A Brunsvic, chez Frédéric Vieweg, et A Paris,, chez Fuchs, Ch. Pougens, et Ch. Fr. Cramer, Libraires, sans date, (1799). 6 tomes en 3 vol. in-8 de (2)-XXXVIII-220 pp. ; (2)-254 pp. ; (2)-248 pp. ; (2)-256 pp. ; (2)-256 pp. ; (2)-252 pp., demi-basane à petits coins, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaiso (reliure de l'époque).
Édition originale. Cette suite du Tableau de Paris, publiée quelques mois avant la fin du Directoire, est « la production la plus admirable, la plus curieuse, la plus énergique [de Mercier]. C’est un vaste et turbulent tableau de la Révolution, où l’on a déjà beaucoup pris, où l’on prendra davantage encore » (Charles Monselet).Bel exemplaire en reliure de l’époque. Quelques pâles rousseurs.Lacombe, Bibliographie parisienne, 388 ; Schlup, Les Premières éditions du Nouveau Paris, in Le Nouveau Paris. Mercure de France, 1984 ; Monglond, IV, 444.
A Paris, chez Fuchs, Ch. Pougens, et Ch. Fr. Cramer, Libraires, sans date, (1799). 6 tomes en 2 vol. in-8 de (2)-XXXVIII-220 pp. ; (2)-254 pp. ; (2)-248 pp. ; (2)-256 pp. ; (2)-256 pp. ; (2)-252 pp., basane racinée, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. Cette suite du Tableau de Paris, publiée quelques mois avant la fin du Directoire, est « la production la plus admirable, la plus curieuse, la plus énergique [de Mercier]. C’est un vaste et turbulent tableau de la Révolution, où l’on a déjà beaucoup pris, où l’on prendra davantage encore » (Charles Monselet).Très bon exemplaire en reliure de l’époque. Quelques pâles rousseurs.Lacombe, Bibliographie parisienne, 388 ; Schlup, Les Premières éditions du Nouveau Paris, in Le Nouveau Paris. Mercure de France, 1984 ; Monglond, IV, 444.
A Paris, chez Fuchs, Ch. Pougens, et Ch. Fr. Cramer, Libraires, sans date, (1799). 6 tomes en 3 vol. in-8 de (2)-XXXVIII-220 pp. ; (2)-254 pp. ; (2)-248 pp. ; (2)-256 pp. ; (2)-256 pp. ; (2)-252 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale. Cette suite du Tableau de Paris, publiée quelques mois avant la fin du Directoire, est « la production la plus admirable, la plus curieuse, la plus énergique [de Mercier]. C’est un vaste et turbulent tableau de la Révolution, où l’on a déjà beaucoup pris, où l’on prendra davantage encore » (Charles Monselet).Bon exemplaire en reliure de l’époque. Quelques menus défauts et rousseurs.Lacombe, Bibliographie parisienne, 388 ; Schlup, Les Premières éditions du Nouveau Paris, in Le Nouveau Paris. Mercure de France, 1984 ; Monglond, IV, 444.
Au fond du Puits où réside la Vérité, , 1782. In-12 broché de 18 pp., couverture muette de l'époque.
Deuxième édition. Un premier tirage en 15 pages parut l'année précédente (1781). Il s'agit d'un article que Mercier composa pour la naissance du Dauphin à l'attention du Journal de Paris qui le refusa. Aussi fut-il publié en brochure en 1781 (tirage de 15 pages), suivie en 1782 d'une nouvelle édition toujous anonyme ; ces deux tirages sont rares. Mercier décida cette même année de l'inclure à la nouvelle édition du Tableau de Paris sous le titre Naissance d'un Prince (chapitre CCCCXIV) accompagné d'une justification en bas de page.Provenance : François du Rieux, avocat, président du Conseil souverain de Luxembourg, est né à Mons le 21 septembre 1725 ; il fut le personnage le plus illustre d'une famille occupée jusqu'alors essentiellement à des fonctions militaires (ex-libris Philippi Francisci Du Rieux Advocati Montibus 1783).Béclard, p. 782 ; Bonnet, Louis-Sébastien Mercier, p. 477 pour l'originale.
A Spa et se trouve à Paris, chez Buisson, 1788. 2 parties en 1 vol. in-12 de (4)-195 pp. et (4)-216 pp.Ensemble 4 parties en 2 vol. in-12, demi-basane verte à petits coins de vélin, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale des deux premières parties sans nom d'auteur attribuée à Louis-Sébastien Mercier.L'édition in-octavo publiée la même année sans modification du texte porte le nom Mercier ; pour autant on attribua les Entretiens à Caraccioli ou Joseph Lavallée.Ouvrage de critique des moeurs divisé en 22 entretiens et un chapitre additionnel : I. La pluralité des mondes II. Les métamorphoses III. Les prôneurs IV. Les anecdotes V. La manière de faire le bien VI. Des connaissances à la mode VII. Le guignon VIII. Le parallèle des deux sexes IX. Les charlatans X. Le rêve singulier XI. Les Réputations XII. La ville souterraine XIII. La conversation décousue XIV. La manière de bien écrire XV. Le dix-neuvième siècle XVI. Les spectacles XVII. L'argent XVIII. Les lycées XIX. Les confidences XX. Le bonheur XXI. Les nouvellistes XXII. Les petites-maisons ; Critique de l'ouvrage.La Suite des Entretiens est la réimpression sous un autre titre des Entretiens du Jardin des Tuileries publiés la même année. L'ouvrage est divisé en 23 entretiens : I. Affaires du temps. II. Des réformes. III. Dos auteurs. IV. Les femmes devinées. V. Sur la manière dont vivent les étrangers. Vl. Des hommes singulier ou des originaux. VII. De l'astuce. Vlll. Des environs de Paris. IX. Du désagrément des voyages. X. Des importants. XI. Des lettres de cachet. XII. De l'agriculture. XllI. Des mots. XIV. Sur Frédéric II, roi de Prusse.XV. Des frondeurs. XVI. Du commerce. XVII. Les médecins. XVIII. Des journaux. XIX. Des ridicules. XX. Des chansons. XXI. Les portraits du jour. XXII. Des assemblées provinciales. XXIll. Le projet des projets. Lacombe, 267, 288 : « l'intérêt réel que présente cet opuscule très parisien m'a semblé justifier des recherches (en paternité) auxquelles j'aurai voulu trouver une solution plus définitive » ; Bonnet, Mercier un hérétique en littérature, p. 478.
A Neufchatel, de l'Imprimerie de la Société Typographique (pour les tomes I et II) ; Lausanne, Jean-Pierre Heubach (pour les tomes III et IV), 1784-1785. 4 vol. in-8 de (4)-396 pp. ; (4)-422-(1) pp. ; (2)-360 pp. ; (2)-346 pp., veau blond, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Ouvrage faisant suite au Tableau de Paris. On y trouve toutes sortes de pensées et d'opinions : L'optimisme, de la fortune, du duel, des Confessions de J.J. Rousseau, Feuilles périodiques, etc. « J'ai contracté l'habitude de mettre par écrit tous les soirs, avant de me coucher, ce qui me reste de l'impression de la journée [...] Qu'il est doux de converser seul avec le bout de sa plume, son bonnet de nuit sur la tête ! ».Bel exemplaire.INED, 3137 ; Quérard VI, 58 ; Bonnet, Louis-Sébastien Mercier, p. 478.
A Paris, chez Moussard, Maradan, 1801. 2 vol. in-8 de (4)-LXXVI-334 ; (4)-384 pp., demi-veau blond, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. « La néologie, pour Mercier, n'est pas une activité technique séparée, une branche spécialisée de la « grammaire » qui aurait pour mission de « suppléer au défaut des langues » par des productions sémantiques délibérées, raisonnées et sagement collégiales. Comme Clemenceau jugeant la guerre trop sérieuse pour être confiée aux militaires, Mercier sait la néologie trop grave pour être abandonnée aux « grammairiens » - mot dont il ne fait guère d'usage que sarcastique et méprisant. il y aurait là plus qu'un crime : une inconséquence. Car le grammairien est l'homme de la domestication des langues et de l'immobilisation des mots. Une néologie de grammairiens ? L'expression lui paraît contradictoire, l'idée pour le moins suspecte » (Philippe Roger).Bel exemplaire. Louis-Sébastien Mercier, un Hérétique en littérature, p. 328.
A Londres, et se trouve à Paris, chez Lejay ; A Lyon, chez Pierre Cellier, 1768. 2 parties en 1 vol. in-12 à pagination continue de 410 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale publiée par Mercier à l'âge de 29 ans. « A travers ces premières fluctuations, il est curieux de voir les croyances essentielles de Mercier se chercher, se consulter en quelque sorte avant l'ultime formation et l'entière maturité. Sûres de leur pente, d'instinct et d'emblée, elles ne laissent pas de dessiner quelques méandres avant de s'y élancer à plein cours. C'est vers Rousseau, avec quelque redressement toutefois, et c'est toujours plus loin de Voltaire, malgré quelques retours flatteurs, qu'en définitive elles l'entraîneront » (Léon Béclard, p. 57). Très bon exemplaire.
Amsterdam, , 1783-1788. 12 vol. in-8, basane fauve mouchetée, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et vert, roulette dorée encadrant les plats, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Édition complète et définitive.La préface du Tableau de Paris peint assez exactement les intentions de Mercier : « Je vais parler de Paris, non de ses édifices, de ses temples, de ses monuments, de ses curiosités, etc. : assez d'autres ont écrit là-dessus. Je parlerai des moeurs publiques et particulières, des idées régnantes, de la situation actuelle des esprits, de tout ce qui m'a frappé dans cet amas bizarre de coutumes folles ou raisonnables, mais toujours changeantes. Je parlerai encore de sa grandeur illimitée, de ses richesses monstrueuses, de son luxe scandaleux… On a dans la capitale des passions que l'on a point ailleurs. La vue des jouissances invite à jouir aussi. Tous les acteurs qui jouent leur rôle sur ce grand et mobile théâtre vous forcent à devenir acteur vous-même ».Dans un avertissement, les éditeurs se plaignent des éditions publiées par Samuel Fauche père qui sont tronquées et fautives. Jolie collection en reliure décorée de l’époque. Quelques rousseurs sans gravité par endroits ; quelques faux-titres n'ont pas été conservés par le relieur.Lacombe, 306 : « je répète que cette édition est celle qui doit être préférée ».
A Amsterdam, , 1782-1788. 12 tomes reliés en 12 vol. in-8, veau blond, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition complète et définitive.« Je vais parler de Paris, non de ses édifices, de ses temples, de ses monuments, de ses curiosités, etc. : assez d'autres ont écrit là-dessus. Je parlerai des moeurs publiques et particulières, des idées régnantes, de la situation actuelle des esprits, de tout ce qui m'a frappé dans cet amas bizarre de coutumes folles ou raisonnables, mais toujours changeantes. Je parlerai encore de sa grandeur illimitée, de ses richesses monstrueuses, de son luxe scandaleux... On a dans la capitale des passions que l'on a point ailleurs. La vue des jouissances invite à jouir aussi. Tous les acteurs qui jouent leur rôle sur ce grand et mobile théâtre vous forcent à devenir acteur vous-même ».La préface, datée du 8 octobre 1780, du Tableau de Paris peint assez exactement ce qu'il est et ce qu'il dessine. Le mérite n'est pas mince d'avoir réussi un pareil tour de force. Certes, Paris a inspiré de meilleurs livres, comme de plus grands historiens ; aucun n'a tracé un tableau plus vivant et plus varié d'une époque de son histoire.Bel exemplaire. Les faux-titres n'ont pas été conservés par le relieur. Lacombe, Bibliographie parisienne, 305.
Amsterdam et Leyde, B. Vlam, J. Murray, 1778-1784. 4 vol. in-8 de VIII-431 pp. ; (4)-V-383 pp. ; (6)-436 pp. ; (4)-XXVIII-372 pp., veau porphyre, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, triple filet or encadrant les plats, coupes filetées or, tranches jaspées (reliure de l' époque).
Première édition collective du Théâtre de Mercier. Elle offre Jenneval, Le Déserteur, Olinde et Sophonie, Natalie, Le Juge, Le Faux Ami, Childéric Premier, Jean Hennuyer, L'Indigent, La Brouette du vinaigrier, Molière, La Destruction de la Ligue, Zoé, Les Tombeaux de Vérone.L'illustration comprend 14 jolies figures gravées en taille-douce par Fritzius et Godin d'après Marillier.« Mercier est LE dramaturge. Dans l'histoire du "drame", aucun auteur n'est au XVIIIe siècle plus constant, plus prolifique ou plus ambitieux » (Martine de Rougement in Louis Sébastien Mercier. Un hérétique en littérature, p. 123). Son théâtre devait notamment exercer une influence marquée sur Friedrich Schiller.Très jolie collection en reliure décorée du temps.Cohen - De Ricci II, 701.
Presses Universitaires de France, Paris, 1952, colletion "Caractères", broché, partiellement non coupé, 245pp. rousseurs au1er plat, bon état, 194x142 . (p3)
Phone number : 33 05 49 26 70 36
Amsterdam, Aux dépens de la compagnie, 1773. In-12 en plein veau marbré au dos à nerfs orné de fleurons et filets d'encadrements dorés. xvj, 655 pp. Coiffe supérieure en partie arasée, manque de cuir au niveau du mors du plat supérieur. Papier légèrement jauni.
Postdam 1789, in-8, 102 pages. Écrite sous la forme de douze lettres, cette rare suite en édition originale a été condamné au feu par arrêt du 10 févier 1789. Basane époque, dos orné, petite usure des coins.
L'ouvrage que nous présentons à la vente est le tome 2 seul (1 feuillet n.ch.-376 pages) de l' Histoire Secrète de la cour de Berlin, ou Correspondance d’un Voyageur François. Un Arrêt de la Cour de Parlement condamne à l’instigation de Louis XVI cet ouvrage à être lacéré et brûlé, par l’Exécuteur de la Haute-Justice. « l’empereur Joseph II, le roi de Prusse et surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris, étaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI crut devoir une satisfaction au corps diplomatique, et ce libelle fut condamné par le parlement à être brûlé de la main du bourreau. » (Quérard, VI, 158) L’ouvrage est également recherché parce qu’il contient des informations inédites et fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle, et plus particulièrement en Prusse (Caillet, 7588).
Editions Montaigne,(Fernand Aubier), sans date, broché, 174pp. bon état, 190x120. (p2)
Phone number : 33 05 49 26 70 36
Londres, , 1792. In-12 de (2)-244-(5) pp., demi-vélin ivoire, dos lisse, pièce de titre noire (reliure du XIXe siècle).
Deuxième édition publiée sous le voile de l'anonyme onze ans après la première.« L'auteur présumé de ce tableau des moeurs faciles au XVIIIe siècle, dont on vanta longtemps les détails libres, la manière singulière et la tonalité galante, est le vicomte de Mirabeau, non pas le célèbre orateur révolutionnaire, mais son frère cadet plus connu sous le sobriquet de Mirabeau-Tonneau, lequel sous le nom de chevalier de Bar*** (Barville) raconte ses bonnes fortunes amoureuses. Cela nous vaut une cinquantaine de chapitres lestement troussés, et la description par le menu des habitudes des femmes de son temps » (Dictionnaire des oeuvres érotiques).Exemplaire sans les huit figures qui manquent le plus souvent. Ex-libris manuscrit ancien gratté sur le premier contreplat ; quelques feuillets légèrement roussis. Dutel, A-736 ; Pia, 507 ; Gay, III, 277 : Le Chevalier de Barville n'est autre que le vicomte de Mirabeau, frère cadet de l'illustre orateur, surnommé Mirabeau-Tonneau.
Paris, Le Jay, 1792. In-8, demi veau postérieur (milieu XIXème), dos lisse orné de filets dorés et à froid, titre doré. Titre, 1 f non chiffré, 174 pp, 1 f non chiffré. Seconde édition, 1 portrait de l'auteur a été rajouté en frontispice. Annotations manuscrites du XIXème traduisant les titre de chaque partie. Ces annotations, précise la personne qui les a écrites, sont tirées de l'édition de 1833, exceptée la 1ère. Manques sur les coiffes, mors et coins un peu frottés, quelques rousseurs.
Mirabeau a écrit cet ouvrage, alors qu'il était enfermé au donjon de Vincennes. Il y affirme sa conception de la jouissance et propose une histoire des moeurs et de la sexualité d'une étonnante modernité. Dans une lettre datée de 21 octobre 1780, voici ce qu'il écrit à sa maîtresse Sophie de Monnier: "Je comptois t'envoyer aujourd'hui, ma minette bonne, un nouveau manuscrit, très-singulier, qu'a fait ton infatigable ami; mais la copie que je destine au libraire M. B... n'est pas finie... Il t'amusera; ce sont des sujets bien plaisans, traités avec un sérieux non moins grotesque, mais très décent. Croirois-tu que l'on pourroit faire dans la Bible et l'antiquité, des recherches sur l'Onanisme, la Tribaderie, etc. etc.; enfin sur les matières les plus scabreuses qu'aient traitées les casuistes, et rendre tout cela lisible, même au collet le plus monté; et parsemées d'idées assez philosophiques ?"
A Rome, De l'Imprimerie du Vatican, 1783. In-8 de IV-192 pp., demi-chagrin vert, dos orné à nerfs, tranches dorées (reliure du XIXe siècle).
Édition originale de ce recueil de onze textes érotiques écrits par Mirabeau au donjon de Vincennes. Elle fut publiée à frais partagés par trois imprimeurs et libraires de Neuchâtel, en Suisse, à qui Mirabeau avait cédé son ouvrage. Pia, 441.
Amsterdam François Changuion. 1738 1 Un volume de format in 16 de faux titre, titre, 5 ff.; 264 pp.; reliure cartonnée lie de vin(début 20ème); pièces de titre et de tomaison vertes; titres dorés. Couverture d'attente de l'époque entièrement conservée. Ex Libris d'une famille noble du Périgord.
Trace de mouillure sur le frontispice; corps de l'ouvrage bien frais. Cartonnage impeccable. Charmant exemplaire. Edition originale ( peut-être une contrefaçon?) à la même date que celle de Prault à Paris. Voir les photos.
A Paris, chez Prault fils, 1738. In-8 de XVI-191-104-(8) pp., veau blond, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition publiée la même année que l'originale. Exemplaire sur grand papier vélin.On trouve à la suite de ces Essais quatre contes de fées, genre de composition dont Moncrif lui-même se moqua plus tard. On disait, dans le temps où ils parurent, qu'ils étaient trop sérieux pour des enfants, et pas assez amusants pour ceux qui ne le sont plus.Frontispice gravé. Petit accident à une coiffe, sinon bel exemplaire. Cohen-De Ricci, 721.
Paris, Alvarès Fils, Editeur, 1854. In-12 de (4)-212 pp., demi-maroquin rouge, dos à nerfs, tranches peignes (Ottmann-Duplanil, 1857).
Edition originale tirée à 400 exemplaires. Portrait de Restif de La Bretonne en frontispice gravé par Nargeot ; fac-similé.Vicaire V, 1032 ; Rives Child, 66. Bel exemplaire.
Sans lieu, sans nom, 1746. In-8, demi basane postérieure, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, 188 pp, 1 f non chiffré. Edition originale de ce conte de fées. Coins et coupes usés, plats frottés, accrocs aux coiffes, mouillures dans la marge supérieure sur l'ensemble de l'ouvrage, moisissures anciennes in fine.
Florence et Paris Vincent et Durand 1767, in-12, fX-titre, titre, "Avis de l'éditeur" p.IX à XV-(1 p. blanche)- p. XVII à XXIII-(1 p. blanche)-237 pages-144 pages (partie II "Réponses aux observations sur l'Esprit de loix". Basane marbrée époque, dos orné, tranches rouges; usure des coiffes et coins, mors fendus, rares rousseurs. (300 gr)-(LXVII).
L'EO est donnée par l'abbé Guasco sans nom d'éditeur, ni de pays,imprimé en Italie à Floence avec un titre gravé. Ce volume plusieurs fois réimprimé la même année contient LX lettres sans compter deux lettres de M. de Secondat. Les lettres LIV,LV et LVII sont des plus désagréables pour Madame Geoffrin qui avait rompu avec l'abbé Guasco; les notes de l'abbé Guasco sont plus que satyriques. Il paraitrait que la bonne dame et ses amis auraient été profondement blessés de ces attaques et que pour éviter un scandale on aurait publié une nouvelle édition des "Lettres familières" dont on aurait retranché les lettres concernant madame Geoffrin et sa querelle avec l'abbé. C'est cette nouvelle édition que nous vous proposons; elle contient LXIII lettres, non compris les 2 fragments de M.de Segondat, le "Portrait de madame la duchesse de Mirepoix", et les "Adieux à Cenes" (deux pièces de Montesquieu). Les lettres sont suivies de la "Réponse aux observations". Extrait de l'article concernant les lettres familières de l'édition Laboulaye Garnier 1875.
Paris Nagel 1950-1955, 3 volumes petit in-4, (3)-chiffré A à H-(1)-(2)-LXXXV-638 pp-(1)+XCIV-(1)-1430 ppa;-(1)+XI-1653 pages-(1). Demi chagrin noir éditeur,dos lisses richement ornés, tranches rouges. Sous étui percaline bordeaux amateur. Très bon état général. (XXIV)-(5000 gr.).
Le tome I reproduit en fac-similé l'édition en trois volumes des Oeuvres Complètes de 1758 établie par Richer,et publiée d'après les cahiers de corrections de l'auteur: Esprit des lois-Lettres persanes-Considérations sur les romains-Temple de Gnide- Essai sur le goût. Le tome II a été établi par M. André Masson, Louis Desgraves, André Nouat & par par Mlle Françoise Weil: Pensées -Spicilège- Geographica-voyages. Le tome III par M. Francois Gébelin, André Masson et M. Xavier Védère: Oeuvres diverses- Morceaux rejetés de l'Esprit des lois & des Lettres persanes- Extraits de lecture annotées. Ont également participé à cette édition: M. Shackleton, professeur à l'Université d'Oxfort; M. Cotta, professeur à l'Université de Turin, M. André Nouat, Mlle Odile Combes et Mlle Françoise Weil. Cette première édition intégrale des Oeuvres complètes de Montesquieu a été tirée en 3000 exemplaires, sur papier bible hollandais. Cette édition n'a pas été imprimée sur aucun autre papier. le plomb sera détruit et il ne pourra donc y avoir aucune autre reproduction en réimpression. Le tome II comporte en outre une étude sur les Secrétaires de Montesquieu & le tome III une étude sur le manuscrit de l'Esprit des Lois, par Robert Shackleton.
A Paris, chez Poilly ; A la Haye, chez Neaulme, 1737-1738. 8 parties en 2 vol. in-12 de 181-(3) pp. ; 147-(1) pp. ; 141-(1) pp. ; 116 pp. ; 135 pp. ; 144 pp. ; 146 pp. ; 158-(2) pp., basane brune, dos ornés à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition en partie originale.Retirage de l'édition originale publiée en 1735 avec un titre renouvelé pour les 1e, 2e, 3e et 4e parties, à l'adresse de Paris, Poilly. Edition originale pour les 5e, 6e, 7e et 8e parties à l'adresse de La Haye, Neaulme ; le titre porte en sus Enrichis de Notes curieuses & nouvelles.Hallucinant voyage extraordinaire, qui tient de la féérie. « Roman souterrain et aérien, ancêtre lointain de Lovecraft. Un Egyptien a été recueilli à 10 ans par les Abdattes, un peuple d'hommes bleus. Le fils du prince de ce peuple, descendu avec sa mère dans un gouffre, vit sous la Terre avec Lamékis et y découvre une civilisation d'hommes verts (...). Ils sont enlevés par des Sylphides qui les emmènent sur leur île aérienne, située à soixante-dix lieues ou stades du phare de la nuit. (...) A la fin, l'auteur fait des recherches parmi ceux qui auraient pu écrire sur Lamékis, en vain. Il constate alors que ce qu'il croyait une fiction est la réalité et qu'en fait il a été guidé par une sorte de télépathie trans-temporelle ». (Versins).Versins, p. 323 ; Hartig et Soboul, 47. Très bon exemplaire (une coiffe restaurée).