8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., EDHIS, 1968, 8 vol. in-8°, brochés, bon état. Reprint des éditions originales de cinquante six textes, parmi les plus importants, publiés entre 1787 et 1806, au sujet de l’émancipation des juifs. Tirage limité à 750 exemplaires numérotés
Cet ensemble exceptionnel contient les textes essentiels du comte de Mirabeau, de Thierry, de l’abbé Grégoire, de Zalkind-Hourwitz, de Berr-Isaac Beer, de Louis Wolff, d’Isaac-Ber Bing, de Jacques Godard, de David Silveira, d’Aaron Ravel, de J.C.A. de Bourge, de J. P. Brissot de Warville, de Vion, de Vieillard, du comte Stanislas de Clermont-Tonnerre, de A. L. H. de la Fare, du prince de Broglie, de J. F. L. Devisme, de Furtado l’ainé, de la baronne de Vasse, de Michel Berr, ... les requêtes, réponses, mémoires, adresses, arrêtés, voeux, proclamations, lettres patentes, lois, réflexions, rapports, observations...émanant des collectivités, des autorités municipales, législatives, des différentes organisations politiques, etc... Tome 1 : Sur Moses Mendelssohn, sur la réforme politique des Juifs, par le comte de Mirabeau. Tome 2 : Est-il des moyens de rendre les Juifs plus heureux et plus utiles en France ?, par M. Thiéry, avocat au Parlement de Nancy. Tome 3 : Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs, par Grégoire. Tome 4 : Apologie des Juifs, par M. Zalkind-Hourwitz, juif polonois. Tome 5 : Adresses, mémoires et pétitions des Juifs, 1789-1794. Tome 6 : La Commune et les districts de Paris, 1790-1791. Tome 7 : L'Assemblée nationale constituante, 1789-1791. Tome 8 : Lettres, mémoires et publications diverses, 1787-1806.
Toulouse, Privat, 1976, gr. in-8° carré, 231 pp, 16 planches hors texte, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur (lég. frottée), bon état (Coll. Franco-Judaïca, 4)
Par Bernhard Blumenkranz, François Delpech, Hugues Jean de Dianoux, Jacques Godechot, Carlo Mangio, Roland Marx, René Moulinas, Ruth Necheles, Freddy Raphael, Albert Soboul, Henri Tribout de Morembert.
P. et Londres, Bossange et Masson, 1815, in-8°, xvi-365 pp, reliure demi-veau vert, dos à 5 nerfs filetés et orné de caissons, rousseurs, annotations crayon et stylo plume en marge, bon exemplaire
Intéressantes annotations manuscrites qui donnent en toutes lettres le nom de chaque personne désigné par une initiale dans le texte. "Hostile à la Révolution, Jullian fut incarcéré pendant la Terreur et devint un des meneurs de la jeunesse dorée pendant la réaction thermidorienne. Il fut officier d'ordonnance de Bernadotte et, commissionné par les Droits réunis, visita l'Italie napoléonienne." (Fierro 765, Tulard 773).
Poitiers, Projets Editions, 1988, in-8°, 215 pp, 12 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, soulignures et annotations stylo, bon état
Poitiers, Projets Editions, 1988, in-8°, 234 pp, un plan de Confolens, 4 cartes, 8 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Maspero, 1974, in-8°, 284 pp, traduit de l'anglais, préface à l'édition française, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Jeffrey Kaplow est assurèment, parmi les nombreux historiens américains qui travaillent sur l'histoire de France, un de ceux qui connaissent le mieux la France à la fin de l'Ancien Régime grâce à une longue familiarité avec les Archives (nationales et départementales) et avec la Bibliothèque nationale (département des Manuscrits), dont le présent livre donne une belle illustration. Le propos essentiel de l'ouvrage est de reconstituer – autant que faire se peut, c'est-à-dire d'une manière assez pointilliste – les modes de vie qui furent ceux des classes laborieuses parisiennes, leurs prises de conscience et leur originalité culturelle, afin de mieux cerner leur place dans le Paris révolutionnaire. Le livre est bien construit, allant de la ville aux classes laborieuses définies par leurs professions, suivant leur vie quotidienne, traitant de l'assistance, de l'éducation et de la piété de ce menu peuple qui n'est pas confondu avec la populace ou la canaille, évoquant enfin les problèmes de criminalité pour terminer sur une esquisse des rapports entre culture et politique, conclusion qui fait une large place aux prises de conscience dans la Révolution elle-même. Tout cela est mis en place par petites touches qui utilisent aussi bien les grands classiques parisiens du XVIIIe siècle : Barbier, Rétif, Mercier, qu'une grande quantité de mémoires inédits, de rapports ministériels, etc. Les lectures de J. Kaplow sont vastes, les citations précises, les points de vue présentés souvent ingénieux. (...) Les conclusions auxquelles il parvient au terme de cet itinéraire bien informé seront sans doute discutées par les historiens de la période révolutionnaire, puisque l'ouvrage se termine par une appréciation de la « force d'appoint » que les classes populaires parisiennes ont constituée pendant la dernière décennie du XVIIIe siècle ; l'effort pour rendre compte d'une réalité sociologiquement mal délimitée et digne d'une plus grande activité de recherche historienne n'en est pas moins important, et mérite qu'on le salue." (Robert Mandrou, L'Année sociologique, 1975)
Perrin, 1976, in-8°, 419 pp, préface d'André Castelot, 16 pl. de gravures hors texte, sources, reliure skivertex carmin de l'éditeur,demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"... F. Kermina a essayé de faire revivre intensément son héroïne. Et elle y est parvenue. Manon Roland est là, présente devant nous. Il fallait je crois une femme pour nous faire comprendre – et aimer – ce personnage à la fois rude et tendre qui revit sa brûlante existence dans un cachot de l'Abbaye, avant sa lente marche vers l'échafaud, – une marche où elle fit preuve d'un courage qui émeut profondément..." (André Castelot)
Perrin, 1999 in-8°, 340 pp, 8 pl. de gravures hors texte, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Elisabeth Vigée-Le Brun (1755-1842) demeure sans doute la plus illustre des artistes françaises. Véritable prodige, à 13 ans, elle fait son premier portrait, conseillée par Joseph Vernet et par Greuze. A 21 ans, elle est déjà célèbre. A 23 ans, elle est appelée à Versailles pour peindre Marie-Antoinette dont elle sera, jusqu'en 1789, la portraitiste attitrée et à laquelle, ardente royaliste, elle vouera une fidélité sans faille. A 28 ans, elle est admise à l'Académie royale de peinture. Jolie, courtisée, admirée, elle reçoit toute la haute société qui se presse pour la voir peindre dans son atelier. Mariée à Le Brun, marchand de tableaux cupide et louche, elle le quitte en 1789 pour émigrer. Au fil de douze années d'émigration, les souverains et les cours d'Europe vont la fêter et solliciter son talent, tant sa réputation est européenne. On la célèbre à Rome, à Naples (où elle peint sa fameuse Lady Hamilton en bacchante), à Vienne, à Saint-Pétersbourg, "sa dernière patrie", à Berlin. Partout, elle croule sous les commandes. Ses tableaux, son urbanité, sa délicatesse en font la meilleure ambassadrice de l'Ancienne France. En 1802, radiée de la liste des émigrés, elle revient à Paris où, amère, elle ne retrouve pas l'art de vivre et la société qui avaient enchanté sa jeunesse. Infatigable, elle se rend à Londres où elle peint Byron et le prince de Galles, puis en Suisse où elle rencontre et peint Mme de Staël en Corinne, un de ses chefs-d'œuvre. C'est la vie d'une "vedette" européenne que reconstitue Inès de Kertanguy, à l'aide de ses Souvenirs (1835-1837).
Plon, 1968, in-8°, 508 pp, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état. Edition originale enrichie d'un envoi a.s. à Philippe Bouvard
Tome 1, seul paru. — "P. K. a voulu se différencier d'autres historiens du mouvement ouvrier français en se préoccupant principalement de l'histoire du « prolétariat » (au sens large) en tant que classe sociale. Il met donc l'accent sur le rôle révolutionnaire de cette classe. Il commence cette histoire à la fin de l'Ancien Régime et la conduit jusqu'à la révolution de 1848. Une étude constamment stimulante et bien documentée." (Revue française de science politique, 1969)
Plon, 1968, in-8°, 508 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Seul volume paru. — "P. K. a voulu se différencier d'autres historiens du mouvement ouvrier français en se préoccupant principalement de l'histoire du « prolétariat » (au sens large) en tant que classe sociale. Il met donc l'accent sur le rôle révolutionnaire de cette classe. Il commence cette histoire à la fin de l'Ancien Régime et la conduit jusqu'à la révolution de 1848. Une étude constamment stimulante et bien documentée." (Revue française de science politique, 1969) — "Cet ouvrage traite successivement de la condition ouvrière sous Louis XVI, de l'attitude des classes populaires pendant la Révolution française, de l'exploitation et de la révolte du monde ouvrier dans la première moitié du XIXe siècle. L'auteur témoigne de la connaissance détaillée de nombreux auteurs et documents de l'époque étudiée." (Revue d'histoire économique et sociale, 1970)
Bruxelles et Liège, A la Librairie Polytechinque de Decq, 1869, in-4°, 480 pp, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres et doubles filets dorés, qqs rousseurs, bon état
Première partie : Convention nationale, 1792 et 1793 : Louis XVI, Marie-Antoinette, Marie-Elisabeth et Philippe d'Orléans devant la Constituante ; Deuxième partie : Cour des Pairs de France, 1830 : Les ministres de Charles X devant la Cour des Pairs ; Troisième partie : Cour des Pairs de France, 1836-1840 : Louis-Napoléon Bonaparte devant la Cour des Pairs. Affaire de Strasbourg, 30 octobre 1836, Attentat de Boulogne, 6 août 1840.
KLÉBER (Jean-Baptiste), Auguste Damas, Charles Morand, Antoine Michaux, Joseph Lazowski, Jean Ferrus et Aliud.
Reference : 65180
(1997)
La Vouivre, 1997, in-8° carré,, vi-135 pp, édition établie par Stéphane le Couëdic, texte sur 2 colonnes, 5 gravures dans le texte, 3 cartes hors texte, index, broché, couv. à rabats, bon état
Sont rassemblés dans ce volume des documents revus sur les pièces originales de l’état-major de Kleber en Egypte : tout d’abord Alexandrie puis la campagne de Syrie enfin, après le départ de Napoléon, la bataille d’Héliopolis et le siège du Caire jusqu’à la mort de Kleber (partiellement inédit).
Livre Club du Libraire, 1963 in-8°, ii-351 pp, traduit de l'allemand par G. Daubié, 10 gravures et 6 fac-similés hors texte, reliure soie rouille de l'éditeur, un portrait gravé de Pauline en médaillon au 1er plat, rhodoïd, bon état
Très jolie édition.
LA BOUERE (Antoinette-Charlotte Leduc de Gazeau, comtesse de).
Reference : 65866
(1907)
Plon, 1907, in-12, xvi-363 pp, mention de deuxième édition au 1er plat et de 3e édition sur la page de titre, reliure percaline brune, dos lisse avec filets dorés, pièce de titre chagrin noir, couv. conservées (rel. moderne), manque à la page de titre sans atteinte au texte, bon état
"La comtesse de La Bouëre, dont le mari est mort les armes à la mains en combattant pour le roi, a vécu la guerre de Vendée dans la région entre Angers, Cholet et Nantes, se cachant constamment pour échapper aux Bleus. Son témoignage, qu'elle a confronté avec celui de Mme de Larochejaquelein, est d'une grande importance." (Fierro, 779) — "Souvenirs d'une grande dame vendéenne. Très intéressants dans leur forme simple et mélancolique. La guerre des Angevins y est bien dépeinte depuis le commencement de l'insurrection jusqu'aux derniers combats de Stofflet." (Bittard)
Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1985, in-8°, 178 pp, 4 pl. de documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Fonctions culturelles du périodique littéraire ((Claude Labrosse). - Forme et discours d'un journal révolutionnaire : les Révolutions de Paris en 1789 (Pierre Rétat).
Amiot-Dumont, 1951, in-8°, 297 pp, une carte, une planche de fac-similé hors texte, biblio, broché, couv. illustrée lég. piquée, bon état
"Cadoudal (Georges) : chef vendéen (Kerléano, près d'Auray, Morbihan, 1771 - Paris 1804). Ce fils de paysans aisés poursuit des études qui lui permettent de devenir clerc de notaire. Même si, en 1789, il prend parti pour les « patriotes », il s'oppose peu après à la politique religieuse de la Révolution, avant d'être incarcéré en 1793 par les autorités révolutionnaires. Une fois libéré, il gagne la Vendée, où il participe aux combats, y compris pendant la « virée de Galerne », ville qu'il quitte pour la Bretagne après les batailles du Mans et de Savenay. De nouveau emprisonné à Brest avec sa famille, il ne doit la vie sauve qu'à la chute de Robespierre. Il s'échappe et entre dans la lutte contre les représentants de l'Etat. Il s'agrège peu à peu au réseau de la chouannerie, que tentent d'unifier Puisaye et son adjoint Cormatin. Mais il s'en distingue en 1795 par son refus de toute pacification, et joue un rôle essentiel lors du débarquement de Quiberon en tant que commandant des chouans du Morbihan. Malgré les 15 000 hommes qui sont sous ses ordres, il est considéré avec mépris par les émigrés. Pourtant, tandis que ceux-ci sont enfermés dans la presqu'île de Quiberon par les troupes de Hoche, c'est Cadoudal qui, adjoint de Tinténiac, conduit une colonne chouanne pour prendre les républicains à revers. L'opération échoue, et l'expédition de Quiberon tourne au désastre : Cadoudal en rend responsable Puisaye, l'accusant de maladresse. Dès lors, il dirige la chouannerie morbihannaise, mais Hoche le contraint à la paix en 1796. Il se lance alors dans l'action politique, faisant élire certains de ses hommes, jusqu'au coup d'Etat de fructidor (4 septembre 1797) qui relance les opérations clandestines. Cadoudal, qui commande alors à huit légions, est reconnu par les princes. Il décide la reprise de la guerre, organise avec succès un débarquement d'armes et d'argent en provenance d'Angleterre, et tient tête aux forces républicaines dans le Morbihan en 1799. Mais cette victoire tourne court, car les chouans du Maine acceptent les propositions de paix de Bonaparte : Cadoudal doit se soumettre. Après avoir refusé le grade de général et une rente de la part du Premier consul, il retourne à la clandestinité et gagne l'Angleterre, où il est accueilli en héros. Ne pouvant raviver la chouannerie en Bretagne, il organise ensuite des attentats contre l'« usurpateur », en relation avec Moreau et Pichegru : il est notamment impliqué dans le complot de la « machine infernale » du 24 décembre 1800. Trahi alors qu'il prépare d'autres opérations, il est arrêté, jugé et guillotiné. Dans l'histoire très complexe de la chouannerie, qui reste mal connue, la figure de Cadoudal se distingue par sa longévité dans la lutte, ses capacités manœuvrières, sa forte personnalité. Il donne surtout l'impression d'une grande conviction royaliste, qui lui fait refuser toutes les compromissions comme tous les accommodements, y compris sous l'Empire, période propice à de nombreux ralliements. Il incarne ainsi, dans la mémoire collective, l'un des exemples parfaits de la tradition contre-révolutionnaire." (Dictionnaire de l'Histoire de France Larousse, 2005)
Bloud et Gay, 1958, in-8°, 262 pp, nombreuses gravures dans le texte, index, bande-annonce conservée ("Des bottes crottées aux bas de soie"), envoi a.s.
J. F. Raquin/Image Nouvelle, 1989, 72 pp, 29 planches en couleurs par Gérard Blanckaert, en feuilles sous chemises, biblio, étui et emboîtage toilés crème, bon état
Réimpression de l'édition de 1947, bien complète des 29 planches de Gérard Blanckaert reproduisant en couleurs 86 drapeaux de la Garde nationale des différents districts parisiens.
P., Poussielgue Frères, 1884, gr. in-8°, 97 pp, (sur 483), reliure percaline fauve à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane carmin, fleuron à froid et double filet doré en queue, un plat de couv. conservé (rel. de l'époque), un mors lég. abîmé, qqs rares rousseurs, bon état. Rare
Reliure des 4 numéros de la deuxième année (janvier, avril, juillet et octobre 1884) du "Bulletin du comité d’histoire et d’archéologie du diocèse de Paris" (pagination continue), où Paul Lacombe publia son "Essai d’une bibliographie des ouvrages relatifs à l’histoire religieuse de Paris pendant la Révolution", qui bénéficia également d'un tirage à part de 100 ex. numérotés. — Ce périodique peu commun ne semble avoir eu qu’une existence assez brève : le catalogue des journaux de la BnF ne possède des numéros que pour les années 1883-1885. — On y trouve également dans le volume les études suivantes : La Vieille Sorbonne. Sa fondation et son organisation au Moyen Age (21 pp, par l'abbé Féret) ; La jeunesse de l'abbé Fleury (15 pp, par C. Trochon) ; Le texte de la vie authentique de sainte Geneviève (88 pp, par l'abbé C. Narbet) ; Etat du diocèse de Paris en 1789 (chap. IX et X, 41 pp, par l'abbé Valentin Dufour) ; Documents pour servir à l'histoire de l'église et de la paroisse Saint-Roch (26 pp) ; Les Charniers des églises de Paris. Recherches historiques et archéologiques sur leurs origines, les personnages qui y étaient inhumés, les monuments qui les décoraient. I. Saint-Séverin. II. Saint-Etienne du Mont (87 pp, 5 gravures et 2 plans, par Valentin Dufour) ; Documents pour servir à l'histoire de l'église de Saint-Merry (47 pp, par l'abbé Pinet) ; L'abbé Ségui de l'Académie française, prédicateur du roi, 1689-1761 (22pp, par l'abbé A. Rosne) ; Mélanges ; Bibliographie.
Payot, 1991 fort in-8°, xvii-1454 pp, préface de François Furet, notes, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
"Des ouvrages importants écrits par M. Lacour-Gayet et qui lui ont valu un siège à l'Institut de France, nul ne dépasse en intérêt ainsi qu'en valeur sa biographie de Talleyrand. Cet ouvrage sera-t-il, comme l'ont dit des critiques autorisés, un livre définitif sur le trop célèbre évêque d'Autun ? Nous le croyons, au moins pour la plus grande partie. M. Lacour-Gayet a excellement bien interprété le caractère ondoyant, souple et dissimulé de ce personnage qui servit tant de régimes divers sans s'y montrer fidèle, sauf au dernier, pour lequel la vieillesse et la mort le rendirent inoffensif. C'est toute la vie politique, la vie privée, la vie morale du personnage que retrace l'auteur dans une synthèse pénétrante, solide et pittoresque. Les qualités de Talleyrand, ses mérites, car il en eut comme il eut des défaillances et des vices, sa vaste intelligence, sa rouerie, ses incomparables aptitudes diplomatiques, son habileté à faire passer ses insuccès pour des victoires, apparaissent burinés avec talent et exactitude dans des tableaux où se déroulent les divers événements caractéristiques d'une carrière exceptionnelle non moins qu'extraordinairement remplie. Jamais jusqu'ici n'avaient été aussi bien retracés notamment les rapports de Talleyrand avec Napoléon – faveur et disgrâce – sa libération du caractère ecclésiastique, sa liaison et son mariage avec Mme Grant, le luxe de son existence intime, etc." (A. de Ridder, Revue belge de philologie et d'histoire)
Grasset, 1989, gr. in-8°, 529 pp, 16 pl. de gravures et documents hors texte, biblio, index, broché, bon état
Pour l'Histoire, Jean-François Champollion restera l'homme qui perça le mystère des hiéroglyphes, ajoutant quelques millénaires à la mémoire du monde. Mais il y a bien d'autres facettes, moins connues, dans cette riche personnalité : révolutionnaire au tempérament romantique, amoureux d'une poétesse toscane, fervent de Bonaparte et adversaire de Napoléon, Champollion fut un homme passionné, aventureux, et un authentique héritier de la philosophie des Lumières.
LACRETELLE (Charles-Jean-Dominique de).
Reference : 123143
(2011)
ISBN : 9782847346596
Tallandier, 2011, in-8°, 296 pp, introduction et notes d'Eric Barrault, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Journaliste hostile à la Convention, Lacretelle fut proscrit. Arrêté après le 18 fructidor, il passa deux années dans les prisons de La Force et du Temple. Nommé membre du Bureau de la Presse en 1801, il publia des ouvrages d'histoire, ce qui lui valut d'être nommé à l'Université et d'entrer à l'Académie française. Il fut un des premiers à se rallier aux Bourbons en 1814." (Fierro, 787) — « Je parcourais Paris comme une ville étrangère ; le signe de la terreur avait marqué tous les fronts. Chacun semblait se glisser dans l'ombre... » C'est avec bonheur que le jeune Charles de Lacretelle s'installe à Paris en 1787 où il entreprend une carrière de journaliste. Acquis aux idées d'égalité et de liberté, il milite avec fougue pour une révolution émancipatrice. Mais bien vite, horrifié par les violences, rejeté par ses amis de la veille, il se voit livré à une existence de proscrit pour échapper à la guillotine. Ses mémoires paraissent en 1842. C'est donc un royaliste sincère, adepte du « juste milieu », membre de l'Académie française qui se penche avec attendrissement sur ses souvenirs de jeunesse alors qu'il demeure l'un des derniers témoins de cette période marquée du sceau indélébile de la Terreur. (Evelyne Lever)
P., A. Dupret, 1886, in-8°, xv-589 pp, cartonnage percaline carmin, dos lisse avec titre et caissons, décor noir et or aux 1er plat (rel. de l'époque), reliure un peu défraîchie, mais intérieur propre et sans rousseurs. Peu courant
"M. Auguste Lacroix paraît être un ancien industriel, d'opinion monarchique, qui, d'après son aveu même, a « la passion d'écrire ». Comme il a vu 1830, 1848, 1852 et 1870, il a voulu « défendre ses principes contre un système de gouvernement comme la République, qui ne nous a donné que des tourments, des ennemis et des embarras. » Son livre va de la Révolution de 1789 à la fin du second Empire. Les événements qu'il évoque servent de prétexte à d'honnêtes réflexions, parfois à des souvenirs personnels. En résumé, c'est un livre de saine polémique." (Victor Pierre, Revue des questions historiques, 1887)
P., Editions Deux-Trois, s.d. (1932), in-12, 253 pp, broché, état correct
Emile-Paul, 1929, in-8°, 418 pp, 15 pl. de gravures hors texte, dont le frontispice, notes, pièces justificatives, reliure demi-vélin blanc, dos lisse avec pièce de titre chagrin noir et date dorée en queue, couv. illustrée conservée, bon état. Bel exemplaire
Jacques de La Faye est le pseudonyme de Marie de Sardent (1855-1940). La première édition (1905) ne contenait pas les planches hors texte. — "Après un historique rapide de la famille de Rohan rappelant les principaux événements, entre autres l'affaire du Collier, où son nom a été mêlé, M. de la Faye retrace les épisodes douloureux de l'armée de Condé, et c'est à la tête de cette poignée de gentilshommes, séparés de leur patrie par leur fidélité au roi, qu'il fait entrer en scène le jeune et séduisant duc d'Enghien, l'unique héritier des Condé... Et ce héros est aussi un prince charmant : il se bat et il aime ; mieux encore, il est aimé. Au bruit du canon qui tonne éclot, en effet, cette idylle historique qui tour à tour unit et sépare, ravit d'espoir et torture deux coeurs liés ensemble par l'amour... On connaît ce roman célèbre ; mais le livre de M. de la Faye a cela de particulier qu'il le fait revivre avec une intensité sans pareille. La correspondance échangée entre le duc d'Enghien et la princesse de Rohan y est reproduite d'une manière si attachante ! L'auteur a, pour ainsi dire, gradué ses effets pour conduire au dénouement terrible, à ce fameux drame de Vincennes qu'il reconstitue dans toute sa grandeur tragique..." (Emm. D. de Montcorin, Revue des Questions historiques, 1905)