Mason, in Dictionnaire Voltaire). Bel exemplaire à l’intérieur très frais. Légers frottements et petits accrocs au caisson et mors inférieur du second plat, sans gravité.
, , 1768. Voyages et Aventures d'une Princesse Babylonienne, Pour servir de suite à ceux de Scarmentado. Par un vieux Philosophe, qui ne radote pas toujours. A Genève (Paris), 1768. In-8 de (4)-156 pp. L'Homme aux Quarante Écus. Sans lieu, 1768. In-8 de 124 pp. Les Droits des Hommes, et les Usurpations des Autres. Traduit de l'Italien par l'Auteur de l'Homme aux quarante écus. A Amsterdam, 1768. In-8 de 47 pp. Le Dîner du comte de Boulainvilliers, Par Mr. St. Hiacinte. A Amsterdam, Chez Marc-Michel Rey, 1768. In-8 de 48 pp. 4 pièces reliées en 1 vol. in-8, veau havane marbré, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
1. Nouvelle édition de la Princesse de Babilone, divisé en 22 chapitres avec sommaires au lieu des 11 chapitres de l'édition originale publiée la même année. Cette édition est dite « tronquée et corrompue » selon les mots du comte d'Argental dans la lettre qu'il adressa « à un éditeur » publiée dans le Mercure de décembre 1768. Bengesco cite un passage éloquent à cet égard où le texte même de Voltaire est détourné et réécrit (pp. 126-127 « Il fut invité le soir même à souper (…) à ces faveurs »). Bengesco, 1494 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 2937.2. Édition faite d'après la deuxième édition de Genève, publiée l'année de l'originale. Des extraits de ces rêveries physiocratiques furent d'abord imprimées dans le Mercure de France, juillet et août1768. Ce livre est dirigé contre la Richesse de l'Etat de Roussel de La Tour (1763), et contre L'Ordre naturel et esentiel des sociétés politiques de Le Mercier de La Rivière (1767). « C'est une oeuvre de progrès, célébrant la marche de la raison, de la tolérance, de l'expérience, à l'instar des autres écrits issus de ce Ferney que V., seigneur de village, a organisé et revalorisé à l'instar de la métairie de Candide. La parole rejoint ici les actes. L'une et l'autre étant exemplaires » (J. Vercruysse). Bengesco, 1482 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 2797.3. Tirage différent de l'édition originale publiée sous le titre Les Droits des Hommes et les Usurpations des Papes. Cette diatribe contre les papes est composée de sept articles. Le point de départ est de savoir si un prêtre du Christ devrait être souverain ; Voltaire rejette la prétendue suzeraineté des papes sur tout royaume : « Les papes n'ont pas un pouce de terre en souveraineté qui n'ait été acquis par des troubles ou par des fraudes ». La cour de Rome condamna l'ouvrage le 11 août 1769. Bengesco, 1767, 2 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4184.4. Édition qui porte au titre l'adresse A Amsterdam, Chez Marc-Michel Rey, 1768, non référencée dans L'Oeuvre de V. à la BN. et inconnue de Bengesco. Dîner imaginaire qui réunit le comte de Boulainvilliers, l'abbé Clouet, Nicolas Fréret et la comtesse qui les reçoit. La conversation roule sur la question de savoir si la philosophie est aussi utile aux genres humains que la « religion apostolique, catholique et romaine » ?Ex-libris armorié portant Fortis Ut Samson.qui est la devise des Samson. Table manuscrite à l'encre du temps en regard du premier faux-titre. Quelques rousseurs.Poulet-Malassis, Les Ex-libris français depuis leur origine jusqu'à nos jours.
, , 1753-1767. 13 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil annoté à l'encre du temps, précédé d'une table des titres manuscrite. Toutes les pièces sont de Voltaire, sauf mention contraire.1.VOLTAIRE. Le Huron, ou l'Ingénu. Seconde édition. À Lausanne, 1767 (Paris, Lacombe). 2 parties en 1 vol. in-12 de (2)-118-120 pp. Deuxième édition publiée l'année de l'originale, la première sous le titre du Huron. Relié sans les deux faux-titres (parties I et II). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 2824 ; Bengesco, n° 1471.2. [GIRAUD (Claude Marie)]. Épître du diable à M. de V***. A Genève. Sans lieu, 1760. In-12 de 21 pp. Edition originale. Vignette gravée sur le titre. Bengesco, 2330.3. VOLTAIRE. Réponse de M. de Voltaire aux Épîtres du Diable. Sans lieu, 1762. In-12 de 8 pp. Deuxièmé édition. Relié sans le feuillet de titre. Oeuvre imprimé, 5575 ; Bengesco, 23304. VOLTAIRE. Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Bertier, avec la Rélation du voyage de Frère Garassise, et ce qui s'ensuit, en attendant ce qui s'ensuivra. Sans lieu (Genève, Cramer), 1760. In-12 de 54 pp. Troisième édition. Facétie qu'on attribua aussi à Grimm mais qui est bien de Voltaire. L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1641.5. [COYER (Gabriel-François)]. Lettre au R. P. Berthier, sur le matérialisme. A Geneve (Paris), 1759. In-12 de 77 pp. Edition originale.6. VOLTAIRE. Les Quand, notes utiles, sur un discours prononcé devant l'Académie françoise, le 10 mars 1760. Sixième édition, augmentée des Si et des Pourquoi (de l'abbé Morellet). À Genève, (1760). In-12 de 20 pp. Contrefaçon imprimée en rouge, vraisemblablement lyonnaise car imprimée sur papier du Forez. Libelle dirigé contre Le Franc de Pompignan. L'Oeuvre imprimé de V., 3900 ; Bengesco, 1644.7. VOLTAIRE. Les VII "quand" en manière des VIII de M. de V***, ou Lettre d'un apprenti bel-esprit qui ne manque pas de sens commun, à M. son père, en province, pour lui donner bonne opinion de lui. S.l.n.d. (1760). In-12 de 11 pp. L'Oeuvre imprimé de V., 3906.8. VOLTAIRE. Les Car, à M. Le Franc de Pompignan. Par M. de V… S.l.n.d. (Genève, Cramer, 1761). In-16 de 4 pp. Premier tirage. Titre de départ seulement. Écrit à l'occasion de la publication par Le Franc de Pompignan de l'Éloge historique de Mgr le duc de Bourgogne (Paris, 1761). L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1665.9. VOLTAIRE. Le Codicile de Monsieur de Voltaire, trouvé dans ses papiers après son décès. Genève, 1762. In-12 de 13 pp. Edition originale. Oeuvre imprimé, 5434 ; Bengesco, 2385, 2.10. VOLTAIRE. Le Russe à Paris. Sans lieu, 1760. In-12 de 16 pp. Tirage publié l'année de l'originale. Le titre de départ indique petit poème en vers alexandrins, composé à Paris au mois de mai 1760 par M. Ivan Alethof, secrétaire de l'ambassade russe. Le poème est suivi de notes. L'Oeuvre imprimé de V., 2382 ; Bengesco, 688. 11. VOLTAIRE. Lettre de M. de Voltaire, de l'Académie Française, à M. l'abbé d'Olivet, chancelier de la même Académie au Château de Ferney, 20 août 1761. S.l.n.d. (Paris, 1761). In-12 de 15 pp. Tirage parisien publié l'année de l'originale. Titre de départ. Au sujet du Commentaire sur Corneille, des conditions de souscription et des principaux souscripteurs. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 1937.12. VOLTAIRE. [Oeuvres mêlées d'un auteur célèbre, qui s'est retiré de France. Berlin (Paris), 1753.] In-12 de 45 pp. Tirage inconnu de Bengesco et l'Oeuvre imprimé de V. - relié sans la page de titre. Recueil à pagination continue, qui contient : Diatribe du Docteur Akakia ; Décret de l'Inquisition, et Rapport des professeurs de Rome, au sujet d'un prétendu président, Le Jugement des professeurs du Collège de la sapience ; Défense de Milord Bollingbroke, par le Docteur Good Natur'd Wellwisher, chapelain du comte de Chesterfield, traduit de l'anglois. L'Oeuvre imprimé de V., 3869 et Bengesco, 2180 pour un tirage de 60 pp. 13. VOLTAIRE. Lettre civile et honnête à l'auteur malhonnête de la Critique de l'Histoire universelle de M. de V***", qui n'a jamais fait d'Histoire universelle, le tout au sujet de Mahomet. À Genève, 1760. In-12 de 44 pp., titre encadré. Edition originale. Réponse à l'ouvrage anonyme Critique de l'Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 3897.
A Berlin, Chez Etienne Bourdeaux, 1752. In-12 de (2)-106 pp., percaline beige, pièce de titre en long, monogramme doré MH , frappé en coin sur le premier plat (reliure du XIXe siècle).
Première édition, non autorisée. Le titre porte en épigraphe la citation défectueuse d'un vers de Virgile : « Vincit [sic pour Vincet] amor Patriae. En 1752 Voltaire séjournait encore à Berlin, invité du roi de Prusse, et remania plusieurs fois le texte de sa pièce. La tragédie fut représentée pour la première fois au Théâtre-Français le 24 février 1752 ; Frédéric II ayant désiré la voir jouée, les princes et princesses de la famille royale y jouèrent les rôles.La deuxième édition fut imprimée à la suite de Supplément au Siècle de Louis quatorze (Dresde, 1753), précédée d'une préface et d'un avis au lecteur dans lequel Voltaire se plaint de deux éditions de 1752 : « Cette pièce est fort différente de celle qui parut il y a plus d'un an en 1752 à Paris sous le même titre. Des copistes l'avaient transcrite aux représentations, et l'avaient toute défigurée. Leurs omissions étaient remplies par des mains étrangères ; il y avait une centaine de vers qui n'étaient pas de l'auteur. On fit de cette copie infidèle une édition furtive : cette édition était défectueuse d'un bout à l'autre ; et on ne manqua pas de l'imiter en Hollande avec beaucoup plus de fautes encore. L'auteur a soigneusement corrigé la présente édition, faite à Leipsik par son ordre et sous ses yeux ; il y a même changé des scènes entières ».L'exemplaire est truffé de notes manuscrites d'une écriture uniforme du temps ; ce sont des corrections, compléments et ajouts dont la source est l'édition publiée en 1753. Bengesco, I, 207 : « Cette édition a fourni à Beuchot beaucoup de variantes » ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 823.
in 12 broché étiquette de titre contrecollées sur le premier plat.Faux-titre,titre avec vignettes,142 pages,4 pointes sèches très cubistes,en couleurs de Louis LATAPIE,bois en-tête de chaque chapitre,Henri Jonquières & Cie 1924 Exemplaire n°sur papier pur fil
A Paris, Chez Sébastien Jorry, 1765. In-8 de 36 pp. chiffrées par erreur 38, demi-veau violine à coins, dos lisse orné, filets dorés sur les plats, titre doré en long (reliure du XIXe siècle).
Première édition française d'Aesculapius, or the Hospital of fools de William Walsh (1663-1708), dialogue posthume imité de Lucien et publié une première fois à Londres en 1714 - traduit de l'anglais par de La Flotte.Tirage sans illustration différent de l'originale française publiée la même année (1765) ; au verso du titre : L'auteur de ce petit dialogue est Guillaume Walsh, célèbre Poète Anglois. Il fut le maître de Pope dans l'art de faire des vers (…) avertissement suivi d'une table manuscrite à l'encre du temps. Précédé de : La loterie de Jupiter, fable de La Motte - Antoine Houdar de La Motte (1672-1731).
Préface de S.Mallarmé, illustrations de Van Hamme, édition sur pur fil Lafuma (n°424/842), emboîtage et chemise toilés marron. Très bon état, non coupé.
Conte oriental relatant la vie du calife Al-Wathik, par l'écrivain anglais d'expression française.