8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1931, pt in-8°, 421 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
"Sur la monarchie de Juillet, nous n'avons à signaler qu'une seule étude générale, de M. Pierre de La Gorce, qui, dit-il, a essayé d'expliquer plus que de raconter. C'est cependant un récit, clair et assez complet, des événements politiques et diplomatiques, accru de deux chapitres spéciaux sur le « renouveau catholique » et sur l'Algérie. L'information est sûre, mais se borne à l'imprimé, sauf quelques pièces antérieures à 1834, tirées des archives du quai d'Orsay. Le ton et le style sont tels qu'on était en droit de les attendre de l'auteur. Sans avoir l'originalité des précédents ouvrages de M. de La Gorce, ce volume n'est pas indigne de leur être comparés." (Raymond Guyot, Revue Historique, 1934) — "M. de la Gorce n'a pas cherché à résumer brièvement les dix-huit années du règne de Louis-Philippe. Il a tracé des tableaux d'ensemble, rendu vivante une période d'histoire et caractérisé, avec un rare talent, en quelques mots pittoresques, les principaux personnages qui jouèrent un rôle dans les événements de l'époque. On lira avec un extrême intérêt les pages consacrées au renouveau catholique qui se produisit à la suite de la révolution de 1830. Tandis que la société est encore imbue d'esprit voltairien et que le gouvernement « taille à l'impiété sa part avec l'espoir de la contenir », de jeunes prêtres cultivés, vertueux, pleins de saints désirs, visent à rajeunir les méthodes d'apostolat et des laïques, remplis de zèle religieux, tendent à réconcilier l'Église avec « les institutions modernes jusqu'ici combattues ou suspectées ». Les uns deviendront évêques, les autres fonderont Le Correspondant ou les conférences de Saint-Vincent de Paul. Parmi eux certains seront célèbres, tels le P. de Ravignan, Lacordaire, Félicité de Lamennais, Ozanam, Montalembert ; sur tous M. de la Gorce exprime des jugements équitables, quoique parfois sévères." (G. Mollat, Revue des sciences religieuses, 1932)
Sans lieu [Monaco], Editions André Sauret, 1967, gr. in-8°, 334 pp, préface de Pierre Mazars, nombreuses planches hors texte en noir et en couleurs d'après des documents d'époque, pleine reliure maroquin carmin à encadrement doré, dos à nerfs, caissons filetés fleuronnés dorés, contreplats et gardes de papier marbré, tête dorée, sous étui bordé de cuir, bon état (Coll. des Douze Meilleures œuvres historiques). Tirage unique à 1030 ex. sur vergé d'Arches
"M. de la Gorce s'est acquis, depuis longtemps déjà, une réputation incontestée par ses études sur l'histoire contemporaine de la France. Son « Louis XVIII » continue, d'une certaine façon, son histoire religieuse de la Révolution et bientôt il sera complété par une histoire du règne de Charles X. Comme toutes les œuvres de l'éminent écrivain, sa dernière publication est à la fois un livre de vulgarisation et de science : elle intéresse le grand public et l'historien. Chez lui, le charme du style s'allie à la précision et à l'étendue de l'information, et si des convictions philosophiques et religieuses inspirent ses appréciations, celles-ci sont toujours remarquables par leur sagesse, leur originalité et leur modération. Le portrait qu'il nous présente de Louis XVIII est un modèle du genre et il fallait la psychologie délicate et sûre de M. de la Gorce pour faire revivre ce personnage à la mentalité si complexe, prince au physique disgracié et qui conservait cependant dans son fauteuil de paralytique une dignité toute royale ; esprit profond et perspicace, assez sage pour se séparer de serviteurs compromettants, mais que les leçons de l'exil n'avaient pas corrigé de certains préjugés les plus mesquins de l'ancienne Cour ; monarque intelligent et instruit et malgré cela cherchant ses distractions dans les racontars d'un préfet de police, d'un Decaze, qui dut en partie sa faveur à son habileté de conteur ; sceptique enfin et peut-être incroyant, alors qu'il personnifiait la légitimité, les principes, l'union du trône et de l'autel. Ces contradictions du caractère du prince, on les retrouve dans l'histoire de son règne. Son retour en France s'appelle la restauration et on a donné à ce nom la signification de rétablissement de l'ancien régime,et c'est pourquoi, aux yeux de beaucoup, ce nom suffit à la condamner, bien que l'on sache parfaitement que la Charte de Saint-Ouen ne rétablissait l'ancien régime, ni dans l'ordre politique, ni dans l'ordre social. Et d'autre part, à tous les autres points de vue le règne de Louis XVIII est une restauration et ce devrait être son plus beau titre de gloire car au lendemain de deux campagnes désastreuses, il a restauré les finances, la vie économique, la vie politique et le prestige extérieur de la France..." (Fl. De Lannoy, Revue belge de philologie et d'histoire, 1928)
Plon, 1933, pt in-8°, 182 pp, broché, état correct
"Dans ce petit livre publié peu avant sa mort comme dans son “Histoire du Second Empire”, M. de La Gorce donne la première place à la politique extérieure de Napoléon III. Il la critique sévèrement. En faisant le portrait de Napoléon III, M. de La Gorce attribue sa dissimulation aux habitudes prises dans sa jeunesse et à «un certain dilettantisme ». Je crois qu'elle était surtout causée par la conscience qu'avait Napoléon III d'être en désaccord sur beaucoup de points avec les conservateurs sur lesquels il s'appuyait. Comment aurait-il pu préparer au grand jour la guerre d'Italie ou le traité de commerce de 1860 dont les classes dirigeantes et la grande majorité du personnel gouvernemental ne voulaient pas ? En somme un livre généralement exact et judicieux, et agréable à lire." (Jean Maurain, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934)
P., Henri Plon, 1856, gr. in-8°, vii-404 pp, broché, couv. lég. défraîchie, bon état. Edition originale
Le vicomte de La Guéronnière (1816-1875) , publiciste, dirigea plusieurs journaux importants sous le Second Empire ; proche de Lamartine, il fut d'abord opposé au coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, mais convaincu par les arguments du duc de Morny, il devint vite un fidèle de Napoléon III. Il fut député en 1851, Conseiller d'Etat en 1853, puis sénateur en 1861. Ses portraits politiques donnent une intéressante histoire de la France et de l'Europe au milieu du XIXe siècle. — "Ces huit études, dont quelques pages éparses livrées à la publicité ont élevé si haut la réputation de leur auteur, forment aujourd'hui un ouvrage complet où se retrouvent toutes les qualités du penseur, de l'écrivain, du coloriste et de l'homme d'Etat. Dans ces études, qui ont toutes pour objet des souverains, des chefs de parti ou d'opinion, M. de La Guéronnière a fait plus que des portraits : il a fait avec l'impartialité la plus élevée l'histoire des événements contemporains les plus importants. Son livre est le tableau aussi intéressant que grandiose des luttes politiques et du mouvement des idées et des faits dont les personnages qu'il apprécie ont été les principaux acteurs."
P., Librairie politique, agricole et scientifique, André Sagnier, 1871, in-12, 252 pp, reliure demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale (Le Quillec, 1409)
P., Dentu, 1871, in-12, 167 pp, 2e édition, broché, couv. imprimée, rousseurs, bon état
"... En dépit des taquineries, des injustices de l'esprit de parti, des murmures de journaux pris d'un vertige de dénigrement ou affolés par des motifs d'un impur lucre, aux yeux de l'opinion impartiale, comme de l'histoire, la direction de la République aux mains de M. Thiers est un gage de sécurité pour la France." (Avant-propos)
P., Firmin-Didot frères, 1858 gr. in-8°, 44 pp, broché, cachet de timbre Impérial sur la page de titre, bon état
France-Empire, 1992, in-8°, 216 pp, un portrait du major Laing, broché, couv. illustrée, bon état
Relation de voyage (1823) au plus profond de la Sierra Leone, dans les contrées inconnues du Timanni, du Kouranko et du Soulimana.
P., Didier, 1843, in-12, iv-439 pp, 2e édition, reliure pleine toile verte, dos lisse, titre et décor floral dorés au dos, encadrements dorés sur les plat, tranches dorées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
"La littérature pédagogique de l'époque se propose d’éduquer les femmes en vue de leurs responsabilités maternelles, faisant écho aux auteurs anglaises comme Sarah Strickney Ellis ou Harriet Martineau. La protestante Nathalie de Lajolais valorise ainsi l’éducation domestique des femmes : « Avec plus de dignité et de consistance, plus de ressort moral, plus de nerf dans l’instruction, elles feront de meilleures institutrices pour leurs enfants, des compagnes plus sûres, et des instruments universels de bonheur »." (Rebecca Rogers, Les Bourgeoises au pensionnat. L'éducation féminine au XIXe siècle, 2007) — "Le livre de Mlle de Lajolais se recommande essentiellement aux mères et aux institutrices. La solidité des pensées, la sagesse des préceptes et le charme du style en sont les qualités distinctes. Plein de sentiments vrais, cet ouvrage prend l'enfant au berceau et suivant pas à pas le progrès de son intelligence, indique le moyen de comprimer les inclinations vicieuses, de développer les heureux instincts et de cultiver les facultés. Conçu dans les meilleurs principes et soutenu par l'autorité des esprits les plus élevés, l'ouvrage de Mlle de Lajolais tend à prouver que l'éducation, loin de chercher à entraîner les femmes dans la sphère d'émancipation qu'on semble leur ouvrir, doit avoir pour but de faire respecter et aimer les devoirs sacrés qu'elles sont appelées à remplir. Un de nos hommes célèbre l'a nommé un bréviaire d'éducation ; il répond en effet à tous les besoins de l'époque pour cette tâche importante et difficile. L'Académie française vient de le couronner : c'est en dire assez." (Moniteur de la Librairie encyclopédique de Périchon, 1842)
P., Brunet, 1866, in-12, 332 pp, 4e édition, broché, qqs rares rousseurs, bon état
L’auteur Guillaume Joseph Gabriel de La Landelle (1812-1886), est un officier de marine, journaliste et homme de lettres, romancier de la mer et auteur d'autres ouvrages maritimes. Il publia sous forme de feuilletons une longue série de romans maritimes, appréciés tant pour l'intérêt du récit que pour la vérité des scènes de la vie en mer. Inspirés en particulier des romans de James Fenimore Cooper et de Frederick Marryat. “Les Quarts de nuit, contes et causeries d'un vieux navigateur” fut publié pour la première fois en 1845, constamment réédité et augmenté pendant plus de 20 ans. Il s’intéressera aussi aux premiers pas de la navigation aérienne et construisit en 1861 avec Ponton d’Amécourt un prototype d’hélicoptère, dont se souviendra Jules Verne dans son roman “Robur le Conquérant” (1886) et qui lui rendra hommage.
P., chez les principaux libraires, 1832, in-8°, 10-746 pp, un portrait gravé en frontispice, reliure demi-veau glacé havane, dos lisse orné en long, titre doré (rel. de l'époque), dos uniformément passé, coiffe sup. arasée, bon état
Albin Michel, 1947, in-8°, 422 pp, broché, bon état
Editions Bossard, 1917, in-8°, 432 pp, broché, couv. salie, bon état. Peu courant, envoi a.s.
"Guillaume II ne cessa de préparer le renouvellement des victoires de 1866 et de 1870, résolu à saisir la première occasion. A quatre reprises avant 1914, il a donc tenté de faire la guerre : en 1891, peu après son avènement, en 1902, en 1909 et en 1911, lors des affaires du Maroc. M. Laloy a esquissé une histoire générale de la politique du kaiser pendant les vingt-six premières années de son règne. Il rejette le « masque » des discours officiels et des déclarations retentissantes ; il s'en tient aux faits, dont il révèle bon nombre au public français, principalement d'après des publications anglaises qui jusqu'à présent n'avaient pas encore été signalées chez nous. Les derniers chapitres du volume sont consacrés aux tragiques journées qui ont précédé l'explosion de la guerre ; on y trouvera, comme dans toutes les autres parties de l'ouvrage, beaucoup d'observations nouvelles et pénétrantes avec un incontestable talent d'exposition." (Revue Historique, 1919) — Table : Caractère de Guillaume II. – Les débuts diplomatiques de Guillaume II. – Les premiers zigzags diplomatiques de Guillaume II. – La guerre hispano-américaine, l'expédition de Chine et l'alliance anglo-japonaise. – Tanger et Algésiras. – La seconde conférence de La Haye et l'influence du roi Edouard. – François-Ferdinand et l'annexion de la Bosnie. – Guillaume II et l'Angleterre d'Algésiras à Agadir. – Agadir : conséquences de l'acte d'Algésiras. – Les guerres balkaniques. – Le conflit austro-serbe. – La déclaration de guerre à la Russie. – Guillaume II et la neutralité anglaise. – Les concessions de l'Autriche.
P., Gustave Barba, s.d. (1854), in-4°, (2)-68-(2) pp, 17 belles gravures sur bois par Janet-Lange, 2 grandes cartes en couleurs gravées sur acier sur double page hors texte, texte sur 2 colonnes, débroché, intérieur propre
Delagrave, 1878, in-12, iv-278 pp, une carte gravée dépliante en couleurs de l'Inde physique et politique hors texte, reliure pleine percaline verte, dos lisse orné de caissons, décor doré au 1er plat (ors fanés), encadrements en noir au 2e plat (rel. de l'éditeur), qqs rousseurs, bon état
Aperçu général de l'histoire de l'Inde britannique, Description géographique. L'Inde britannique à l'Exposition de 1878. Mobilier, tissus, vêtements et accessoires, industries extractives, produits bruts et ouvrés, procédés industriels, produits aimentaires, agriculture... Chapitre complémentaire sur l'île de Ceylan. – Collection "Les Pays étrangers et l'Exposition de 1878" (19 volumes) qui comprend l'histoire, la géographie, la statistique des divers pays, la description des oeuvres et des produits qu'ils ont exposé. Les auteurs veulent « embrasser l’histoire universelle des peuples » lors de l’Exposition universelle de 1878 ; ils insistent sur la volonté des esprits du XIXe siècle de susciter, dans une perspective diachronique, la rencontre des nations entre elles et avec elles-mêmes. Dans ces expositions temporaires, chaque pays invité est tenu de présenter sa culture en mettant l’accent sur les progrès effectués, les innovations techniques et les possibilités du sol qu’il peut offrir. L'Exposition universelle de Paris de 1878 étant, à l'époque, la plus importante ayant jamais eu lieu au monde.
Delagrave, 1878, in-12, viii-382 pp, une carte gravée dépliante en couleurs et un plan dépliant en couleurs de l'Exposition (fendu sans manque) hors texte, reliure pleine percaline rouge, dos lisse orné de caissons, décor noir et or au 1er plat (ors fanés), encadrements en noir au 2e plat (rel. de l'éditeur), qqs rares piqures, bon état
Aperçu général de l'histoire de l'Espagne. Description géographique. L'Espagne à l'Exposition de 1878. – Collection "Les Pays étrangers et l'Exposition de 1878" (19 volumes) qui comprend l'histoire, la géographie, la statistique des divers pays, la description des oeuvres et des produits qu'ils ont exposé. Les auteurs veulent « embrasser l’histoire universelle des peuples » lors de l’Exposition universelle de 1878 ; ils insistent sur la volonté des esprits du XIXe siècle de susciter, dans une perspective diachronique, la rencontre des nations entre elles et avec elles-mêmes. Dans ces expositions temporaires, chaque pays invité est tenu de présenter sa culture en mettant l’accent sur les progrès effectués, les innovations techniques et les possibilités du sol qu’il peut offrir. L'Exposition universelle de Paris de 1878 étant, à l'époque, la plus importante ayant jamais eu lieu au monde.
P., Hachette et Cie, Furne, Jouvet et Cie, 1867 et 1904, 2 vol. in-12, 49-8 et 211 pp, 3e édition pour “Gutenberg” (1867), présentation par Edouard Charton de la "Bibliothèque des Merveilles" (8 pp) à la fin du même volume, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), rousseurs dans le volume “Gutenberg”, qqs minuscules trous causés par des insectes bibliophiles sur les derniers feuillets du “Tailleur de pierres” (sans gêne pour la lecture) et le 2e plat de reliure, sinon bon état
Le volume sur Gutenberg, paru dans la Bibliothèque des chemins de fer, est peu courant. "L’imprimerie est le télescope de l’âme. De même que cet instrument d’optique, appelé télescope, rapproche de l’œil, en les grossissant, tous les objets de la création, les atomes et les astres même de l’univers visible ; de même, l’imprimerie rapproche et met en communication immédiate, continue, perpétuelle, la pensée de l’homme isolé avec toutes les pensées du monde invisible, dans le passé, dans le présent et dans l’avenir. On a dit que les chemins de fer et la vapeur supprimaient la distance ; on peut dire que l’imprimerie a supprimé le temps. Grâce à elle, nous sommes tous contemporains. Je converse avec Homère et Cicéron : les Homères et les Cicérons des siècles à naître converseront avec nous ; en sorte qu’on peut hésiter à prononcer si une presse n’est pas autant un véritable sens intellectuel, révélé à l’homme par Gutenberg, qu’une machine matérielle ; car il en sort sans doute du papier, de l’encre, des caractères, des chiffres, des lettres qui tombent sous les sens ; mais il en sort en même temps de la pensée, du sentiment, de la morale, de la religion, c’est-à-dire une portion de l’âme du genre humain..." (p. 1) — “Le Tailleur de pierres de Saint-Point” raconte l'histoire, contée par lui-même, de Claude des Huttes, tailleur de pierres dans un pauvre hameau du Mâconnais. La demeure familiale d'Alphonse de Lamartine était le château de Saint-Point, qui lui avait été offert par son père, en 1820, à l'occasion de son mariage avec Mary Ann Birch.
Porrentruy, Portes de France, 1945, in-12, 221 pp, broché, couv. à rabats, bon état
De juillet 1811 à avril 1812, Lamartine est envoyé en Italie. Il découvre Florence, Rome et Naples. Là, il s'éprend d'une jeune fille, Antoniella... Nouvelle édition de la dernière oeuvre de Lamartine (1867), précédée d'une préface inédite.
Imprimerie Nationale, 1993, fort in-8°, 503 pp, un portrait en frontispice, biblio, broché, couv. à rabats lég. salie, état correct
Tous les discours et écrits politiques de Lamartine de 1834 à 1851.
P., Aux Portes de France, 1944, in-12, 117 pp, un portrait en frontispice (Lamartine par Chassériau), broché, bande annonce conservée, bon état
"Voici soixante-dix lettres qui devront s'adjoindre à la Correspondance générale de Lamartine." (introduction). "Poésie, politique, vie intérieure, tels sont les thèmes de ces lettres passionnantes." (bande-annonce). Edition soignée, imprimée sur vergé par Kundig à Genève.
Bayard, 2017, in-12, 205 pp, préface de Tahar Ben Jelloun, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Comètes)
“La vie de Mahomet” pourrait être un roman. Tous les ingrédients pour raconter une belle et passionnante histoire sont là : un enfant orphelin dans une Arabie sans civilisation, sans religion, désigné à son insu comme messager d'une religion qui remplace l'adoration des icônes en pierre par un Esprit supérieur. Il devient très vite homme d'Etat, combattant pour la justice et la dignité de l'être, époux comblé par ses femmes, et combattu par des tribus qui ne comprennent rien à ses messages.Il reprend les leçons des autres prophètes comme Moïse et Jésus. A l'époque, l'islam n'était pas confondu avec la violence et la terreur. C'est pour cela qu'il est important de lire aujourd'hui cette biographie écrite avec passion et lucidité. — Poète, créateur du courant romantique, Lamartine a été aussi un homme politique important. Son voyage en Orient et la douleur de la perte de sa fille Julie le menèrent vers cette spiritualité dont le prophète des musulmans était le meilleur représentant. C'est peut-être pour lui un autre aspect de la poésie et du romantisme.
Bruxelles, J. P. Meline, 1836 pt in-4°, 761 pp, texte sur 2 colonnes, un portrait en frontispice et 7 gravures sur bois, 2 cartes et un tableau dépliant hors texte, reliure percaline verte, dos lisse avec titres, larges filets guillochés et fleurons dorés, roulette en tête, palette en queue (rel. de l'époque), coiffes lég. frottées, qqs rousseurs sur le portrait et les cartes, bon état
Edition complète publiée du vivant de l'auteur. Contient : Souvenirs, impressions, pensées et paysages, pendant un voyage en Orient (1832-1833) (pp. 5-282) ; Récit du séjour de Fatalla Sayeghir chez les Arabes errants du Grand Désert (pp. 283-355) ; Des destinées de la poésie (pp. 358-374) ; Méditations poétiques (pp. 376-449) ; Harmonies poétiques et religieuses (pp. 451-541) ; Œuvres diverses (Sur la politique rationnelle, Des devoirs civils du curé, La Mort de Socrate, le Dernier chant du pélerinage d'Harold, Chant du sacre, Epîtres et poésies diverses, Jocelyn) (pp. 543-758).
P., A. Lahure, 1883, in-12, 235-8 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs soulignés à froid, pièce de titre basane vermillon, couv. conservées (rel. de l'époque), un mors lég. frotté, bon état. Rare
"Dés 1848, M. Emile Delaurier s'était fait connaître comme publiciste politique foncièrement républicain démocrate. Il a fait paraître successivement dans cet ordre d'idées : Une Constitution, brochure très commentée à son apparition, et suivie plus tard de nombreux autres opuscules, notamment : République ou Monarchie, lettre adressée au comte de Chambord (1870) ; Projet d'une nouvelle constitution républicaine démocratique et sociale (1880) ; Le scrutin de liste et l'opinion de Lamartine sur ce mode de votation, dont l'auteur se déclare également l'adversaire (1884) ; Critique de la Bible (1900), etc." (Dictionnaire national des contemporains, 1905)
P., Charles Douniol, 1871, in-8°, 171 pp, 3e édition, broché, défraîchi, traces d'humidité anciennes, salissures, état moyen
Document écrit à la manière d'un reportage par un témoin des événements de la Commune, L'occupation de la place Vendôme et les prisons de la Roquette où les insurgés fusillent, sans discernement, des prisonniers. — "Le « best-seller » de l'histoire religieuse de la Commune : 15 éditions, la dernière quarante ans après l'originale, l'abbé étant dans l'intervalle promu évêque d'Amiens : l'opposition entre les brutes sauvages et avinées de la Commune, les suppôts de l'enfer, et les personnages « considérables » qui sont la fréquentation habituelle de l'auteur..." (Le Quillec, 2634) — "C'est une histoire de Paris pendant la Commune, écrite par un témoin oculaire, qui a vu lui-même plus d'une fois sa vie en danger, et qui raconte avec autant d'exactitude que d'émotion. Le succès de ce livre ne peut surprendre." (Annales Catholiques, 1872)
Tours, Alfred Mame et Fils, 1876, in-8°, 237 pp, 2e édition, une gravure en frontispice, cart. pleine toile granitée bordeaux, dos lisse avec titre et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, décor doré au 1er plat, tranches dorées, cart. lég. défraîchi, qqs rares rousseurs, bon état
Histoire coloniale du Canada, le conflit franco-anglais, l'évangélisation, avec au début de l'ouvrage une petite liste des ouvrages consultés. — Table : Nombreuses tribus indiennes établies au Canada quand les Européens firent la découverte de cette contrée. – Montagnais et Iroquois. – Enfance, esprit guerrier, privations, vices, moeurs et croyances des sauvages. — Jean Cabot (1497).– Jean Verazzani (1525).– Jacques Cartier (1534). – Samuel Champlain du Brouage, premier gouverneur du Canada. – Organisation de la compagnie des Cent-Associés. – Hostilités de l'Angleterre. – Traité de Saint-Germain-en-Laye. – Conversion des sauvages. – Ahasistari. – Les franciscains et les jésuites. – Les RR. PP. Biart, le Caron, Brébeuf, Bressani, Jogues, Lallemant, Garnier, Daniel. — M. Olier et M. de la Dauversière. – Une association charitable obtient la cession de l'île de Montréal. – Générosité des émigrants qui se vouent au salut des Canadiens. – M. de Maisonneuve ; Mlle Manse. – Marguerite Bourgeois. – Les RR. PP. Allouez, Mesnard, Marquette et leurs compagnons. – Robert de la Salle et Bieuville. — Efforts du gouvernement français pour coloniser le Canada. – Ruine et dissolution de la compagnie des Cent Associés. – Hostilité des colons anglais et des peuplades iroquoises. – Massacre du bourg de la Chine. – Le comte de Frontenac et le chevalier d'Iberville. – Traités de Ryswyck et de Montréal. — Attaque des Abénaquis, alliés de la France, par les Anglais. – Martyre du R. P. Rasle.– Extension de la colonie française.– Influence réformatrice du cardinal de Fleury, du comte de la Galissonnière du marquis Duquesne. – Les Anglais envahissent la vallée de l'Ohio. – Georges Washington et Jumonville. – Combats sur trois points principaux. – Acadie ; rives de l'Ohio ; centre du Canada. – Le marquis de Vaudreuil ; le marquis de Montcalm ; le chevalier de Lévis. – Victoire de Chouegen. – William Pitt. — Continuation de la guerre contre les Anglais. – Vaillants efforts des officiers et des colons français. – Siège de Louisbourg. – Forts Carillon et Duquesne. – Bataille de Québec. – Wolf et Montcalm meurent en héros (1759). – En 1763, arrêt qui châtie les concussionnaires. – Treize ans plus tard , les États-Unis se détachent de la domination anglaise. – Persécution et bannissement des Acadiens. – Appréciation de plusieurs auteurs protestants sur les moeurs de nos anciens compatriotes. — Contraste entre les colons d'origine française et les colons anglais. – Organisation politique. – Villes principales : Québec , Montréal Trois-Rivières, Ottawa, Kingstone, Toronto, etc. – Instruction primaire et secondaire. – L'institut des frères des Écoles chrétiennes. – Accroissement du nombre des catholiques par la conversion des protestants. — Diocèses du Canada. – Clergé séculier et régulier. – Vie du missionnaire chez les sauvages. – Stations situées près du lac Huron, du lac Supérieur et de la rivière Sainte-Marie. – Grande île Manitouline. – Voyages, médecine, moeurs et coutumes de certaines tribus sauvages. – Les sauvages de la baie d'Hudson. — Influence exercée par les révérends pères oblats à Ottawa et sur les sauvages du pays. – Thémiskaming , Abbitibbi. – Le Grand-Lac. – Missions des chantiers dans le diocèse d'Ottawa. – Rivière-au-Désert. – Sault-Saint-Louis. – Les Iroquois convertis. – Résidence de Québec. – Les Escoumins. – Bethsiamits. — Diocèse de Saint-Boniface , fondé en 1847, au nord-ouest du Canada, dans les vastes territoires de la baie d'Hudson. – Vicariat apostolique de la rivière Mackenzie en 1862. – Diocèse de Saint-Albert, fondé en 1870. – Saint-Boniface, érigé la même année en archevêché , devient le chef-lieu de la province ecclésiastique des sauvages. — Climat de l'Amérique du Nord. – Voyages et privations. – Extraits des lettres du P. Petitot et de Mgr Grandin. – Médecine superstitieuse.– Reconnaissance et délicatesse de conscience des sauvages convertis.