Genève, Droz, 2007, gr. in-8°, 440 pp, annexes, biblio, index, reliure pleine toile rouge de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état (Coll. Travaux d'Humanisme et Renaissance)
Ingeborg Jostock explore le champ, encore largement méconnu, du contrôle de l’imprimerie à Genève, de la censure des lecteurs et de la politique éditoriale des autorités de la cité. Son analyse des sources, et notamment de dossiers particuliers, fait surgir les rapports de force et les négociations permanentes qui opposent le pouvoir civil et l’autorité religieuse. Au-delà des questions de suprématie, l’ouvrage rend compte des contraintes diplomatiques et commerciales dont il faut admettre qu’elles relèguent fréquemment les priorités idéologiques. De choix profondément contradictoires se dégage néanmoins une logique, celle d’une censure négociée par des acteurs aussi différents que les magistrats, les pasteurs, les imprimeurs et libraires et qui cherchent à se concilier des pouvoirs extérieurs, en France notamment. Enfin La Censure négogiée constitue un remarquable instrument de travail grâce à ses annexes qui éditent l’intégralité des textes réglementaires relatifs au contrôle de l’imprimerie ainsi qu’à la liste annotée des ouvrages interdits ou corrigés qu’elle donne.
PUF, 1997, in-8°, 688 pp, 11 cartes, 15 tableaux, 2 illustrations, biblio, index, broché, couv. illustrée, soulignures et annotations crayon, bon état (Coll. Premier Cycle)
La France du XVIe siècle est-elle une monarchie absolue ou un assemblage hétéroclite de territoires plus ou moins gouvernables ? Quelles sont les caractéristiques de ce siècle de « Renaissance » et de mutations ? Quelles ont été les conséquences des guerres civiles qui l’ont traversé ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce manuel en démontrant que le XVIe siècle est avant tout en France celui du renforcement de la royauté. La monarchie, déjà enracinée dans les mœurs de la fin du Moyen Âge, tant par l’allégeance du peuple que par l’efficacité de l’appareil d’État, va s’affermir tout au long de la Renaissance. Les guerres civiles qui agiteront ce siècle de tensions religieuses seront une épreuve fondatrice qui forgera la France moderne.
Seuil, 2022 in-8°, 377 pp, 15 photos et documents sur 15 pl. hors texte, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
Comment penser et écrire une histoire de l'expérience de vivre ? Telle est la question posée par Christian Jouhaud à partir de "l'espèce de journal" tenu pendant trente ans par Marie Du Bois, gentilhomme du Vendômois, valet de chambre des rois Louis XIII et Louis XIV. Cet écrit singulier surprend d'abord par la difficulté de lui trouver un statut : ce n'est ni un livre de raison, ni une autobiographie, ni un journal spirituel, ni une histoire, et pourtant il peut être abordé sous tous ces aspects. Il ne s'agit pas non plus d'une histoire de vie, mais d'une histoire des expériences d'un homme "ordinaire" en ses territoires de vie. Le je de Du Bois, qui s'exprime continûment, ne sert en effet aucun épanchement autobiographique, mais, de page en page, il permet de comprendre l'itinéraire de l'intériorisation des normes et des contraintes par quelqu'un qui a confié à l'activité d'écrire régulièrement la représentation de sa vie comme action. L'exercice pourrait sembler futile, ou mineur, si l'événement politique ne venait pas brutalement fracasser la mécanique diariste, finissant par politiser l'écriture, par exemple dans l'expérience intime de signes de désordre, comme pendant la Fronde, qui menacent la lisibilité d'un monde dont l'ordre est la valeur cardinale. Depuis la chambre du Roi et la campagne du Vendômois sont ainsi revisités les rapports entre local et national au XVIIe siècle, l'histoire politique de l'Etat, l'histoire anthropologique de l'acte d'écrire et de transmettre par l'écriture, inscrivant, dans le siècle de Louis XIV, un siècle de Marie Du Bois. — "La confession d’un enfant du Grand Siècle. L’historien Christian Jouhaud tire des textes de Marie du Bois, valet de chambre de Louis XIV, une réflexion vertigineuse sur l’écriture et la vie. Christian Jouhaud est entré dans un texte qui l’accompagne depuis plus de vingt ans : un cahier manuscrit de 188 pages où se trouvent mis en récit les temps forts ou faibles d’une existence partagée entre la cour et la province. Dans ce « livre », Marie du Bois (un homme ainsi prénommé à la suite d’un vœu paternel à la Vierge) a inscrit au fil des jours, entre 1647 et 1676, les faits, grands et petits, qui ont scandé sa double vie de propriétaire terrien en Vendômois et de valet de la chambre du roi, un office qui lui permettait durant les trimestres de son service d’être au plus près de Louis XIV. Le document, édité en 1936 par le chartiste Louis de Grandmaison (1864-1940), échappe aux catégories traditionnelles. Ecrit à la première personne, il n’a rien d’une autobiographie ; décrivant les travaux et les jours, il n’est pas un livre de raison. Il est une « nappe continue d’écriture » qui transforme le vécu éphémère en traces durables..." (Roger Chartier, Le Monde)
Paris différents éditeurs 1730 1 vol. relié in-12, veau havane, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tranches rouges (reliure frottée, coiffes arrachées, mors fendus).Rassemble :- [JOUIN (Nicolas)]. Harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, au Roy (Aix, chez Jean-Baptiste Girard, 1733, (2) + 76 pp.)- [JOUIN (Nicolas)]. Les très-humbles et respectueuses remontrances des habitans du village de Sarcelles, au Roy, au sujet des affaires présentes du Parlement de Paris (Rotterdam, chez Richard sans Peur, 1732, (2) + 69 pp.) Seconde édition.- Les très-humbles remerciments des habitans de Sarcelles au Roi au sujet du retour du Parlement de Paris (A Sarcelles, chez Claude Fetu, 1733, 36 pp.)- Choregraphus ou la Rejouissance infernale (Constitutionople, de l'imprimerie calotine, 1732, 32 pp.)- L'allure du mandement de M. l'Archevêque d'Arles du cinquième septembre 1732. Pour la publication du jubilé de Clement XII (Bruxelles, 1732)- Histoire véritable (avec Lucifer dédomagé, Mandement du dieu Momus au sujet des miracles de Monsieur de Pâris, Cathéchisme en vers selon la morale pratique des jésuites, etc. (Sans nom, 1731, 47 pp.)- SENLECQUE (Louis de). Poésies du Père Sanlecque, chanoine régulier... (Harlem, Charles Van-den-Dael, 1726, 108 pp.). Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée.- Abrégé historique des libertez de l'Eglise Gallicanne. (en France, 1733, (4) + 54 pp.)
Fayard, 2014, in-8°, 355 pp, un plan de Murano au XVIe siècle, notes, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le 27 janvier 1511, l'île de Murano est le théâtre d'un événement exceptionnel : le podestat de Venise, chargé d'exercer le pouvoir dans l'île au nom de la Sérénissime, est chassé par les habitants sous une volée de boules de neige et au son d'une clameur hostile. Comment interpréter cette « révolte des boules de neige » ? Simple charivari populaire, en période de carnaval, ou véritable révolte politique, dirigée contre la domination vénitienne ? Pour en comprendre le sens, il faut partir à la découverte de Murano et de ses habitants, verriers, artisans et pêcheurs. Cette plongée étonnante dans la vie populaire de la lagune, dans le quotidien des ateliers du verre de Murano et dans les rouages politiques de la république de Venise invite à réfléchir aux compétences politiques des gens ordinaires dans l'Europe du xvie siècle. Pourquoi et comment se révolte-t-on ? Quel sens de la justice anime les habitants de Murano ? Quelles sont les formes politiques à leur disposition ? Ce sont quelques-unes des questions que pose Claire Judde de Larivière dans La révolte des boules de neige.
P., Rapilly, 1876, in-8°, (8)-137 pp, une gravure sous serpente en frontispice, catalogue raisonné, broché, couv. lég. salie, exemplaire sur papier vergé, bon état
P., Treuttel et Würtz, 1855, in-8°, (6)-347 pp, appendice, avec en fin de volume un "tableau des lettres rédigées par Henri IV lui-même, et dont le texte est authentique", reliure demi-veau glacé havane, dos lisse à quadruples filets dorés, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, ex. très bien relié
"Vous faites tout ce que je veux ; c’est le vrai moyen de me gouverner : aussi ne veux-je jamais être gouverné que de vous." (Henri IV, Lettre à Marie de Médicis, 27 janvier 1601) — "Henri IV mérite-t-il le titre ď écrivain ? Telle est la question qu'a voulu résoudre M. Jung dans une thèse pour le doctorat ès lettres, thèse qui est devenue un volume in-8° de près de 400 pages. Voici comment l'auteur divisé son sujet : Avant-propos. Du talent de Henri IV en matière de poésie et d'éloquence. Chap . 1 . Des lettres de Henri IV. – 1. Du texte. – 2. Lettres écrites par Henri IV. – 3. Lettres écrites ou dictées. – 4. Lettres dictées – Chap. II. Des idées. – Chap . III. Des sentiments. – Chap. IV. Du style. – Chap. V. Du mérite littéraire de Henri IV. – Appendice. locutions vieillies ou peu usitées qui se rencontrent dans les lettres de Henri IV. – Tableau des lettres rédigées par Henri IV lui-même et dont le texte est authentique. – Les chapitres des idées, des sentiments, du style et du mérite littéraire de Henri IV sont parfaitement traités et remplis d'intérêt : ils seront lus avec plaisir et profit par tous ceux qui voudront connaître intimement l'amant de Gabrielle, le vainqueur d'Ivry. (...) Il serait difficile d'adresser des reproches au livre savant et agréable dans lequel M. Jung a parfaitement prouvé que Henri IV, comme madame de Sévigné, comme Saint-Simon, est digne du titre d'écrivain, « titre sans valeur quand on le cherche, mais bien glorieux quand on le trouve sans le chercher. »" (Bertrandy, Bibliothèque de l'École des chartes, 1856)
Denain, Edité par l'Amicale Villars, 1929, gr. in-4°, 227 pp, 120 gravures, plans et documents, broché, bon état
Le 24 juillet 1712, le maréchal de Villars gagna la bataille de Denain qui fut décisive dans le règlement de la guerre de succession d'Espagne.
PUF, 1960, fort in-8°, xxiii-510 pp, préface de Jean Pommier, index, broché, bon état. Rare
Concerne La Bruyère, La Fontaine, Agrippa d'Aubigné, Boileau, Scarron, etc.
P., Leclerc, 1777-1779, in-12, (4)-485-(2) et 120 pp, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume plein veau raciné, dos à 5 nerfs guillochés, caissons ornés de motifs floraux dorés, titres dorés, coupes filetées, tranches marbrées (rel. de l'époque), intérieur très frais, bon état
Les Réflexions sur les Principes de la Justice portent en sous-titre : « On pourroit recueillir dans un très-petit volume, toute la substance de ces principes généraux, qui sont dictés par la Loi naturelle, & qui influent sur toutes les décisions des Juges. Mr. le chancelier d'Aguesseau, dans son Instruction sur l'Etude du Droit ».
Librairie Albert Blanchard, 1978, in-8°, 183 pp, broché, non coupé, bon état
"Vraisemblablement originaire du Chili, la pomme de terre aurait été introduite dans notre pays vers le milieu du XVIe siècle, mais plutôt comme plante médicinale que comme aliment. C'est seulement au début du XVIIIe siècle, vers 1716, que l'on vit apparaître le terme de « pomme de terre », et l'auteur indique qu'il y aura bien des étapes entre l'arrivée des premiers tubercules et le « triomphe » de la pomme de terre en qualité de denrée alimentaire fondamentale, triomphe largement dû à Parmentier. Kahane rappelle dans quelles conditions ce dernier fut amené d'abord à connaître les misères du peuple et, d'autre part, à essayer de le soustraire à la faim en lui procurant les ressources que la nature mettait à sa disposition. A vingt ans, en 1757, à l'occasion de la guerre de Sept ans, Parmentier fut envoyé à l'Armée de Hanovre comme pharmacien militaire. Parmentier rentra en France en 1763, suivit des cours de chimie, de physique, de sciences naturelles et obtint en 1766 la place de pharmacien gagnant-maîtrise à la Maison royale des Invalides ; et c'est grâce au petit jardin attenant à l'apothicairerie qu'il put se livrer à ses travaux d' « utilité domestique » et surtout à l'agronomie. La terrible disette des années 1769 et 1770 le résolut à lutter contre ce fléau. C'est alors qu'il s'intéressa, au début de 1771, au concours organisé par l'Académie de Besançon sur le thème : « Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l'on emploie communément à la nourriture des hommes et quelle devrait en être la préparation. » Le 24 août 1772, l'Académie décernait le prix à Parmentier. C'est à partir de ce moment qu'il se fit réellement le propagandiste de la pomme de terre, combattant avec ardeur les préjugés qui s'opposaient à ce que se répande cet aliment sur lequel on pouvait compter pour nourrir les populations en période difficile. L'auteur insiste à juste titre sur le fait que Parmentier n'a en rien été et n'a jamais prétendu être – bien au contraire – l'« inventeur » de la pomme de terre que la légende a fait de lui. E. Kahane rappelle aussi que Parmentier était un esprit très ouvert à toutes les branches de l'économie rurale et domestique. Nouveaux procédés pour conserver les grains et activer leur germination, eaux minérales, eaux communes pour la boisson des troupes, nature des eaux de la Seine, qualités nutritives et principes sucrés de la châtaigne et du maïs, salubrité des hôpitaux civils et militaires, pratique des exhumations, fabrication du sirop de raisin pour suppléer le sucre de canne des colonies, propagation de la vaccine, tels furent quelques-uns des sujets auxquels Parmentier consacra son zèle et son érudition. L'ouvrage se lit avec agrément et constitue un travail intéressant qui complète les nombreux livres et articles déjà consacrés à l'illustre apothicaire-major des Invalides." (Henri Bonnemain, Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1979)
Julliard, 1963, gr. in-8°, 301 pp, traduit de l'anglais par Olivier Bernier, 222 gravures sur 64 pl. hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (abîmée), bon état (Coll. Histoire de l'Art). Edition originale française
Sindbad, 1982, in-8°, 184 pp, liminaire d'André Miquel, broché, couv. lég. salie, bon état
Paris Fayard 1979 1 vol. broché in-8 (220 x 138 mm), cartonnage sous jaquette de l'éditeur, 447 pp., index, bibliographie. Edition cartonnée sous jaquette. Très bon état.
Montréal (Canada), Société historique du Lac Saint-Louis, 1982, in-8°, 40 pp, une page de présentation, suivi du fac-similé du texte de Jean Ker, broché, couv. illustrée, bon état
Les Mémoires de Jean Ker tracent un aperçu de la politique en Écosse, en Angleterre et sur le continent. Ce livre contient la reproduction d'un extrait de ces Mémoires où il donne un compte rendu contemporain, fascinant et enthousiaste de la manière dont on s'imaginait en fait la Louisiane. Cet extrait sur la Louisiane est tiré des "Mémoires de Mr. Jean Ker de Kersland ; contenant des réflexions & des particularités intéressantes, sur la puissance des François dans l'Ile d'Hispaniola & sur leurs établissemens dans le Mississipi ; sur la décadence des manufactures de laine en Angleterre ; sur les dépendances serviles en Écosse; & sur la disgrace du duc de Ripperda, premier ministre d'Espagne. Seconde partie publiée suivant les orders exprès, & traduite de l'Anglois. A Rotterdam, Chez Jean Daniel Beman, 1727" et reproduit en fac-similé.
GLM/Perrin, 1995, in-8°, 332 pp, sources, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
À six ans, Christine (1626-1689) succède à son père Gustave Adolphe, le héros de la guerre de Trente ans. À dix-huit ans, elle prend les affaires en main et, en 1650, elle se fait couronner « roi » de Suède. Son intelligence supérieure, sa vaste culture semblent annoncer un grand règne. L'intelligentsia européenne, Descartes en tête, afflue à sa cour. Mais elle se montre emportée, méfiante, excentrique, instable et s'attire vite des ennemis. Marquée par une éducation virile, vivant comme un homme, elle refuse de se marier. Elle choque la Suède protestante par ses manières très libres, son goût du luxe et des fêtes qui ruinent le Trésor. S'estimant incomprise, elle abdique en 1654, se convertit au catholicisme, se fixe à Rome où elle entre à cheval, en costume d'amazone, suivie par un train de 221 personnes. Libérale et tolérante, toujours prête à défendre les minorités persécutées, mais néanmoins dominatrice et toujours imprévisible, elle scandalise l'opinion en faisant exécuter sauvagement son grand écuyer Monaldeschi, alors qu'elle est l'hôte de Louis XIV à Fontainebleau. « N'obéir à personne est un plus grand bonheur que de commander au monde entier », assure-t-elle. Mais, née pour le pouvoir absolu, elle ne cesse de rêver à un trône, celui de Naples, celui de Pologne, surtout celui de Suède qu'elle tente à plusieurs reprises de reconquérir. Elle fit jaser toute l'Europe, à cause de sa liberté d'allure et de son anticonformisme, mais, se comparant à Louis XIV, elle se récriait : « Me calomnier, c'est calomnier le soleil ». Françoise Kermina a consacré à cet extraordinaire personnage de l'Europe du XVIIe siècle une biographie solide, fondée sur une documentation d'autant plus sérieuse qu'elle a pu consulter directement les archives suédoises.
Perrin, 1991, in-8°, 421 pp, sources, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette papier illustrée, rhodoïd, bon état
New York, The Macmillan Company, 1932, gr. in-8°, xii-412 pp, biblio, index, reliure pleine toile rouge , titres dorés au 1er plat et au dos, bon état. Edition originale
Paris Minerve, coll. "Voies de l'histoire" 1991 1 vol. broché in-8, broché, 582 pp., bibliographie et index. Edition originale. Envoi autographe signé de l'auteur à Jacqueline de Romilly. Cachet (annulé) de la Bibliothèque du Collège de France, avec étiquette de cote collée au dos. Pli à la couverture, sinon bon exemplaire.
Zulma, 1991, in-8°, 186 pp, broché, bon état
Pastiche très réussi d'un journal intime du XVIIIe siècle, écrit en 1924 par Magdalen King-Hall, où une jeune irlandaise de 19 ans découvre Londres, Paris, la Suisse et Venise. Elle est reçue par Louis XV à Versailles, observe les signes avant-coureurs de la Révolution, rend visite à Voltaire à Ferney, etc.
Budapest, Akademiai Kiado et P., Editions du CNRS, 1984, gr. in-8°, 412 pp, 2 cartes hors texte, reliure pleine toile éditeur, jaquette, bon état
Actes du Cinquième Colloque de Màtrafüred (Hongrie), 24-28 octobre 1981, avec une quarantaine de participants de douze pays. Il était centré sur deux sujets : l'homme des Lumières ; l'enseignement à cette époque dans cette aire culturelle : 29 études érudites en français (Georges Gusdorf, Louis Trénard, Hervé Hasquin, etc). En conclusion, Bêla Kopeczi estime que "pour la plupart d'entre nous, c'est le franc-maçon qui peut être considéré comme l'incarnation de l'homme des Lumières dans la période considérée" (p. 411).
Paris Association Marc Bloch, Cahiers des Annales 1955 1 vol. Broché in-8, broché, X + 116 pp. Dos légèrement passé, sinon bon état.
P., Sandoz et Thuillier, 1883-1884, 3 vol. in-8°, xii-536,viii-506 et ii-464 pp, reliures demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaisons dorés, têtes dorées (rel. de l'époque), rousseurs comme toujours, bon état
Tome I : 1483-1521 – Tome II : 1521-1530. – Tome III : 1530-1546. — "Félix Kuhn fut un doctrinaire luthérien orthodoxe de la Confession d'Augsbourg s'opposant aux tendances libérales des réformés pendant le synode constitutif de 1872 qui est à l'origine de l'Eglise Evangélique Luthérienne de France. Il collabora à la "Revue Chrétienne" et avec le Pasteur Mettétal fut rédacteur et fondateur du journal "Le Témoignage". Il laisse des travaux importants, son "Luther, sa vie et son oeuvre" reste un ouvrage estimé..." (“Les Protestants, Dictionnaire du monde religieux de la France”, 1993)
P. et La Haye, Mouton, 1970, gr. in-8°, xii-173 pp, préface de Fernand Braudel, traduit du polonais, édition revue et augmentée, notes, broché, couv. illustrée, qqs annotations stylo, état correct
"C'est un livre bien intéressant et curieux que nous offre l'historien polonais Witold Kula, dans une traduction revisée et même augmentée par l'auteur. Kula nous apporte d'abord une excellente étude sur l'histoire économique et sociale de la Pologne moderne. Reposant sur une attentive et érudite recherche en matière de prix, ce livre veut aussi nous donner un modèle de l'économie féodale. (...) Pour construire son modèle, Witold Kula a regroupé de manière extrêmement suggestive tous les éléments dont on peut disposer sur l'histoire économique de la Pologne du XVIe au XVIIIe siècle, utilisant aussi bien les bilans de domaines seigneuriaux que le mouvement des prix, n'hésitant pas, fort judicieusement d'ailleurs, à utiliser des traités économiques du XVIIIe siècle aussi bien que des romans. Il montre, dans une série de démonstrations fort intéressantes, que si le domaine, du point de vue du seigneur, est rentable, le déficit n'en existe pas moins à l'issue d'une analyse comptable tenant compte du coût du travail. Il suggère également les liens qui peuvent exister entre domaine seigneurial et exploitation paysanne en régime de corvée. Il recherche les corrélations entre récolte et commercialisation en comparant l'élasticité de la récolte et de la vente dans une réserve de la région de Poznan et les liens entre récolte et prix élargissant avec beaucoup de sagacité les premiers résultats obtenus avant lui par C. E. Labrousse." (François G. Dreyfus, Bibliothèque de l'Ecole des chartes, 1973).