‎Dimensions du nationalisme. Enquête par questionnaire (1962).‎

‎ Armand Colin, 1966, gr. in-8°, xiii-184 pp, préface de Raoul Girardet. En appendice : Analyse hiérarchique et indice de transitivité par Raymond Boudon, 53 figures, 24 tableaux, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques)‎

‎"... Repoussant la tentation d'un savant hermétisme, les auteurs ont non seulement évité tout « jargon » mais même réduit au minimum utile les termes techniques. Par le choix des indications (explications en annexes, application de formules sans commentaires mathématiques), la clarté, la précision des références et renvois (tableaux, étapes), ils ont grandement facilité la compréhension du lecteur profane, prêt à faire un effort d'attention. Du point de vue didactique, l'ouvrage est donc une réussite. L'enquête a porté sur 223 étudiants des instituts d'études politiques de Grenoble, Paris et Strasbourg. Elle a été effectuée entre le 24 janvier et le 15 février 1962, c'est-à-dire avant l'annonce de l'ouverture de la conférence d'Evian, pendant une période de politisation intense, particulièrement favorable à l'observation des réactions en milieu étudiant..." (Madeleine Grawitz, Revue française de science politique, 1967) ‎

‎Classe, religion et comportement politique.‎

‎ FNSP/Editions Sociales, 1977, gr. in-8°, xii-498 pp, 4 cartes, 34 figures, tableaux, index, broché, couv. à rabats illustrée en couleurs, toute petite déchirure au second plat de couv., sinon bon état‎

‎Les Français sont-ils encore catholiques ?‎

‎ Editions du Cerf, 1991, in-8°, 332 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Sciences humaines et religions)‎

‎La question de la référence à l'identité catholique au sein de la population française donne actuellement lieu à un foisonnement de propos idéologiques ou impressionnistes. Dans ce domaine, si important pour comprendre l'évolution profonde de notre pays, il manquait un ouvrage de base, faisant le point des statistiques disponibles pour la période 1945-1990 et analysant d'une façon très poussée les réponses obtenues au cours d'un sondage national conçu précisément pour cerner le problème. Quatre chercheurs spécialisés en sociologie des religions et en sociologie de l'opinion publique se sont attelés ensemble à la réalisation de ce travail, en y apportant une méthodologie rigoureuse et une sérénité étrangère à tout souci de polémique ou de propagande. Comportements, croyances et valeurs se trouvent analysés de très près, dans un panorama dont la structure se dessine nettement et où se dégagent des tendances fortes. Dans les débats de société sur l'obsolescence ou le regain d'une emprise catholique, cet ouvrage constitue un apport scientifique désormais indispensable. Il en résulte notamment que les questions ne peuvent pas être examinées à fond si on reste dans le cadre même de l'institution catholique ; c'est la dialectique entre le catholicisme et la modernité qui se met en jeu, y compris avec des mutations internes et des effervescences religieuses qui ne sont ni programmées ni contrôlées par la « hiérarchie ». ‎

‎Nations et nationalismes en Europe centrale, XIXe-XXe siècle.‎

‎ Aubier, 1995, in-8°, 321 pp, 5 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, soulignures et annotations crayon, bon état (Coll. historique)‎

‎Faut-il avoir peur des nationalismes en Europe centrale ? Ce livre souhaite mettre fin à deux légendes. Première légende : les nationalismes qui avaient disparu sous le communisme ont connu un brusque réveil après 1989. En fait, les nationalismes ont survécu au communisme et n'ont jamais cessé de reparaître chaque fois que les pouvoirs centraux se sont affaiblis, du printemps de Prague à Solidarnosc. Deuxième légende : les nationalismes mènent nécessairement à la violence et à la guerre. En réalité, les nationalismes ont pour but essentiel non pas l'écrasement de leurs adversaires, mais le renforcement du contrôle sur leurs propres partisans. Les guerres utilisent le nationalisme, mais elles sont provoquées par d'autres facteurs : par les rivalités entre grandes puissances au XIXe siècle, par les idéologies totalitaires au XXe siècle ; et, dans le cas de l'ex-Yougoslavie, par la volonté des clans communistes de se maintenir au pouvoir en s'abritant derrière l'idéologie grand-serbe et la purification ethnique. Les nationalismes sont des forces qu'il faut savoir maîtriser et diriger. Pour cela, il importe d'abord de les connaître dans leur développement historique. En Europe centrale, ils sont enracinés durablement dans le passé, dans la vie religieuse, dans l'imaginaire social et dans toutes les formes vivantes de la sociabilité. Leur rôle peut être bénéfique. Ils représentent la principale force d'intégration dans des sociétés hétérogènes et divisées. Nulle modernisation, depuis le XIXe siècle, ne peut s'accomplir sans leur aide. Cet ouvrage a pour but de permettre au lecteur occidental de comprendre ces pays dans leur complexité. ‎

‎Mon père Edmond Michelet, d'après ses notes intimes.‎

‎ Presses de la Cité, 1971 in-8°, 285 pp, 24 pl. de photos hors texte, repères chronologiques, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état‎

‎Le 17 juin 1940, Edmond Michelet et ses amis accomplissaient le premier acte de résistance clandestine en glissant dans les boîtes aux lettres de Brive un tract qui dénonçait la capitulation face à l'occupant... Dès lors, l'agent commercial, fils d'épicier, entre dans l'histoire... Il sera tour à tour chef d'un important réseau de résistance, président des Anciens de Dachau, fidèle compagnon du général de Gaulle, garde des Sceaux, ministre de la Justice. Avec émotion et simplicité, son fils, Claude Michelet, retrace l'itinéraire de cet homme exceptionnel, fervent catholique, qui partout et toujours se révéla homme d'espérance et de bravoure. ‎

‎Breguet.‎

‎ France-Empire, 1963, pt in-8°, 285 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état‎

‎Aucune firme aéronautique du monde ne peut se prévaloir d'un palmarès aussi riche, aussi prestigieux que celui des Avions Louis Breguet. Grand seigneur de l'industrie aéronautique, Louis Bréguet fut un précurseur de génie : son “Gyroplane”, dès 1907, fut le premier hélicoptère à s'élever du sol avec son pilote ; pendant la Grande Guerre, il dota les armées alliées, de milliers de son fameux Breguet 14. Dans la paix revenue, ce furent d'innombrables raids et records, depuis le Paris-Tokyo de Pelletier-Doisy, jusqu'au Paris-New York de Costes et Bellonte, sur le “Point d'Interrogation”... ‎

‎Politique et religion. La grande mutation.‎

‎ Albin Michel, 1994, in-8°, 172 pp, broché, bon état, envoi a.s.‎

‎Godefroy de Leusse, archéologue et bienfaiteur public.‎

‎ Lyon, Lardanchet, 1952, in-12, 404 pp, préface du général Weygand, un portrait en frontispice et 4 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Prix de l’Académie française 1953)‎

‎"L’Académie française a toujours été attentive à ce qu’on dénomme la « Littérature régionaliste », c’est-à-dire aux livres des originaires d’une région qui en évoquent l’histoire, les coutumes et légendes, les monuments, vestiges de son passé, les curieuses figures, la poésie. C’est pourquoi elle décerne un Prix Montyon à la biographie de Godefroy de Leusse, archéologue et historien, par M. Jean Michoud. Il raconte la vie et les travaux de ce membre actif et laborieux de son Académie provinciale. À travers une immense œuvre de bonté, de charité, Leusse multiplia au sein de cette Compagnie les Mémoires sur les traditions, les architectures d’une contrée riche en beaux édifices séculaires. Après avoir fait courageusement son devoir en 1914-18 sur les champs de bataille, trop âgé pour combattre dans la dernière guerre, il ne cessa, jusqu’à la complète libération, de soutenir moralement et matériellement, plus encore que d’habitude, les vieillards, les femmes, les enfants qui souffraient dans l’angoisse ou le malheur. Et c’est d’une manière bien attachante que M. Jean Michoud fait revivre cet homme de savoir et de grand cœur." (Georges Lecomte, Secrétaire perpétuel de l'Académie française, 1953) ‎

‎Le terrorisme au nom du Jihad.‎

‎ André Versaille éditeur, 2009, in-8°, 236 pp, 6 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.‎

‎Le terrorisme au nom du Jihad frappe un peu partout dans le monde. En Occident, mais plus encore dans le monde arabo-musulman. Qui sont ses combattants ? Quels sont leurs objectifs et leurs moyens ? Quelles menaces présentent-ils réellement ? En planifiant la destruction des tours du World Trade Center, Oussama ben Laden n'a pas fait qu'inscrire son nom dans l'histoire : il a donné de façon fulgurante une présentation surdimensionnée et nouvelle à la réalité de l'islamisme combattant. Ce terrorisme s'appuie sur une construction idéologique complexe façonnée par l'histoire troublée du monde musulman. Ses acteurs ont essayé par étapes d'en imposer les principes rigoristes et totalitaires au monde contemporain, mais sans y parvenir. En effet, si l'exemple spectaculaire d'Al-Qaida a modifié la donne, il n'a pour autant pas donné naissance au fameux choc des civilisations. Il n'empêche, les mujahidin gardent une forte dangerosité, que ce soit par le recrutement renouvelé de militants aux profils changeants ou par leur adaptation aux évolutions des sociétés contemporaines afin de mieux profiter de leurs failles. Pour faire comprendre le terrorisme islamique, Philippe Migaux retourne aux faits, étudie les réalités du terrain et revient aux textes des jihadistes qu'il replace dans leur contexte. Après avoir présenté les acteurs et leur présence internationale, il évalue les menaces islamistes dans le monde, avec une attention particulière pour la France qui reste, malgré sa capacité de résistance, une des principales cibles du terrorisme islamiste en Europe. ‎

‎Caravane vers Bouddha. Un Français à travers la Haute-Asie mystique.‎

‎ Amiot-Dumont, 1954, in-8°, 228 pp, préface d'Alexandra David-Neel, 24 pl. de photos hors texte, 2 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état‎

‎Chemins faisant. (Tranches de vie). Lettre préface de André Siegfried.‎

‎ P., Editions Hommes et Techniques, 1956, gr. in-8°, 294 pp, bandeaux et culs-de-lampe, tiré à 1300 ex. numérotés sur papier Alfa, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s. L'Ecole Polytechnique pendant la Première Guerre mondiale, l'organisation du travail dans l'entre-deux-guerres, découverte des Etats-Unis, missions au Maroc, l'année 1940, l'armistice à Bordeaux...‎

‎Les Habsbourg, l'Eglise et les Slaves du Sud.‎

‎ P., Pichon et Durand-Auzias, 1970, in-8°, 252 pp, biblio, broché, surlignures stabilo sur 5 pages, bon état‎

‎Défense de la Yougoslavie contre le revanchisme austro-hongrois et le catholicisme croate, instruments d'Otto de Habsbourg. L'auteur, né en 1900, est un Serbe de Bosnie-Herzégovine. — "On lira avec un intérêt circonspect ce plaidoyer écrit avec une passion brûlante par un ancien ministre yougoslave, qui prend l'histoire à témoin plus qu'il ne fait de l'histoire. Les Habsbourg n'ont été à Vienne qu'une « suite de souverains étrangers sans racines profondes dans le sol national », dont le seul but a été « l'asservissement et l'exploitation méthodique des peuples slaves et latins tombés sous leur coupe ». L'Eglise catholique a été « le principal pilier » de leur pouvoir. « Les meilleurs agents du communisme mondial ne pourront jamais nuire à la cause occidentale et européenne dans les pays de l'Est autant que les conservateurs de certains milieux de l'Eglise catholique romaine qui se bercent de chimères fédératives danubiennes et rêvent d'une restauration des Habsbourg ». L'ouvrage est donc une mise en garde contre la politique de l'archiduc Otto et de ses partisans. L'auteur a beaucoup lu et ne manque pas de documents..." (Emile Poulat, Archives de Sciences Sociales des Religions, 1971) ‎

‎Politique et réalisations.‎

‎ P., Bibliothèque-Charpentier, 1911, in-12, xcii-406 pp, broché, papier jauni, état correct. Rare‎

‎Discours prononcés par A. Millerand, Ministre des Travaux Publics et des Postes, en 1909-1910. ‎

‎Saddam Hussein.‎

‎ Presses de la Cité, 1991, in-8°, 288 pp, 2 cartes, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état‎

‎Doriot et ses Compagnons.‎

‎ Plon, 1937, in-8°, 94 pp, broché, couv. illustrée, bon état. On joint un article de presse de l'époque : “Doriot vu de Genève” par Aldo Dami‎

‎L'histoire de Jacques Doriot, de sa rupture avec le Parti communiste français et de la fondation du Parti populaire français. ‎

‎Les Fascismes.‎

‎ Imprimerie Nationale, 1985, fort in-8°, 504 pp, 102 illustrations en noir dans le texte et 16 pl. d'illustrations en couleurs hors texte, biblio, index, broché, couv. lég. défraîchie, état correct (Coll. Notre siècle)‎

‎Les Relations internationales de 1973 à nos jours.‎

‎ Hachette, 2003, in-8°, 255 pp, nouvelle édition, biblio, broché, bon état (Coll. Carré histoire)‎

‎L'Europe en chemise noire. Les extrêmes droites européennes de 1945 à aujourd'hui.‎

‎ Fayard, 2002, in-8°, 479 pp, biblio, index, broché, bon état‎

‎Une étude historique des mouvements extrémistes de droite enracinés dans les sociétés européennes depuis au moins un siècle. Le livre rappelle les origines et les fondements de l'extrême droite contemporaine, ainsi que son évolution depuis 1945, et fait également le point sur l'évolution des idées et de cette nébuleuse composite qui a néanmoins en commun le rejet des idéaux et de l'humanisme issus des Lumières. ‎

‎L'Italie fasciste devant l'opinion française, 1920-1940.‎

‎ Armand Colin, 1967, in-12, 263 pp, 49 illustrations, broché, bon état (Coll. Kiosque. Les faits, la presse, l'opinion)‎

‎"L'un des révélateurs les plus efficaces pour discerner dans l'opinion française de l'entre-deux-guerres les lignes de force qui conduisent certains milieux à la collaboration ouverte avec le nazisme ou le fascisme nous paraît être l'attitude à l'égard de l'ltalie mussolinienne. II n'y a pas entre la France et sa "soeur latine" l'obstacle d'une longue rivalité séculaire qui oblitère les rapports avec le nazisme ; il y a, au contraire, une "fraternité d'armes", un peu condescendante du côte français, qui permet de libérer, sans complexe, les sympathies à l'égard du "régime fort" préside par le Duce. Pierre Milza aborde donc un sujet dont la connaissance est nécessaire à qui veut comprendre non seulement la période envisagée mais aussi les années noires de la guerre et de l'occupation. Son livre précis, aux extraits de presse bien choisis et parfaitement éclairés, rendra les plus grands services." (Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale) ‎

‎Mussolini.‎

‎ Fayard, 1999, fort in-8°, vii-985 pp, 12 pl. de photos hors texte, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état‎

‎Entre le Mussolini de ceux qui le prennent pour une marionnette de l'histoire, celui des nostalgiques du fascisme qui ressassent là propagande des années 20 et 30, des amateurs d'anecdotes qu'intéresse uniquement la vie sentimentale (agitée) du Duce et celui dont une érudition parfois accablante risque d'estomper les traits, la véritable personnalité de l'une des figures noires du siècle qui s'achève demeure pour beaucoup d'Européens une énigme. Comment saisir les sinuosités d'une carrière commencée à l'ombre de Garibaldi et Mazzini, de Proudhon, Marx et Nietzsche et achevée dans la fange de la République de SA ? Pourquoi un fils du peuple devenu militant ouvrier et journaliste, héraut de l'intervention dans la Première Guerre mondiale et numéro 2 du PSI, s'est-il métamorphosé en un nationaliste à tous crins ; comment l'agitateur s'est-il fait le promoteur d'un régime d'ordre, comment le futuriste a-t-il fini par prôner le retour à la Rome antique ? Pour quelles raisons un homme de longue date hostile à l'Allemagne et indifférent aux problèmes "raciaux" a-t-il pu être l'alter ego latin du Führer, jetant son pays dans une nouvelle guerre, mal préparée, et se faisant le complice du génocide ? Qui est cet anticlérical signant les accords du Latran, cet anticolonialiste conquérant l'Ethiopie, ce républicain offrant au roi le titre d'empereur, cet adepte de l'union libre exaltant la famille traditionnelle ? Etc., etc. Ces contradictions, ces revirements, ces reniements, Mussolini les a assumés et même voulus, car il s'est très tôt persuadé qu'il était à lui seul le salut de l'Italie, et cette certitude l'habita jusqu'à la fin ou presque. La passivité voire le soutien (au moins jusqu'au milieu des années 30) des Italiens firent le reste en le confortant dans cette idée. ‎

‎Mussolini.‎

‎ Fayard, 1999, fort in-8°, vii-985 pp, 12 pl. de photos hors texte, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, qqs marques au crayon en marges, état correct‎

‎Entre le Mussolini de ceux qui le prennent pour une marionnette de l'histoire, celui des nostalgiques du fascisme qui ressassent là propagande des années 20 et 30, des amateurs d'anecdotes qu'intéresse uniquement la vie sentimentale (agitée) du Duce et celui dont une érudition parfois accablante risque d'estomper les traits, la véritable personnalité de l'une des figures noires du siècle qui s'achève demeure pour beaucoup d'Européens une énigme. Comment saisir les sinuosités d'une carrière commencée à l'ombre de Garibaldi et Mazzini, de Proudhon, Marx et Nietzsche et achevée dans la fange de la République de SA ? Pourquoi un fils du peuple devenu militant ouvrier et journaliste, héraut de l'intervention dans la Première Guerre mondiale et numéro 2 du PSI, s'est-il métamorphosé en un nationaliste à tous crins ; comment l'agitateur s'est-il fait le promoteur d'un régime d'ordre, comment le futuriste a-t-il fini par prôner le retour à la Rome antique ? Pour quelles raisons un homme de longue date hostile à l'Allemagne et indifférent aux problèmes "raciaux" a-t-il pu être l'alter ego latin du Führer, jetant son pays dans une nouvelle guerre, mal préparée, et se faisant le complice du génocide ? Qui est cet anticlérical signant les accords du Latran, cet anticolonialiste conquérant l'Ethiopie, ce républicain offrant au roi le titre d'empereur, cet adepte de l'union libre exaltant la famille traditionnelle ? Etc., etc. Ces contradictions, ces revirements, ces reniements, Mussolini les a assumés et même voulus, car il s'est très tôt persuadé qu'il était à lui seul le salut de l'Italie, et cette certitude l'habita jusqu'à la fin ou presque. La passivité voire le soutien (au moins jusqu'au milieu des années 30) des Italiens firent le reste en le confortant dans cette idée. ‎

‎Sources de la France du XXe siècle. (De 1918 à nos jours).‎

‎ Larousse, 1997, in-8°, 790 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Textes essentiels)‎

‎Ce recueil de documents variés et complémentaires constitue un outil indispensable pour qui veut connaître et comprendre l'histoire de la France au cours du siècle qui s'achève. En 35 chapitres chronologiques et thématiques, ce sont tous les domaines de cette période qui sont abordés : l'évolution économique et sociale de la France contemporaine, les institutions, les grandes séquences de l'histoire politique et les événements clés qui ponctuent celle-ci (1936, Vichy et la Résistance, la guerre d'Algérie, mais-juin 1968, etc.), la politique étrangère, la culture, les grands débats de société (immigration, IVG, peine de mort, etc.), les problèmes d'urbanisation, ceux qui se rapportent aux jeunes ou à la place des femmes dans la société. L'abondance et la variété des textes -documents d'archives, souvent inédits, publications officielles, articles de journaux et de revues, extraits d'ouvrages de toute nature, débats parlementaires, mémoires et témoignages divers -, les présentations et les commentaires qui les accompagnent font de cet ouvrage une anthologie absolument unique, en même temps qu'un manuel de référence et un véritable livre d'histoire qui peut être lu dans la continuité, au fil de chaque séquence. Ces 400 textes sont présentés et commentés par Pierre Milza, professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris et directeur du Centre d'histoire de l'Europe du XXe siècle (CHEVS) de la Fondation nationale des sciences politiques. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des relations internationales, sur le fascisme et sur les problèmes de l'immigration. ‎

‎Italiens et Espagnols en France, 1938-1946.‎

‎ P., IHTP, 1991, gr. in-8°, 614 pp, broché, couv. illustrée, bon état. Colloque international, Paris, 28-29 novembre 1991‎

‎44 études érudites (34 en français, 5 en espagnol et 5 en italien) par Emile Témime, Renée Bédarida, Stéphane Courtois, Ralph Schor, Gérard Noiriel, Juliette Bessis, Pierre Milza, Geneviève Dreyfus-Armand, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Denis Peschanski, etc. — "... Il s'agissait de comparer l'évolution des immigrations italienne et espagnole, représentant alors deux des principales populations étrangères en France, confrontées au choc de la guerre qui les précipite dans le règne de l'urgence. Le choix de bornes chronologiques larges visait à mesurer pleinement la spécificité et les incidences de cette conjoncture exceptionnelle, en insérant le temps court de l'événement dans des processus de plus longue durée : quelles ont été les conséquences de l'afflux des réfugiés espagnols ? La guerre mondiale, entraînant déplacements et contraintes, n'a-t-elle constitué qu'une parenthèse dans l'intégration des étrangers en France ? Celle-ci a-t-elle été freinée ou accélérée ? Autant dire que la problématique de l'assimilation et de la francisation, plus spécifique à l'historiographie française, fut un thème majeur du colloque..." (Caroline Douki, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1992) ‎

‎Le fascisme au XXe siècle.‎

‎ P., Editions Richelieu, 1973, gr. in-8°, 413 pp, très nombreuses photos et illustrations en noir dans le texte et en couleurs sur 32 planches hors texte, 2 cartes, biblio, index, reliure cartonnée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers contemporain)‎

‎"Analyse brillante et très documentée des causes, des évolutions, des formes du fascisme sur tous les continents. L'ouvrage fait le point sur un phénomène qui est toujours d'actualité. Remarquablement illustré de nombreuses photographies et fac similés, il montre que le fascisme, phénomène idéologique lié au XXe siècle, est toujours né des classes moyennes, souvent frustrées par la guerre et ruinées par le développement de la grande industrie, et qu'il est aussi une réponse aux mouvements révolutionnaires qui déferlent en Europe au lendemain de la première guerre mondiale et qui inquiètent les petits propriétaires, les artisans, les commerçants... Les auteurs exposent remarquablement les thèmes essentiels du fascisme : nationalisme, fidélité à la terre, exaltation du corps... Leur conclusion rapide et optimiste (« ni les pays du Tiers Monde, ni les nations hyperindustrialisées ne constituent aujourd'hui des terrains favorables à l'éclosion de véritables régimes fascistes ») mériterait un plus long développement." (Revue française de science politique, 1975) — 1. Les préfascismes ; 2. Origine et naissance du fascisme italien ; 3. L'avènement du fascisme en Italie et la mise en place de l'Etat totalitaire ; 4. Qu'est-ce que le fascisme ? ; 5. Hitler et les origines du national-socialisme ; 6. Naissance et essor du NSDAP (1919-1928) ; 7. Fascisme et régimes autoritaires en Europe dans les années 20 ; 8. L'avènement d'Hitler et la mise en place du régime national-socialiste ; 9. Les régimes fascistes dans l'Europe de l'entre-deux-guerres ; 10. Les démocraties à l'épreuve du fascisme des années 30 ; 11. Le fascisme des années 30 dans les Etats autoritaires d'Europe centrale, orientale et méditerranéenne ; 12. Les fascismes extra-européens ; 13. L'Europe fasciste (1939-1945) ; 14. Le néo-fascisme dans les sociétés industrialisées ; 15. Fascisme et sous-développement depuis 1945. ‎

‎Le Nogent des Italiens.‎

‎ Editions Autrement, 1997, gr. in-8°, 149 pp, 42 photos et 6 cartes et tableaux, broché, bon état‎