8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1955, in-12, xxviii-218 pp, traduit de l'anglais, introduction de Claude Folhen, biblio, broché, bon état (Coll. Civilisations d'hier et d'aujourd'hui)
Les conditions qui ont provoqué la révolution industrielle dans son milieu le plus favorable, en Angleterre : les transformations de l’agriculture, l’essor démographique, l’accumulation des capitaux du grand commerce de mer, les progrès des techniques. Les conséquences de la révolution industrielle qui délivra la vieille Angleterre rurale du paupérisme, du vagabondage, et qui, malgré des convulsions inévitables surtout retenues par les historiens, donne à la nouvelle Angleterre une société plus équilibrée et lui permet d’exercer sur le monde du XIXe siècle une suprématie politique et économique. L’étude du maître de la London school of économics est précédée d’une large introduction où Claude Fohlen compare aux phénomènes proprement britanniques l’évolution ralentie de la France pendant la même période. — Un ouvrage de référence sur la révolution industrielle en Angleterre. C'est de l'Angleterre seule qu'il s'agit, comme l'indiquent assez bien les limites d'une période qui ne tient pas compte des grandes dates françaises et même continentales, 1789 et 1815. Description consciencieuse de la vie économique et sociale, pendant le développement intense de la population industrielle et la formation du prolétariat urbain. Le déroulement des faits est reconstitué avec soin et clarté. — "Le professeur Ashton nous présente une masse d'idées, de nuances, de réflexions intelligentes, de remarques subtiles à propos de la transformation de l'Angleterre de 1760 à 1830 – et, à ce titre, un grand petit livre. Un livre qui instruit sans fatiguer, qui éclaire sans éblouir, qui suggère sans imposer. Un livre qu'on relit..." (P. Lebrun, Revue belge de philologie et d'histoire, 1956)
P., Librairie Techener, 1895, in-8°, 171 pp, broché, pt manque au dos, envoi a.s. à Frantz Funck-Brentano
P., Marpon et Flammarion, 1885, pt in-8°, iii-316 pp, cartonnage à la bradel plein papier fantaisie (rel. de l'époque), dos absent, qqs rares rousseurs, sinon bon état. Edition originale, ex-libris Henry Roujon
Alfred Asseline (1824-1891) était le cousin germain de Mme Adèle Hugo. Il s'installe en 1861 à St Hélier à Jersey avec sa famille d'où il rendra souvent visite à Victor Hugo à Guernesey. Son ouvrage regroupe les souvenirs de son oncle Pierre Foucher (père de Mme Hugo) , des témoignages et des lettres.
P., Assemblée Nationale, 1848, 3 vol. in-4°, 376, 335 et 256 pp, 3 volumes in-4 reliés en un volume demi-chagrin noir, dos à 4 larges nerfs filetés et caissons (rel. de l'époque), bon état
Tome 1 : Rapport - Rapport sommaire de M. Bertrand, juge d'instruction, sur le 15 mai - Documents relatifs à M. Louis Blanc - Documents relatifs à M. Caussidière - Pièces relatives au 15 mai, au 23 juin et autres évènements qui s'y rattachent - Déposition
Librairie de L. Hachette et Cie, 1867, in-12, v-253 pp, 2e édition, reliure percaline verte, dos lisse, titre doré et caissons à froid, encadrements à froid sur les plats, fer doré de la ville de Paris au 1er plat (rel. de l'époque), un mors fendu sur 4 cm, qqs rares rousseurs, bon état
Troisième série (sur 8 parues de 1860 à 1867) des Entretiens populaires de l'Association polytechnique. Contient : E. Thévenin, Avertissement de la deuxième édition. – Babinet, Pluralité des mondes. – Trousseau, De l'Empirisme. – Ferdinand de Lesseps, Origine et résultats du canal de Suez. – Bouchardat, Le Travail, son influence sur la santé. – Barral, Revue de l'Exposition universelle de 1862 à Londres. – Éd. Thierry, Influence du théâtre sur la classe ouvrière. – Samson, La Lecture à haute voix.
P., ancienne Librairie Furne, Boivin et Cie, s.d. (v. 1906), gr. in-8°, 349 pp, très nombreuses illustrations en noir de Yan' Dargent, dans le texte et à pleine page, reliure demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés, titres et caissons dorés, tranches dorées, triple filet à froid encadrant les plats (rel. de l'époque), dos frotté, bon état
En 1860 Alfred Assollant soi-disant traduit et publie ce conte pour la jeunesse écrit par le magicien Alcofribas en sogdien (du groupe est-iranien parlé à Samarkande). Nous sommes en Chine. Le héros Pierrot, fils de paysans et filleul de la fée Aurore est un guerrier invincible et amoureux, moralement irréprochable. Il se bat victorieusement contre des adversaires géants Tartares, contre des esprits infernaux, a le commandement des troupes chinoises et enfin épouse la jolie Rosine. Ce qui enchante, dans ces aventures, plus que les péripéties, c’est la façon de raconter du conteur qui intervient souvent et semble ne pas se prendre au sérieux. Ces six aventures de Pierrot rappellent un peu, dans la manière narrative, celles d’Ulenspiegel et celles du Brave Soldat Schveik.
Laffont, 1985, in-8° à l'italienne, 96 pp, traduit de l'anglais, 41 cartes à pleine page en deux couleurs, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
L'Atlas de l'Histoire des XIXe et XXe siècles, traite de l'Europe de 1815 à nos jours et, usant du même procédé – sous forme de cartes chronologiques – que dans les précédents atlas de la série, indique les développements militaires et politiques de cette période, le destin de l'Europe et le monde qui se fait.
P., Librairie de l'Echo de la Sorbonne, s.d. (1875), pt in-4°, (304) pp, 75 cartes en couleurs dans le texte et hors texte, avec texte en regard, reliure demi-basane brun foncé, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, coiffes émoussées, bon état. Bon exemplaire bien complet et sans rousseurs
La Terre, l'Europe physique et politique, la France (avec pas moins de 14 cartes : Frontières, Formation du territoire, départements, possessions coloniales, Vignobles, Métaux et industries mécaniques, Minéraux et industries chimiques, Combustibles, marbre et pierres dures, Industries textiles, Routes, canaux et paquebots, Chemins de fer, Géographie administrative, etc.), les pays d'Europe, l'Asie (Turkestan indépendant, Arabie, Hindoustan, Indo-Chine, etc.), l'Afrique (Colonies anglaises du Cap et de Natal, Républiques des Boers, Côtes de Zanguébar et d'Ajan, etc.), l'Amérique du Nord et du Sud, l'Océanie, etc. (cartes physiques et politiques).
P., Louis Vivès, 1855, in-12, 450 pp, reliure demi-chagrin noir à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titre et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Soeur Emilie de Rodat (née le 6 septembre 1787) fonde, avec trois de ses compagnes, la Congrégation de la Sainte-Famille le 30 avril 1816 : elle a 29 ans. Sa canonisation aura lieu en 1950. Le cofondateur, le Père Antoine Marty, prêtre du diocèse de Rodez, devenu ensuite vicaire général de l’évêque, accompagne la congrégation jusqu’à sa mort en 1835. Ayant été élevée près d’une tante Visitandine, chassée de son couvent par la Révolution, Mère Emilie est marquée par l’esprit de Saint François de Sales et Jeanne de Chantal. Elle puise à cette source s’inspirant aussi de la Sainte Famille de Nazareth et donc du mystère de l’Incarnation. Sans ressources, toutes unies à Dieu, abandonnées à Sa Providence, secourues par les pauvres, dans une vie empreinte de charité, d’humilité, de simplicité, de pauvreté, de douceur et de joie, avec le désir d’être sans cesse à la recherche de la volonté du Seigneur, voilà ce qui caractérisera les Soeurs de la Sainte-Famille. Dès le début de l’Institut, en 1816, avec ses premières Soeurs, elle ouvre des écoles gratuites pour les enfants de familles pauvres, soutenues financièrement par l’ouverture de classes payantes pour enfants de familles plus aisées. Par la suite, elle répondra à d’autres appels : visite et soins des malades de la ville (1822), des prisonniers et prisonnières (1840), ouverture d’un Refuge pour d’anciennes prostituées rencontrées en prison (1845), etc. Très vite, des communautés voient le jour dans de nombreux villages ruraux marqués par la déchristianisation à la suite de la Révolution. Vers la fin de sa vie, elle entend l’appel des contrées lointaines où partent les missionnaires (en particulier en Chine) et développe le mouvement de « la Sainte Enfance ». — "... Un livre aimable, et qui fait aimer l'héroïne et l'auteur. Puisse-t-il contribuer à l'introduction de la cause de la mère Emilie en cour de Rome ! il n'y aurait pas pour un écrivain de plus grand succès ni de plus haute récompense !" (U. Maynard, Bibliographie catholique)
Fayard, 1941 in-12, 474 pp, biblio, cart. percaline crème, dos lisse avec titres rouges, plats de papier carmin (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grandes Etudes historiques)
"Pour écrire cette biographie M. Aubry a consulté à Paris et plus encore à Vienne les documents d'archives qui permettent de suivre au jour le jour la vie du fils de Napoléon. Son dépouillement des imprimés n'est pas moins consciencieux. Ainsi documenté, il a écrit une biographie pleine de détails infimes qu'il a rendus vivants en les groupant avec soin, et en recherchant la note réaliste. On le lit comme un roman, mais les notes trop rares et les références discrètement insérées dans le récit montrent qu'il s'agit d'histoire bien présentée mais non romancée. C'est le meilleur livre sur le roi de Rome et c'est une curieuse étude sur l'histoire des moeurs et de la société." (P. de Monsabert, Revue Mabillon, 1933)
Fayard, 1938, fort in-12, 697 pp, biblio, reliure demi-basane rouge, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. passé, bon état (Coll. Les Grandes études historiques). Edition originale sur papier d'édition
"L'ouvrage de M. Aubry sur le Second Empire se lit avec le plus grand agrément et peut être tenu pour une bonne mise au point, à l'usage des honnêtes gens, des recherches faites sur cette période. Tous ceux qui aiment les aspects psychologiques de l'histoire sauront gré à l'auteur de ces portraits, tracés d'un crayon alerte et original, qui font revivre les hommes petits et grands (M. Aubry pense qu'il y en eut peu de réellement grands dans le personnel du Second Empire), et disent mieux que de longues démonstrations leur influence sur le cours des événements..." (André Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1939) — L'auteur juge « sereinement » le Second Empire dans ce bon ouvrage, où Napoléon III, en dépit de ses « erreurs propres » et du « caprice du sort » qui furent causes de son échec, est décrit comme un « précurseur » des « grands Européens », ayant accompli, pas si mal que cela près tout, sa « tâche française ». Une réhabilitation du régime impérial qui tend à faire de Napoléon III un monarque moderne, un anti-Bismarck, précurseur de l'Europe des nations...
Fayard, 1946, fort in-12, 697 pp, biblio, reliure demi-basane chocolat, dos à 5 larges nerfs, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"L'ouvrage de M. Aubry sur le Second Empire se lit avec le plus grand agrément et peut être tenu pour une bonne mise au point, à l'usage des honnêtes gens, des recherches faites sur cette période. Tous ceux qui aiment les aspects psychologiques de l'histoire sauront gré à l'auteur de ces portraits, tracés d'un crayon alerte et original, qui font revivre les hommes petits et grands (M. Aubry pense qu'il y en eut peu de réellement grands dans le personnel du Second Empire), et disent mieux que de longues démonstrations leur influence sur le cours des événements..." (André Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1939) — L'auteur juge « sereinement » le Second Empire dans ce bon ouvrage, où Napoléon III, en dépit de ses « erreurs propres » et du « caprice du sort » qui furent causes de son échec, est décrit comme un « précurseur » des « grands Européens », ayant accompli, pas si mal que cela près tout, sa « tâche française ». Une réhabilitation du régime impérial qui tend à faire de Napoléon III un monarque moderne, un anti-Bismarck, précurseur de l'Europe des nations...
P., Club du meilleur livre, 1956, in-8°, 602 pp, 21 gravures hors texte (certaines dépliantes), reliure toile satinée carmin, dos lisse, titres dorés, un portrait-vignette de Louis-Napoléon en bourgeois dans un encadrement doré au 1er plat (rel. de l'éditeur), bon état
"L'ouvrage de M. Aubry sur le Second Empire se lit avec le plus grand agrément et peut être tenu pour une bonne mise au point des recherches faites sur cette période. Tous ceux qui aiment les aspects psychologiques de l'histoire sauront gré à l'auteur de ces portraits, tracés d'un crayon alerte et original, qui font revivre les hommes petits et grands (M. Aubry pense qu'il y en eut peu de réellement grands dans le personnel du Second Empire), et disent mieux que de longues démonstrations leur influence sur le cours des événements..." (André Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France) — L'auteur juge « sereinement » le Second Empire dans ce bon ouvrage, où Napoléon III, en dépit de ses « erreurs propres » et du « caprice du sort » qui furent causes de son échec, est décrit comme un « précurseur » des « grands Européens », ayant accompli, pas si mal que cela près tout, sa « tâche française ». Une réhabilitation du régime impérial qui tend à faire de Napoléon III un monarque moderne, un anti-Bismarck, précurseur de l'Europe des nations...
Fayard, 1938, fort in-12, 697 pp, biblio, reliure demi-toile chagrinée chocolat, dos lisse avec titres dorés et filets à froid, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
"L'ouvrage de M. Aubry sur le Second Empire se lit avec le plus grand agrément et peut être tenu pour une bonne mise au point, à l'usage des honnêtes gens, des recherches faites sur cette période. Tous ceux qui aiment les aspects psychologiques de l'histoire sauront gré à l'auteur de ces portraits, tracés d'un crayon alerte et original, qui font revivre les hommes petits et grands (M. Aubry pense qu'il y en eut peu de réellement grands dans le personnel du Second Empire), et disent mieux que de longues démonstrations leur influence sur le cours des événements..." (André Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1939) — L'auteur juge « sereinement » le Second Empire dans ce bon ouvrage, où Napoléon III, en dépit de ses « erreurs propres » et du « caprice du sort » qui furent causes de son échec, est décrit comme un « précurseur » des « grands Européens », ayant accompli, pas si mal que cela près tout, sa « tâche française ». Une réhabilitation du régime impérial qui tend à faire de Napoléon III un monarque moderne, un anti-Bismarck, précurseur de l'Europe des nations...
Fayard, 1948, in-12, 366 pp, biblio, reliure demi-basane naturelle mordorée, dos à 3 larges nerfs, titres et caissons dorés, couv. conservées, bon état
"La vie d'Eugénie de Montijo avait de quoi tenter la plume d'un narrateur de la valeur d'Octave Aubry. L'auteur s'est documenté auprès de personnes ayant connu l'impératrice. De là, peut-être, cet accent de « vérité vraie » dont sont empreintes les quatre cent pages au long desquelles se déroule l'existence d'une femme qui connaît tour à tour les hommes, les deuils et l'effacement austère. L'impartialité d'Octave Aubry profite à son héroïne ; la frivolité de celle-ci, discrètement mais nettement rappelée, se rachète par tant d'épreuves, qu'au total l'impératrice demeure sympathique. Et c'était, sans doute, ce que le biographe-historien voulait démontrer." (La France active, 1932)
Flammarion, 1934, in-12, 126 pp, 4 pl. de gravures hors texte tirées en héliogravure, broché, bon état
" En 1934 paraît un livre au titre déjà bien significatif : Napoléon III, la conquête du pouvoir d'Octave Aubry. Un style alerte et heureux ne rachète pas nombre d'escamotages, tel celui qui fait se dérouler le Coup d'Etat dans un bureau de l'Elysée et glisse sur le retrait des troupes, la fusillade de boulevard, la répression en province. Mais n'est-ce pas là l'œuvre de Morny et non celle du héros du livre ? Octave Aubry fait une analogie historique avec une autre conquête du pouvoir : celle de Hitler. Ni plus, ni moins." (Rémi Gossez, 1848 - Revue des révolutions contemporaines, 1951)
P., Typographie Philippe Renouard, 1909, in-8°, vi-107 pp, broché, bon état
Fils d’Amélie Vitet et d’Eugène Aubry et neveu de Ludovic Vitet, Eugène Aubry-Vitet (1845-1930), archiviste-paléographe, homme de confiance du comte de Paris et écrivain, eut des relations suivies avec tout le Gotha et les milieux économiques (sa femme étant née Darblay) et politiques français de 1870 environ à sa mort.
Club des Éditeurs, 1959, in-8°, 331-xxv pp, 32 pl. de photos et documents hors texte (dont 11 illustrations humoristiques par Forain), index biographique, reliure toile noire dr l'éditeur, une photo de Jaurès en 1913 contrecollée au 1er plat, imprimé sur pur alfa d'Avignon, dos passé, bon état
"M. A. a consacré à Jaurès une biographie « hagiographique ». Elle a rassemblé une solide documentation et présente un très vivant tableau de la France avant 1914. Les historiens regretteront qu'entraînée par le désir de fuir l'austérité universitaire, M. A. ait cru nécessaire de juxtaposer propos imaginés et propos réellement tenus. Elle s'expose ainsi au reproche d'avoir versé dans la biographie anecdotique et romancée, alors que le sérieux de son enquête lui permettait de faire œuvre historique." (Revue française de science politique, 1955)
Seuil, 1954, fort pt in-8°, 673 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, chronologie, index biographique, broché, couv. illustrée à rabats (lég. salie), bon état
"M. A. a consacré à Jaurès une biographie « hagiographique ». Elle a rassemblé une solide documentation et présente un très vivant tableau de la France avant 1914. Les historiens regretteront qu'entraînée par le désir de fuir l'austérité universitaire, M. A. ait cru nécessaire de juxtaposer propos imaginés et propos réellement tenus. Elle s'expose ainsi au reproche d'avoir versé dans la biographie anecdotique et romancée, alors que le sérieux de son enquête lui permettait de faire oeuvre historique. D'autre part, M. A. raconte la vie de « Jean » plus qu'elle n'explicite les idées de Jaurès." (Revue française de science politique, 1955)
Seuil, 1954, fort pt in-8°, 673 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, chronologie, index, reliure demi-basane acajou mordorée à coins, dos à 5 larges nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
"M. A. a consacré à Jaurès une biographie « hagiographique ». Elle a rassemblé une solide documentation et présente un très vivant tableau de la France avant 1914. Les historiens regretteront qu'entraînée par le désir de fuir l'austérité universitaire, M. A. ait cru nécessaire de juxtaposer propos imaginés et propos réellement tenus. Elle s'expose ainsi au reproche d'avoir versé dans la biographie anecdotique et romancée, alors que le sérieux de son enquête lui permettait de faire œuvre historique. D'autre part, M. A. raconte la vie de « Jean » plus qu'elle n'explicite les idées de Jaurès." (Revue française de science politique, 1955) — "Marcelle Auclair (1899-1983) n’est pas universitaire, mais journaliste de talent et romancière, fondatrice de "Marie-Claire", ancienne épouse de Jean Prévost (1901-1944). Elle était très liée à la famille de Jaurès, à sa nièce Yvonne Régnier, fille de l’amiral et de sa seconde épouse, qui avait été élevée en partie par sa grand-mère « Mérotte » et par la troisième épouse de son père, une cousine Jaurès. Elle dispose donc de nombreux renseignements d’ordre familial qui donnent de la sensibilité et de l’authenticité à son récit." (Gilles Candar, "Ecrire aujourd'hui une biographie de Jaurès", Cahiers Jaurès, 2011)
Seuil, 1972, in-8°, 463 pp, 12 pl. de photos hors texte, chronologie, index biographique, broché, couv. illustrée, bon état
"M. A. a consacré à Jaurès une biographie « hagiographique ». Elle a rassemblé une solide documentation et présente un très vivant tableau de la France avant 1914. Les historiens regretteront qu'entraînée par le désir de fuir l'austérité universitaire, M. A. ait cru nécessaire de juxtaposer propos imaginés et propos réellement tenus. Elle s'expose ainsi au reproche d'avoir versé dans la biographie anecdotique et romancée, alors que le sérieux de son enquête lui permettait de faire œuvre historique. D'autre part, M. A. raconte la vie de « Jean » plus qu'elle n'explicite les idées de Jaurès." (Revue française de science politique, 1955)
Hachette, 1947, in-8°, 353 pp, biblio, broché, couv. illustrée, dos très lég. abîmé, bande éditeur conservée (“On connaît tout du poète... sauf sa vie.”), bon état
"Les meilleures biographies de Victor Hugo (1802-1885) restent celles de Pierre Audiat (1947) et celle d'André Maurois (1954)." (Jean Gaudon, «Victor Hugo : Choix de textes»)
Les Indes savantes, 2018, gr. in-8°, 527 pp, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Les mots utilisés par les historiens pour décrire la nation ou la société diffèrent de ceux des autorités entre 1800 et 1820. La création des préfectures place les préfets au coeur d'une administration centralisée. Situés entre les ministres et les sous-préfets, en relation directe avec les autorités militaires et religieuses, ils entretiennent une correspondance administrative quotidienne avec divers interlocuteurs et traitent parfois les réclamations qui leurs sont transmises, directement ou non, par leurs administrés. En tant que relais du pouvoir central, le personnel préfectoral est également amené à s'adresser directement à la population par le biais de proclamations. Tous ces documents révèlent les vues des gouvernants. Leurs représentations changent, ainsi que leur langage, au gré des succès diplomatiques, politiques ou militaires, et des défaites qui sonnent le glas de l'Empire fondé par Napoléon remplacé à sa chute par Louis XVIII sur le trône de France. Les images véhiculées par les autorités n'évoluent pas toutes au même rythme ; elles demeurent complexes et soumises à des tensions révélatrices de leurs contradictions. Les pouvoirs publics réaffirment les traits communs propres à un "peuple" exceptionnel, distinct de ses voisins européens, souvent supérieur. Ils ne cachent pas pour autant les nombreuses divisions qui opposent les Français, "bons" ou "mauvais". Ils ne taisent pas non plus les différences qu'ils établissent entre les élites et le reste de la population, dénigré pour son appartenance sociale ou géographique et prennent en compte la souffrance des "malheureux".
Stock, 1980, in-8°, 344 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, éléments de biblio, tableau généalogique, broché, couv. illustrée, bon état