Pages d'Histoire - Librairie Clio

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‎JÉZÉQUEL (Jean).‎

Reference : 101532

(1988)

‎La Révolution française à Confolens, 1789-1799.‎

‎ Poitiers, Projets Editions, 1988, in-8°, 234 pp, un plan de Confolens, 4 cartes, 8 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


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EUR25.00 (€25.00 )

‎KAPLOW (Jeffry).‎

Reference : 28059

(1974)

‎Les noms des rois. Les pauvres de Paris à la veille de la Révolution.‎

‎ Maspero, 1974, in-8°, 284 pp, traduit de l'anglais, préface à l'édition française, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)‎


‎"Jeffrey Kaplow est assurèment, parmi les nombreux historiens américains qui travaillent sur l'histoire de France, un de ceux qui connaissent le mieux la France à la fin de l'Ancien Régime grâce à une longue familiarité avec les Archives (nationales et départementales) et avec la Bibliothèque nationale (département des Manuscrits), dont le présent livre donne une belle illustration. Le propos essentiel de l'ouvrage est de reconstituer – autant que faire se peut, c'est-à-dire d'une manière assez pointilliste – les modes de vie qui furent ceux des classes laborieuses parisiennes, leurs prises de conscience et leur originalité culturelle, afin de mieux cerner leur place dans le Paris révolutionnaire. Le livre est bien construit, allant de la ville aux classes laborieuses définies par leurs professions, suivant leur vie quotidienne, traitant de l'assistance, de l'éducation et de la piété de ce menu peuple qui n'est pas confondu avec la populace ou la canaille, évoquant enfin les problèmes de criminalité pour terminer sur une esquisse des rapports entre culture et politique, conclusion qui fait une large place aux prises de conscience dans la Révolution elle-même. Tout cela est mis en place par petites touches qui utilisent aussi bien les grands classiques parisiens du XVIIIe siècle : Barbier, Rétif, Mercier, qu'une grande quantité de mémoires inédits, de rapports ministériels, etc. Les lectures de J. Kaplow sont vastes, les citations précises, les points de vue présentés souvent ingénieux. (...) Les conclusions auxquelles il parvient au terme de cet itinéraire bien informé seront sans doute discutées par les historiens de la période révolutionnaire, puisque l'ouvrage se termine par une appréciation de la « force d'appoint » que les classes populaires parisiennes ont constituée pendant la dernière décennie du XVIIIe siècle ; l'effort pour rendre compte d'une réalité sociologiquement mal délimitée et digne d'une plus grande activité de recherche historienne n'en est pas moins important, et mérite qu'on le salue." (Robert Mandrou, L'Année sociologique, 1975) ‎

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‎KERMINA (Françoise).‎

Reference : 27165

(1976)

‎Madame Roland ou la passion révolutionnaire.‎

‎ Perrin, 1976, in-8°, 419 pp, préface d'André Castelot, 16 pl. de gravures hors texte, sources, reliure skivertex carmin de l'éditeur,demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état‎


‎"... F. Kermina a essayé de faire revivre intensément son héroïne. Et elle y est parvenue. Manon Roland est là, présente devant nous. Il fallait je crois une femme pour nous faire comprendre – et aimer – ce personnage à la fois rude et tendre qui revit sa brûlante existence dans un cachot de l'Abbaye, avant sa lente marche vers l'échafaud, – une marche où elle fit preuve d'un courage qui émeut profondément..." (André Castelot) ‎

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‎KERTANGUY (Inès de).‎

Reference : 125051

(1999)

ISBN : 9782262016258

‎Madame Vigee-Le Brun.‎

‎ Perrin, 1999 in-8°, 340 pp, 8 pl. de gravures hors texte, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état‎


‎Elisabeth Vigée-Le Brun (1755-1842) demeure sans doute la plus illustre des artistes françaises. Véritable prodige, à 13 ans, elle fait son premier portrait, conseillée par Joseph Vernet et par Greuze. A 21 ans, elle est déjà célèbre. A 23 ans, elle est appelée à Versailles pour peindre Marie-Antoinette dont elle sera, jusqu'en 1789, la portraitiste attitrée et à laquelle, ardente royaliste, elle vouera une fidélité sans faille. A 28 ans, elle est admise à l'Académie royale de peinture. Jolie, courtisée, admirée, elle reçoit toute la haute société qui se presse pour la voir peindre dans son atelier. Mariée à Le Brun, marchand de tableaux cupide et louche, elle le quitte en 1789 pour émigrer. Au fil de douze années d'émigration, les souverains et les cours d'Europe vont la fêter et solliciter son talent, tant sa réputation est européenne. On la célèbre à Rome, à Naples (où elle peint sa fameuse Lady Hamilton en bacchante), à Vienne, à Saint-Pétersbourg, "sa dernière patrie", à Berlin. Partout, elle croule sous les commandes. Ses tableaux, son urbanité, sa délicatesse en font la meilleure ambassadrice de l'Ancienne France. En 1802, radiée de la liste des émigrés, elle revient à Paris où, amère, elle ne retrouve pas l'art de vivre et la société qui avaient enchanté sa jeunesse. Infatigable, elle se rend à Londres où elle peint Byron et le prince de Galles, puis en Suisse où elle rencontre et peint Mme de Staël en Corinne, un de ses chefs-d'œuvre. C'est la vie d'une "vedette" européenne que reconstitue Inès de Kertanguy, à l'aide de ses Souvenirs (1835-1837). ‎

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‎KESSEL (Patrick).‎

Reference : 116346

(1968)

‎Le Prolétariat français. 1. Avant Marx, 1789, 1830, 1848 : les révolutions escamotées.‎

‎ Plon, 1968, in-8°, 508 pp, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état. Edition originale enrichie d'un envoi a.s. à Philippe Bouvard‎


‎Tome 1, seul paru. — "P. K. a voulu se différencier d'autres historiens du mouvement ouvrier français en se préoccupant principalement de l'histoire du « prolétariat » (au sens large) en tant que classe sociale. Il met donc l'accent sur le rôle révolutionnaire de cette classe. Il commence cette histoire à la fin de l'Ancien Régime et la conduit jusqu'à la révolution de 1848. Une étude constamment stimulante et bien documentée." (Revue française de science politique, 1969) ‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎KESSEL (Patrick).‎

Reference : 65006

(1968)

‎Le Prolétariat français. Avant Marx : 1789, 1830, 1848, les Révolutions escamotées.‎

‎ Plon, 1968, in-8°, 508 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état‎


‎Seul volume paru. — "P. K. a voulu se différencier d'autres historiens du mouvement ouvrier français en se préoccupant principalement de l'histoire du « prolétariat » (au sens large) en tant que classe sociale. Il met donc l'accent sur le rôle révolutionnaire de cette classe. Il commence cette histoire à la fin de l'Ancien Régime et la conduit jusqu'à la révolution de 1848. Une étude constamment stimulante et bien documentée." (Revue française de science politique, 1969) — "Cet ouvrage traite successivement de la condition ouvrière sous Louis XVI, de l'attitude des classes populaires pendant la Révolution française, de l'exploitation et de la révolte du monde ouvrier dans la première moitié du XIXe siècle. L'auteur témoigne de la connaissance détaillée de nombreux auteurs et documents de l'époque étudiée." (Revue d'histoire économique et sociale, 1970) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎KETSCHENDORF (Carl de).‎

Reference : 64978

(1869)

‎Archives judiciaires. Recueil complet des discussions législatives et des débats résultant des grands procès politiques jugés en france de 1792 à 1840. Documents recueillis, annotés et mis en ordre par le baron Carl de Ketschendorf.‎

‎ Bruxelles et Liège, A la Librairie Polytechinque de Decq, 1869, in-4°, 480 pp, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres et doubles filets dorés, qqs rousseurs, bon état‎


‎Première partie : Convention nationale, 1792 et 1793 : Louis XVI, Marie-Antoinette, Marie-Elisabeth et Philippe d'Orléans devant la Constituante ; Deuxième partie : Cour des Pairs de France, 1830 : Les ministres de Charles X devant la Cour des Pairs ; Troisième partie : Cour des Pairs de France, 1836-1840 : Louis-Napoléon Bonaparte devant la Cour des Pairs. Affaire de Strasbourg, 30 octobre 1836, Attentat de Boulogne, 6 août 1840. ‎

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EUR120.00 (€120.00 )

‎KLÉBER (Jean-Baptiste), Auguste Damas, Charles Morand, Antoine Michaux, Joseph Lazowski, Jean Ferrus et Aliud.‎

Reference : 65180

(1997)

‎L'Etat major de Kleber en Egypte (1798-1800). D'après leurs carnets, journaux, rapports et notes.‎

‎ La Vouivre, 1997, in-8° carré,, vi-135 pp, édition établie par Stéphane le Couëdic, texte sur 2 colonnes, 5 gravures dans le texte, 3 cartes hors texte, index, broché, couv. à rabats, bon état‎


‎Sont rassemblés dans ce volume des documents revus sur les pièces originales de l’état-major de Kleber en Egypte : tout d’abord Alexandrie puis la campagne de Syrie enfin, après le départ de Napoléon, la bataille d’Héliopolis et le siège du Caire jusqu’à la mort de Kleber (partiellement inédit). ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎KÜHN (Joachim).‎

Reference : 18771

(1963)

‎Pauline Bonaparte (1780-1825). D'après les mémoires de l'époque et des documents inédits.‎

‎ Livre Club du Libraire, 1963 in-8°, ii-351 pp, traduit de l'allemand par G. Daubié, 10 gravures et 6 fac-similés hors texte, reliure soie rouille de l'éditeur, un portrait gravé de Pauline en médaillon au 1er plat, rhodoïd, bon état‎


‎Très jolie édition. ‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎LA BOUERE (Antoinette-Charlotte Leduc de Gazeau, comtesse de).‎

Reference : 65866

(1907)

‎La Guerre de la Vendée, 1793-1796. Mémoires inédits publiés par Madame la Ctesse de La Bouëre, belle-fille de l'auteur. Préface par le Marquis Costa de Beauregard.‎

‎ Plon, 1907, in-12, xvi-363 pp, mention de deuxième édition au 1er plat et de 3e édition sur la page de titre, reliure percaline brune, dos lisse avec filets dorés, pièce de titre chagrin noir, couv. conservées (rel. moderne), manque à la page de titre sans atteinte au texte, bon état‎


‎"La comtesse de La Bouëre, dont le mari est mort les armes à la mains en combattant pour le roi, a vécu la guerre de Vendée dans la région entre Angers, Cholet et Nantes, se cachant constamment pour échapper aux Bleus. Son témoignage, qu'elle a confronté avec celui de Mme de Larochejaquelein, est d'une grande importance." (Fierro, 779) — "Souvenirs d'une grande dame vendéenne. Très intéressants dans leur forme simple et mélancolique. La guerre des Angevins y est bien dépeinte depuis le commencement de l'insurrection jusqu'aux derniers combats de Stofflet." (Bittard) ‎

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EUR120.00 (€120.00 )

‎LABROSSE (Claude) et Pierre RÉTAT.‎

Reference : 95748

(1985)

‎L'Instrument périodique. La fonction de la presse au XVIIIe siècle.‎

‎ Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1985, in-8°, 178 pp, 4 pl. de documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Fonctions culturelles du périodique littéraire ((Claude Labrosse). - Forme et discours d'un journal révolutionnaire : les Révolutions de Paris en 1789 (Pierre Rétat). ‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎LACHOUQUE (Cdt) et Jacques ARNNA.‎

Reference : 4445

(1951)

‎Cadoudal et les Chouans.‎

‎ Amiot-Dumont, 1951, in-8°, 297 pp, une carte, une planche de fac-similé hors texte, biblio, broché, couv. illustrée lég. piquée, bon état‎


‎"Cadoudal (Georges) : chef vendéen (Kerléano, près d'Auray, Morbihan, 1771 - Paris 1804). Ce fils de paysans aisés poursuit des études qui lui permettent de devenir clerc de notaire. Même si, en 1789, il prend parti pour les « patriotes », il s'oppose peu après à la politique religieuse de la Révolution, avant d'être incarcéré en 1793 par les autorités révolutionnaires. Une fois libéré, il gagne la Vendée, où il participe aux combats, y compris pendant la « virée de Galerne », ville qu'il quitte pour la Bretagne après les batailles du Mans et de Savenay. De nouveau emprisonné à Brest avec sa famille, il ne doit la vie sauve qu'à la chute de Robespierre. Il s'échappe et entre dans la lutte contre les représentants de l'Etat. Il s'agrège peu à peu au réseau de la chouannerie, que tentent d'unifier Puisaye et son adjoint Cormatin. Mais il s'en distingue en 1795 par son refus de toute pacification, et joue un rôle essentiel lors du débarquement de Quiberon en tant que commandant des chouans du Morbihan. Malgré les 15 000 hommes qui sont sous ses ordres, il est considéré avec mépris par les émigrés. Pourtant, tandis que ceux-ci sont enfermés dans la presqu'île de Quiberon par les troupes de Hoche, c'est Cadoudal qui, adjoint de Tinténiac, conduit une colonne chouanne pour prendre les républicains à revers. L'opération échoue, et l'expédition de Quiberon tourne au désastre : Cadoudal en rend responsable Puisaye, l'accusant de maladresse. Dès lors, il dirige la chouannerie morbihannaise, mais Hoche le contraint à la paix en 1796. Il se lance alors dans l'action politique, faisant élire certains de ses hommes, jusqu'au coup d'Etat de fructidor (4 septembre 1797) qui relance les opérations clandestines. Cadoudal, qui commande alors à huit légions, est reconnu par les princes. Il décide la reprise de la guerre, organise avec succès un débarquement d'armes et d'argent en provenance d'Angleterre, et tient tête aux forces républicaines dans le Morbihan en 1799. Mais cette victoire tourne court, car les chouans du Maine acceptent les propositions de paix de Bonaparte : Cadoudal doit se soumettre. Après avoir refusé le grade de général et une rente de la part du Premier consul, il retourne à la clandestinité et gagne l'Angleterre, où il est accueilli en héros. Ne pouvant raviver la chouannerie en Bretagne, il organise ensuite des attentats contre l'« usurpateur », en relation avec Moreau et Pichegru : il est notamment impliqué dans le complot de la « machine infernale » du 24 décembre 1800. Trahi alors qu'il prépare d'autres opérations, il est arrêté, jugé et guillotiné. Dans l'histoire très complexe de la chouannerie, qui reste mal connue, la figure de Cadoudal se distingue par sa longévité dans la lutte, ses capacités manœuvrières, sa forte personnalité. Il donne surtout l'impression d'une grande conviction royaliste, qui lui fait refuser toutes les compromissions comme tous les accommodements, y compris sous l'Empire, période propice à de nombreux ralliements. Il incarne ainsi, dans la mémoire collective, l'un des exemples parfaits de la tradition contre-révolutionnaire." (Dictionnaire de l'Histoire de France Larousse, 2005) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎LACHOUQUE (Commandant Henry) et Gérard BLANCKAERT.‎

Reference : 65967

(1989)

‎Les Drapeaux de la Garde nationale de Paris en 1789.‎

‎ J. F. Raquin/Image Nouvelle, 1989, 72 pp, 29 planches en couleurs par Gérard Blanckaert, en feuilles sous chemises, biblio, étui et emboîtage toilés crème, bon état‎


‎Réimpression de l'édition de 1947, bien complète des 29 planches de Gérard Blanckaert reproduisant en couleurs 86 drapeaux de la Garde nationale des différents districts parisiens. ‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎LACOMBE (Paul).‎

Reference : 123116

(1884)

‎Essai d'une bibliographie des ouvrages relatifs à l'histoire religieuse de Paris pendant la Révolution, 1789-1802.‎

‎ P., Poussielgue Frères, 1884, gr. in-8°, 97 pp, (sur 483), reliure percaline fauve à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane carmin, fleuron à froid et double filet doré en queue, un plat de couv. conservé (rel. de l'époque), un mors lég. abîmé, qqs rares rousseurs, bon état. Rare‎


‎Reliure des 4 numéros de la deuxième année (janvier, avril, juillet et octobre 1884) du "Bulletin du comité d’histoire et d’archéologie du diocèse de Paris" (pagination continue), où Paul Lacombe publia son "Essai d’une bibliographie des ouvrages relatifs à l’histoire religieuse de Paris pendant la Révolution", qui bénéficia également d'un tirage à part de 100 ex. numérotés. — Ce périodique peu commun ne semble avoir eu qu’une existence assez brève : le catalogue des journaux de la BnF ne possède des numéros que pour les années 1883-1885. — On y trouve également dans le volume les études suivantes : La Vieille Sorbonne. Sa fondation et son organisation au Moyen Age (21 pp, par l'abbé Féret) ; La jeunesse de l'abbé Fleury (15 pp, par C. Trochon) ; Le texte de la vie authentique de sainte Geneviève (88 pp, par l'abbé C. Narbet) ; Etat du diocèse de Paris en 1789 (chap. IX et X, 41 pp, par l'abbé Valentin Dufour) ; Documents pour servir à l'histoire de l'église et de la paroisse Saint-Roch (26 pp) ; Les Charniers des églises de Paris. Recherches historiques et archéologiques sur leurs origines, les personnages qui y étaient inhumés, les monuments qui les décoraient. I. Saint-Séverin. II. Saint-Etienne du Mont (87 pp, 5 gravures et 2 plans, par Valentin Dufour) ; Documents pour servir à l'histoire de l'église de Saint-Merry (47 pp, par l'abbé Pinet) ; L'abbé Ségui de l'Académie française, prédicateur du roi, 1689-1761 (22pp, par l'abbé A. Rosne) ; Mélanges ; Bibliographie. ‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎LACOUTURE (Jean).‎

Reference : 66561

(1989)

‎Champollion. Une vie de lumières.‎

‎ Grasset, 1989, gr. in-8°, 529 pp, 16 pl. de gravures et documents hors texte, biblio, index, broché, bon état‎


‎Pour l'Histoire, Jean-François Champollion restera l'homme qui perça le mystère des hiéroglyphes, ajoutant quelques millénaires à la mémoire du monde. Mais il y a bien d'autres facettes, moins connues, dans cette riche personnalité : révolutionnaire au tempérament romantique, amoureux d'une poétesse toscane, fervent de Bonaparte et adversaire de Napoléon, Champollion fut un homme passionné, aventureux, et un authentique héritier de la philosophie des Lumières. ‎

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EUR15.00 (€15.00 )

‎LACRETELLE (Charles-Jean-Dominique de).‎

Reference : 123143

(2011)

ISBN : 9782847346596

‎Dix années d'épreuves pendant la Révolution. Mémoires.‎

‎ Tallandier, 2011, in-8°, 296 pp, introduction et notes d'Eric Barrault, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"Journaliste hostile à la Convention, Lacretelle fut proscrit. Arrêté après le 18 fructidor, il passa deux années dans les prisons de La Force et du Temple. Nommé membre du Bureau de la Presse en 1801, il publia des ouvrages d'histoire, ce qui lui valut d'être nommé à l'Université et d'entrer à l'Académie française. Il fut un des premiers à se rallier aux Bourbons en 1814." (Fierro, 787) — « Je parcourais Paris comme une ville étrangère ; le signe de la terreur avait marqué tous les fronts. Chacun semblait se glisser dans l'ombre... » C'est avec bonheur que le jeune Charles de Lacretelle s'installe à Paris en 1787 où il entreprend une carrière de journaliste. Acquis aux idées d'égalité et de liberté, il milite avec fougue pour une révolution émancipatrice. Mais bien vite, horrifié par les violences, rejeté par ses amis de la veille, il se voit livré à une existence de proscrit pour échapper à la guillotine. Ses mémoires paraissent en 1842. C'est donc un royaliste sincère, adepte du « juste milieu », membre de l'Académie française qui se penche avec attendrissement sur ses souvenirs de jeunesse alors qu'il demeure l'un des derniers témoins de cette période marquée du sceau indélébile de la Terreur. (Evelyne Lever) ‎

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EUR25.00 (€25.00 )

‎LACROIX (Auguste).‎

Reference : 125412

(1886)

‎Abrégé de l'histoire contemporaine de la France, accompagné de réflexions.‎

‎ P., A. Dupret, 1886, in-8°, xv-589 pp, cartonnage percaline carmin, dos lisse avec titre et caissons, décor noir et or aux 1er plat (rel. de l'époque), reliure un peu défraîchie, mais intérieur propre et sans rousseurs. Peu courant‎


‎"M. Auguste Lacroix paraît être un ancien industriel, d'opinion monarchique, qui, d'après son aveu même, a « la passion d'écrire ». Comme il a vu 1830, 1848, 1852 et 1870, il a voulu « défendre ses principes contre un système de gouvernement comme la République, qui ne nous a donné que des tourments, des ennemis et des embarras. » Son livre va de la Révolution de 1789 à la fin du second Empire. Les événements qu'il évoque servent de prétexte à d'honnêtes réflexions, parfois à des souvenirs personnels. En résumé, c'est un livre de saine polémique." (Victor Pierre, Revue des questions historiques, 1887) ‎

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EUR40.00 (€40.00 )

‎LACROIX (Désiré).‎

Reference : 66687

(1932)

‎Guerre des Vendéens, 1792-1800.‎

‎ P., Editions Deux-Trois, s.d. (1932), in-12, 253 pp, broché, état correct‎


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EUR20.00 (€20.00 )

‎LA FAYE (Jacques de).‎

Reference : 121964

(1929)

‎La Princesse Charlotte de Rohan et le duc d'Enghien : un roman d'exil.‎

‎ Emile-Paul, 1929, in-8°, 418 pp, 15 pl. de gravures hors texte, dont le frontispice, notes, pièces justificatives, reliure demi-vélin blanc, dos lisse avec pièce de titre chagrin noir et date dorée en queue, couv. illustrée conservée, bon état. Bel exemplaire‎


‎Jacques de La Faye est le pseudonyme de Marie de Sardent (1855-1940). La première édition (1905) ne contenait pas les planches hors texte. — "Après un historique rapide de la famille de Rohan rappelant les principaux événements, entre autres l'affaire du Collier, où son nom a été mêlé, M. de la Faye retrace les épisodes douloureux de l'armée de Condé, et c'est à la tête de cette poignée de gentilshommes, séparés de leur patrie par leur fidélité au roi, qu'il fait entrer en scène le jeune et séduisant duc d'Enghien, l'unique héritier des Condé... Et ce héros est aussi un prince charmant : il se bat et il aime ; mieux encore, il est aimé. Au bruit du canon qui tonne éclot, en effet, cette idylle historique qui tour à tour unit et sépare, ravit d'espoir et torture deux coeurs liés ensemble par l'amour... On connaît ce roman célèbre ; mais le livre de M. de la Faye a cela de particulier qu'il le fait revivre avec une intensité sans pareille. La correspondance échangée entre le duc d'Enghien et la princesse de Rohan y est reproduite d'une manière si attachante ! L'auteur a, pour ainsi dire, gradué ses effets pour conduire au dénouement terrible, à ce fameux drame de Vincennes qu'il reconstitue dans toute sa grandeur tragique..." (Emm. D. de Montcorin, Revue des Questions historiques, 1905) ‎

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EUR80.00 (€80.00 )

‎LA FAYETTE (Gilbert Du Motier, marquis de).‎

Reference : 65327

(1903)

‎Correspondance inédite de La Fayette, 1793-1801. Lettres de prison - Lettres d'exil. Précédées d'une étude psychologique par Jules Thomas.‎

‎ Librairie Ch. Delagrave, s.d. (1903), in-8°, 389 pp, un portrait en frontispice, reliure demi-percaline vermillon, pièce de titre bleue, qqs rousseurs sur les tous premiers et derniers feuillets, bon état‎


‎Edition originale de 56 lettres écrites par La Fayette pendant sa captivité par les Autrichiens (de 1792 à 1797), puis dans sa période d'exil. ‎

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EUR100.00 (€100.00 )

‎LAFOND (Paul).‎

Reference : 8409

(1899)

‎Garat, 1762-1823.‎

‎ Calmann-Lévy, s.d. (1899), in-8°, xi-363 pp, 3 fac-similés hors texte, broché, dos lég. fendu, bon état. Manque le portrait de Garat en frontispice‎


‎Biographie de ce Basque, chanteur admiré de Marie-Antoinette, chef des Incroyables et des Muscadins, qui traversa sans encombre tous les régimes... — "C'est, autour de ce chanteur demeuré célèbre pour son dandysme, son zézaiement, son afféterie et malgré tout sa voix si belle, une évocation intéressante des milieux qu'il a traversés, des mondes où il a vécu, depuis la cour de Versailles, où il fut le chanteur favori de Marie-Antoinette, jusqu'à l'Empire, qui le voit vieilli, mais portant beau encore. Ce Basque, fils d'un avocat de Bordeaux, chanteur et amateur de danse, était allé à Paris étudier le droit ; mais alors aussi, sous couleur d'expliquer les Pandectes poudreuses, on pratiquait d'autres occupations. Garat se lie, en effet, avec les principaux musiciens, se fait entendre dans des concerts avec un tel succès qu'il est mandé à Trianon où il chante des duos avec Marie-Antoinette, des chansons basques, comme Jélyote disait à Louis XV les airs du Béarn. D'où fureur du père, suppression des subsides : quel opprobre pour une famille de robe ! La reine obtient une pension pour Garat qui interprète Glück, fait connaître Mozart. Au milieu de ces fêtes champêtres que peignent Watteau et Pater survient la Révolution. Garat donne un instant dans les idées nouvelles pour les répudier bien vite et fréquente chez Mesdames de Beauharnais, chez Talma, va à Rouen où il se lie avec Boïeldieu, est arrêté, puis libéré et promène sa voix à Hambourg, en Hollande, en Belgique, où il ne compte plus les triomphes. L'avènement du Directoire le ramène en France : il retrouve bien vite sa réputation. On le voit assidu chez la belle Mme Tallien, une bayonnaise ; il chante dans tous les salons, accompagné par Méhul, Chérubini, à des cachets que ne connaissent pas les artistes d'aujourd'hui. Il devient l'idole de la foule, l'arbitre des élégances : on imite le zézaiement, le grasseyement, la myopie, les originales toilettes de cet Incroyable, prédécesseur des Brummel et des d'Orsay. Cette vogue se poursuit sous le Consulat et l'Empire. Il ne compte pas les succès féminins. Garat a exercé une influence considérable au Conservatoire : Fouchard, Levasseur, Roland, Nourrit furent ses élèves, ainsi que Mesdames Duret, Boulenger, Rigard, Duchamp, Hym. Il tomba tout à coup, suivit avec tristesse sa décadence et souhaita la mort qui vint le délivrer le ler mars 1823 : il avait seulement 60 ans. Le récit est piquant, instructif, évoquant des mondes fort divers et bien curieux; l'auteur n'a négligé aucune source pour que cette biographie fût très complète et il convient de le louer de tous points." (Louis Batcave, Revue des études historiques, 1901) ‎

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‎LA FORCE (Duc de).‎

Reference : 103241

(1930)

‎Comédies sanglantes, drames intimes.‎

‎ Emile-Paul, 1930, in-12, 224 pp, broché, bon état‎


‎La mort de Buckingham ; Les logis de M. de Lauzun ; Un Anglais de chez nous, éducateur et humoriste : Lord Chesterfield ; Un mariage d'aristocrates sous la Terreur ; Un prince en exil (le comte de Provence, frère de Louis XVI) ; Mme de Genlis, cordon bleu. — "Le volume commence par un épisode sanglant, la mort de Buckingham. Ce grand seigneur dont la beauté et l’élégance ont inspiré un des chapitres les plus passionnants du fameux roman “Les trois mousquetaires”, de Dumas, nous est ici présenté au jour cru de l’histoire ; nous voyons aussi paraître son assassin, le sombre et faible Felton, le couteau à la main et qui finit pendu. L’auteur passe alors à un sujet qu’il connaît à fond, et pour cause, car il s’agit d’une personnage de sa famille, le fameux Lauzun dont il a écrit la vie il y a quelques années avec un succès mérité. Aujourd’hui le duc de La Force nous conte l’histoire des « Logis de M. de Lauzun », depuis le temps où il habitait son hôtel de Versailles, en 1671, au moment de sa grande faveur, jusqu’à son séjour à l'hôtel du quai Malaquais, sur l’emplacement de l’Ecole des Beaux-Arts. Ce fut sa dernière résidence et ne la quitta en 1723 que pour aller mourir chez les Petits-Augustins dont le couvent communiquait par derrière avec son jardin. Ensuite, en une courte étude de trente-cinq pages, voici un portrait extrêmement vivant, “Un Anglais de chez nous, éducateur et humoriste, Lord Chesterfield”. Cet aimable grand seigneur, vers 1742 faisait les beaux jours du salon de Mme de Tencin ; c’est de lui que Fontenelle disait : « Ce milord se moque de nous, d’écrire en notre langue mieux et plus correctement que nous. » Le chapitre suivant, “Un mariage d’aristocrates sous la Terreur” nous conte les péripéties et les angoisses d’une famille de Valogne, les Sivard de Beaulieu, arrêtés et incarcérés par la vengeance d’un petit fonctionnaire local devenu terroriste. Transportés à Paris pour être livrés à l‘implacable Tribunal révolutionnaire, ils ne durent leur salut qu’au 9 thermidor. Ensuite viennent quelques pages sur “Un prince en exil”, le comte de Provence dont une lettre à Mme de Balbi nous dépeint les angoisses et les affreuses émotions à la nouvelle des exécutions des membres de sa famille et spécialement de sa soeur, Madame Elisabeth. Pour terminer, enfin, l’auteur nous présente un épisode de la vie des émigrés où la célèbre Mme de Genlis nous apparaît sous l’aspect inattendu d’un cordon bleu et où cette femme qui aima tant enseigner prend plaisir à apprendre elle-même l’art culinaire et conte dans une lettre ses essais et ses premiers succès. Les lecteurs de cette revue qui aiment l’histoire connaissent de longue date la consciencieuse documentation qui forme le fond de tous les ouvrages de M. le duc de La Force et son style à la fois précis et élégant." (Léo Mouton, Annuaire de la Société des Etudes historiques, 1930) ‎

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‎LA FORCE (Duc de).‎

Reference : 121262

(1930)

‎Comédies sanglantes, drames intimes.‎

‎ Emile-Paul, 1930, in-12, 224 pp, reliure demi-toile lie-de-vin, dos lisse avec titres dorés (rel. de l'époque), bon état‎


‎La mort de Buckingham ; Les logis de M. de Lauzun ; Un Anglais de chez nous, éducateur et humoriste : Lord Chesterfield ; Un mariage d'aristocrates sous la Terreur ; Un prince en exil (le comte de Provence, frère de Louis XVI) ; Mme de Genlis, cordon bleu. — "Le volume commence par un épisode sanglant, la mort de Buckingham. Ce grand seigneur dont la beauté et l’élégance ont inspiré un des chapitres les plus passionnants du fameux roman “Les trois mousquetaires”, de Dumas, nous est ici présenté au jour cru de l’histoire ; nous voyons aussi paraître son assassin, le sombre et faible Felton, le couteau à la main et qui finit pendu. L’auteur passe alors à un sujet qu’il connaît à fond, et pour cause, car il s’agit d’une personnage de sa famille, le fameux Lauzun dont il a écrit la vie il y a quelques années avec un succès mérité. Aujourd’hui le duc de La Force nous conte l’histoire des « Logis de M. de Lauzun », depuis le temps où il habitait son hôtel de Versailles, en 1671, au moment de sa grande faveur, jusqu’à son séjour à l'hôtel du quai Malaquais, sur l’emplacement de l’Ecole des Beaux-Arts. Ce fut sa dernière résidence et ne la quitta en 1723 que pour aller mourir chez les Petits-Augustins dont le couvent communiquait par derrière avec son jardin. Ensuite, en une courte étude de trente-cinq pages, voici un portrait extrêmement vivant, “Un Anglais de chez nous, éducateur et humoriste, Lord Chesterfield”. Cet aimable grand seigneur, vers 1742 faisait les beaux jours du salon de Mme de Tencin ; c’est de lui que Fontenelle disait : « Ce milord se moque de nous, d’écrire en notre langue mieux et plus correctement que nous. » Le chapitre suivant, “Un mariage d’aristocrates sous la Terreur” nous conte les péripéties et les angoisses d’une famille de Valogne, les Sivard de Beaulieu, arrêtés et incarcérés par la vengeance d’un petit fonctionnaire local devenu terroriste. Transportés à Paris pour être livrés à l‘implacable Tribunal révolutionnaire, ils ne durent leur salut qu’au 9 thermidor. Ensuite viennent quelques pages sur “Un prince en exil”, le comte de Provence dont une lettre à Mme de Balbi nous dépeint les angoisses et les affreuses émotions à la nouvelle des exécutions des membres de sa famille et spécialement de sa soeur, Madame Elisabeth. Pour terminer, enfin, l’auteur nous présente un épisode de la vie des émigrés où la célèbre Mme de Genlis nous apparaît sous l’aspect inattendu d’un cordon bleu et où cette femme qui aima tant enseigner prend plaisir à apprendre elle-même l’art culinaire et conte dans une lettre ses essais et ses premiers succès. Les lecteurs de cette revue qui aiment l’histoire connaissent de longue date la consciencieuse documentation qui forme le fond de tous les ouvrages de M. le duc de La Force et son style à la fois précis et élégant." (Léo Mouton, Annuaire de la Société des Etudes historiques, 1930) ‎

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‎LA FORCE (Duc de).‎

Reference : 9957

(1936)

‎Femmes fortes.‎

‎ Emile-Paul, 1936, in-12, 206 pp, 10 gravures hors texte, lettres extraites des Archives de La Force en appendice, index, imprimé sur beau papier, broché, bon état‎


‎Le mariage de Turenne. – Le miracle du Morimond. – La chaise de poste de Nonancourt. – Aristocrates et sans-culottes. — "Né à Dieppe, le 18 août 1878, Auguste de Caumont, futur Duc de la Force, avait fait ses études au collège des Jésuites de la rue de Madrid, puis à l'Ecole des Sciences Politiques. Sa carrière fut tout entière consacrée à l'étude de l'histoire et de la littérature. Dès 1907, il publiait une biographie de « l'archichancelier Lebrun, gouverneur de la Hollande ». Mais c'était surtout le « Grand Siècle » qui piqua sa curiosité. Un des membres de sa famille, Antonin Nompar de Caumont, sire de Peguillan, puis duc de Lauzun, y avait joué un grand rôle. L'ouvrage qu'il lui consacra sous le titre « Lauzun, courtisan du Grand Roi », est remarquable par la science historique dont il témoigne, par la judicieuse utilisation des sources d'archives, par l'objectivité de ses conclusions, encore par un style vif qui lui permet de redonner une vie intense aux personnages et aux situations qu'il décrit. « Lauzun » le conduisait, par un rapprochement qui fut dans les sentiments et dans les faits, à la « Grande Mademoiselle ». Comment n'aurait-il pas évoqué Louis XIV et sa cour et distingué, dans celle-ci, « le Grand Conti » auquel il voua un de ses meilleurs livres. Il se mouvait à l'aise dans le XVIIe siècle, qui était son domaine. Son attention ayant été attirée par Gabriel Hanotaux sur la personnalité du Cardinal de Richelieu, il se prit d'ardeur pour l'étude de ce grand homme d'Etat. Il entreprit, en collaboration avec M. Hanotaux, de patientes recherches d'archives. Il publia un « Richelieu », et les tomes III, IV et V de « l'Histoire de Richelieu » parurent avec son nom associé à celui de Gabriel Hanotaux. Dans ses archives de famille, il trouvait encore la matière d'une étude biographique : « Le Maréchal de la Force, Serviteur de sept rois », d'une monographie familiale des « Caumont la Force ». Il avait une facilité singulière à faire revivre le passé, à en évoquer, parfois avec humour, certaines situations. Ainsi a-t-il publié : « Curiosités historiques », « Comédies sanglantes. Drames intimes », « Dames d'autrefois », « Femmes fortes ». Parfois, il faisait quelqu'incursion sur des terrains plus proches, où l'avait conduit sa curiosité d'esprit. Du XVIIIe siècle finissant, il tira un livre : « Le Dernier Amoureux de Madame de Genlis », et aussi un émouvant « Devant l'échafaud ». Il avait trop d'attachement pour le passé, il en avait trop saisi la valeur des traditions pour ne point leur consacrer quelques pages. Dans celles-ci il ne s'abaisse point à formuler de vains regrets des fastes et des héroïsmes qu'il se plaisait à décrire, c'est à peine si, dans les dernières pages qu'il écrivit : « La fin de la douceur de vivre », il nous laisse découvrir quelques reflets nostalgiques. Le duc de la Force avait une âme virile fortement éprise de traditions et de grandeur. La valeur de l'historien, la qualité de l'écrivain, ont justifié l'entrée du duc de la Force à l'Académie Française où, en 1925, il succéda au Comte d'Haussonville. Le Duc de la Force, Officier de la Légion d'Honneur, Commandeur de l'Ordre de Pie IX, est mort, le 4 octobre 1961, à Saint-Aubin de Locquenay." (Guy Périer de Féral, Président de la Société de l'Histoire de France, 1962) ‎

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‎LAFUE (Pierre).‎

Reference : 66857

(1965)

‎La Tragédie de Marie-Antoinette. Les complots pour délivrer la Reine.‎

‎ P., Del Duca, 1965, in-8°, 276 pp, sources, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes conspirations de l'Histoire). Edition originale, ex. du SP‎


‎Ce fut les 5 et 6 octobre 1789 que les émeutiers parisiens accoururent à Versailles pour réclamer, avec le retour du roi dans la capitale, la tête de « l'Autrichienne », qui après avoir été trop adulée, avait perdu par sa légèreté et son insouciance l'estime et l'affection de son peuple. Durant les trois années qui suivirent, Marie-Antoinette, toujours menacée, ne cessa pas, pour autant, de travailler à sa délivrance et de susciter les dévouements les plus exaltés... Jusqu'à cet automne de 1793 où, dans son cachot de la Conciergerie, muni d'un triple guichet, la malheureuse découvrit au coeur d'un oeillet le billet qui devait éclairer ses derniers moments d'une chimérique espérance. Ce sont toutes ces conjurations avortées, mais dont plusieurs furent près de réussir, que M. Pierre Lafue s'est efforcé d'éclairer, car elles comportent bon nombre de mystères, ou tout au moins d'incertitudes. Pourquoi la fuite de Varennes fut-elle un échec, alors que les précautions les plus minutieuses avaient été prises par les conseillers du couple royal ? Danton, Chabot furent-ils soudoyés par la Cour ? Hébert lui-même, « l'enragé », le rédacteur de l'ordurier Père Duchesne, ne lança-t-il contre Marie-Antoinette la plus infâme des accusations que parce qu'il se sentait compromis dans certaines machinations clandestines, visant à couronner le petit roi Louis XVII et à faire assurer la régence par sa mère ? Autant de questions auxquelles l'auteur de cet ouvrage a essayé d'apporter des réponses vraisemblables. Ce récit renferme une série de portraits auxquels les évènements exceptionnels, que les conjurés furent obligés d'affronter, ne pouvaient que donner un relief saisissant : celui du marquis de Favras, qui se sacrifia dès le début ; mais aussi celui d'Alex Fersen, jeune noble suédois dont les relations intimes avec la reine ne font plus aujourd'hui aucun doute. On s'intéressera également à l'inquiétante figure du baron de Batz qui, n'ayant pas réussi à sauver le roi, s'acharnera ensuite à « pourrir » la Révolution en corrompant ses promoteurs les plus illustres. Aucune de ces personnages ne parviendra cependant à faire oublier la « présence », d'une intensité exceptionnelle, de Marie-Antoinette elle-même. Si ses malheurs ont dévasté sa beauté, ils ont en revanche affermi sa volonté et exalté son courage, au point de lui conférer une véritable grandeur humaine. Ses efforts jamais lassés, ses craintes vaillamment surmontées, ses espoirs toujours renouvelés et toujours déçus, composent peut-être la tragédie la plus émouvante de notre histoire nationale. ‎

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