A Londres, , 1750. 1 vol. in-12 de (6)-252-(2) pp., veau brun, dos orné à nerfs, filet doré d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Reference : 9822
Édition originale. Coiffes et coins usés, un mors fendu.
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Chez Etienne Michallet | à Paris 1691 | 9 x 16.50 cm | relié
Sixième édition en partie originale. Elle contient 54 nouvelles remarques par rapport aux précédentes éditions. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Frottements. La dernière page de garde a été contrecollée sur le privilège. 3 trous de ver sur le dos. * Les Caractères de La Bruyère furent une oeuvre dynamique, sans cesse en mouvement. Alors que la première édition met plutôt en valeur la traduction des Caractères de Théophraste, les éditions à partir de la quatrième de 1689 comporteront de très nombreux ajouts, ainsi la quatrième (première édition à avoir été complétée) possède 764 remarques contre 420 dans la première, la sixième que nous proposons en comptera 997 par rapport aux 420 originaux. La sixième édition (1691) accorde pour la première fois une place privilégiée aux Caractères, en faisant imprimer sa traduction de Théophraste en caractères plus petits et en signant explicitement son oeuvre : dans la remarque 14 du chapitre De quelques usages, il remplace " Geoffroy D*** par " Geoffroy de la Bruyère", prétendu ancêtre de haute naissance de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Thomas Amaulry | à Lyon 1689 | 9 x 15.50 cm | relié
Quatrième édition en partie originale car fortement augmentée. Les trois premières, similaires les unes aux autres, sont parues durant l'année 1688. On considère donc la quatrième édition comme la seconde originale. Elle est parue en même temps chez l'éditeur parisien Etienne Michallet, qui a en effet partagé son privilège avec Amaulry depuis les premières éditions. Page de titre en rouge et noir. Reliure en demi velin XIXe à coins. Dos à nerfs orné de roulettes. Pièce de titre de chagrin havane. Mors supérieur fendu en queue sur 8 cm. une petite fente au velin au mors inférieur en tête. Frottements. Cette quatrième édition est la première à avoir été complétée, elle comporte en effet 764 remarques contre 420 dans la première et celles qui l'ont suivie. L'écriture des Caractères commence dès 1670, mais c'est seulement après 17 ans de travail que La Bruyère se décide à publier les Caractères, il est pourtant si peu sûr du succès qu'il donne la précellence à sa traduction des Caractères de Théophraste dans les premières éditions et il faudra attendre la cinquième pour que s'affirme l'oeuvre des Caractères devant celle de Théophraste, et qu'enfin La Bruyère signe l'édition de son nom. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Didot | Paris 1803 | 40 x 54 cm | une feuille
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 118 figures, ainsi décrites par l'auteur:Cette planche est composée d'une espece de collection de figures, prises isolément partout où j'en ai rencontré que je n'avois pas encore vues. Le nombre de serpents qui commencent du n° 1 jusqu'au n° 13 sont pris à Latopolis, au plafond du portique du temple, qui est sur la place du bazard à Esnê. On pourroit ranger toutes les autres figures dans la classe de celles qui tiennent le milieu entre la figure hiéroglyphique et le caractere cursif, et l'on pourroit appeler cette catégorie caractères inscriptifs. Les n° 18 et 21 sont des figures simplifiées , se rapprochant du caractere de l'écriture : celle 22, est une espece de lézard, particulier à l'Egypte, et que l'on voit le plus souvent dans les maisons ; je ne l'ai jamais vu sculpté qu'une fois à la partie extérieure du grand temple de Tintyra. Le n° 23 est une étoile personnifiée ; je ne l'ai vue de même qu'une seule fois. Les n° 31, 32, 34 , et 39, sont des figures souvent répétées, qui, plus simplifiées, sont devenues des lettres. N° 40. Une outre : je l'ai trouvée souvent. N° 41. Deux figures groupées, et dans un mouvement qui partout ailleurs les feroit croire du quinzieme siecle, et de l'école de Michel-Ange : j'ai trouvé deux fois ce même caractere dans le temple d'Apollinopolis magna à Etfu. Les n° 47 et 54 , l'emblème de la génération ; il me semble que les Égyptiens n'ont eu aucun scrupule à exprimer cette idée par la figure de la chose même : j'ai trouvé ces signes sculptés dans les temples, et souvent répétés. Je crois les n° 50 et 71 un nilometre. Le n° 77 m'a semblé un ballot, qui pouroit être l'emblème du commerce ; 78, une Isis, emblème de l'eau, ou le Nil lui-même ; 79, un pigeon portant des tablettes ; voilà des ancêtres trouvés à ceux de Damas : je n'ai rencontré ce signe qu'une seule fois à Tintyra. N° 80. Une tête avec l'expression de l'effroi, qui sort du caractere égyptien ; elle est cependant très souvent répétée parmi les figures isolées. N° 100. Un temple monolithe, fermé, etc., etc.Tout ce que j'ai hasardé sur ces signes ne sont que les idées que la vue, le nombre, la comparaison , le lieu où je les ai trouvés , m'ont fait naître, et je les abandonne absolument aux systèmes lumineux des savants qui se sont occupés de ce genre d'observation : je me trouverai assez glorieux d'avoir été dans le cas de fournir de nouveaux objets à leurs doctes recherches.J'ai écrit le nom en abrégé de tous les lieux où j'ai trouvé ces différents caracteres : ceux où il n'y a point de nom continuent d'être du même lieu d'où est le dernier inscrit. J'ai mis des numéros à tous, pour aider les citations dans les dissertations de ceux qui voudront bien prendre mes figures pour autorité. Très discrètes rousseurs principalement marginales, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de par
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Paris, Les belles lettres, 1964, 1924. 2 livres en 1 vol. in-8, rel. de l'ép. demi chagrin fauve, dos à 5 nerfs, titre doré, tranches mouchetées, couv. cons., 101 et LV-242 pp., texte en français et en grec, appendice, index. Qq. annotations au crayon en marge.
De la collection des Universités de France- Guillaume Budé pour les caractères.De la Collection des Commentaires d'Auteurs Anciens - Guillaume Budé pour le commentaire. Très bel ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Edition originale de ce précieux ouvrage. A Paris, Ruë Galande (au milieu) près la Place Maubert, 1742. Petit in-4 de (2) ff. bl., 1 feuillet titre imprimé en rouge et noir, 80 planches de spécimens dont 10 à double-page montées sur onglet. Veau havane granité, triple filet à froid entourant les plats, dos à nerfs orné de motifs floraux et de filets dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 219 x 160 mm.
Edition originale de ce précieux ouvrage qui «présente mieux que nul autre la production des graveurs de caractères en France dans le dernier quart du XVIIe s et la première moitié du XVIIIe» (Updike). Audin, 27 ; Birrell and Garnett, 35 ; Bigmore and Wyman 1, p. 417 ; Cat. Berlin, 5394 ; F. Johnson, The Type Specimen of Claude Lamesle (1927); Jammes, Collection de specimen de caractères, n°19 ; D.B. Updike, I, p. 270 : « This book, both in type and ornaments, I think presents better than any other, the output of French foundries during the last quarter of the XVIIth and the first half of the XVIIIth century. The collection of types is remarkably fine ». Rare première édition de ces épreuves dont il existe une nouvelle émission publiée par Nicolas Gando en 1758. Précieux catalogue de la typographie au XVIIIe siècle qui donne tous les caractères les plus élégants fondus depuis le siècle précédent jusqu'en 1742. « Lamesle avait acheté en 1737 l'ancienne fonderie de Jean Cot qui possédait des caractères de Garamont ou de ses imitateurs, de Robert Granjon, de Jean Jannon qui ont connu une large diffusion à travers l'Europe. En 1758, ayant vendu son établissement, Lamesle partit pour Avignon où il créa une nouvelle fonderie. Parmi les caractères proposés dans ce volume figure un « Cicero gros oeil » de Robert Granjon que l'on reconnait dans les inventaires de Plantin. On peut aussi noter la présence d'un autre Cicero, dit « La Police » qui avait servi à imprimer en 1705, le Traité de la Police de Nicolas de La Mare. Ce carctère qui comportait certaines carctéristiques des « Romains du Roi » avait été gravé par Mathieu Malherbe Des Portes dont le nom figure dans un document manuscrit de la main de Fournier le Jeune publié apr Mme Jeanne Veyrin-Forrer dans La Lettre et le Texte » (Jammes). Lamesle, qui avait repris la fonderie de Jean Cot en 1737, entra ainsi en possession de deux caractères gravés par Grangeon au XVIe s.: le Cicero Gros Œuf n° XXXIV et le «Petit Parangon» n° LI. II possédait aussi le Romain du Roi de l'imprimerie Royale dont le fils de Jean Cot avait fait une copie subreptice. Les caractères sont accompagnés d'initiales et de très nombreux ornements. Lamesle possédait également des caractères arabes, hébraïques et d’autres destinés à imprimer de la musique. L’ouvrage présente ainsi 72 spécimens de caractères d'écriture et 12 de musique. Les feuillets dépliants sont consacrés aux gros corps et à la musique. Le titre et la musique gravée sont imprimés en rouge et noir. Bel exemplaire conservé dans une jolie reliure de l'époque, condition exceptionnelle pour un ouvrage de ce genre.