A Neuchâtel, et se trouve à Paris, chez la Veuve Duchesne, 1778. 4 vol. in-12 de (4)-448-(4) pp.; (4)-464-(16) pp.; (4)-472-(8) pp. ; (4)-423-XXIV-(8) pp., demi-maroquin vert, dos lissess ornés de filets dorés (Lobstein-Laurenchet).
Édition originale. 10 figures non signées par Marillier, gravées par Le Roy, Ponce et Liebeau. « Ce roman est un de ceux auxquels Restif travaillait lui-même à l'imprimerie. "(...) Le Nouvel Abeilard s'imprimait chez André Cailleau; pour accélérer la besogne et ne pas m'occuper d'autre chose, j'aidais à l'ouvrier, travaillant même les dimanches". Les figures qui ornent cet ouvrage sont peut-être les plus charmantes qu'on trouve dans les œuvres de Restif » (Rives-Child). Bel exemplaire.Rives-Child, XVIII ; Lacroix, 148-1 ; Cohen - De Ricci, 874.
La Haye, , 1786. 2 parties en 2 vol. in-12 à pagination continue de 172 pp., frontispice gravé ; (173-) 384 pp., 1 gravure hors texte, demi-basane brune, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et bleu, tranches marbrées (reliure de la fin du XIXe siècle).
Troisième édition imprimée en 1798 à Paris « quoique datée 1786 par erreur » (Rives Childs) revue par l'auteur qui a signé en toutes lettres la dédicace « A Mme Lévêque, femme d’un marchand de la rue Saint-Denis ». Complet des deux gravures.Édition rare selon Lacroix « dont les deux gravures manquent souvent aux exemplaires ». Elles forment les frontispices des deux parties avec l'inscription Pied de Fanchette 1ère partie et Pied de Fanchette 2ème partie. La première représente la scène du chapitre XXI où Fanchette enlevée et mise en carosse, perd une de ses mules ; dans l'autre Fanchette se regarde dans une glace pendant qu'elle est habillée par une autre femme ; «il est fort probable que (ces) figures furent gravées par Berthet vers 1777 après son travail sur les figures du Quadragénaire et ajoutées seulement aux quelques exemplaires du Pied de Fanchette » (Rives Childs). Restauration angulaire au feuillet de titre (tome 1) pâles rousseurs.Rives Childs, III, n°5 p. 204 ; Lacroix, III, n°4, p. 90.
Sans lieu, , 1789. In-8 broché de 80 pp., couverture rose de l'époque.
Édition originale rarissime de ce pamphlet de Restif dissimulé sous le pseudonyme de Noilliac qui est présenté à la fin avec tous ses prénoms : Bénigne-Victor-Aimé, ancien soldat, à présent laboureur, « originaire du Val-du-Puits en Paillaux, diocèse d’Autun ». Le nom sonne comme une anagramme : on peut y voir Caillion (à une lettre près), prote chez l’imprimeur Grangé, ou plus approximativement, Nicolas. Mais il est plus probable que soit ici désigné Caillion, qui travaille alors sur la fin de l’impression des Nuits, et auquel Rétif a voulu jouer un tour.Paul Lacroix a attribué ce pamphlet à Restif, bien qu’il avoue n’avoir pas eu l’occasion d’examiner l’exemplaire cité dans un catalogue de livres en 1869. Jean-Claude Courbin, dans un article paru en 1960 dans le Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, a été le premier à en décrire un exemplaire et à montrer sa parenté avec Le Thesmographe.L’examen plus précis du texte amène à constater que le pamphlet, d’abord Demandes aux États généraux, en englobe un autre, intitulé Très Humbles Remontrances au public, « petit pamphlet que je fis il y a six mois », qui occupe près de la moitié de la brochure (p. 15 à 52, soit 38 pages sur 80). Ces « six mois » renvoient à septembre 1788. Un arrêt du Conseil du 8 août précédent venait de convoquer les États généraux pour le 1er mai 1789. Ce « petit pamphlet est une fervente défense du pouvoir royal ; on sent que Rétif redoute que les États généraux n’affaiblissent ce pouvoir.Les Demandes, datées du 26 février, sont écrites au moment où commence le processus électoral. Elles sont donc, comme les Remontrances, antérieures à l’ouverture des États généraux le 5 mai. L’un et l’autre textes sont assurément de la plume de Rétif, et l’on y retrouve les principes du projet de société exposés dans L’Andrographe et Le Thesmographe.Rétif énumère, non sans répétitions, les réformes à ses yeux essentielles : l’instauration d’un ordre des paysans, du mariage des prêtres, du divorce, la suppression du monachisme, un nouveau code criminel, l’égalité devant l’impôt, le vote par tête, la suppression des droits seigneuriaux, la remise à l’État des biens du clergé, et un 5e ordre, celui des mères.Bel exemplaire dans sa condition de parution, à toutes marges.Paul Lacroix, Bibliographie et Iconographie de tous les ouvrages de Restif de la Bretonne, p. 542 ; Société Rétif de la Bretonne, Pierre Testud, Revue des oeuvres de Rétif.
A Londres, chez Jean Nourse, A La Haye, chez Gosse junior et Pinet, 1770. 2 parties en 1 vol. in-8 de (8)-215 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Contrefaçon datée 1770, un an après l'originale. Rives Child : « Restif nous disait que Le Pornographe "a été contrefait trois fois". Celle-ci peut bien être une des trois ». Premier ouvrage de la fameuse série des graphes portant le titre général Les Idées singulières et comprenant, outre le Pornographe, le Mimographe, le Gynographe, l'Andrographe, le Thesmographe et le volume inachevé de Glossographe. Restif propose d'ériger la prostitution en institution publique pour lutter en premier lieu contre la prolifération des maladies vénériennes. Il imagine une maison close idéale, appelée parthénion, placée sous le contrôle de l'Etat. Son projet intègre tous les aspects de la vie quotidienne des pensionnaires. « Le Pornographe connut un succès européen et inspira à Joseph II les règlements sur la prostitution qu'il appliqua dans ses Etats » (Lumières ! Un héritage pour demain, BnF 2006, n° 141). Ex-libris "Liss Stokvis".Rives Child, p. 212, VI, 3 ; Lacroix, Bibliographie et iconographie de Restif de la Bretonne, pp. 98-100.
A Londres, chez Jean Nourse, A La Haye, chez Gosse junior et Pinet, 1770. In-8 de 368 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition identique à l'édition originale, sauf pour le titre qui est à la date de 1770.Premier ouvrage de la fameuse série des graphes portant le titre général Les Idées singulières et comprenant, outre le Pornographe, le Mimographe, le Gynographe, l'Andrographe, le Thesmographe et le volume inachevé de Glossographe. Restif propose d'ériger la prostitution en institution publique pour lutter en premier lieu contre la prolifération des maladies vénériennes. Il imagine une maison close idéale, appelée parthénion, placée sous le contrôle de l'Etat. Son projet intègre tous les aspects de la vie quotidienne des pensionnaires. « Le Pornographe connut un succès européen et inspira à Joseph II les règlements sur la prostitution qu'il appliqua dans ses Etats » (Lumières ! Un héritage pour demain, BnF 2006, n° 141). Bon exemplaire. Dos et coins restaurés.Rives Child, p. 212,2 ; Lacroix, Bibliographie et iconographie de Restif de la Bretonne, pp. 98-100.
Club des Libraires de France, 1955, collection "Livres de Toujours", n°17, extrait de Monsieur Nicolas ou les coeur humain dévoilé, texte établi et présenté par Gilbert ROUGE, accompagné de gravures de BINET, d'images du temps et d'un portrait de l'Auteur, tirage limité a 5000 exemplaires sur Alfa, reliure pleine toile de l'Editeur; 346pp. bon état, 200x140. (p4)
Phone number : 33 05 49 26 70 36
Orléans, Rouzeau-Montaut, 1780. in-12 en demi-veau XIXeme au dos lisse orné de filets et fleurons dorés. Tranches marbrées. 1 f. blanc. 2 ff, l, 124 pp. Frottements aux coiffes et aux coins, intérieur frais.
Paris, Brocas & Humblot, 1764. 4 tomes en 2 volumes petits in-8, plein veau, dos lisse ornés de fleurons dorés, titres dorés, triples filets dorés encadrant les plats, toutes tranches marbrées, tome I: faux titre, titre, 199 pp; tome II: faux titre, titre, 174 pp; tome III: faux titre, titre, 200 pp; tome IV: faux titre, titre, 222 pp. Edition originale. Ouvrage orné de 4 frontispices par Gravelot. Coins émoussés, trou de ver sur le mors supérieur du tome I, dos craquelés, papier jauni, quelques rousseurs et tâches.
Paris, Saillant, La veuve Du Chesne, Le Jay, Dorez et l'Auteur, 1775. 2 volumes in-8, plein veau époque, dos lisses ornés de fleurons et de filets dorés, titre doré, plats encadrés d'un triple filet doré, toutes tranches marbrées. XVI, 366 pp, 1 f non chiffré; titre, II, 396 pp. Edition originale illustrée de 12 gravures hors-texte, 2 d'après Moreau et 10 d'après Marillier. A noter que Cohen cite une édition, parue la même année chez Nyon, qui contient 20 gravures. Tout les mors sont fendus (mais solidaires des plats), manque 1 pièce de tomaison, 2 épidermures sur les plats, 2 coins abîmés, quelques rousseurs.
A Berlin et se trouve à Paris, chez Prault, chez Bailly, 1785. In-12 de (4)-148 pp., demi-veau havane à petits coins, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Deuxième édition. « Rien n'est comparable à la prose française : cette forte affirmation résume le message de ce petit ouvrage écrit tout entier à la gloire de la France et de la langue française. (…) Rivarol n'a pas assez de mots pour louer l'ordre, la construction, la clarté de la phrase française, de la prose française. C'est là qu'il lance sa plus célèbre formule : Ce qui n'est pas clair n'est pas français » (En français dans le texte, 177). Petit accident aux coiffes.
Paris, Cocheris, 1797. In-4 de (4)-XXXIV-(2)-240 pp. Relié à la suite : RIVAROL. De l'Universalité de la langue française. Sujet proposé par l'Académie de Berlin, en 1783. Paris, Cocheris, 1797. In-4 de (2)-62-(2) pp.2 pièces reliées en 1 vol. in-4, veau blond glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert, frise dorée d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
1. Édition originale à l'adresse de Cocheris cloître Saint-Benoît n°352, Section des Thermes. C'est tout ce qui fut publié du Dictionnaire. La vente en fut interdite en France. Un second tirage de l'originale à Hambourg chez Fauche diffère par les seuls fleuron et nom d'imprimeur.« Durant la Révolution, Rivarol se fit plus d'ennemis que ne lui en avait valu le Petit Almanach de nos grands hommes (1788) ; il attaqua les chefs politiques de la Révolution dans son Journal politique national, et dans la suite du Petit Almanach : le Petit Dictionnaire des grands hommes de la Révolution. Le 10 juin 1792, il gagna l'Angleterre, juste à temps pour se mettre à couvert de la vengeance des révolutionnaires. D'Angleterre, il passa à Bruxelles puis à Hambourg où il demeura cinq ans (1795-1800) et à Berlin, où il mourut » (Sgard, Dictionnaire des Journalistes, 691).2. Deuxième édition « très bien imprimée, aussi recherchée que l'originale (1784) ». « Rien n'est comparable à la prose française : cette forte affirmation résume le message de ce petit ouvrage écrit tout entier à la gloire de la France et de la langue française. (…) Rivarol n'a pas assez de mots pour louer l'ordre, la construction, la clarté de la phrase française, de la prose française. C'est là qu'il lance sa plus célèbre formule : Ce qui n'est pas clair n'est pas français » (En français dans le texte). Bel exemplaire en veau blond de l'époque.Tchemerzine-Scheler, V, 409b et 403b ; En français dans le texte, 177.
à Pavie, Dalla Stamperia di Baldassare Comini, 1795.
JONES Roberto, Ricerche sullo stato della Medicina secondo i Principi della Filosofia Induttiva (con un appendice contenente vari casi pratici) (2vol) à Pavie, Dalla Stamperia di Baldassare Comini, 1795. Ensemble complet de 2 volumes reliés in-octavo, basane couleur tabac, dos lisse avec pièces de titre et de tomaison rouges, tranches mouchetées, vol1: portrait en médaillon de Joannes Bruno en frontispice, (xv),320pages;vol2:290pages. Traduit de l'anglais par Giuseppe Frank, docteur en philosophie et en médecine. Le volume premier traite des causes qui ont retardé les progrès de la médecine et des raisons d'espérer dans ses mêmes progrès, délivre des exemples d'enquêtes en matière de morale, de philosophie naturelle, de logique, examine la nosologie suivant les principes de la classification philosophique. L'auteur de cette étude :Roberto Jones tente ici de commenter la doctrine de son maître : Joannis Brunonis. Le volume second, dédié au professeur d'anatomie et de chirurgie de l'Université de Pavie, Pietro Moscati, relate des cas de médecine pratique suivis de réflexions plus générales sur l'art de pratiquer la médecine. Docteur à Pavie dès 1762, Pierre Moscati (1739-1824) devint en 1798 président de la république cisalpine et légua à sa mort, son cabinet de physique, sa bibliothèque, son laboratoire à l'Institiut de Milan. En outre il rédigea De l'emploi des systèmes dans la médecine pratique (en 1800). Exemplaires en très bonne condition.
En Europe, Aux dépens de la Compagnie, 1756. In-12 de XI-(1)-542-(2) pp.Supplément aux réflexions sur le désastre de Lisbonne avec un journal des phénomènes depuis le 1er novembre 1755, et des remarques sur la playe des sauterelles annoncée par St Jean. Sans lieu, 1757. In-12 de (2)-LXII-216 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-12, veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, filet à froid d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale des deux parties. Réflexions de Rondet sur le séisme de Lisbonne, survenu le 1er novembre 1755, catastrophe qui fit entre 50.000 et 70.000 morts parmi les 275 000 habitants de Lisbonne. L'auteur, Laurent-Étienne Rondet (1717-1785) historien, journaliste et ardent janséniste, avance une lecture des événements à la lumière de l’Apocalypse. Accident sur la coiffe de tête sinon très bon exemplaire.Barbier, IV, 158c.
A Soleure, chez Ursus Heuberger, 1712. In-12 de (4)-XXXII-226-(6) pp., basane brune, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Sixième édition des Oeuvres de Jean-Baptiste Rousseau publiée l'année de l'édition originale. Cette publication fut faite par Rousseau à Soleure où le comte Du Luc, ambassadeur de France en Suisse, lui avait donné asile, lorsque la fameuse affaire des couplets le força à quitter la France. Le privilège, daté du 12 décembre 1711, est accordé pour six ans « à monsieur Rousseau, par l'Advoyer et Conseil de la Ville et République de Soleure en Suisse ».Darin, Notice bibliographique sur les dix éditions des Oeuvres diverses du sieur Rousseau, VI ; Brunet (IV, 142) et Rothschild (I, 849) pour l'édition originale.
Paris, Veuve Duchesne, 1775. 2 vol. in-8 de XVI-508 pp., 13 planches repliées ; 372-(3) pp., veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin olive (reliure de l'époque).
Publié en 1768, le Dictionnaire de musique reprend, corrige et complète les articles écrits par Rousseau pour l'Encyclopédie : l'élaboration de cet ouvrage occupa donc Rousseau pendant seize années. L'ensemble constitue un tableau très utile de l'état de la musique théorique dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il faut noter que Rousseau, s'il ne lève pas les critiques adressées au système de Rameau, n'en adopte pas moins les principes de l'auteur de la Génération harmonique, parce qu'ils sont désormais passés dans l'usage. De la bibliothèque d'Arthur-Auguste Brölemann (1826-1904) avec son ex-libris armorié. Président du tribunal de commerce de Lyon, Brölemann conserva les collections riches de plus de 4000 volumes que son grand-père Henri-Auguste Brölemann, membre du conseil municipal et de la chambre de commerce de Lyon, acquit de 1824 à 1854. Ex-libris manuscrit à l'encre du temps Eugénie Archinard, aïeule d'Arthur Brölemann. Bel exemplaire. Pâles rousseurs.Gagnebin V, 1831-E ; Dufour, 255.
A Londres, chez Edouard Kelmarneck, 1751. In-8 à deux colonnes de XII-132 pp., frontispice et vignette de départ, veau brun granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Première édition du discours de Rousseau (publié une première fois l'année précédente 1750) mis en regard avec la réfutation de Claude-Nicolas Le Cat annoncée en faux-titre : Réfutation du Discours du citoyen de Genève, qui a remporté le prix a l'académie de Dijon, en l'année 1750. Par un académicien de la même ville ; titre courant : Réfutation du discours du Citoyen de Genève. Le discours de Rousseau est imprimé en italique dans la colonne de gauche tandis que la réfutation est en romain dans celle de droite. Suivi aux pages 93-124 d'une nouvelle réfutation de Le Cat : Réfutation des Observations de Monsieur Jean-Jacques Rousseau de Genève, sur une Réponse qui a été faite à son Discours dans le Mercure de septembre 1751.L'illustration comprend un frontispice signé Jacques reprenant celui de Charles Baquoy pour l'édition originale et une vignette de départ gravée par Fessard. Quelques petites rousseurs mais très bon exemplaire.Tchemerzine, V, 526, 1 ; Gagnebin III, 1856 D.
A Amsterdam, chez Marc Michel Rey, 1758. In-8 de XVIII-264-(8) pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. C'est une réponse à l'article "Genève" de l'Encyclopédie, dans lequel d'Alembert, inspiré par Voltaire, demandait l'établissement d'un théâtre à Genève où, depuis Calvin, les représentations étaient interdites. Rousseau répond en présentant son point de vue sur le théâtre. Selon lui, la tragédie est condamnable, parce qu'elle excite les passions, et la comédie parce qu'elle ridiculise la vertu.En outre, les comédiens, dont les moeurs sont dépravées, offrent un exemple déplorable aux honnêtes citoyens. Rousseau s'oppose encore une fois à Voltaire, lui-même auteur dramatique, et à Diderot qui a élaboré le drame bourgeois. L'une des cibles principales de sa critique est Le Misanthrope de Molière : la vertu ridiculisée aux yeux du public mondain. « On ne peut s'empêcher de penser à Rousseau, si mal à l'aise dans les salons et si maladroit dans les conversations mondaines ». Dufour (77) donne une collation erronée ; Tchemerzine V, 535 ; Gagnebin V, p. 1812.
Paris, Jouaust, Librairie des Bilbiophiles, 1889. 6 volumes in-12 brochés, faux-titre, titre, XXXVII, 280 pp; faux-titre, titre, 205 pp; faux-titre, titre, 160 pp; faux-titre, titre, 218 pp; faux-titre, titre, 199 pp; faux-titre, titre, 215 pp. Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur en frontispice, d'eau-fortes in texte de Lalauze, de 6 gravures hors texte, sous serpentes par Edmond Hédouin, gravées par lui-même et Toussaint, quelques bandeaux et culs-de-lampe. Exemplaire non coupé. Dos jauni, plat supérieur du tome I piqué, quelques rares rousseurs.
à Paris, Librairie artistique - Launette et Cie Éditeurs, 1889.
Bel ensemble de 2 volumes reliés in-4 (320x225mm), demi-chagrin rouge à coins, dos à 5 nerfs titré à caissons ornés. Vol1:3fbnc,couverture imprimée,faux-titre,titre rouge et noir avec une vignette de M. Leloir,(xxiv),2ftitres avec cartouche,273pages,couverture et dos,4fbnc;vol2:3fbnc,couverture,fbnc,faux-titre,titre rouge et noir vignette de M. Leloir,1f collaborateurs,2ftitres avec cartouche, 383pages,achevé d'imprimer,couverture,3fbnc. Édition sur papier vélin épais de qualité, grandes marges. Accompagné de 96 compositions gravées à l'eau-forte par Maurice Leloir (1853-1940) sous serpentes, fondateur de la Société de l'Histoire du Costume, auteur du Dictionnaire du Costume, illustra nombre d'ouvrages. Préface de Jules Clarétie. Lettrines, culs-de-lampe et bandeaux de Maurice Leloir, dont 49 illustrations h.t. gravées par Ruet, Boulard, Milius, Abot, Mordant, Champollion. Les Confessions paraissent pour la première fois, posthumes, en 2 livraisons, les 6 premiers livres en 1781 et les 6 autres en 1788. Rares rousseurs, auréoles marginales vol1 et 2.
Paris, Lefèvre, 1819-1820. 22 vol. in-8, Table et Supplément, veau havane granité, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin noir, filet et frise dorées d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Portrait d'après Leroux, planches d'après Bourgeois, Desenne et Leprince. Des rousseurs mais bel exemplaire. Edition collectiive établie par Louis Germain Petitain. Comprend : I-III. Confessions. [Lettres à Malesherbes. Rêveries.] ; IV. Discours ; V. Politique ; VI-VII. Nouvelle Héloïse ; VIII-IX. Émile ; X. Lettre à Chr. de Beaumont. Lettres de la montagne. Vision de Pierre le Voyant ; XI. Lettre à M. d'Alembert. De l'Imitation théâtrale. Théâtre ; XII. Mélanges ; XIII. Écrits sur la musique ; XIV-XV. Dictionnaire de musique ; XVI. Déclaration relative à M. Vernes. Dialogues ; XVII-XX. Correspondance ; XXI. Vocabulaire. Table générale des matières. [Notice bibliographique de A.-A. Barbier.] ; XXII. Écrits sur sa personne et sur ses ouvrages. Dufour, 408.
Paris, Des Ventes de la Doue et Dijon, La Garde, sans date (1769). 2 volumes in-12, plein veau époque, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, titres dorés, coupes filetées, toutes tranches marbrées, XX, 286 pp, 1 f non chiffré; faux-titre, titre gravé, 326 pp, 1 p non chiffrée. Edition originale ornée de 2 titres gravés. Coins émoussés, coupes usées, épidermures sur les plats et au dos du tome II, rousseurs.
Cet ouvrage réuni les poésies, contes, fables etc, de ce royaliste qui fut le premier journaliste guillotiné pendant la terreur.
A Paris, chez la Veuve Duchesne, 1778. 6 vol. In-8 de (2)-XVI-(2)-594-(4) pp. ; (4)-600 pp. ; (4)-479-(1) pp. : (4)-462 pp. ; (4)-472 pp. ; (4)-524 pp., veau blond, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Poullain de Saint-Foix (1698-1776), d'esprit très querelleur, fut autant connu pour ses duels que pour ses productions littéraires ; il fut nommé en 1764 historiographe de l'ordre du Saint-Esprit.Cette collection recueillie après sa mort se compose ainsi : tome I et II, Théâtre et les Lettres turques ; tome III-V, Essais historiques sur Paris ; tome VI, Histoire de l'ordre du Saint-Esprit. En tête du premier volume, on trouve un Éloge historique de l'auteur.Une figure par Marillier gravée par Halbou et un frontispice par Marillier gravé par Le Beau. Le portrait manque. Cohen-De Ricci, 924. Bel exemplaire.
A Paris, chez la Veuve Duchesne, 1778. 6 vol. In-8 de (2)-XVI-594-(4) pp. ; (4)-600 pp. ; (4)-479-(1) pp. : (4)-462 pp. ; (4)-472 pp. ; (4)-524 pp., veau blond glacé, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, dentelles dorées sur les chasses et filet doré sur les coupes, tranches dorées, signets de soie rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. Poullain de Saint-Foix (1698-1776), d'esprit très querelleur, fut autant connu pour ses duels que pour ses productions littéraires ; il fut nommé en 1764 historiographe de l'ordre du Saint-Esprit. Cette collection recueillie après sa mort se compose ainsi : tome I et II, Théâtre et les Lettres turques ; tome III-V, Essais historiques sur Paris ; tome VI, Histoire de l'ordre du Saint-Esprit. En tête du premier volume, on trouve un Éloge historique de l'auteur.Faux-titres et titres imprimés en rouge et noir. Un portrait par Pougain de Saint-Aubin ornementé par Marillier et gravé par Lemire et une figure par Marillier gravée par Halbou au tome I et un frontispice par Marillier gravé par Le Beau au tome II.Cohen-De Ricci, 924. Infime rousseurs. Petit accident en pied du tome VI. Bel exemplaire.
Paris, Janet et Cotelle, 1823. In-8, plein veau époque signé Simier, dos à nerfs d'un fleuron, de filets, de roulettes dorés et de fleurons estampés à froid, titre doré, plats encadrés de roulettes estampées à froid, ornés en leur centre d'un médaillon estampés à froid, petits fleurons en écoinçons, toutes tranches dorées, chasses ornées de roulettes dorées, IX, 457 pp. Ouvrage illustré d'un frontispice sous serpente. Mors frottés et fendus en pied, coupes frottées, coins inférieurs légèrement émoussés, rousseurs.
"Les Saisons" sont suivies de "Pièces Fugitives", "Contes" et de "Fables Orientales"
A Paris, de l'Imprimerie de Monsieur (Didot), 1785. 2 vol. grand in-8 de VI-380-(2) pp. et (2)-380-(1) pp., maroquin rouge, dos lisse orné, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (Derome le Jeune).
Édition ornée d'un portrait de l'auteur par Gaucher d'après Danioux, une figure par Gaucher d'après Moreau, une autre figure par Leveau d'après Cochin, 3 vignettes et 3 culs-de-lampe par Cochin, Eisen et Marillier. Exemplaire en grand papier collé.Un feuillet manuscrit est relié juste après la dédicace au roi de Suède :Réponse du Roi de Suède. Monsieur le marquis de Saint-Marc, Vous connaissiez le cas que je fais de vos talens et de vos écrits. il vous aura, ainsi, été facile de prévoir la satisfaction, avec laquelle je dois reçevoir l'hommage que vous m'avez fait de vos oeuvres. Elle a été fondée sur le mérite de l'Auteur, et des ouvrages. Sur ce je prie Dieu qu'il vous ait, monsieur le marquis, De Saint-Marc, en sa sainte et digne garde. Votre affectionné. Gustave. Stockholm, 23 mai 1788.Très bel exemplaire relié par Derome le jeune avec son étiquette. Petite tache d'encre sur le deuxième plat du tome II.Provenance : Lucien Gougy (Bibliothèque de Lucien Gougy I, n°580 (avec reproduction).Cohen - De Ricci, 928.