PUF, 1972, 2 vol. gr. in-8°, 892 pp, (pagination continue), biblio, index, broché, bon état, envoi a.s. à Pierre Goubert
"L'étude de la prospérité des ports atlantiques français au XVIIIe siècle a fait l'objet récemment de travaux brillants, tel celui de J. Meyer sur l'armement nantais. Mais l'on attendait une synthèse sur les institutions soutenant cette prospérité, le régime de l'Exclusif, dont on parlait beaucoup mais sans avoir jamais étudié de près ses composantes. J. Tarrade nous livre dans une étude très solide cette synthèse si utile. Le mérite de l'auteur est de ne pas s'être contenté d'une étude institutionnelle mais d'avoir élargi celle-ci aux dimensions des trafics et des hommes. Après avoir dégagé dans une première partie les structures du commerce colonial et leur évolution à la fin du XVIIIe siècle, J. Tarrade entre vraiment dans le cœur de son sujet en analysant la construction de l'« Exclusif mitigé », de 1763 à 1767, et son application jusqu'en 1783. La troisième partie l'amène à voir les aménagements apportés par Castries à cet Exclusif au lendemain de la guerre d'Amérique et son évolution jusqu'à la Révolution. (...) Cette étude rendra de services à tous ceux qui s'intéressent à de l'économie coloniale car elle forme la base institutionnelle indispensable à sa compréhension. " (Paul Butel, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973) 
 Publications de l'Université de Saint-Etienne, 1994, gr. in-8°, 162 pp, 5 gravures, biographie abrégée de Cagliostro, chronologie de l'affaire du collier de la Reine, biblio, broché, bon état
Paris chez P. Jannet, "Bibliothèque Elzévirienne" 1858 1 vol. relié in-16, percaline éditeur rouge, non rogné, XXXII + 432 pp., index (dos légèrement passé). Nouvelle édition, revue et annotée par C. Moreau. Importants mémoires sur la Fronde à Paris et dans les environs de Bordeaux et couvrant la période 1650-1653 (Daval, 82).
Paris Editions Atlas 1980 2 vol. relié 2 vol. in-4, cartonnages de l'éditeur, jaquette illustrées, étui illustré, 264 et 331 pp., nombreuses illustrations en couleurs. Excellent état.
 P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, introduction par Henri Potez, broché, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée). Sans le portrait en frontispice annoncé
Madame de Tencin (1682-1749) aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. 
 P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, un portrait gravé en frontispice, introduction par Henri Potez, broché, qqs soulignures crayon dans l'introduction, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838) 
 P., A. Quantin, 1885, in-8°, 337 pp, 3 eaux-fortes de Dubouchet, dont le portrait de l'auteur en frontispice, et un fac-similé dépliant, texte encadré d'un filet rouge, imprimé sur papier vergé teinté, broché, bon état (Petite Bibliothèque de luxe des Romans célèbres) (Vicaire I, 754)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’oeuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838) 
 G. Van Oest, "Architecture et arts décoratifs" 1926 1 vol. broché in-8, broché, 37 pp. et 32 planches en noir hors-texte. Excellent état, très frais.
 Hachette, 1988, in-8°, 269 pp, 3 cartes, chronologie comparée, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
En 1492, un illuminé, obsédé par des intuitions que très peu de personnes partagent, prend la mer pour découvrir de nouvelles terres. L'illuminé est Christophe Colomb et, chacun le sait, il a découvert l'Amérique. Guy et Jean Testas font le récit mouvementé et bien nourri d'une des plus prodigieuses aventures humaines – celle de la découverte d'un continent par une poignée d'individus hors du commun dont le destin sera le plus souvent tragique. Tout est péril dans cette épopée : la mer qui souvent les décime, les Indiens dont la candeur supposée se transforme en rouerie dès le second voyage, puis en violences. Nombre de conquistadores mourront de flèches empoisonnées ou dévorés par les cannibales. L'idéal évangélique du premier voyage et la préoccupation de donner à l'Espagne et à Dieu de nouveaux chrétiens cèdent bientôt le pas à l'obsession de l'or qui est le grand moteur de cette aventure exceptionnelle et justifie aux yeux des conquistadores les pires effrois, les périls les plus terrifiants et des exploits physiques surhumains. Aux premiers aventuriers succèdent des hommes d'armes cupides, bien organisés militairement, décidés à se tailler des empires et àtirer de ces nouvelles terres toutes leurs richesses. 
 Julliard, 1964, gr. in-8°, 400 pp, 16 planches de gravures hors texte, biblio, index, broché, bon état (Coll. Histoire de l'art). Edition originale
Cet ouvrage s'efforce de reconstituer l'image qu'un contemporain de Louis XIV se donnait d'une histoire de la peinture. L'auteur s'efface derrière les textes qu'il cite, les estampes qu'il reproduit, même (ou surtout) si les maîtres du passé y apparaissent sous un jour étrangement déformé : Léonard de Vinci l'Académicien, Michel-Ange le Libertin, coloris et furie du Tintoret, Dürer bon dessinateur au goût près, Rembrandt ou la séduction dangereuse. Roger de Piles, allégué pour témoin sur toute une époque, marque ses jugements de son emprunte propre : amateur et théoricien, partisan des Vénitiens et de Rubens, adversaire de la tradition académique, il prend position à l'égard de ses contemporains - Félibien surtout - mais aussi d'auteurs italiens comme Vasari, Ridolfi, Bellori ou Malvasia, flamands comme Karel van Mander ou Coreneille de Bie, allemands comme Sandrart. L'histoire de l'art apparaît ici doublement réfractée : à travers cette variante qu'est le goût propre à un "curieux" particulièrement averti, original, sensible, Roger de Piles 
 Emile-Paul, 1913, in-12, viii-287 pp, reliure demi-percaline bronze, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane brune (rel. de l'époque), bon état
"La tragédie de Ravaillac commence dès l'enfance du malheureux, né vers la fin de 1578 sur cet âpre rocher d'Angoulême, peuplé de prêtres et de moines, qui levait alors sur une campagne huguenote « l'étendard catholique »... Les frères Tharaud se sont emparés de cette matière historique pour en faire un de leurs plus beaux livres. Et l'histoire, dira-t-on, l'histoire avec ses méthodes rigoureuses et ses résultats scientifiques, qu'en ont-ils fait ? Qu'on se rassure, malgré le ton légèrement impertinent de la préface, c'est une histoire très consciencieuse et très complète, malgré que les fiches n'en soient point étalées..." (Journal des débats politiques et littéraires) — "Voici un livre qui raconte l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac, « récit qui n'a d'autre prétention, déclarent les auteurs, que de remettre à leur place, et dans l'ordre du temps, les révélations que Ravaillac fit à ses juges... » Cette déclaration n'est pas tout à fait exacte ; les auteurs ont eu d'autres irretentions ; ils se sont appliqués non seulement à rééditer une page d'histoire en s'attachant aux détails vrais et en brossant des portraits consciencieux et nets des héros de la tragédie, le criminel surtout et quelque peu la victime. La lecture en est attachante et le personnage de Ravaillac suffit à retenir vivement l'intérêt." (Revue militaire suisse, 1922) 
Paris Plon 1895 1 vol. broché in-8, broché, XV + 531 pp. Bon exemplaire.
 Plon, 1905, in-8°, xxiv-361 pp, 2 héliogravures sous serpentes hors texte, dont un portrait en frontispice, index, broché, bon état
Bonne biographie de Jeanne-Agnès Berthelot de Pléneuf, marquise de Prie (1698-1727). Maîtresse du duc de Bourbon, elle a été, pendant quelques années, la femme la plus puissante à la cour de Louis XV. — "M. T. a divisé la vie de Mme de Prie en trois parties : 1) Jusqu'à la mort du Régent. Le chapitre est intitulé : Mère et fille. Il débute par quelques renseignements sur le père de Mme de Prie, le fermier général Berthelot de Pléneuf, sur la vie galante de sa mère et sur ses amis Belle-Isle, La Fare, et surtout Le Blanc, l'ancien intendant des Flandres et le futur secrétaire d'État de la guerre du Régent. M. T. passe ensuite à la rivalité de la mère et de la fille, au mariage de Mlle de Pléneuf avec le marquis de Prie, et à son séjour comme ambassadrice à Turin. Puis viennent les relations de Mme de Prie avec le Régent, sa liaison avec le duc de Bourbon et la campagne qu'elle entreprend contre Le Blanc et les amis de Mme de Pléneuf, soutenue par Monsieur le Duc, les frères Paris, et en sous main par Dubois, qui obtient du Régent le renvoi de Le Blanc. 2) Le second chapitre : Favorite et Ministre, est consacré à la lutte de Mme de Prie contre Le Blanc. L'arrestation des complices de Le Blanc accusé de péculat, puis de Le Blanc lui-même, les opérations de la commission de l'Arsenal, chargée d'instruire son procès, l'intervention des deux partis ennemis, les Bourbons et les d'Orléans, dans l'affaire, l'évocation du procès par le Parlement et le jugement de Le Blanc en constituent les principaux épisodes. 3) Dans le troisième chapitre : Fin du ministére de M. le Duc, l'auteur étudie la politique étrangère de Bourbon et le renvoi de l'Infante, les rapports de Mme de Prie et de Marie Leczinska, l'hostilité et les menées de Fleury contre Mme de Prie, la disgrâce de la favorite, sa retraite et sa mort dans le domaine de Courbépine près de Bernay..." (P. Muret, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1907) 
 P., Adolphe Bossange, 1826, 5 vol. in-8°, quatrième édition, index, reliures demi-basane havane, dos lisses avec titres, tomaisons et doubles filets dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos frottés avec qqs épidermures, intérieurs propres et frais (qqs rares rousseurs), état correct
Mémoires de Thiébault sur son séjour auprès du roi de Prusse et de sa cour. Ayant gagné la confiance du roi, pensionné à Berlin, Thiébault fut son lecteur et corrigea un grand nombre de ses ouvrages. Cette quatrième édition est destinée à rétablir le texte et le plan de Dieudonné Thiébault, modifiés par Dampmartin dans la troisième édition. D'après l'avertissement écrit par le fils de l'auteur, cet ouvrage constitue la deuxième partie des mémoires dont la première, demeurée manuscrite, a disparu. — "Cet ouvrage, malgré les beaux travaux publiés depuis sur le règne de Frédéric II, sur sa diplomatie et ses campagnes, n’a guère perdu de son originalité et reste encore son meilleur titre au regard de la postérité, puisque l’on a pu dire que toutes les anecdotes rapportées, tous les caractères tracés par Thiébault sont exacts." (Revue des Deux Mondes, 1893) 
 P., Adolphe Bossange, 1826, 5 vol. in-8°, 2 portraits gravés en frontispices, index, broché, couv. imprimées lég. salies, état correct
Mémoires de Thiébault sur son séjour auprès du roi de Prusse et de sa cour. Ayant gagné la confiance du roi, pensionné à Berlin, Thiébault fut son lecteur et corrigea un grand nombre de ses ouvrages. Cette quatrième édition est destinée à rétablir le texte et le plan de Dieudonné Thiébault, modifiés par Dampmartin dans la troisième édition. D'après l'avertissement écrit par le fils de l'auteur, cet ouvrage constitue la deuxième partie des mémoires dont la première, demeurée manuscrite, a disparu. — "Cet ouvrage, malgré les beaux travaux publiés depuis sur le règne de Frédéric II, sur sa diplomatie et ses campagnes, n’a guère perdu de son originalité et reste encore son meilleur titre au regard de la postérité, puisque l’on a pu dire que toutes les anecdotes rapportées, tous les caractères tracés par Thiébault sont exacts." (Revue des Deux Mondes, 1893) 
 Payot, 2014, in-8°, 294 pp, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Ces variations célèbrent un esprit rebelle, vagabond, attaché à la jouissance singulière et à l'imagination. Les œuvres de Casanova, Mozart, Sade ou Tiepolo que je présente ici ne cessent d'explorer une philosophie du plaisir, une intelligence du désir, un génie du moment. Un esprit révolutionnaire ? Libertin et libertaire plutôt, comme va le révéler le croisement avec 1789 et surtout avec la Terreur. Mais ces texte peuvent aussi se lire selon la ligne d'une trajectoire : celle qui, de Mme de Tencin, la "scélérate chanoinesse" , en passant par l'héroïque Mme Roland, brise le silence des femmes et aboutit à Mme de Staël, la première à oser se proclamer auteure et à incarner, par sa puissance intellectuelle, et financière, une force politique de liberté. 
 PUF, 1949, in-8°, 262 pp, broché, bon état
La bulle Unigenitus ou Unigenitus Dei Filius est la bulle que le pape Clément XI fulmine en septembre 1713 pour dénoncer le jansénisme. Elle vise plus particulièrement l'oratorien Pasquier Quesnel et condamne comme fausses et hérétiques cent une propositions extraites des Réflexions morales, son ouvrage paru en 1692 et qui continue d'asseoir son succès. Loin de mettre fin aux divisions de l'Église, cette bulle provoque la coalition, voire la fusion de plusieurs oppositions : gallicane, richériste et janséniste. Face au refus du parlement de Paris de l'enregistrer et aux réticences de certains évêques, Louis XIV cherche à l'imposer par la force. L'opposition à la bulle se réveille lors de la Régence et en appelle à un concile général. Fleury qui arrive au pouvoir la fait devenir loi du royaume par le lit de justice royal du 24 mars 1730 et continue une épuration du clergé, ce qui attise les oppositions (clergé, parlement). Dès lors, le jansénisme se construit en opposition aux proclamations de la bulle. 
 Les Indes savantes, 2014, gr. in-8°, 394 pp, 16 pl. de gravures hors texte, glossaire, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
« Pour en faire de bons catholiques, il faut tout d'abord que les Indiens deviennent des hommes et ensuite leur enseigner la doctrine chrétienne ». Cette réflexion traverse toute l'époque coloniale. En effet, la découverte de l'Amérique et la conquête des terres andines s'accompagnent d'une politique de transformation des sociétés indigènes en étroite relation avec l'évangélisation, sous le regard de l'Eglise catholique, pièce maîtresse et pilier de cette action. La conquête spirituelle des populations amérindiennes associée à celle des corps et au remodelage des modes de vie traditionnels est connue sous le nom de policía cristiana. Cette lame de fond puise ses racines dans l'époque médiévale, elle-même héritière d'une longue tradition antique que l'auteur étudie avec précision. Il s'agit de changer l'Homme américain en façonnant son corps, son apparence autant que son âme, en s'attachant à modifier radicalement son rapport à l'hygiène, ses vêtements, ses gestes, son environnement quotidien pour qu'il entre de plein pied dans la « civilisation ». 
Paris Le Club du meilleur livre 1958 1 vol. Relié in-8 carré, toile rouge de l'éditeur décorée d'une vignette sur le plat supérieur, rhodoïd, 331 pp., 30 illustrations hors-texte. Maquette de Massin. Tirage limité (Huret, Le Club du meilleur livre, n°249). En parfait état.
 P., Ménard et Raymond, 1813, in-12, 322 pp, reliure plein veau naturel marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, coupes filetées (rel. de l'époque), dos frotté, coiffes abîmées, état correct
Contient Xerxès, tragédie (1714), Sémiramis, tragédie (1717), Catilina, tragédie (1748), le Triumvirat, ou la mort de Cicéron, tragédie (1754). 
 P., Ménard et Raymond, 1813, in-12, 428 pp, reliure plein veau naturel marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, coupes filetées (rel. de l'époque), dos frotté, coiffes abîmées, état correct
Contient le Séducteur, par M. de Bièvre, notice sur M. de Bièvre, Auguste et Théodore, ou les deux pages, par Dezède (1789), notice sur Dezède, le Philinte de Molière, ou la suite du Misanthrope, par P. F. N. Fabre d'Eglantine, notice sur Fabre d'Eglantine, l'Intrigue épistolaire, P. F. N. Fabre d'Eglantine, plus la Table alphabétique des auteurs avec leurs pièces contenues dans les 51 volumes de cette collection. Elle renferme toutes les pièces, tragédies, comédies et drames dont se compose le répertoire du théâtre français, c'est à dire les chefs-d'oeuvres de Pierre et Thomas Corneille, les théâtres complets de Racine, Crébillon, Molière et Regnard, les pièces choisies de Voltaire, ainsi que les pièces des autres auteurs "que la faveur constante du public a maintenues sur la scène". Une notice est donnée pour chaque auteur avec, en particulier, la date des premières représentations. 
 P., Ménard et Raymond, 1813, in-12, xi-387 pp, reliure plein veau naturel marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, coupes filetées (rel. de l'époque), dos frotté, coiffes abîmées, pt mques de cuir au 2e plat, état correct
Contient Notice sur Crébillon, Idoménée, tragédie (1703), Atrée et Thyeste, tragédie (1707), Electre, tragédie (1708), Rhadamisthe et Zénobie, tragédie (1711). 
 P., Ménard et Raymond, 1813, in-12, 350 pp, reliure plein veau naturel marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, coupes filetées (rel. de l'époque), dos frotté, état correct
Contient le Dissipateur, ou l'honnète friponne, par Néricault Destouches (1753), la Fausse Agnès, ou le poète campagnard, par Néricault-Destouches (1759), l'Homme singulier, par Néricault-Destouches (1764). 
 P., Ménard et Raymond, 1813, in-12, 350 pp, reliure plein veau naturel marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, coupes filetées (rel. de l'époque), dos frotté, coiffes abîmées, état correct
Contient le Tambour nocturne, ou le mari devin, par Néricault Destouches (1762), le Consentement forcé, par Guyot de Merville (1738), notice sur Guyot de Merville, les Fausses confidences, par Marivaux (1793), l'Epreuve, par Marivaux. 
 P., Ménard et Raymond, 1813, in-12, 350 pp, reliure plein veau naturel marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, filet à froid encadrant les plats, coupes guillochées (rel. de l'époque), dos frotté, état correct
Contient le Jeu de l'Amour et du Hasard, par Marivaux (1730), notice sur Marivaux, la Surprise de l'Amour, par Marivaux (1727), la Mère confidente, par Marivaux (1735), le Legs, par Marivaux (1736).