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Phone number : 01 43 54 43 61 Londres, Rodwell et Martin, et Bossange et Co., 1825, 3 vol. in-8°, xi-307, 337 et 299 pp, les 3 tomes reliés à l'époque en un fort volume cartonnage moutarde, pièce de titre chagrin carmin, mors proprement renforcés avec des bandes de papier kraft (réparation ancienne), qqs rares rousseurs, bon état. Bon exemplaire
Rare roman historique sur la conjuration de Nicolo Gabrini, dit Cola di Rienzi (1313-1354), tyran de Rome en 1347, par un saint-simonien de l’obédience de Buchez, Hippolyte Auger (1796-1881). Auger est aussi connu pour sa Physiologie du théâtre, ouvrage paru en 1839 et 1840. Il était aussi traducteur du russe et rédacteur du Journal de Saint-Pétersbourg.
Geste éditions, 2008, gr. in-8°, 341 pp, 40 gravures, 4 cartes et plans, sources, biblio, broché, couv. illustrée, état correct
Né en 1785 à Belley (Ain), Anthelme Collet fut en son temps "le plus insigne escroc de France" qui inspira Balzac pour créer le personnage de Vautrin. Lorsqu'en 1820, il est condamné par les assises du Mans à vingt ans de travaux forcés pour crime de faux, Collet est envoyé au bagne, à Brest, puis à Rochefort où sa notoriété grandit du fait de ses exploits. En 1836, il fait paraître ses Mémoires dans lesquelles il se vante d'avoir usurpé les fonctions d'évêque et de général inspecteur aux revues mais le forçat a-t-il vraiment vécu les aventures rocambolesques qu'il raconte ? Outre ses escroqueries, les archives judiciaires révèlent une autre facette de sa personnalité, celle d'un pédophile qui cherche ses proies parmi les jeunes garçons. Cette question n'intéresse pas cependant la cour d'assises, car à l'époque, le sujet des agressions sexuelles commises sur un mineur reste discret. Anthelme Collet est mort en 1840 à l'hôpital de la Marine à Rochefort, seize jours avant d'être libéré.
Plon, 1922, in-8°, xii-326 pp, préface de Gabriel Hanotaux, un portrait d'après un médaillon de David d'Angers en frontispice, lettres inédites de Chateaubriand, de Désiré Nisard et d'Augustin Thierry en appendices, reliure demi-percaline verte, pièce de titre basane havane, fleuron, double filet et date dorés en queue (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s. Peu courant
Biographie de l'historien et journaliste politique Augustin-Thierry, ses relations avec Saint-Simon, Mably, la princesse Belgiojoso, Michelet, Nodier, etc. — "II ne faut demander à ce livre que ce que l'auteur, dans un sentiment très louable de piété familiale, a réellement eu l'intention de nous donner : non pas une étude d'ensemble sur le role joué par Augutin Thierry dans le mouvement historique du XIXe siecle, mais une simple biographie et un tableau de la vie intime du célèbre écrivain. Cette biographie est d'une lecture très attachante. La destinée douloureuse de l'historien ataxique et aveugle se raidissant contre la maladie qui le mine peu à peu, et cherchant dans le travail d'érudition l'oubli de ses cruelles souffrances physiques et morales, a quelque chose de noble et de poignant, et l'on saura gré à M. A. Augustin-Thierry d'avoir complété ce que l'on en savait. (...) Nous regrettons que l'auteur de ce livre n'ait consulté que ses papiers de famille : il eut donné de l'historien une idée plus juste s'il avait pris le soin de le replacer dans son temps. II ne faut pas moins l'en remercier d'avoir dénoué à notre intention les vieilles liasses de lettres et de notes intimes : ne serait-ce que pour les détails curieux et neufs qu'il a réunis sur les débuts d'Augustin Thierry dans la carrière des lettres et sur ses premiers travaux en qualité de secrétaire du fameux Saint-Simon, il mériterait d'être lu. Mais son livre nous apporte mieux que quelques détails inédits : il nous introduit dans la familiarité d'un bel et noble esprit." (Louis Halphen, Revue Historique, 1923)
dans le Correspondant, 1925, 3 vol. gr. in-8°, 19, 21 et 21 pp, brochés, bon état
Lady Hollond, amie d'Augustin Thierry, Renan, Henri Martin, Mignet, Barthélemy-Saint-Hilaire, etc. — On trouve également dans un des numéros un article sur La renaissance allemande en 1924 (Jacques de Préchac, 20 pp) ; etc.
Plon, 1872, gr. in-8°, viii-400 pp, 4 grandes cartes en couleurs dépliantes hors texte, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et et fleurons dorés, qqs rares rousseurs, traces claires d'humidité ancienne en marges, coupes et coins frottés, sinon bon état
1. Organisation de l'Armée de la Loire ; 2. Réunion des 15e et 16e Corps sur la rive droite de la Loire ; 3. Vallière et Coulmiers, camp retranché d'Orléans ; 4. Opérations sur Pithiviers, combat de Beaune-la-Rolande ; 5. Villepion, Loigny, Poupry, Chevilly et Orléans.
Mercure de France, 1943, gr. in-8°, 173 pp, 2 planches hors texte (une première esquisse du dessin de couverture d'Emile Bernard en frontispice et un portrait gravé de François Bravay), broché, premier plat illustré par Emile Bernard, bon état. Peu courant
Un portrait du député du Gard François Bravay qui servit de modèle à Alphonse Daudet pour le personnage principal du roman « Le Nabab » (1878). — "François Bravay, fils d'un marchand de casseroles et outils agricoles de Pont-Saint-Esprit, est né le 25 novembre 1817. Caricature du nouveau riche, son existence extraordinaire a servi de trame à un roman d'Alphonse Daudet, Le Nabab. Ruiné, car peu doué pour le petit commerce, en 1847, Bravay va tenter sa chance à Alexandrie. En se jouant de la naïveté du Vice-roi d'Égypte, Saïd Pacha, il acquiert rapidement une immense fortune. Revenu en France en 1861, il mène une vie fastueuse et dépense sans compter. Il se lance alors dans la politique. Par ses largesses, ce personnage éblouira la bourgeoisie locale et par là, même les électeurs. Il sera élu conseiller général, en 1862, puis député du Gard, en 1865... Il fait construire un château à Pont-Saint-Esprit sa ville natale, achète celui de Belle-Eau à Donzère, où il reçoit Saïd Pacha, et un hôtel à Paris où il réside. Ce train de vie dispendieux viendra rapidement à bout de son magot ramassé en Égypte. Ruiné il mourra, aveugle et sans ressources à Paris, en 1874." (Georges Mathon) — "On sait qu’en gros, la réalisation du canal de Suez se situe entre novembre 1854, date de la signature, par Mohammed Saïd, de « l’acte de concession », et le 15 août 1869, date de la réunion des deux mers. Quinze années donc, au cours desquelles Lesseps eut, sans répit, à lutter pour gagner et conserver la confiance des khédives successifs, Abbas Pacha, Mohammed Saïd et Ismail Pacha contre les intrigues, non seulement de l’Angleterre et de la Porte, mais aussi de ses propres compatriotes : saint-simoniens furieux de leur échec de 1833, diplomates ou Français résidant en Égypte, tel ce François Bravay, prototype du futur « Nabab » d’Alphonse Daudet, et que, déjà en 1859, Gustave Flaubert rêvait de mettre en scène, dans un roman qu’il n’écrivit jamais bien qu’il y pensât sans cesse, et qui, sous le titre d’Harel-Bey, devait, au milieu d’un monde interlope de « faiseurs », d’aventuriers « en habit noir », d’une pègre européenne, représenter ce que Flaubert appelait « l’Orient-Isthme de Suez ». Il eût ainsi révélé les dessous de l’affaire de Suez, comme, renseignée par Bravay lui-même, la belle Olympe Audouard, amie de Dumas père, récoltant sur place, en 1864-1865, les potins et ragots qu’elle étala ensuite dans ses Mystères de l’Égypte dévoilés..." (Aimé Dupuy, Le percement de l’isthme décrit par des voyageurs français, Le Monde diplomatique, octobre 1956)
Plon, s.d. (1890), pt in-4°, (6)-ii-483 pp, portrait en frontispice, nombreuses illustrations, reliure demi-maroquin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée, tête dorée (rel. de l'époque), bel exemplaire. Edition originale illustrée de très nombreuses compositions de Riou dans le texte et à pleine page, gravées par Ch. Guillaume
Julliard, 1961, in-8°, 331 pp, sources, broché, bon état (Coll. Il y a toujours un reporter)
"De l'exécution de John Brown, pendu le 2 décembre 1859 pour avoir tenté de soulever les esclaves noirs contre leurs maîtres, à l'assassinat de Lincoln, le libérateur de ces mêmes esclaves, le 14 avril 1865, que de passions, de bruit et de fureur ont opposé les uns aux autres Yankees du Nord et gentlemen du Sud. Ces années les plus douloureuses et les plus confuses de l'histoire des Etats-Unis, cent ans plus tard, n'ont sans doute pas fini de porter leurs fruits amers et empoisonnés. Plus que des romans à succès ou des films à grand spectacle, seuls, semble-t-il, les documents contemporains des événements pourront permettre de voir un peu clair en des faits et des intentions où se mêlent le meilleur et le pire. On sera donc très heureux de la publication de ce nouveau volume de la collection "II y a toujours un reporler". Très habilement, l'auteur, utilisant correspondances officielles ou personnelles, articles de journaux et journaux intimes, réussit à faire saisir l'optique selon laquelle les personnages des deux camps ont vu et vécu cette guerre, qui prit souvent le caractère d'une guerre inexpiable. Malgré la multiplicité des documents cités, le récit reste très vivant et parvient à recréer sous nos yeux toute une époque si différente de la nôtre. Voilà un livre qui, en son genre, est une incontestable réussite." (A. Lauras, Etudes, 1962)
Perrin, 1987, in-8°, 427 pp, 7 cartes, 16 pl. de photos hors texte, 4 tableaux généalogiques, biblio, index, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
Après avoir contribué en septembre 1914 à la victoire de la Marne, Ferdinand Foch (1851-1929) est entré dans la légende quand, jugé plus conciliant que le général Pétain, il fut nommé en mars 1918 généralissime des Armées Alliées qu'il conduisit à la victoire. Elevé en août 1918 à la dignité de maréchal de France, il présida le 11 novembre à la signature de l'Armistice. Jean Autin, partant de documents partiellement inédits et d'une scrupuleuse étude des sources disponibles, a fait revivre un type d'homme qui prend ses racines en plein cœur du XIXe siècle dans une famille pyrénéenne et se transforme peu à peu en pionnier du renouveau. De garnisons en états-majors, de l'Ecole supérieure de Guerre au maréchalat, c'est une destinée exemplaire qui nous est contée, mais aussi un caractère fait essentiellement de volonté, de rigueur morale, d'énergie, d'indépendance et de confiance en Dieu. C'est également toute une époque depuis la Commune jusqu'au redressement de Poincaré en 1926, en passant par le Boulangisme, l'affaire Dreyfus, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la longue saignée de 1914-18, la paix manquée et les signes avant-coureurs du drame de 1940.
Fayard, 1990, gr. in-8°, 420 pp, généalogie, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
D'une existence longue et contrastée – elle naquit dans l'Espagne post-napoléonienne et disparut au lendemain de la Grande Guerre –, on ne retient souvent que les années au cours desquelles Eugénie, comtesse de Teba (dite de Montijo), fut impératrice des Français (1853-1870). Or son destin, tantôt éblouissant, tantôt douloureux, exemplaire à plus d'un titre de ce que fut le XIXe siècle, instable et déchiré, appelle aujourd'hui encore de grandes interrogations. Qui était-elle, cette héritière d'une famille de l'aristocratie espagnole honorable mais désargentée ? Une jeune fille indépendante et fière, une ambitieuse et même une intrigante jouant, avec un zeste de cynisme, de sa beauté et de son élégance ; une femme généreuse et malheureuse. Devenue souveraine parce qu'elle avait rendu Napoléon III fou de désir, elle sut, en dépit d'un caractère capricieux et d'une culture médiocre, donner au trône et à la Cour un lustre et un rayonnement exceptionnels. Proche de toutes les têtes couronnées attirées dans un Paris rénové, elle rassembla aussi autour d'elle bon nombre des meilleurs esprits du temps. Hélas, le sens politique lui faisait défaut : ses tentatives pour contrecarrer certaines décisions libérales de son époux, ses interventions en faveur de l'expédition au Mexique et sa régence pendant la guerre de 1870 furent catastrophiques. Après Sedan, le second versant de sa vie fut un interminable et douloureux chemin de croix. Veuve dès 1873, l'impératrice déchue perdit quelques années plus tard son fils unique en qui elle avait mis toutes ses espérances. Alors, elle consuma ses jours dans une grande solitude affective, courant les mers et les continents pour apaiser sa douleur, aspirant au dépouillement tout en gardant le souci de son rang. Néanmoins, elle ne cessa de s'intéresser à toutes les découvertes et inventions et ouvrit généreusement sa demeure en Angleterre aux blessés de la Grande Guerre, apportant ainsi sa contribution à la “revanche”. Elle mourut à Madrid qu'elle avait voulu revoir. Elle avait plus de quatre-vingt-quatorze ans...
Plon, 1904, in-12, 352 pp, reliure demi-percaline vieux rose, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, pièce de titre basane havane lég. frottée, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Nelson, s.d. (1910), in-12, 10-350 pp, introduction par Charles Sarolea, une photo du Vte d'Avenel en frontispice, reliure percaline crème décorée de l'éditeur, sans la jaquette, bon état
Plon, 1947, gr. in-8°, 119 pp, 14 gravures hors texte dont un portrait de Clément Ader en frontispice, cartonné, dos toilé rouge, très bon état
AVISSEAU (Jean-Paul) et Monique GRÉ (Catalogue rédigé par).
Reference : 103452
(1976)
Bordeaux, Archives Municipales, 1976, gr. in-8°, 92 pp, introduction de Jean-Paul Avisseau, préface de Pierre Paret, avant-propos de Jacques Chaban-Delmas, 16 gravures, 121 notices, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Catalogue de l'exposition présentée aux Archives Municipales de Bordeaux du 13 février au 15 mai 1976.
Aubier-Montaigne, 1981, in-8°, 415 pp, 5 tableaux, 8 plans et cartes, 3 graphiques, broché, couv. illustrée, bon état
Version abrégée de la thèse de l'auteur : Histoire sociale de la ville de Cologne (1815-1875), soutenue en 1977 (Lille, Service de reproduction des thèses, 1980, 2 volumes, xviii-760 et 178 pp, tirés à 200 exemplaires)
Aubier, 1966, in-8°, 544 pp, biblio, index, broché, bon état
Laffont, 1965-1966, 2 vol. in-8°, 294 et 306 pp, 32 pl. de gravures hors texte, brochés, couv. illustrées à rabats, dos lég. passés, bon état
Tomes 1 et 2, seuls parus. Un aperçu des grands événements politiques et de la civilisation de ce qu’on a abusivement appelé la « belle époque ». — Par Henri Azeau, Gilbert Caseneuve, Marguerite Puget, Louis Saurel et Manuel Tuñon de Lara.
P., Librairie encyclopédique de Roret, s.d. (1830), 3 vol. in-12, (4)-344,(6)-xvi-309 et (4)-290 pp, mention de seconde édition, portraits gravés en frontispices des tomes 1 et 2 (Polignac et Peyronnet), 2 portraits gravés au tome 3 (Chantelauze et Guernon-Ranville), planches qui n'ont été livrées aux souscripteurs que le 10 janvier 1831 comme annoncé en fin du tome 3, ce qui explique qu'elle manquent souvent, reliures demi veau glacé rouge, dos à quatre nerfs pointillés et caissons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs éparses, bel état
Le procès de quatre anciens ministres de Charles X, accusés d'avoir participé au coup de force constitutionnel du 25 juillet 1830 qui a déclenché la révolution de Juillet, se tient devant la Chambre des pairs du 15 au 21 décembre 1830. Il constitue la première grande épreuve politique que doit affronter la monarchie de Juillet, qui en sort victorieuse et affermie. En août 1830, quatre ministres du dernier ministère du règne de Charles X, sont arrêtés alors qu'ils tentaient de fuir à l'étranger. Il s'agit du président du conseil, le prince de Polignac, du garde des sceaux, Jean de Chantelauze, du ministre de l'Intérieur, le comte de Peyronnet, et du ministre de l'Instruction publique, le comte de Guernon-Ranville. Dans la nuit du 26 au 27 août, ils sont internés au fort de Vincennes. Ouvrage écrit par Emile Babeuf, fils du révolutionnaire Gracchus Babeuf.
P., Les Indes savantes/La Boutique de l'Histoire, 2012, gr. in-8°, 428 pp, cartes, tableaux, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Baserritarrak, gens de la terre, ces hommes et femmes des campagnes basques d'hier furent aussi marins, contrebandiers ou blanchisseuses, souvent même, le temps d'une jeunesse, laitiers à Buenos Aires ou bergers dans la pampa argentine. Ils n'ont laissé ni mémoires ni correspondances. Lettrés et voyageurs les ont transfigurés en personnages de folklore. Mais des sources de la vie quotidienne existent : naissance, mariage, décès, service militaire ou demande de passeport, contrat devant notaire ou audience chez le juge de paix, absence à l'école, contribution foncière... C'est une société paysanne étonnamment diverse et mobile qui se dévoile au travers de ces fragments de vies minutieusement reconstituées, choisies pour la plupart dans deux villages : Ascain en Labourd et Hélette en Basse Navarre. Tous ces gens de la campagne ne sont pas propriétaires de leurs terres, loin s'en faut. Mais tous sont peu ou prou de petits exploitants pluriactifs, qui s'orientent de plus en plus vers le marché du bétail. Ici comme ailleurs, le me siècle est le siècle de l'insertion dans l'économie de marché d'une économie paysanne vivace.
Fayard, 2003, in-8°, 534 pp, notes, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Même si la personnalité de Guillaume II - le Kaiser de nos grands-mères - ne suscite guère de sympathie, le dernier empereur allemand ne mérite pas l'excès d'opprobre dont il a été victime après sa chute. C'est lui faire à la fois trop d'honneur et d'injustice. Il n'a pas marqué la politique allemande aussi profondément qu'il le souhaitait et le proclamait d'une manière déclamatoire. Malgré son intelligence, ses qualités d'orateur et son charisme personnel, ce n'est pas un homme exceptionnel, et il n'a pas la force de caractère ni la constance dans l'effort pour marquer le siècle. On a souvent l'impression qu'il est le jouet d'un entourage qui exploite ses faiblesses et qu'il assiste, impuissant et gesticulant, au déroulement de la politique allemande. Si l'on veut peser ses responsabilités, il faut tenir compte de ses capacités et de ses points faibles. Il n'était pas l'homme de génie capable de changer le cours de l'Histoire. Au contraire, il est assez représentatif de l'Allemagne de 1914 avec ses forces et ses faiblesses, ses contradictions et ses complexes. À la veille de la Première Guerre mondiale, Guillaume II est le symbole de l'unité nationale, par-delà les divisions confessionnelles, sociales, ethniques et régionales, et personnifie le dynamisme conquérant d'une Allemagne en plein essor. En novembre 1918, il est le bouc émissaire de la défaite et de l'effondrement, assumant ainsi sa fonction symbolique dans la prospérité et dans la détresse.
Flammarion, s.d. (1898), in-12, 410 pp, reliure bradel d'époque demi-percale bleue, bon état
Député, ministre, le seul à avoir reconnu ses fautes dans l'affaire de Panama et donc le seul à avoir été condamné, Charles Baïhaut témoigne sur ses 1177 jours de prison (1893-1897).
Toulouse, Editions Milan, 1988, in-8° à l'italienne, 130 pp, illustré de 120 reproductions de cartes postales anciennes légendées (une par page), biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Recherches et légendes par Alain Sacristie ; Collection de cartes postales et réalisation par Claude Bailhé
P., Librairie Hachette, 1890, in-12, 343 pp, ouvrage illustré de 124 gravures sur bois, reliure demi-basane havane, dos à 4 nerfs, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos frotté, bon état (Coll. Bibliothèque des merveilles)
Piles hydro-électrique ; Machines d'induction ; Moteurs électriques ; Lumière électrique ; Galvanoplastie.
Orléans-Paris, Auguste Gout et Cie, 1908, pt in-8°, 178 pp, reliure demi-chagrin rouge époque, un mors fendu, état moyen
"Cette correspondance a eu lieu à la suite de la lecture par les deux amis de la brochure de M. Gustave Hervé, intitulée : Le Collectivisme."
P., Firmin-Didot Frères, 1837, 2 vol. in-8°, xliv-616 et viii-643 pp, nombreux tableaux dont un dépliant hors texte, reliures demi-veau havane, dos lisses à faux nerfs soulignés à froid, filets dorés, roulettes en tête et en queue, pièces de titre et de tomaison basane acajou, plats et gardes marbrés (rel. de l'époque), dos lég. frottés, qqs pâles rousseurs, bon état. Edition originale
Edition originale. Etude très approfondie et accompagnée de statistiques due à un inspecteur des Finances qui avait longuement séjourné outre Manche. Un exposé très détaillé du système administratif et financier britannique, qui analyse entre autres les divers impôts et taxes – sur les chiens, les chevaux, les armoiries, la poudre de coiffure… Les universités d’Oxford et Cambridge sont exemptes de droits “pour les sommeliers, les maîtres d’hôtel, les cuisiniers, les jardiniers et les concierges”. On découvre aussi une multitude de renseignements sur les banques, les droits de douane, les phares ou la navigation... — "Ce nouvel ouvrage de l'auteur de l'Histoire financière de la France est le résultat d'un long séjour dans la Grande-Bretagne et de deux années de recherches et d'études. Dans un pays où le pouvoir d'imposer et de lever des tributs est exercé par tant de mains, l'histoire des finances devait traiter non seulement de l'administration générale, mais encore de l'organisation civile, ecclésiastique, judiciaire, des ponts-et-chaussées, des canaux et de la navigation maritime dans chacun des trois royaumes. Tel est le plan de cet ouvrage, qui n'est autre chose qu'une statistique générale actuelle des institutions du Royaume-Uni." (Quérard, La littérature française contemporaine I, p 129)