8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Editions Inter-Nationales, 1960, gr. in-8°, 386 pp, 9 gravures et photos, une grande carte dépliante de l'Algérie et 4 plans de bataille (Magenta, Solférino, Froeschwiller, Sedan) hors texte, biblio, broché, couv. illustrée (lég. défraîchie), bon état (Prix Broquette-Gonin de l'Académie française)
La prise d'Alger - La Campagne de Crimée (Malakoff) - La guerre d'Italie (Magenta, Solférino) - Gouverneur Général de l'Algérie (Réformes civiques et économiques. Incidents avec Mgr Lavigerie) - La guerre de 1870-1871 (Sedan, la Commune) - A la présidence de la République - Mac Mahon et l'essai de Restauration monarchique (le comte de Chambord). L'auteur a eu accès à certains papiers privés.
PUF, 1964, in-8°, 159 pp, 20 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée (lég. salie), bon état
Au travers de l'étude de la période 1800-1860, l'auteur montre bien qu’on n’a guère cessé de s’intéresser, tout au long du XIXe siècle, au siècle précédent...
Les Indes savantes, 2020, gr. in-8°, 754 pp, 14 cartes en couleurs, notes, notices biographiques, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ouvrage issu de thèse. — Le récit de la présence diplomatique et consulaire française aux Etats-Unis est un miroir des ambitions et des limites de la diplomatie française en Amérique du Nord au XIXe siècle. Cet ouvrage dresse un tableau d'ensemble du réseau français au prisme de ses acteurs. La genèse du réseau diplomatique français s'inscrit dans le contexte des révolutions atlantiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle et s'organise dans une perspective commerciale tout au long du siècle suivant. Cet axe est indissociable d'une logique géopolitique. Celle-ci oscille entre un rapprochement avec les Etats-Unis, afin de limiter l'hégémonie commerciale et maritime anglaise, et une entente avec Londres pour contrecarrer l'expansion territoriale du pays de Washington vers l'Ouest. La succession des différents régimes politiques français, ainsi que l'émergence des Etats-Unis comme puissance impériale, obligent le Quai d'Orsay à réajuster sa politique à la fin du siècle. Les acteurs diplomatiques favorisent l'émergence d'une mémoire ravivant le combat partagé pour la cause de la liberté au cours de la guerre d'indépendance américaine. Le mythe de La Fayette comme héros des deux mondes sert de trompe l'oeil sur la réalité des relations bilatérale : le XIXe siècle est marqué par l'affirmation de deux messianismes politiques sur les deux rives de l'Atlantique.
Imago, 1989, in-8°, 162 pp, notes, chronologie des œuvres, biblio (p. 155-160), broché, couv. illustrée, bon état
Sur le mythe du chef gaulois, champion comme plus tard Jeanne d'Arc de l'indépendance et de l'unité nationale, qui se développe au XIXe siècle dans une France qui a connu de grandes défaites (1814-1815, 1870). Vercingétorix offre un mythe consolateur où le vaincu apparaît plus noble que le vainqueur et garantit ainsi la résurrection de son pays. — La lutte de Vercingétorix – alliance des Gaulois divisés, victoire de Gergovie, défaite d'Alésia et reddition à César – est inscrite dans la mémoire des Français comme un premier drame national. Mais comment un idéal politique a-t-il pu se façonner autour d'un héros vaincu dont on sait, en fait, peu de choses ? Par l'étude des historiens, des écrivains, des manuels scolaires, des discours politiques et des œuvres d'art, André Simon met en lumière la façon dont le chef gaulois s'imposa peu à peu pour devenir, au XIXe siècle et jusqu'à notre époque, le « premier des Français ». La royauté se réclamait de Clovis, fondateur de la monarchie française. Mais les républicains, bientôt suivis de toutes les familles idéologiques, cherchèrent à ancrer la légitimité de leur pouvoir en Vercingétorix. Ce champion de l'indépendance, de la liberté de l'unité nationale, représenta dès lors pour tous la nouvelle incarnation de la patrie. Salué pour sa bravoure et le sacrifice qu'il fit de sa personne pour épargner les siens, plaint pour son martyre, Vercingétorix, tout comme Jeanne d'Arc, offre dans les grands revers nationaux un mythe consolateur où le vaincu apparaît plus noble que son vainqueur, et garantit ainsi la résurrection de son pays. A l'heure où les métamorphoses de notre société suscitent des interrogations sur les problèmes d'identité, cet ouvrage original permet, à travers un modèle, de mieux comprendre l'élaboration, et l'utilisation à des fins souvent antagonistes, des fondements mêmes de l'idéologie française. (4e de couverture)
P., Librairie d'Education nationale, s.d. (v. 1900), pt in-4°, viii-303 pp, 7e édition, 60 portraits et illustrations, cartonnage percaline rouge décoré or de l'éditeur, tranches dorées, dos passé, bon état
L'édition originale date de 1898.
Bruxelles, H. Dumont, 1837, gr. in-8°, 709 pp, reliure demi-chagrin brun à coins, dos à 4 larges nerfs guillochés, titres et fleurons dorés, tête dorée (rel. de l'époque), rousseurs, bon état
Tome II seul (sur 2) — De la Littérature du Midi de l'Europe parut en 1813. Cet ouvrage connut un grand succès d'édition dans la première moitié du XIXe siècle et ses analyses furent reprises ou combattues par les principaux intervenants dans le débat romantique qui se développa dans la presse littéraire à partir de l'année de sa publication. L'ouvrage présente un aperçu historique de l'évolution de chaque littérature d'expression romane. Ce tome II est consacré à la littérature italienne, espagnole et portugaise.
P., Nouvelle Revue, 1886, in-12, (8)-389 pp, reliure demi-basane havane, dos lisse à faux-nerfs pointillés et soulignés à froid, titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, coins émoussés, bon état
La famille, le travail, l'Etat, le gouvernement, la famille Ouang-Ming-Tse. En annexe, détail de la dépense de nourriture, l'étable, la basse-cour, la porcherie, inventaire du mobilier, inventaire des vêtements. — Par G.-Eugène Simon (1829-1896). Ingénieur agronome, il fait en Chine, au début des années 1860, une mission d’études de quatre ans, qui le conduit à sillonner le pays. Il est consul de France dans la deuxième moitié des mêmes années 1860. Rentré en France, il fait paraître à la Nouvelle revue (septembre-octobre 1885), un texte sur La Famille Ouang-Ming-Tse, qu’il intègrera dans son livre “La Cité chinoise”, publié à la fin de la même année. Son livre, situé à mi-chemin du récit de voyages et de l'essai, par son style, son enthousiasme, son aspect "expérience vécue", et arrivant peu après la guerre du Tonkin, connaîtra un franc succès et des rééditions en France, aussi bien que diverses traductions. "Quelle que soit la part d'utopie et d'erreur de “La Cité chinoise”, on ne peut qu'être reconnaissant à Eugène Simon d'avoir voulu donner à ses lecteurs, au lieu du classique voyage au pays de l'Absurde, un essai d'analyse des composantes sociales, économiques et spirituelles d'une grande civilisation rurale." (Gilbert Gadoffre)
P., Louis Conard, 1923, in-12, 393 pp, fac similé d'un fragment de procès-verbal en frontispice, broché, bon état
De 1853 à 1855, en exil à Jersey, Victor Hugo se livre quasi quotidiennement à des séances de spiritisme. Il discute avec les esprits les plus illustres, Jésus-Christ, Dante, Molière, Shakespeare, ou les formes les plus abstraites (l'Ombre du sépulcre, le Drame ou l'Idée). Les séances sont consignées sur des procès-verbaux qui serviront à établir “Le Livre des Tables” dont Hugo envisageait une publication posthume. — " (...) Ce n'est pas un livre scientifique. Nous ne songeons pas à interpréter, ni à discuter les controverses qui s'etablissent entre les hôtes de Jersey et les esprits qui se désignent. Ils s'en chargent eux-mêmes. Nous n'apportons que des documents ; ce sont des procès-verbaux recueillis par des hommes de bonne foi devant des témoins appartenant à toutes les opinions et à toutes les religions. Il ne faut se faire aucune illusion : ce livre provoquera les railleries et les sarcasmes des ennemis nés et impénitents de tout ce qui peut dépasser leur entendement. Il intéressera ceux qui se sont adonnés à l'étude des sciences métapsychiques, des sciences occultes spiritisme, magnétisme, les mots importent peu. Il encouragera ceux qui s'obstinent à poursuivre des expériences sans se laisser émouvoir par les suggestions et les insinuations des défenseurs de la routine, ou par les hostilités préconçues et systématiques des savants dont l'assurance, parfois ignorante, a été soumise à de si rudes épreuves et de si cruels démentis..." (Gustave Simon)
Hachette, 1857, in-12, 488 pp, 2e édition, reliure demi-veau glacé havane, dos à 4 faux-nerfs filetés, titres et filets dorés, dos uniformément passé (rel. de l'époque), bon état
"Une en son principe, en fait la liberté se divise; mais, parce qu’elles dérivent toutes du même principe, toutes les libertés sont solidaires, et entre elles il y a génération mutuelle. Libertés civiles, libertés politiques, liberté de conscience, liberté religieuse, liberté de toutes les manifestations de la pensée, ne sont qu’organes divers de cette liberté primordiale et fondamentale qui est la liberté intérieure de la personne humaine. Les libertés même d’ordre matériel, liberté du travail, liberté des échanges, qui ont une valeur propre comme causes de richesse, ont aussi comme les autres une valeur morale, et sont, comme les autres, des agents d’affranchissement. C’était là, au cercle le plus intérieur de sa pensée, sa cité idéale, et c’est de là qu’il partait pour les combats de chaque jour, et c’est là qu’il venait se ravitailler. Le programme d’idéalisme républicain qu’il traçait il y a plus de trente ans est, trait pour trait, une expression de sa doctrine. « Quelle doit être la doctrine de l’école radicale en matière de presse ? la liberté totale ; en matière d’enseignement ? la liberté totale ; en matière de droit de réunion, de droit d’association ? la liberté totale ; en matière de liberté religieuse, de liberté de conscience ? la liberté totale ; point d’autorisation préalabl e; point de restrictions; point de salaire du clergé, point d’alliance avec Rome, point de concordat. Quelle doit être la théorie de l’école sur l’origine des fonctions ? le suffrage universel ; sur l’organisation de la justice ? l’élection des juges , la généralisation du jury, sur l’impôt ? l’impôt unique; sur les douanes, sur l’octroi ? abolition ; sur les patentes ? abolition ; sur les ministres ? responsabilité ; sur les agents administratifs à tous les degrés ? responsabilité ; sur les communes ? affranchissement de la tutelle administrative ; liberté totale dans la gestion de leurs affaires ; élection des maires par le suffrage universel. Plus d’arcanes dans la politique étrangère; point de guerre de conquête ; point d’armée permanente ; point d’autre alliance politique que nos alliances naturelles, c’est-à-dire l’alliance avec les peuples libéraux, les alliances commerciales fondées sur le principe de la liberté absolue du commerce et sur celui de la réciprocité. » En un mot, « la revendication complète de tous les droits de la personne humaine ». La politique radicale de M. Jules Simon fut donc un libéralisme à peu près illimité..." (L. Liard, Revue pédagogique, 1898)
Hachette, 1867, in-12, 372 pp, 3e édition, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
"Le « radicalisme » de Simon – bien que ce dernier ait été député de l'opposition républicaine – est un radicalisme philosophique, celui de la liberté : contre l'Empire, il réclame la liberté politique et intellectuelle totale, contre l'Église catholique, la liberté d'examen et de conscience totale..." (Claude Nicolet, L'Idée républicaine en France)
Hachette, 1860, in-12, xxxi-412 pp, 5e édition, reliure demi-basane violine, dos lisse à larges filets à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
L'auteur reprend les points fondamentaux de la religion naturelle des temps modernes, tout en insistant sur sa dimension éducative (cf. J. Lagrée, “La Religion naturelle”, Paris, PUF, 1991, p. 93-101) — "Simon expose la religion naturelle qui convient au philosophe (...). Il recommande un culte personnel mais renonce volontiers au culte public" (G. Weill, “Histoire du parti républicain”, p. 335-336) — La libre pensée de Jules Simon fut une philosophie religieuse. Convaincu de la vérité de la religion naturelle, il s’en fit l’évangéliste. La Religion naturelle ne vise pas à être une géométrie de Dieu. Elle est un manuel d’édification philosophique écrit par un Fénelon laïque du XIXe siècle. (L. Liard, Revue pédagogique, 1898)
P., L. Hachette, 1854, in-12, iv-426 pp, 2e édition à la date de l'originale, reliure demi-veau glacé violine, dos à 4 faux-nerfs guillochés, titres, palette et roulette dorés, fleurons à froid, tranches marbrées (rel. de l'époque), bon état
Edition à la date de l'originale. Comme Proudhon ou Vacherot, Jules Simon voulut livrer sa vision d'une philosophie populaire, pratique, politique, mobilisée contre l'Empire. — "La philosophie morale était représentée par Jules Simon, à l'époque où Taine s'insurgea au nom de la science contre la philosophie universitaire. La morale, telle que la concevait Jules Simon, ne se conclut ni d'une synthèse métaphysique du monde, ni du spectacle de la nature, ni de l'histoire, ni même de la science de l'homme ; elle est purement et simplement l'art d'interroger la conscience morale et d'expliquer clairement les réponses de l'oracle. « II est inutile de raisonner au delà. Avec ce maître on ne discute point. Nous portons en nous l'idée de la justice et la notion du devoir. Il faut renoncer à trouver la formule du devoir ailleurs que dans la raison elle-même. Il faut obéir au devoir, parce qu'il est le devoir »." (Simon Deploige, Délimitation du Conflit entre la Morale et la Sociologie, in Revue néo-scolastique, 1909)
P., Calmann-Lévy, 1878, 2 vol. in-8°, 473 et 453 pp, reliure demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres et tomaisons dorés, caissons à froid (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Le Quillec, 4258)
Exposé, qui tient des Mémoires, publié par J. Simon, sous le titre : Le Gouvernement de M. Thiers (1878). Il s'agit du complément des “Souvenirs du quatre septembre” (1874), donné pour expliquer l'action au gouvernement de Thiers de l'un des hommes de la Défense Nationale. — En février 1871, après la chute du Second Empire lors de la guerre contre la Prusse, Adolphe Thiers devient chef du pouvoir exécutif. En mai de la même année, son gouvernement ordonne l'écrasement de la Commune de Paris. Le 31 août 1871, il devient le premier président de la Troisième République. — Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, Jules Simon est élu député en 1848. Il refuse de prêter serment à Napoléon III. Opposant à l'Empire, il est élu au Corps législatif en 1863 ; le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense nationale ; ministre de Thiers, il démissionne en mai 1871 par opposition à la droite monarchiste. Républicain modéré, il sera sénateur inamovible à partir de 1875.
P., Testard, Marpon et Flammarion, 1890, in-12, vii-289 pp, illustrations de Noël Saunier, gravées sur bois par Charpentié, Méaulle et Quesnel, catalogue de la librairie Testard in-fine (20 pp), reliure demi-maroquin noir, dos à nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées, tête dorée, bon état. Bel exemplaire
"Flûtiste mélodieux, Jules Simon nous séduit d'autant que les politiciens continuent à faire résonner le tintamarre de leurs cuivres. En fils pieux, MM. Charles et Gustave Simon tirent des papiers de leur père de nouvelles pages où nous le retrouvons tout entier. C'est en parlant des autres que Jules Simon s'évoque lui-même. Il ne lui convenait pas d'écrire ses Mémoires à grand orchestre ; il était altruiste. Il se remémorait ses amis avec une joie émue, et ses ennemis avec une indulgence délicieuse. J'ai tout lieu de penser que M. Jules Simon ne fut pas aussi modeste qu'il le voudrait faire entendre ; car, à le lire, on le croirait « homme de rien ». Le suppléant de Cousin à la Sorbonne, l'ancien Constituant de 1848, l'ancien député opposant du Corps législatif, l'ancien membre de la Défense nationale, l'ancien ministre de Thiers et de Mac Mahon, l'homme que, le même jour, le Sénat fit inamovible et l'Académie immortel, se croyait-il sincèrement « homme de rien » ? Non, il ne s'estimait pas « homme de rien » mais, fort malicieux, il mettait une bonhomie narquoise à se proclamer tel en face de tant de sots qui se croient et s'affirment grands hommes..." (Louis Madelin, Revue des deux mondes, 1910)
P., Michel Lévy frères, 1874, in-8°, 392 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs filetés, titres dorés (rel. de l'époque), un mors lég. frotté, bon état
Mémoires d'un contemporain des débuts de la IIIe République. Jules Simon (1814-1896) faisait partie des députés républicains de Paris choisis, selon l'idée de Jules Ferry, pour former un gouvernement lors de la chute du Second Empire, et qui sont acclamés par la foule le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris. Il sera ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement de défense nationale, après la chute du second Empire
P., Boivin et Cie, s.d. (v. 1902), in-4°, 288 pp, texte sur 2 colonnes, 394 gravures sur bois (scènes et portraits) d'après les dessins de E. Bayard, Yan Dargent, Férat, Ferdinandus, Guiguet, Lix, Parent, Philippoteaux, H. Rousseau, Roux, Thorigny, Valnay, reliure demi-percaline vermillon à coins, dos lisse avec titres dorés et caissons à froid, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état
Seuil, 1986, in-8°, 331 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
J.-F. Six fait apparaître en 1886 la pure genèse du monde moderne.
P., Editions de Delphes, 1964, in-4°, (96) pp, 10 illustrations originales en noir à pleine page de André Masson, en feuillets sous chemise cartonnée sous toile de jute, titre, auteur et illustrateur écrits sur un lacet de cuir servant de fermoir (rel. de l'éditeur), bon état. Tirage à 600 exemplaires numérotés. Exemplaire non numéroté sur simili-japon. Belle édition typographique
Note de l'éditeur, en tête : "Ce travail fut écrit en juin 1862, par un ouvrier tapissier au bagne de Dellys, en Algérie. Il a été vendu en placard dans les rues de Paris, après le Siège et pendant la Commune". — "Le célèbre poème de Six, l'ancien ouvrier tapissier, vétéran de 1830 et de 1848, prisonnier sous l'Empire, écrit en déportation à Dellys (sous-titré "Le Rêve du proscrit") à la mémoires de la Révolution de février, a été réédité avec beaucoup de succès en 1871. En 1869, l'auteur était rédacteur au journal syndical La Voix du Peuple." (Le Quillec, 4269).
Fayard, 1968, in-8°, 287 pp, adaptation française de Philippe Jullian, 16 pl. de gravures et photos hors texte, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
De ses voyages à travers le monde elle ramenait tout un bric à brac, sans parler d'une véritable ménagerie – léopards, singes, crocodiles et serpents. Mais ces longues randonnées qui l'ont menée de l'Amérique du Nord en Argentine et d'Athènes à Saint-Pétersbourg, étaient de vraies marches triomphales qui suscitaient des enthousiasmes délirants que de nos jours seules les idoles du sport et de la chanson suscitent pendant quelques brèves heures. Cornelia Otis-Skinner a su faire revivre la grande Sarah avec tous les prestiges de son art, son amour de la gloire, son sens de la publicité, ses caprices et ses passions. Son ouvrage est plein de vues pertinentes, d'anecdotes drôles et révélatrices.
Genève, 1951, in-4° carré, 149 pp, riche iconographie en couleurs (reproductions collées), rel. toile éd., sans la jaquette (Coll. Les grands siècles de la peinture)
Olivier Orban, 1989, in-8°, 401 pp, 12 pl. de gravures et photos, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le 5 mai 1826, naît à Grenade, pendant un tremblement de terre, la future impératrice des Français, Eugénie. Considérée comme la plus belle femme de son temps, elle s'éteindra presque un siècle plus tard à l'âge de 94 ans. Pourtant, après un mariage d'amour avec Napoléon III et un début de règne heureux et glorieux, sa vie basculera dans la tragédie : le drame du Mexique et l'exécution de Maximilien d'Autriche, la défaite de Sedan, la destitution de l'empereur, l'exil en Grande-Bretagne, la mort de Napoléon III et de leur fils unique et chéri, Eugène-Louis. Malgré ce destin si cruel, Eugénie reste auprès des historiens un personnage néfaste, ambitieux et responsable de la chute de l'Empire. Le livre de William Smith, grâce à des documents inédits, nous permet de découvrir une femme généreuse, passionnée et qui, jusqu'à la fin de sa vie, est restée attentive à la naissance du monde moderne.
Maspero, 1976, in-8°, 442 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Heureuse initiative que d'avoir rassemblé en un volume divers articles et contributions d'Albert Soboul sur le sujet évoqué par le titre. Certains sont déjà assez anciens ou se trouvent disséminés dans plusieurs revues et volumes de rapports de congrès. Cette confrontation a été pour l'auteur une occasion de redéfinir sa théorie et de compléter l'ensemble par quelques inédits. Élève entre autres de Georges Lefebvre, Albert Soboul est comme chacun sait un des spécialistes les plus représentatifs de l'histoire de la Révolution Française d'après la dernière guerre mondiale. Il y a consacré un nombre impressionnant de livres dont plusieurs destinés à un large public de lecteurs éclairés. C'est surtout “Les Sans-Culottes parisiens en l'an II” (1958) qui a largement contribué à une nouvelle interprétation – grâce à la mise en œuvre d'une documentation massive – marxiste de la lutte des classes à l'époque de Robespierre. Soboul n'a jamais caché son appartenance idéologique au PCF, ce qui lui a valu d'être contesté par des historiens plus à droite aussi bien que par des collègues plus « gauchistes ». Si on lui a parfois reproché un certain degré de sectarisme, peut-être surtout à cause de l'ardeur avec laquelle il défend ses vues, nul n'a pu sérieusement mettre en doute l'envergure et la fertilité de ses conceptions et son sincère désir d'en arriver à une interprétation aussi « objective » que possible. (...) Voilà de la matière à discussion. Il y a à prendre et à laisser dans cette « anthologie » sortie de la main d'un des plus grands connaisseurs de la Révolution et de ses effets au XIXe siècle." (J. Craeybeckx, Revue belge de philologie et d'histoire)
Editions Ouvrières/Revue Le Mouvement social n° 59, 1967, in-8°, 167 pp, broché, bon état
9 études érudites par M. Rebérioux, G. Haupt, S. Miller, F. Basch, M. Debouzy, Cl. Willard, M. Schuler, R. Musolino, F. Laurent-Prigent, un texte de Léon Blum.
Cahiers de l'Université libre de Saint-Germain-en-Laye, 1996-2002, 4 vol. in-4°, 95, 61, 182 et 195 pp, 137 planches de gravures et documents hors texte, brochés, couv. illustrées, biblio, bon état
Tome I : Les soubresauts de l'histoire au XIXe siècle et leurs répercussions à Saint-Germain-en-Laye (95 pp, 27 pl. h.t.) ; tome II : Saint-Germain-en-Laye lutte pour son environnement déjà en péril au XIXe siècle (61 pp, 20 pl. h.t.) ; tome III : L'ordre établi est-il remis en cause ? (182 pp, 49 pl. h.t.) ; tome IV : Saint-Germain-en-Laye ville occupée : 1814-1815 et 1870-1871 (195 pp, 41 pl. h.t.)
P., Garnier Frères, 1858, in-12, 382 pp, une carte dépliante de l'Inde en frontispice, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs pointillés soulignés à froid, caissons à froid, titres dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, petite trace d'humidité ancienne au coin des derniers feuillets, bon état
Le prince Alexis Soltykoff (1806-1859) est un dessinateur, collectionneur d'art et diplomate russe, auteur de voyages en Perse et en Inde. À partir de 1829, il occupa des postes diplomatiques, d'abord à Constantinople, puis à Athènes et plus tard à Londres, Florence, Rome et Téhéran. En 1840, il prit sa retraite et s'installa à Paris, où il prépara ses voyages en Inde. Il y fit deux voyages, un en 1841-1843 et un en 1844-46, qui lui valurent le sobriquet d'« Indien » dans l'aristocratie russe et française.