8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Editions de France, 1932, 2 vol. in-8°, 275 et 351 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, index des noms cités dans chaque volume, brochés, bon état
Nouvelle édition de "La Vie orgueilleuse de Clemenceau" revue, corrigée et augmentée. Cette copieuse biographie présente non seulement un portrait de Clemenceau, mais aussi le tableau d'une époque.
P., Jules Tallandier, 1933, gr. in-8°, 273 pp, 18 pl. de portraits, gravures et photos hors texte, biblio, index, imprimé sur beau papier, broché, couv. illustrée d'un portrait en médaillon de Clemenceau jeune, pt mque au coin du 1er plat, bon état. On joint un article de presse d'Emile Buré sur “Le Vrai visage de Clemenceau” daté du 5 juin 1946
Premier volume seul (sur 2) : La vie et la carrière de Clemenceau de 1852 aux élections du 20 août 1893.
P., Jules Tallandier, 1932, 2 vol. in-12, 271 et 345 pp, index des noms cités dans chaque volume, brochés, pt mque de papier au coin du 2e plat du tome 2, bon état
Nouvelle édition de "La Vie orgueilleuse de Clemenceau" revue, corrigée et augmentée. Tome 1 : La vie et la carrière de Clemenceau de 1852 aux élections du 20 août 1893 : Dans la mêlée : l'Empreinte, le Vendéen, l'Etudiant, Blanqui, l'Amérique, 1870, la Commune, Premiers chocs, le Destructeur, le Boulangisme, Autour de l'Elysée, la Chute. – Tome 2 : Dans l'action : le Redressement, le Pouvoir, l'Attente, la Guerre, Sur les sommets, la Paix, Dernières années.
Delagrave, s.d. (1903) fort in-12, 778 pp, 38 cartes, reliure toile bleue, dos lisse avec pièce de titre basane carmin, bon état
Rédigée conformément au programme de 1902 pour le Cours préparatoire à l'Ecole spéciale Militaire de Saint-Cyr.
Editions de Fallois, 1993, gr. in-8°, 464 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
En dehors de l'Ecosse, où la présence de Walter Scott (1771-1832) se fait sentir autant que celle de Shakespeare en Angleterre, celui qu'on a appelé « Le Magicien du Nord », « Le Grand Inconnu », « Le Seigneur d'Abbotsford », « Le Sheriff du Selkirkshire », « L'auteur de Waverley » ou « Le père du roman historique » a subi une longue éclipse, d'où il est enfin sorti, surtout depuis la célébration du deuxième centenaire de sa naissance en 1971. Il mérite d'être à nouveau apprécié en France où il fut populaire et influent.
P., Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1933, in-12, 221 pp, préface de H. G. Chiu, secrétaire du Kuomintang pour l'Europe, broché, bon état
Nationalisme, démocratie et justice sociale : ces Trois principes du peuple, édictés par Sun Yat-Sen (1866-1925), guident son action et sont présents tout au long de ces souvenirs. Il y raconte son itinéraire pour conquérir le pouvoir et rebâtir la Chine. Il revient sur ses défaites, celles de son pays et il les explique, argumentant avec précision. Ce sont les vertus de l’action que le révolutionnaire déploie dans ces mémoires. L’action est à ses yeux indispensable au savoir, toujours trop privilégié par la tradition chinoise selon lui. Sun Yat-Sen détaille la tactique révolutionnaire qui a participé à la destitution de la dynastie Qing, avant qu’il ne devienne le premier président de la République de Chine en 1912 et le fondateur du Kuomintang.
London, Mansell Publishing, 1980, gr. in-8°, xii-235 pp, 50 illustrations, cartes et plans, notes, index, reliure toile bordeaux de l'éditeur, jaquette illustrée, soulignures crayon, bon état. Texte en anglais
9 études érudites.
Perrin, 1891, in-12, 300 pp, [traduit par A. Chevalier], reliure demi-percaline bleue à coins, dos lisse, pièce de titre basane acajou, fleuron et filets dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état, exemplaire très bien relié. Peu courant
Un roman délicieux, aussi charmant et désuet que sa langue en est châtiée, par la reine Elisabeth de Roumanie, qui écrivait sous le pseudonyme de Carmen Sylva. Mariée au prince Charles de Hohenzollern qui devint le roi Carol I de Roumanie, la reine Elisabeth, née princesse de Wied (1843-1916) écrivait aisément en quatre langues. — "Le nouveau roman de Carmen Sylva nous montre comment un innocent badinage peut conduire quelquefois plus loin qu'on ne pense. Ulrique, princesse de Horst-Rauchenstein, enthousiasmée d'un livre du professeur Dr Bruno Hallmuth, ne peut résister à l'envie de lui écrire pour lui témoigner son admiration. Le professeur, très intrigué et croyant que sa correspondante a pris un pseudonyme, répond, et, de fil en aiguille, on arrive à s'aimer. Mais c'est là que commence le drame un simple professeur ne peut pas épouser une princesse. Aussi les deux amoureux ne pourront-ils être l'un à l'autre qu'après bien des vicissitudes émouvantes et qu'en bravant la volonté formelle du père d'Ulrique. Tout est bien qui finit bien la venue d'un superbe poupon réconcilie le père avec sa fille, et le lecteur ferme le livre avec un soupir de soulagement. Tout ce roman se déroule sous forme de lettres. Nous n'insisterons pas sur les qualités littéraires bien connues de S. M. la reine de Roumanie ; nous préférons nous arrêter au caractère vraiment attachant de ses deux héros, tout en ne nous cachant pas qu'il ont quelque chose de surnaturel et d'exalté. La princesse Ulrique, élevée dans un château solitaire, est une figure de jeune fille tout à fait captivante ; elle s'est fait sur les hommes et sur les choses des idées qui sont loin d'être banales et qui font parfois bondir son aristocratique père. Quant au professeur Hallmuth, son esprit a subi quelque peu l'influence des brumes du Nord, au milieu desquelles il vit. On comprend que ses paradoxes enflammés sur la vie, sur les prérogatives de la naissance, sur l'art, fassent une impression profonde sur l'âme vierge de la jeune princesse. On suit avec anxiété les péripéties qui conduisent au dénouement, bien que celui-ci soit prévu longtemps à l'avance. A côté des nombreux états d'âme que nous ont dépeints depuis quelques années les romanciers français, le public sera bien aise de connaitre aussi des états d'âme allemands et il ne pourra mieux faire pour cela que de lire le “Roman d'une princesse”. Mais nous conseillons de ne pas le laisser lire aux jeunes filles trop sentimentales." (A. V., Bibliothèque universelle et Revue suisse, 1891)
Plon, 1980, in-8°, 404 pp, préface de Pierre Jakez Hélias, 31 photographies hors texte, 3 cartes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
"C'est une bonne initiative de la collection Terre Humaine que d'avoir assuré la publication des mémoires qu'Antoine Sylvère, devenu dirigeant d'entreprise, rédigea avec soin, avant sa mort en 1963. C'est une oeuvre littéraire ; l'écrivain a composé une image dans laquelle les souvenirs sont construits, de façon à faire briller la passion rétrospective de l'auteur. La valeur documentaire des Mémoires n'est pas réduite par là ; il reste tout de même que l'éclairage rétrospectif est puissant, en particulier quant à l'anticléricalisme virulent que l'auteur a développé en réaction aux traitements subis durant sa première scolarité. Pauvre, il fut l'objet d'une discrimination de la part des religieux et religieuses tenant les écoles qu'il a fréquentées ; son témoignage à cet égard rejoint celui que l'on peut recueillir aussi ailleurs, mais il y en a de contraires. Que la vie quotidienne des petits paysans de la région d'Ambert ait eu la dureté ici évoquée pourrait être confirmé par d'autres témoignages. C'est un monde dont la guerre de 14-18 a accéléré la disparition; certains n'en sont pas revenus; d'autres sont revenus avec une pension modeste, qui représentait cependant une assurance non négligeable ; les associations d'anciens combattants, enfin, ont peut-être été un facteur d'intégration sociale pour des hommes venant de cette misère. De ce point de vue, c'est aussi l'ascension sociale d'Antoine Sylvère qui a, malgré ses voies exceptionnelles, quelque chose de typique." (Pierre Vallin, revue Etudes, 1980) — L'auteur (1888-1963), né dans une famille paysanne très pauvre de l'Auvergne, prend conscience de l'injustice de la société qui l'entoure. A 17 ans, après quelques péripéties, il s'engage dans la Légion étrangère sous un nom d'emprunt. Après la Première Guerre mondiale, il devient industriel et dirige dans la région de Cambrai plusieurs usines. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la Résistance. A la Libération, il est commandant du Maquis de Montauban. Il meurt d'un cancer généralisé en 1963. "Livre exeptionnel, un roman des origines. témoignage véhément sur une époque très proche et pourtant désormais très lointaine." — "En ce temps-là, la France était le plus riche pays de la terre. Elle produisait trop de vin, trop de blé. Par milliards, les banques "pompaient" un excédent de ressources qu'elles dispersaient dans toute l'Europe et par-delà les océans." En ce temps-là, quelque part dans le Livradois, en Auvergne, le Jean, métayer, et la Marie, nourrice à Lyon, lièrent une existence "que la nécessité d'acheter le pain et de se vêtir tant bien que mal empoisonna jusqu'à la mort". C'est la fin du XIXe siècle, "la belle époque". Toinou va naître parmi les plus pauvres de la campagne puis grandir dans le "prolétariat insolvable" de la ville. Les yeux du petit garçon, d'une lucidité sans appel, vont tout découvrir, tout retenir de ce monde implacable et sans joie. Le sein de la vie familiale, d'abord, qui "n'admet pas d'effusion puis la petite école, sous la férule des soeurs, où les élèves sont rassemblés pour apprendre "à charbonner d'honorables majuscules", roués de coups dans une "atmosphère de terreur qui ne les lâche pas". La grande école des Frères, ensuite, avec sa cohorte d'injustices et d'aberrations, ce qui fournit à la bourgeoisie locale une ample provision d'ouvriers et de métayers sans exigence, silencieux, soumis, craintifs". Et surtout... le pitoyable cortège de tous ces misérables, dont une société de classes, lointaine et inflexible, fait des esclaves, des malheureux aux vies ratées – tels les propres parents de Toinou. C'est dans la tendresse d'un grand-père, qui lui donne le goût de savoir pour savoir, dans la fraternité chaleureuse et complice de l'enfance, qui a son code de l'honneur et ses héros, que Toinou trouvera la force de refuser les lois de cette société qui l'enserre de toutes parts. Ce cri d'enfant, – "un enfant de curé" –, très rare, sinon exceptionnel dans l'histoire rurale française, et dont l'écho se poursuit jusqu'au coeur de la Légion, est digne des plus grands : Hugo, Zola. Il en a la force de conviction et l'émouvante pudeur. Un livre que chacun doit lire et devrait méditer. (L'Editeur)
Bordeaux, 1911, in-8°, 160 pp, broché, lég. défraîchi, état correct
Louis-Michaud, s.d. (v. 1910), in-12, 192 pp, 43 portraits et documents, reliure pleine toile rouge, 1er plat conservé, bon état (Coll. La vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains)
Perrin, 1992, in-8°, 222 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La place éblouissante, que Chateaubriand tient dans notre littérature, éclipse sa carrière, son activité, et son comportement de diplomate, beaucoup moins connus. Les “Mémoires d’outre-tombe” ne sont guère fiables à cet égard. Ils nous en donnent l’image embellie, que l’écrivain voulait laisser de lui-même à la postérité. Qui se cache derrière l’autoportrait, naturellement déformé, de ce personnage considérable, déjà quinquagénaire lorsqu’il accède à son premier poste d’ambassadeur ? Un ambitieux qui, auréolé de sa gloire littéraire, a couru, sans être jamais satisfait, après les ambassades prestigieuses et le pouvoir : Berlin, Londres, Rome et le ministère des Affaires étrangères, dont il détint le portefeuille pendant la guerre d’Espagne en 1823-1824 ? Ou un homme soucieux de restaurer la grandeur de la France, après les défaites de 1814-1815, qui exerça, avec conscience et hauteur de vues, les fonctions diplomatiques qui lui ont été confiées ? Il fallait le regard d’un ambassadeur pour scruter Chateaubriand diplomate, et pour dépeindre la vie quotidienne dans les ambassades au début du XIXe siècle. Ce monde brillant et pittoresque, qui était aussi celui de la haute société européenne, s’est prolongé sans grand changement jusque vers le milieu du XXe siècle, et Jacques-Alain de Sedouy est bien placé pour nous faire sentir qu’avec l’évolution de la vie internationale et du rôle des ambassadeurs, il a quasiment disparu.
P., Ambroise Bray, 1866, in-16, viii-276 pp, 12e édition, modeste reliure demi-toile verte, dos lisse avec titre doré et filets à froid, coupes et plats frottés (rel. de l'époque), état moyen
Le tirage au sort, Paris, Rome, départ pour l'Orient, le choléra à Gallipoli, l'Alma, la mort du maréchal de Saint-Arnaud, la Crimée, Inkermann, Malakoff, retour en France. — "... Il n'y avait personne dans la salle quand Moutier rentra. Il fit l'inspection de l'appartement et alla au jardin, dont la porte était ouverte ; après avoir examiné les fleurs et les légumes, il arriva à un berceau de lierre et y entra ; un banc garnissait le tour du berceau ; une table rustique était couverte de livres, d'ouvrages de lingerie commune ; il regarda les livres : Imitation de Jésus-Christ, Nouveau Testament, Parfait Cuisinier, Manuel des ménagères, Mémoires d'un troupier. Moutier sourit : «A la bonne heure! voilà des livres que j'aime à voir chez une bonne femme de ménage ! Ça donne confiance de voir un choix pareil. Ces manuels, c'est bon ; si je n'avais pas eu mon Manuel de soldat pendant mes campagnes, je n'aurais jamais pu supporter tout ce que j'ai souffert par là-bas ! Et en garnison ! l'ennui donc ! Voilà un terrible ennemi à vaincre et qui vous pousse au café et de là à la salle de police. Heureusement que mon ami le Manuel était là et m'empêchait de faire des sottises et de me laisser aller au chagrin, au découragement ! Béni soit celui qui me l'a donné et celui qui l'a inventé !» Tout en parlant, Moutier avait pris les Mémoires d'un troupier ; il ouvrit le livre, en lut une ligne, puis deux, puis dix, puis des pages, suivies d'autres pages, si bien qu'une heure après il était encore là, debout devant la table, ne songeant pas à quitter le petit volume..." (Comtesse de Ségur, L'Auberge de l'Ange Gardien)
P., Alexis Eymery, Juillet 1818, in-8°, xvi-435 pp, reliure plein veau glacé vert olive, dos lisse orné, pièce de titre basane carmin, frise d'encadrement dorée sur les plats, coupes guillochées, tranche jaspée (rel. de l'époque), dos et mors frottés, un mors fendu sur 4 cm, C. de bibl., qqs rares rousseurs, bon état
Dès les débuts de sa parution en 1816, ce recueil d'aimables mélanges sur les hommes et les circonstances connut un réel succès de librairie. L'ancien ministre (1753-1830) y égrène certes des lieux communs, mais avec infiniment de grâce.
Imprimerie du Sénat, 1927, in-4°, 82 pp, couv. salie, dos abîmé
Perrin, 2009, gr. in-8°, 357 pp, 8 pl. de photos hors texte, 3 cartes, notes, annexes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Vienne, 1916 : l'Empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. C'est son petit-neveu, l'Archiduc Charles, né en 1887, marié en 1911 à la Princesse Zita de Bourbon-Parme, qui lui succède sur le trône des Habsbourg. Le nouveau souverain, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie, a 29 ans, et un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, l'Empereur Charles tente l'impossible pour desserrer l'alliance allemande dont il a hérité et pour sortir son pays de la guerre. Dès son accession au trône, il ouvre des négociations secrètes avec les Alliés, notamment par le truchement de ses beaux-frères, Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, officiers dans l'armée belge. Charles Ier rêve de la paix, mais nul ne saisit la main qu'il tend alors pour abréger le conflit. Le jeune monarque aspire également à de profondes réformes, voulant doter l'Autriche-Hongrie d'une Constitution fédéraliste qui aurait garanti des droits égaux aux douze nationalités peuplant son empire. Entre le conservatisme des uns et le nationalisme des autres, ce projet échouera aussi. En 1918, l'Autriche-Hongrie est démantelée, et l'empereur doit quitter le pouvoir. La famille impériale se réfugie en Suisse, mais Charles ne renonce pas à ses espoirs. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, le couple impérial est astreint par les Alliés à la relégation sur l'île de Madère. Sans ressources, Charles et Zita y vivent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, l'empereur meurt à l'âge de 34 ans, laissant une veuve de 30 ans, enceinte de son huitième enfant...
Luneray, Editions Bertout, 1990, in-12, 126 pp, préface d'Alain Corbin, 10 gravures dont 9 hors texte, biblio, broché, bon état
P., Hachette, 1897, in-12, vi-351 pp, reliure demi-percaline bordeaux à la bradel, pièce de titre basane havane, dos lisse orné d'un fleuron et d'un filet doré en queue, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), édition originale, bon état
Hachette, 1910, in-12, 235 pp, reliure demi-percaline bleue, pièce de titre basane rouge, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Edition originale rare de ce roman autobiographique inachevé, écrit vers 1861, où est décrit l'éveil intellectuel d'un jeune garçon dans le milieu d'un pensionnat de collégiens à Paris vers 1845.
Hachette, 1906, in-12, 136 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bel exemplaire
Cet index général manque à de nombreuses collections.
Hachette, 1895, in-12, viii-396 pp, dixième édition, broché, qqs rares marques au crayon en marges, qqs rares rousseurs, bon état
Observations sur le vif, réflexion philosophique et analyses historiques se croisent pour donner le portrait particulièrement piquant de l'Angleterre que constituent ces Notes prises en 1861 et 1862 et publiées pour la première fois en 1872. Non dénuées d'humour, elles témoignent aussi de la profondeur d'esprit d'Hippolyte Taine (1828-1893).
Fayard, 1985, fort in-8°, 552 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, surlignures au stabilo jaune sur 60 pages, sinon bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Du cours d'esthétique et d'histoire de l'art qu'il dispensa durant cinq ans à l'École des Beaux-Arts à partir d'octobre 1864, Taine entreprit de composer un livre dont le premier volume, paru en 1865, s'intitule “Philosophie de l'Art”. L'ouvrage en cinq volumes refond les principaux articles parus à la “Revue des Cours Littéraires” puis au “Journal des Débats”, qui de 1865 à 1869 firent connaître au public le contenu du cours. Les éditions postérieures (1882, 1883, 1885, 1893) font deux tomes des cinq volumes, globalement intitulés “Philosophie de l'Art”. La présente édition les reprend sous ce titre, et y joint deux leçons, l'une sur Vinci, l'autre sur Titien, ainsi qu'un article que Taine rédigea en 1867, “L'École des Beaux-Arts et les Beaux-Arts en France”, suivi du programme de son cours. — Considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne, Hippolyte Taine (1828-1893), professeur à l’Ecole des Beaux-Arts, est l’une des figures les plus représentatives de l’Université française de la deuxième moitié du XIXe siècle. Son influence restera prépondérante durant près de cent ans, jusqu’à l’apparition de la nouvelle critique. Le positivisme le porte à considérer l’oeuvre d’art comme le produit de trois facteurs déterminants : la race, le temps, la nature. Sa philosophie ne cherche pas la nature de l’art, mais s’attache à des « faits positifs », les oeuvres d’art, dont une méthode expérimentale (et non idéale) peut donner la clef. (Catalogue des Auteurs, CF)
P., Librairie Militaire de J. Dumaine, 1851, in-8°, (4)-338-(1) pp, reliure plein veau moucheté, dos lisse orné en long, pièce de titre basane verte,encadrement doré sur les plats, tranches marbrées (rel. de l'époque), reliure défraîchie, dos frotté, 2e plat sali, coiffes arasées, coins émoussés, intérieur propre et sans rousseurs, état correct. Edition originale
Souvenir d'un témoin oculaire, capitaine d'état-major du roi de Sardaigne Charles-Albert en 1849 pendant la guerre contre l'Autriche. — La formation de l'Italie moderne aboutira en 1860, mais passera par le départ des Autrichiens de l'Italie du Nord. Charles-Albert avec les seules forces italiennes, espère vaincre les Autrichiens qui possèdent la Lombardie et la Vénétie depuis le Congrès de Vienne. Le 24 mars 1848, Charles-Albert, poussé par l'opinion turinoise électrisée, annonçait aux peuples de Lombardie et de Vénétie leur prochaine délivrance par les armes piémontaises : Milan répondit par un acte qui incorporait par 561,000 voix contre 68, la Lombardie au Piémont, et aux troupes de Charles-Albert se joignirent des corps de réguliers et de volontaires venus de toutes les parties de l'Italie. En mars 1848, les Milanais se soulèvent contre le gouvernement des Habsbourg et, après cinq jours d'intenses combats de rue, forcent le maréchal autrichien Radetzky et ses troupes à évacuer la ville. Les troupes piémontaises et des volontaires savoyards pénètrent en Lombardie le 25 mars 1848, pour l'affranchir du joug de l'Autriche... Les succès obtenus par la cause italienne aux mois d'avril et de mai ne se maintinrent malheureusement pas, et, dès le 5 août, les Autrichiens rentraient à Milan... Le 12 mars 1849, Charles-Albert rompait l'armistice signé après Custozza, mais, cette fois dépourvu du concours des autres Etats italiens, il se heurta à l'armée autrichienne, et Novare (23 mars 1849) fut le premier des désastres d'une série qui compte la prise de Rome en juillet et la chute de Venise en août.... Charles-Albert, forcé de signer la paix avec l'Autriche (6 août), constatant la faillite de ses engagements patriotiques, crut devoir abdiquer et alla mourir à l'étranger. C'est son successeur Victor-Emmanuel II qui devait réaliser ses espoirs avec l'appui de la France et de la Prusse... — Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord, duc de Dino, naît à Paris en 1813. Il est le second fils d'Edmond de Talleyrand-Périgord, duc de Dino et de sa célèbre épouse Dorothée, née princesse de Courlande. Donc, l'un des petits-neveux de Talleyrand. L'empereur de Russie, Alexandre 1er, est son illustre parrain. Attiré par la Marine, il devient lieutenant de frégate le 1er janvier 1833 mais démissionne en 1835. Il devient duc de Dino du chef de son père Edmond, à la mort de son grand-père Archambaud, en avril 1838 et, par courtoisie, marquis de Talleyrand. En 1839, il convole à Cellettes (Loir-et-Cher) avec Valentine de Sainte-Aldegonde, dont la mère est propriétaire du château de Beauregard. On retrouve Alexandre, engagé comme officier d'état-major à la suite de l'armée sarde, en 1848. Capitaine au 1er régiment de la Légion étrangère en 1855, il participera à la campagne de Crimée et assistera au siège de Sébastopol. Il était veuf depuis trois ans, lorsqu'il mourut à Florence, en 1894.
P., Union nationale des Caisses d'Allocations familiales, 1962, 2 vol. gr. in-8° carré, 313 et 281 pp, préface du Dr Maurice Monsaingeon, biblio, index, brochés, bon état
"Fondée en 1896, par le Dr Bertillon, l'Alliance nationale pour l'accroissement de la population se proposait, comme son nom l'indique, de mener une active propagande contre la dénatalité. Aux arguments démographiques de l'Alliance, se joignent, à partir de 1908, les revendications de la ligue des familles nombreuses, fondée en 1908 par le capitaine Maire. La première mesure en faveur des familles nombreuses intervient en juillet 1914; sous forme d'un dégrèvement de l'impôt général sur le revenu. Les deux mouvements, nataliste et familial, évoluent de manière différente entre les deux guerres, et c'est à nouveau à la veille du conflit qu'intervient le décret-loi de juillet 1939, dit « Code de la famille ». Le nom d'Adolphe Landry reste attaché à la politique ainsi inaugurée et qui a été poursuivie, avec une remarquable continuité, par tous les gouvernements successifs. Pour T., la reprise de la natalité apparaît comme l'aboutissement de l'effort mené avec ténacité par un petit nombre d'hommes, inspirés par un haut idéal moral et patriotique... Ample et minutieuse documentation." (A. G., Population, 1963)
Aubenas, chez l'Auteur, 1962, 2 vol. gr. in-8° carré, 309 et 280 pp, biblio, index, brochés, pt découpure sans gravité sur la page de titre du tome II, bon état
"Fondée en 1896, par le Dr Bertillon, l'Alliance nationale pour l'accroissement de la population se proposait, comme son nom l'indique, de mener une active propagande contre la dénatalité. Aux arguments démographiques de l'Alliance, se joignent, à partir de 1908, les revendications de la ligue des familles nombreuses, fondée en 1908 par le capitaine Maire. La première mesure en faveur des familles nombreuses intervient en juillet 1914; sous forme d'un dégrèvement de l'impôt général sur le revenu. Les deux mouvements, nataliste et familial, évoluent de manière différente entre les deux guerres, et c'est à nouveau à la veille du conflit qu'intervient le décret-loi de juillet 1939, dit « Code de la famille ». Le nom d'Adolphe Landry reste attaché à la politique ainsi inaugurée et qui a été poursuivie, avec une remarquable continuité, par tous les gouvernements successifs. Pour T., la reprise de la natalité apparaît comme l'aboutissement de l'effort mené avec ténacité par un petit nombre d'hommes, inspirés par un haut idéal moral et patriotique... Ample et minutieuse documentation." (A. G., Population, 1963)