University of London, The Athlone Press, 1970, in-8°, vi-320 pp, un portrait en frontispice, notes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
PUF, 1965, in-8°, 459 pp, biblio, broché, qqs rares soulignures crayon, bon état
PUF, 1977, 2 vol. in-8°, 639 pp, 25 cartes et graphiques, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Peuples et civilisations)
"L'intérêt du livre de M. Soboul et de ses collaborateurs est de nous montrer dans ce premier XVIIIe siècle l'émergence d'un monde nouveau caractérisé par « l'éclat de la pensée libre et le souci du destin terrestre des hommes ». Cette période constitue une phase exceptionnelle de l'aventure humaine et nous attendons avec impatience le deuxième volet de ce « grand siècle », 1750-1789. Nul doute que M. Soboul donnera à ces deux premiers volumes une suite de la même qualité." (Jean Cavignac, Bibliothèque de l'école des chartes, 1980)
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 planches en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, reliure skivertex noir éditeur (édition "Club" ne comprenant pas de jaquette), bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations). Edition originale
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, index documentaire, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations). Edition originale, ex. du SP
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)
CDU, 1963, in-4°, 139 pp, texte dactylographié, biblio, broché, état correct (Coll. Les cours de Sorbonne)
Société de l'histoire du protestantisme français.
Reference : 67681
(1975)
ISBN : B0014MSTZG
Au siège de la Société de l'histoire du protestantisme français 1975 1 vol. broché in-8, broché, 645 pp. Importante tache à la tranche inférieure, sans atteinte à l'intérieur. Sinon état convenable.
Albin Michel, 1976, in-8°, 307 pp, biblio, broché, bon état
Entre 1500 et 1800, la vie sexuelle de l'Occident a achevé de revêtir des formes qu'elle a conservées, pour l'essentiel, jusqu'au milieu du XXe siècle. Durant cette longue période qui va de la Renaissance aux Lumières, le pilier principal de l'ordre sexuel était l'union monogame. Celle-ci, étroitement surveillée par la collectivité et les familles, négligeait de plus en plus l'attirance physique au bénéfice de considérations morales et économiques. L'Eglise, en effet, s'acharnait à réprimer la sexualité, en accord avec l'Etat moderne et son programme d'ordre moral. Toutefois, les milieux privilégiés réussissaient souvent à échapper à ce conformisme. La culture sexuelle se réfugiait dans la recherche esthétique et littéraire. Ainsi se développaient à la fois un érotisme de compensation et le mythe poétique ou romanesque de l'amour-passion. Ces grands thèmes, Jacques Solé les analyse ici avec profondeur et acuité. Il montre de façon convaincante combien est ambigu l'héritage sexuel que l'« époque moderne » nous a légué.
Albin Michel, 1979, in-8°, 295 pp, biblio, broché, bon état
Le mythe de la fin de l'Histoire ; Le mythe de l'unité de l'humanité ; Le mythe d'une connaissance universelle. — Dans ce brillant essai, l'auteur soutient la thèse suivante : aux origines de la modernité, en fait de « la longue renaissance des XVIe et XVIIe siècles », il y a – encore et toujours – le sacré. Au moins jusqu'au XVIIIe siècle, les perspectives théologiques ont dominé la culture de l'Occident. Anachroniques, les synthèses sur la rationalité d'une Renaissance au cours de laquelle l'humanité devint maîtresse d'elle-même. Exagérée ou illusoire, l'idée que le relativisme et l'esprit scientifique s'enracinent profondément dans l'humanisme occidental, lequel aurait fait preuve déjà d'un véritable sens critique... — Les historiens de l'Occident sous-estiment l'importance du sacré aux origines de la modernité. On chante encore la Renaissance comme l'avènement à la raison d'une humanité enfin maîtresse d'elle-même. La vénération de l'humanisme amène à exagérer le sens critique dont auraient fait preuve les XVIe et XVIIe siècles, et à y découvrir à tort les racines du relativisme contemporain. En réalité, la révolution scientifique naissante ne pénétra que peu à peu les consciences. Elle dut alors se substituer, dans les esprits, au règne absolu de la théologie qui correspondait à la totalité du savoir. Vision d'ensemble de l'univers, celle-ci tenait lieu à la fois de physique et de morale, d'histoire et de géographie, d'économie, de psychologie et de sociologie. Moins connaissance de Dieu que mise en situation de l'homme, elle lui fournissait un certain nombre de vérités fondamentales sous la forme de mythes puissants. Jacques Solé le montre dans cet ouvrage érudit et profond, à propos de trois thèmes essentiels : le mythe de la fin de l'histoire (attente de la fin du monde et espérance d'une « nouvelle Jérusalem »), le mythe de l'unité de l'humanité (la « famille d'Adam » en marche vers le salut à travers les différents âges du monde), enfin le mythe d'une connaissance universelle (tout un arsenal de croyances irrationnelles ou de pratiques magiques rendant compte à la fois des superstitions populaires et des aspects savants de la dévotion, qui se rattachent au même univers mental). Ces croyances collectives qui caractérisent l'ancien christianisme rapprochent sa conception de l'univers de celle des autres civilisations traditionnelles. Le début des Temps Modernes, dans l'histoire de l'Occident, marque ainsi le dernier moment où son interprétation du temps, de l'espace et de l'existence fut dominée par une pensée de type magique, inséparable de la religion avant le XVIIIe siècle. (4e de couverture)
Nantes et Paris Lanoë-Mazeau, René Haton 1892 1 vol. relié in-8, cartonnage bradel pleine toile bordeaux, fleuron doré et pièce de titre au dos, 357 pp., portrait gravé en frontispice et planche hors-texte. Edition originale. Dos un peu passé et quelques rousseurs, sinon en bonne condition.
Grasset, 1950, in-12, 185 pp, notes et éclaircissements, broché, bon état
"Ce n'est point un livre nouveau, mais ce galant pastiche fleure déjà les grâces et les hardiesses du siècle suivant, est d'une saveur si piquante et si gentiment pimentée qu'on ne se lasserait guère de le relire. Certes, la folle escapade de la gente Marie Toinon Cerisette et de sa jeune maîtresse, la maréchale de la Marsaille, n'est point à proposer en exemple aux filles sages, et Mme de Maintenon, si elle l'eût connue, fût entrée en grande colère. Mais Mme de Sévigné s'en fût fort divertie sans doute. Le récit qu'en fait M. Gabriel Soulages plaira aux lettrés. Il les mènera en Avignon en compagnie de la plus exquise des chambrières et de la plus sensible des princesses et il les associera à leurs jeux libertins jusqu'au jour où une noyade tragique mettra fin à ce malheureux petit voyage si joyeusement commencé et qui eût mérité de ne point s'achever dans les larmes, tant il est vrai que l'esprit né saurait jouer longtemps le personnage du cœur." (Le Figaro littéraire)
Perrin, 1894, in-12, pièces justificatives, broché, très bon état
"Ce n'est pas une histoire complète et détaillée de la conclusion de l'alliance franco-espagnole, dont les conséquences ont influé sur toute la politique extérieure de l'ancien régime, et même sur celle de la Révolution, qu'a voulu écrire M. Soulange-Bodin dans son étude. C'est sur les circonstances qui ont préparé et marqué la conclusion du Pacte de famille et sur les trois hommes qui, du côté français, ont pris à cet événement la part la plus marquante qu'il a porté son attention. Bernis pense au Pacte de famille, Choiseul le réalise, Nivernais lui fait produire ses premiers résultats ; de là les divisions très naturelles et très justes du volume. Ainsi composé avec justesse, le livre de M. Soulange-Bodin n'est pas moins remarquable au point de vue du fond et de la forme. L'auteur a dépouillé avec intelligence et méthode les archives des affaires étrangères ; il présente le résultat de ce dépouillement avec une élégante netteté. C'est, en un mot, un livre bien fait, mais il ne faut pas oublier en le lisant que le Pacte de famille ne devait produire tous ses heureux résultats qu'à longue échéance, et que ce n'est pas tant la politique de Choiseul que celle de Louis XVI et de Vergennes qui en a justifié complètement la conclusion." (Louis Farges, Revue Historique, 1894)
UGA, Heule, 1968, gr. in-8°, iv-252-(40) pp, préface de P.-C. Timbal, 5 planches hors texte, annexes, biblio, broché, bon état (Études présentées à la Commission internationale pour l'histoire des assemblées d'États./ Studies presented to the International Commission for the History of representative and parliamentary institutions, 35), envoi a.s.
Paris Payot, "Bibliothèque historique" 1933 1 vol. relié in-8, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures conservées, 330 pp., bibliographie. Très bon exemplaire, agréablement relié.
P., Société française d'Imprimerie et de Librairie, 1901, in-8°, 18 pp, broché, bon état, envoi a.s. Tiré à part de la “Revue des Cours et Conférences”
P., Hermann & Cie, 1940, gr. in-8° (165 x 252), 91 pp, 6 pl. d'illustrations hors texte, index des divinités aztèques, biblio, broché, qqs rares annotations au stylo vert, bon état
Conférences prononcées au Collège de France (chaire d'antiquités américaines, fondation Loubat) en 1939 : mythologie, astronomie, divination, science du calendrier, religion, magie, rites de la vie privée et collective des Aztèques.
Hachette, 1959, in-8° carré, 95 pp, 12 pl. en couleurs hors texte et 80 gravures dans le texte et à pleine page (photographies de Gisèle Freund, Henri Lehmann, Jacques Soustelle, Musée de l'Homme), une carte et un plan, cart. illustré de l'éditeur (Coll. Tout par l'image)
"Présenter une monographie sur « la vie quotidienne » d'une nation à telle ou telle phase de son histoire, cela peut revenir assez souvent à regrouper sous un jour nouveau des faits déjà connus, et l'entreprise risque de côtoyer la vulgarisation. Mais il arrive aussi que certaines de ces coupes dans le courant de l'histoire aient un intérêt très supérieur à celui-là et répondent véritablement à un besoin. Tel est le cas, à coup sûr, du récent livre de Jacques Soustelle, qui offre un tableau de la vie quotidienne des Aztèques à la veille de l'arrivée au Mexique de Fernand Cortès. Nul ne pouvait être mieux qualifié que lui pour l'écrire. A la fois ethnologue et historien, — qualités indispensables à qui aborde un tel sujet, — il a observé longuement les Indiens qui sont les descendants directs des peuples de l'empire aztèque, et, d'autre part, il a déjà publié plusieurs études sur la religion et le système cosmologique de l'ancien Mexique..." (Jean Cazeneuve, Annales ESC, 1959)
Hachette, 1964, in-8°, 318 pp, une gravure en frontispice, une carte sur double page, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Présenter une monographie sur « la vie quotidienne » d'une nation à telle ou telle phase de son histoire, cela peut revenir assez souvent à regrouper sous un jour nouveau des faits déjà connus, et l'entreprise risque de côtoyer la vulgarisation. Mais il arrive aussi que certaines de ces coupes dans le courant de l'histoire aient un intérêt très supérieur à celui-là et répondent véritablement à un besoin. Tel est le cas, à coup sûr, du livre de Jacques Soustelle, qui offre un tableau de la vie quotidienne des Aztèques à la veille de l'arrivée au Mexique de Fernand Cortès. Nul ne pouvait être mieux qualifié que lui pour l'écrire. A la fois ethnologue et historien, — qualités indispensables à qui aborde un tel sujet, — il a observé longuement les Indiens qui sont les descendants directs des peuples de l'empire aztèque, et, d'autre part, il a déjà publié plusieurs études sur la religion et le système cosmologique de l'ancien Mexique..." (Jean Cazeneuve, Annales ESC, 1959)
Hachette, 1982, in-8°, 318 pp, une gravure en frontispice, une carte sur double page, biblio, broché, couv. illustrée, qqs rares marques au crayon en marges, bon état
"Présenter une monographie sur « la vie quotidienne » d'une nation à telle ou telle phase de son histoire, cela peut revenir assez souvent à regrouper sous un jour nouveau des faits déjà connus, et l'entreprise risque de côtoyer la vulgarisation. Mais il arrive aussi que certaines de ces coupes dans le courant de l'histoire aient un intérêt très supérieur à celui-là et répondent véritablement à un besoin. Tel est le cas, à coup sûr, du récent livre de Jacques Soustelle, qui offre un tableau de la vie quotidienne des Aztèques à la veille de l'arrivée au Mexique de Fernand Cortès. Nul ne pouvait être mieux qualifié que lui pour l'écrire. A la fois ethnologue et historien, – qualités indispensables à qui aborde un tel sujet, – il a observé longuement les Indiens qui sont les descendants directs des peuples de l'empire aztèque, et, d'autre part, il a déjà publié plusieurs études sur la religion et le système cosmologique de l'ancien Mexique..." (Jean Cazeneuve, Annales ESC, 1959)
Hachette, 1955, in-8°, 318 pp, une gravure en frontispice, une carte sur double page, biblio, broché, bon état
"Présenter une monographie sur « la vie quotidienne » d'une nation à telle ou telle phase de son histoire, cela peut revenir assez souvent à regrouper sous un jour nouveau des faits déjà connus, et l'entreprise risque de côtoyer la vulgarisation. Mais il arrive aussi que certaines de ces coupes dans le courant de l'histoire aient un intérêt très supérieur à celui-là et répondent véritablement à un besoin. Tel est le cas, à coup sûr, du récent livre de Jacques Soustelle, qui offre un tableau de la vie quotidienne des Aztèques à la veille de l'arrivée au Mexique de Fernand Cortès. Nul ne pouvait être mieux qualifié que lui pour l'écrire. A la fois ethnologue et historien, — qualités indispensables à qui aborde un tel sujet, — il a observé longuement les Indiens qui sont les descendants directs des peuples de l'empire aztèque, et, d'autre part, il a déjà publié plusieurs études sur la religion et le système cosmologique de l'ancien Mexique..." (Jean Cazeneuve, Annales ESC, 1959)
Hachette, 1972, in-8°, 318 pp, une gravure en frontispice, une carte sur double page, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Présenter une monographie sur « la vie quotidienne » d'une nation à telle ou telle phase de son histoire, cela peut revenir assez souvent à regrouper sous un jour nouveau des faits déjà connus, et l'entreprise risque de côtoyer la vulgarisation. Mais il arrive aussi que certaines de ces coupes dans le courant de l'histoire aient un intérêt très supérieur à celui-là et répondent véritablement à un besoin. Tel est le cas, à coup sûr, du récent livre de Jacques Soustelle, qui offre un tableau de la vie quotidienne des Aztèques à la veille de l'arrivée au Mexique de Fernand Cortès. Nul ne pouvait être mieux qualifié que lui pour l'écrire. A la fois ethnologue et historien, — qualités indispensables à qui aborde un tel sujet, — il a observé longuement les Indiens qui sont les descendants directs des peuples de l'empire aztèque, et, d'autre part, il a déjà publié plusieurs études sur la religion et le système cosmologique de l'ancien Mexique..." (Jean Cazeneuve, Annales ESC, 1959)
Hachette/GLM, 1998, in-8°, 332 pp, une carte, biblio, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La vie quotidienne)
Il y a un peu plus de quatre siècles, une civilisation brillante et étrange, profondément différente de celle de notre Ancien Monde, s'épanouissait sur les bords des grands lacs du Mexique central. Elle allait bientôt s'effondrer sous les coups d'une poignée de soldats espagnols, dans un désastre dont l'histoire offre peu d'exemples. Comment vivaient ces Aztèques ? Quels étaient leurs usages, leurs croyances, leurs travaux, leurs divertissements de tous les jours ? C'est à ces questions que répond Jacques Soustelle. De la ville impériale hérissée de pyramides à la cabane du plébéien, de la magnificence des jardins à l'activité grouillante des marchés, de la variété colorée des costumes à l'art ésotérique des hiéroglyphes, c'est tout un monde disparu qui ressuscite au fil des pages. Vie familiale : éducation des enfants, rites de la naissance, du mariage et de la mort ; vie politique type de gouvernement, intrigues de cour et guerres ; vie réligieuse : cérémonies, danses et sacrifices humains. Les multiples aspects de l'Empire aztèque à l'apogée de sa puissance sont décrits dans ce livre avec une grande ferveur et une profonde connaissance du pays, des hommes et des langages.
P., Gauthier-Villars et Cie, 1920, 2 vol. in-12, viii-105 et 122 pp, notice biographique, les deux tomes reliés ensemble en un volume pleine toile écrue, pièce de titre chagrin noir, papier lég. jauni, bon état (Coll. Les Maîtres de la pensée scientifique)
P., Renouard, 1882, gr. in-8°, lvii-462 pp, imprimé sur papier vergé, index, broché, dos abîmé, intérieur propre, état correct
"Le représentant de l'électeur de Brandebourg à Paris a écrit sa relation sur l'ordre de son maître, désireux d'être exactement et amplement renseigné sur les ressources de la France avant de prendre parti contre elle. Tout en tenant compte de cette circonstance, ce rapport est une oeuvre d'histoire par l'exactitude, l'impartialité et la clairvoyance : tableau remarquable de la France dans la seconde partie du règne de Louis XIV." (André, Sources VIII, 8120) — "Ezéchiel Spanheim, né à Genève en 1629, représenta l'électeur Charles-Louis près les cours étrangères durant les années 1666-1668. Puis il passe au service de l'électeur de Brandebourg. Il fut nommé envoyé extraordinaire de la cour de Brandebourg en France le 16 février 1680. Il demeura en France jusqu'en 1689, et, durant ces neuf années, étudia d'un œil clairvoyant le pays où il était accrédité. Ce tableau de la cour de France a été rédigé par Spanheim au début de l'année 1690 pour l'électeur Frédéric III afin de lui donner une idée aussi juste que possible du pays contre lequel va commencer une lutte nouvelle où presque toute l'Europe s'est coalisée. « Ce n'est pas un tableau de la monarchie de Louis XIV, » dit M. Bourgeois, « composé à loisir dans le recueillement du cabinet. Spanheim l'a écrit à la requête de son maître, le nouvel électeur de Brandebourg, qui voulait être éclairé sur l'organisation, les ressources de la France, les moyens de la combattre, les chances de vaincre. » — « C'est, » ajoute M. Bourgeois, « le premier essai vraiment historique antérieur à l'œuvre de Voltaire, et parfois supérieur pour le fond, que nous ayons sur la France du XVIIe siècle. »" (Frantz Funck-Brentano, Bibliothèque de l'école des chartes, 1901)