Amsterdam François Changuion. 1738 1 Un volume de format in 16 de faux titre, titre, 5 ff.; 264 pp.; reliure cartonnée lie de vin(début 20ème); pièces de titre et de tomaison vertes; titres dorés. Couverture d'attente de l'époque entièrement conservée. Ex Libris d'une famille noble du Périgord.
Trace de mouillure sur le frontispice; corps de l'ouvrage bien frais. Cartonnage impeccable. Charmant exemplaire. Edition originale ( peut-être une contrefaçon?) à la même date que celle de Prault à Paris. Voir les photos.
A Paris, chez Prault fils, 1738. In-8 de XVI-191-104-(8) pp., veau blond, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition publiée la même année que l'originale. Exemplaire sur grand papier vélin.On trouve à la suite de ces Essais quatre contes de fées, genre de composition dont Moncrif lui-même se moqua plus tard. On disait, dans le temps où ils parurent, qu'ils étaient trop sérieux pour des enfants, et pas assez amusants pour ceux qui ne le sont plus.Frontispice gravé. Petit accident à une coiffe, sinon bel exemplaire. Cohen-De Ricci, 721.
Paris, Alvarès Fils, Editeur, 1854. In-12 de (4)-212 pp., demi-maroquin rouge, dos à nerfs, tranches peignes (Ottmann-Duplanil, 1857).
Edition originale tirée à 400 exemplaires. Portrait de Restif de La Bretonne en frontispice gravé par Nargeot ; fac-similé.Vicaire V, 1032 ; Rives Child, 66. Bel exemplaire.
Sans lieu, sans nom, 1746. In-8, demi basane postérieure, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, 188 pp, 1 f non chiffré. Edition originale de ce conte de fées. Coins et coupes usés, plats frottés, accrocs aux coiffes, mouillures dans la marge supérieure sur l'ensemble de l'ouvrage, moisissures anciennes in fine.
Florence et Paris Vincent et Durand 1767, in-12, fX-titre, titre, "Avis de l'éditeur" p.IX à XV-(1 p. blanche)- p. XVII à XXIII-(1 p. blanche)-237 pages-144 pages (partie II "Réponses aux observations sur l'Esprit de loix". Basane marbrée époque, dos orné, tranches rouges; usure des coiffes et coins, mors fendus, rares rousseurs. (300 gr)-(LXVII).
L'EO est donnée par l'abbé Guasco sans nom d'éditeur, ni de pays,imprimé en Italie à Floence avec un titre gravé. Ce volume plusieurs fois réimprimé la même année contient LX lettres sans compter deux lettres de M. de Secondat. Les lettres LIV,LV et LVII sont des plus désagréables pour Madame Geoffrin qui avait rompu avec l'abbé Guasco; les notes de l'abbé Guasco sont plus que satyriques. Il paraitrait que la bonne dame et ses amis auraient été profondement blessés de ces attaques et que pour éviter un scandale on aurait publié une nouvelle édition des "Lettres familières" dont on aurait retranché les lettres concernant madame Geoffrin et sa querelle avec l'abbé. C'est cette nouvelle édition que nous vous proposons; elle contient LXIII lettres, non compris les 2 fragments de M.de Segondat, le "Portrait de madame la duchesse de Mirepoix", et les "Adieux à Cenes" (deux pièces de Montesquieu). Les lettres sont suivies de la "Réponse aux observations". Extrait de l'article concernant les lettres familières de l'édition Laboulaye Garnier 1875.
Paris Nagel 1950-1955, 3 volumes petit in-4, (3)-chiffré A à H-(1)-(2)-LXXXV-638 pp-(1)+XCIV-(1)-1430 ppa;-(1)+XI-1653 pages-(1). Demi chagrin noir éditeur,dos lisses richement ornés, tranches rouges. Sous étui percaline bordeaux amateur. Très bon état général. (XXIV)-(5000 gr.).
Le tome I reproduit en fac-similé l'édition en trois volumes des Oeuvres Complètes de 1758 établie par Richer,et publiée d'après les cahiers de corrections de l'auteur: Esprit des lois-Lettres persanes-Considérations sur les romains-Temple de Gnide- Essai sur le goût. Le tome II a été établi par M. André Masson, Louis Desgraves, André Nouat & par par Mlle Françoise Weil: Pensées -Spicilège- Geographica-voyages. Le tome III par M. Francois Gébelin, André Masson et M. Xavier Védère: Oeuvres diverses- Morceaux rejetés de l'Esprit des lois & des Lettres persanes- Extraits de lecture annotées. Ont également participé à cette édition: M. Shackleton, professeur à l'Université d'Oxfort; M. Cotta, professeur à l'Université de Turin, M. André Nouat, Mlle Odile Combes et Mlle Françoise Weil. Cette première édition intégrale des Oeuvres complètes de Montesquieu a été tirée en 3000 exemplaires, sur papier bible hollandais. Cette édition n'a pas été imprimée sur aucun autre papier. le plomb sera détruit et il ne pourra donc y avoir aucune autre reproduction en réimpression. Le tome II comporte en outre une étude sur les Secrétaires de Montesquieu & le tome III une étude sur le manuscrit de l'Esprit des Lois, par Robert Shackleton.
A Paris, chez Poilly ; A la Haye, chez Neaulme, 1737-1738. 8 parties en 2 vol. in-12 de 181-(3) pp. ; 147-(1) pp. ; 141-(1) pp. ; 116 pp. ; 135 pp. ; 144 pp. ; 146 pp. ; 158-(2) pp., basane brune, dos ornés à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition en partie originale.Retirage de l'édition originale publiée en 1735 avec un titre renouvelé pour les 1e, 2e, 3e et 4e parties, à l'adresse de Paris, Poilly. Edition originale pour les 5e, 6e, 7e et 8e parties à l'adresse de La Haye, Neaulme ; le titre porte en sus Enrichis de Notes curieuses & nouvelles.Hallucinant voyage extraordinaire, qui tient de la féérie. « Roman souterrain et aérien, ancêtre lointain de Lovecraft. Un Egyptien a été recueilli à 10 ans par les Abdattes, un peuple d'hommes bleus. Le fils du prince de ce peuple, descendu avec sa mère dans un gouffre, vit sous la Terre avec Lamékis et y découvre une civilisation d'hommes verts (...). Ils sont enlevés par des Sylphides qui les emmènent sur leur île aérienne, située à soixante-dix lieues ou stades du phare de la nuit. (...) A la fin, l'auteur fait des recherches parmi ceux qui auraient pu écrire sur Lamékis, en vain. Il constate alors que ce qu'il croyait une fiction est la réalité et qu'en fait il a été guidé par une sorte de télépathie trans-temporelle ». (Versins).Versins, p. 323 ; Hartig et Soboul, 47. Très bon exemplaire (une coiffe restaurée).
Paris, Leboucher, 1779.2 parties en 1 volume In-12 en pleine basane au dos lisse orné de frises et fleurons dorés. x ( manque le fx titre), 306 pp, 2ff, 1ff, 264 pp. Coiffe élimées, coins frottés et tordus, frottements et épidermures sur la reliure. trou de vers en marge au début et en fin de volume.
Paris, Pélicier, Blanchard, Niogret, Paschoud, 1821. 2 volumes in-8, pleine basane racinée époque, dos lisses ornés, de fleurons, de filets et de motifs dorés, titres dorés, coupes ornées de roulettes dorées, toutes tranches marbrées, XXVIII, 528 pp; faux-titre, titre, 559 pp. Edition originale. Coins légèrement émoussés, 1 mors frotté, petite épidermure au tome II, tranches supérieures empoussiérées.
Neuwied, , 1779. Livraisons n°1 à 52 bis reliées en 1 vol. petit in-8, cartonnage moderne.
Une année de cet important journal littéraire rédigé par Louis-François Mettra, Imbert, Le Tellier, Barth, Beaunoir, Grimod de La Reynière. Pendant toute l'existence du périodique Mettra restera fidèle au programme annoncé dans l'avis de 1775 : « Paris voit éclore journellement des productions littéraires de toutes espèces, & l'amour des Lettres étant aujourd'hui la passion dont s'honorent les personnes bien élevées des deux sexes, celles qui habitent dans les pays étrangers, ne manquent point de chercher dans nos différentes feuilles périodiques, une idée, une notion de nos divers ouvrages nouveaux, bons ou médiocres. Pour rendre cette feuille d'autant plus satisfaisante, le Rédacteur se propose d'y annoncer certaines nouveautés curieuses, relativement aux sciences, aux belles-lettres, aux arts, à nos différents spectacles, aux modes même ». Plus tard, le journal ne se contentera plus de raconter des anecdotes littéraires ; il publiera également des anecdotes d'ordre politique. Enfin, Mettra se proposait de remplir les lacunes laissées par les autres journalistes, qui n'osent pas enfreindre les règles de la censure.Sur la rareté légendaire de ce périodique, qu'il ne faut pas confondre avec la Correspondance secrète, politique et littéraire : il n'existe qu'une collection complète, celle conservée dans une collection privée bavaroise ; la collection la plus importante se trouve à la Bayerische Staatsbibliothek, les autres bibliothèques conservant des collections partielles. Sgard, Dictionnaire des journaux 1600-1789, 235.
Neuwied, , 1786-1787. Année 1786 : n°2 à 52 ; année 1787 : n°1 à 13, 15, 17, 20-21, 24 à 48 ; 92 livraisons reliées en 1 vol. petit in-8, cartonnage ancien.
Deux années de cet important journal littéraire rédigé par Louis-François Mettra, Imbert, Le Tellier, Barth, Beaunoir, Grimod de La Reynière. Pendant toute l'existence du périodique Mettra restera fidèle au programme annoncé dans l'avis de 1775 : « Paris voit éclore journellement des productions littéraires de toutes espèces, & l'amour des Lettres étant aujourd'hui la passion dont s'honorent les personnes bien élevées des deux sexes, celles qui habitent dans les pays étrangers, ne manquent point de chercher dans nos différentes feuilles périodiques, une idée, une notion de nos divers ouvrages nouveaux, bons ou médiocres. Pour rendre cette feuille d'autant plus satisfaisante, le Rédacteur se propose d'y annoncer certaines nouveautés curieuses, relativement aux sciences, aux belles-lettres, aux arts, à nos différents spectacles, aux modes même ». Plus tard, le journal ne se contentera plus de raconter des anecdotes littéraires ; il publiera également des anecdotes d'ordre politique. Enfin, Mettra se proposait de remplir les lacunes laissées par les autres journalistes, qui n'osent pas enfreindre les règles de la censure. Sur la rareté légendaire de ce périodique, qu'il ne faut pas confondre avec la Correspondance secrète, politique et littéraire : il n'existe qu'une collection complète, celle conservée dans une collection privée bavaroise ; la collection la plus importante se trouve à la Bayerische Staatsbibliothek, les autres bibliothèques conservant des collections partielles.Sgard, Dictionnaire des journaux 1600-1789, 235.
A Amsterdam, , 1780. 4 parties en 1 vol. in-12 de 1 frontispice gravé, (4)-208-(4)-231-(1) pp., basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition dite d'Amsterdam, publiée sans figure, ornée d'un titre gravé.Cet ouvrage, très souvent réimprimé, au ton très "fôlatre", n'exclut pas les sentiments et les réflexions philosophiques. L'intention de l'auteur, dit-il lui-même « est d'engager les femmes à n'être pas si timide et à trancher les difficultés ; les maris à ne pas se scandaliser aisément, et à savoir prendre leur parti ; les jeunes gens à ne point faire les céladons ». Huitain au verso de la page de titre (tome I) : Voici, mon très-cher Ouvrage, / Tout ce qui t'arrivera : / Tu ne vaux rien, c'est dommage ; / N'importe, on t'achètera. / Jusqu'au bout avec courage on te lira ; / La plus Catin, c'est l'usage, / Au feu te condamnera ; / Mais la plus sage, rira.Très bon exemplaire. Petits accidents sur le plat supérieur. Gay II, p.267 ; Pia 486.
Amsterdam, aux dépens de la compagnie, 1758. 2 volumes in-12 en plein veau marbré au dos à nerfs orné de fleurons dorés. 2 ff, 468 pp ; 2 ff, 448 pp. Important manque de cuir sur les plats et au dos du tome 1. Coins émoussés. Douze pièces de théâtres sont réunis dans ces volumes.
Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée, 1692-1754, fut le créateur de la comédie larmoyante qui ouvrit la voie au drame bourgeois de Diderot et de Sedaine, brisant la séparation qui existait entre la tragédie et la comédie.
A Paris, chez Prault père, 1736. In-12 de (4)-45-(5) pp., vélin, pièce de titre en long en maroquin vert (reliure du XIXe siècle).
Édition originale. Comédie en un acte et en prose, écrite au printemps de 1727, représentée pour la première fois le 3 mai de la même année.Philippe Néricault Destouches (1680-1754), comédien, dramaturge et diplomate fut attaché à l’ambassade de Dubois à Londres et devint ministre plénipotentiaire ; il était protégé du Régent, faillit être ministre des Affaires étrangères et refusa l’ambassade de Russie. Il est l'auteur de nombreuses comédies : la Fausse Agnès, le Dissipateur, le Philosophe hardi, etc., qui occupent un rang élevé dans le théâtre du XVIIIe siècle. Destouches fut reçu à l'Académie Française par Fontenelle le 25 août 1723. L'Envieux est un plaidoyer pour sa pièce Le Philososphe marié mis en action et en dialogue, à la manière de la Critique de l'Ecole des Femmes ou de la Critique du Légataire universel. Le dramaturge « ne se contente pas de quelques scènes indispensables à l'apologie de la grande pièce : il lui faut toute une action, une intrigue, une histoire d'amour » (Hankiss).Soleinne, I, 1643 ; Jean Hankiss, Philippe Néricault Destouches : l'homme et l'oeuvre p. 131.
Paris, Berton, 1777. Petit in-8, plein veau, dos à nerfs orné de fleurons dorés, titre doré, coupes ornées, toutes tranches rouges, frontispice, titre, XII, 394 pp. Edition originale, ouvrage orné d'un portrait de l'auteur en frontispice. Coins émoussés et tordus, petites tâches brunes sur le plat supérieur, quelques tâches et rousseurs à l'intérieur, coiffes nerfs et mors frottés.
Recueil de 105 lettres adressées pour la plupart à des membres du clergé où il prodiguent conseils pour ceux qui ont suivi ou non la voie ecclésiastique.
, , 1760. 1 vol. in-12, veau havane, dos orné à nerfs, filet à froid sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
« Cette comédie fera une anecdote de théâtre dont on se souviendra toujours ; c'est la satire la plus amère, la plus sanglante, et la plus cruelle qui ait jamais pu être autorisée » écrit collé à la suite de la première représentation de la Comédie des Philosophes le 2 mai 1760. Si ce texte fait date, c'est parce que son auteur, Charles Palissot de Montenoy, porte sur le théâtre de la Comédie-Française, avec l'accord - sinon la bienveillance - des autorités de la librairie et du gouvernement, les attaques conduites contre les philosophes depuis le lancement de l'entreprise encyclopédique. Le succès de la pièce est attesté par l'ampleur de la polémique qu'elle suscite, qui se traduit par la publication, en quelques mois, d'une vingtaine de textes » (Oliver Ferret). 1. PALISSOT DE MONTENOY. Les Philosophes, comédie en trois actes, en vers. Paris, Duchesne, 1760. (4)-91 pp. 2. Catalogue des Théâtres nouveaux ou nouvellement réimprimés en 1760. Paris, Duchesne, 1760. 4 pp. 3. PALISSOT DE MONTENOY. Lettre de l’auteur de la Comédie des philosophes, au public, pour servir de préface à la pièce. S. l., 1760. 23 pp. 4. [MORELLET (Abbé André)]. Préface de la Comédie des Philosophes. Paris, Chez l’auteurde la comédie, 1760. 20 pp. 5. [LA CONDAMINE (C.-M.)]. Les Quand adressés à M. Palissot, et publiés par lui-même. S. l., 1760. 23 pp. 6. Les Qu’est-ce ? à l ‘auteur de la Comédie des Philosophes. S. l., 1760. 32 pp. 7. POINSINET LE JEUNE. Le Petit Philosophe. Comédie en un acte, et en vers libres. A Paris, chez Prault petit Fils, 1760. 55 pp. 1 figure gravée. 8. Conseil de lanternes, ou la véritable vision de Charles Palissot. Aux Remparts, 1760. 24 pp. 9. Lettre d’un original aux auteurs très-originaux de la comédie très-originale des Philosophes. Berlin, 1760. 30 pp. 10. Le Philosophe, ami de tout le monde, ou Conseils désintéressés aux littérateurs, par M. L. C. qui n'est point littérateur. A Sophopolis, Chez le Pacifique, 1760. 36 pp. 11. Epitre a un Ami, dans sa retraite, a l'occasion des Philosophes, et de l'Ecossaise. A Amsterdam, 1760. 11 pp. 12. VOLTAIRE. Lettres à Palissot, avec les réponses, à l’occasion de la Comédie des Philosophes. Genève, 1760. 68 pp. 13. [PALISSOT DE MONTENOY]. Petites lettres sur de grands philosophes. Paris, 1767. 101 pp.
A Paris, chez Jean-François Bastien, 1779. In-8 de 96 pp.FRÉDÉRIC II, le Grand. Éloge de M. de Voltaire, composé au camp de Schatzlar, par S. M. le Roi de Prusse. Lu à l'Académie Royale des Sciences & belles-lettres de Berlin, dans une assemblée publique extraordinairement convoquée pour cet objet, le 26me Novembre 1778. A Berlin, chez G. J. Decker, sans date (1778). In-8 de 40 pp.REGLEY (abbé). Éloge Historique du Brave Crillon, Discours qui a remporté le prix d'éloquence de l'Académie d'Amiens, en 1779. Par M. l'abbé Regley, Prieur d'Estrechy. A Paris, chez la veuve Duchesne, 1779.Recueil de trois pièces reliées en un vol. in-8, basane havane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
1 - Remise en vente de l'édition originale publiée l'année précédente. 2 - Édition originale. 3 - Édition originale.Super-libris « Le chev Le Claire ». Exemplaire usagé : coiffes abîmées, manque sur les plats.
A Londres et se vend à Paris, Chez la Veuve Brunet, 1763. 3 vol. in-12 de (2)-XVI-312 pp. ; (2)-330 pp. ; (2)-318 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et havane, tranches rouges (reliure de l'époque).
Première édition française de The Life and Adventures of Peter Wilkins, a Cornish Man de Robert Paltock publié à Londres en 1750 et traduit par Philippe Florent de Puysieux.« C'est là un ouvrage important en ce que l'aventure y est présentée d'une façon très réaliste, moderne même, et que les événements, pour si extraordinaires qu'ils soient, apparaissent nécessaires, quotidiens, sans pour autant perdre de leur pouvoir d'émerveillement » (Versins).Restif de La Bretonne y a découvert une source d'inspiration pour sa Découverte Australe publié en 1781.6 figures gravées non signées dont 1 repliée.Hartig et Soboul, p. 57 ; Fortunati-Trousson, p. 354 (pour l'édition originale) ; Cohen-De Ricci, 830.
Lyon, Perisse, 1765. In-12, pleine basane époque, dos à nerfs orné de filets et de fleurons dorés, titre doré, toutes tranches rouges, LVI, 384 pp. Edition originale. Coins émoussés, coupes usées, mors fendus en pied (mais solides), coiffe inférieure manquante, petit manque à la coiffe supérieure, enfoncement et épidermure au plat inférieur, mouillures dans la marge centrale et dans un angle.
Paris, Chez les Marchands de nouveautés, 1784. In-8 de 30 pp., cartonnage Bradel vert, titre doré en long (reliure du XIXe siècle).
Édition originale. Parodie de La Folle Journée représentée le 28 juin 1784 à l'Ambigu-Comique. « Dramaturge qui excellait dans la parodie, Pierre-Germain Parisau (1752-1794) avait été clerc de procureur, agent d'affaires puis acteur et directeur d'un théâtre appelé les élèves de l'Opéra, boulevard du Temple. Il fonda un journal satirique contre la Révolution, La Feuille du jour. Sa maison fut pillée le soir du 10 août 1792. Arrêté, il mourut sur l'échafaud en 1794 » (Grente).Cordier, 223 pour un tirage postérieur (1785).
Bruxelles, P.J. De Mat, 1827. 5 volumes in-18, demi basane époque, dos lisses, gaufrés, ornés de filets et roulettes dorés, toutes tranches marbrées, faux-titre, titre, LXXXVI, 178 pp; faux-titre, titre, 215 pp; faux-titre, titre, 228 pp; faux-titre, titre, 251 pp; faux-titre, titre, 236 pp, 2 ff non chiffrées. Coins émoussés, coupes usées, frottements sur les coiffes, le dos et les plats, dos légèrement insolés, rousseurs.
Paris, Lefèvre, 1827. In-8, demi chagrin légèrement postérieur, dos à nerfs orné de filets dorés et estampés à froid, titre doré, faux-titre, titre, XIV, 1 f blanc, 521 pp. Collection des classiques français. Coins légèrement émoussés, nombreuses rousseurs, petits manques de papier sur le dernier feuillet.
Paris, Coignard, 1730 et 1743. 2 tomes in-12 dans des reliures dépareillées en plein veau (glacé pour le tome 1) au dos à nerfs ornés de fleurons dorés. 4 ff, 430 pp, 9 ff de tables, 435 pp-(19) pp. Mors des deux plats du tome 1 fendus et fragilisés, coiffes arasées, intérieur frais.
"Né à Béziers, le 30 octobre 1624 et mort le 7 février 1693. Conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, historiographe du roi en 1668. Ami de Mlle de Scudéry ; confident de Fouquet, sa fidélité dans la disgrâce du surintendant lui valut d’être pendant plus de quatre ans enfermé à la Bastille (1661-1666), sa captivité fut pleine d’incidents ; il apprivoisa une araignée aux sons d’une musique qui était un moyen de communication avec l’extérieur. Quatre années après son élargissement, il abjura le protestantisme, le 8 octobre 1670, entra dans les ordres et devint abbé de Gimont et prieur de Saint-Orens, d’Auch. Il écrivit la première Histoire de l’Académie française depuis son établissement jusqu’en 1652. Conrart le présenta à la compagnie qui voulut entendre en pleine assemblée la lecture de cet ouvrage. Quelques jours après, de son propre mouvement, elle décida de réserver au jeune auteur la première place vacante. En attendant, elle lui accorda la faveur, que nul n’avait obtenue avant lui et que personne n’a eue depuis, d’assister aux séances et d’y avoir tous les droits d’un académicien. L’année suivante, le 17 novembre 1653, il fut reçu en remplacement de Porchères Laugier. Lorsque Gilles Boileau se présenta, Pellisson combattit cette élection et lorsque, malgré ses efforts, elle devint définitive, il cessa de fréquenter l’Académie (1659) ; il n’y revint qu’à la mort de Gilles Boileau (1669). En 1671, il prononça un Panégyrique de Louis XIV, qui fut traduit en italien, en espagnol, en anglais, en latin et en arabe, et en 1676 il harangua, au nom de l’Académie, Louis XIV sur ses conquêtes."
A Londres, chez T.P. Cadel, 1784. In-8 de VIII-211-(4) pp., veau havane glacé, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Petite utopie rédigée d'après un manuscrit traduit du grec en latin. En 1782, Perreau avait déjà donné une satire des moeurs politiques de son temps : Mizrim, ou le Sage à la Cour. INED, 3522 : « Éloge de la liberté commerciale, de l'agriculture, du travail, et des vertus familiales et sociales. Revue des institutions de la France de l'époque ». Bel exemplaire.
A Paris, chez Didot, 1735. In-12 de 117-(3) pp.LA CHAUSSEE (Pierre-Claude Nivelle de). Melanide, Comédie Nouvelle de Monsieur de la Chaussée, de l'Académie Françoise. En cinq actes en vers. Représentée sur le Théâtre de la Comédie Françoise au mois de Mai 1741. A Paris, Chez Prault fils, 1741. In-12 de (2)-101-(3) pp.JUGEMENT sur Melanide Comédie Nouvelle, ou le Temple de la Critique. A Paris, Chez Clement, 1741. In-12 de 28 pp.DESTOUCHES (Philippe Néricault). La Belle Orgueilleuse, ou l'Enfant gâté, Comédie en Vers & en un Acte. Par M. Néricault Destouches, de l'Académie Françoise. Représentée sur le Théâtre de la Comédie Françoise, au mois d'Octobre 1741. A Paris, Chez Prault Père, 1741. In-12 de (2)-55-(3) pp.Armorial général de la Noblesse de France. Registre Second. In-folio deux volumes. A Paris, chez Prault Père, 1741. In-12 de 60 pp.5 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
1. Édition originale composée par l'abbé Jean Pic et publié par L. Jos. d'Albert, prince de Grimberghen. 2. Édition originale. 3. Édition originale. 4. Édition originale. 5. Édition originale de la préface de l'Armorial Général publié en deux volumes in-folio quelques mois plus tard.