8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Presses de la Renaissance, 1992, in-8°, 238 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Mémoires de Marie-Claire Mendès-France, épouse de Pierre, "fille de deux monstres sacrés". Son père, Robert Schreiber, dont le patronyme s’est greffé de "Servan" après la Libération, a fondé le quotidien Les Echos en 1908. Sa mère, Suzanne Crémieux, était l’égérie éblouissante du parti radical. Son grand-père, Fernand Crémieux, était député et sénateur du Gard, élu plus jeune membre de l’Assemblée législative, comme Mendès France plus tard. Et son arrière-grand-oncle, Adolphe Crémieux, ministre de la Justice en 1848, fut l’auteur d’un décret historique accordant la nationalité française aux Juifs algériens...
Stock, 1974, in-8°, 400 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Conversations libres avec Jean Bothorel, journaliste de l'hebdomadaire "La vie catholique", qui eurent lieu entre juin 1973 et janvier 1974.
Julliard, 1958, in-8°, xxi-356 pp, annexes, broché, bon état
"Ce troisième volume de textes de discours et d'articles contient, outre ceux rédigés entre juin 1955 et septembre 1958 et qui rappellent les positions de P. M.-F. sur les principaux problèmes français et internationaux, la lettre de démission qu'il adressa en sa qualité de ministre des finances au général de Gaulle le 18 janvier 1945, ainsi que la lettre envoyée le 21 mai 1954 à M. Laniel au sujet des affaires d'Indochine." (Revue française de science politique, 1959)
MENDÈS FRANCE (Pierre), Françoise GIROUD, Jean-Jacques SERVAN-SCHREIBER.
Reference : 120416
(2011)
ISBN : 9782221123270
Laffont, 2011, in-8°, 358 pp, annexes, broché, bon état
Françoise Giroud, Pierre Mendès France, Jean-Jacques Servan-Schreiber : trois noms mythiques qui ont symbolisé pour des générations de Français une certaine idée de la modernité, le combat contre la guerre d'Algérie, une conception neuve de la politique. Trois personnages aussi dont l'association a donné naissance, il y a soixante ans, à un hebdomadaire radicalement différent de tous les autres : “L'Express”. Voici révélée leur correspondance inédite avec, pour sommet, les lettres magnifiques que Jean-Jacques Servan-Schreiber écrivit à Pierre Mendès France durant l'été et l'automne 1956 lorsque, rappelé sous les drapeaux en tant que réserviste, il était lieutenant en Algérie. À Mendès France, en qui il voit une sorte de père spirituel, Jean-Jacques Servan-Schreiber confie ses plus intimes pensées, son dégoût de ce qu'il est amené à observer sur le terrain, ses espoirs enfin. Entre responsables politiques, rares sont les échanges possédant une telle intensité.
La Table Ronde, 1984, in-8°, 248 pp, broché, bon état
"Comment alerter le monde sur les horreurs du Goulag ? Un jour, des détenus se coupèrent les mains à la hache et les cachèrent dans une cargaison de bois destinée à l'Occident. Un message pathétique qui ne fut compris de personne. On attendra le rapport Khroutchev en 1956 pour croire au Goulag, et Soljenitsyne dans les années 60-70 pour en mesurer la dimension industrielle. Et puis l'oubli, la lassitude occidentale devant la répétition des faits même les plus monstrueux. Voici de nouvelles mains coupées de la Taïga : la loi du Goulag, ou le règlement intérieur des camps de travail de l'URSS d'Andropov. Un document officiel, inédit en Europe et irréfutable, qu'on désigne là-bas sobrement : "code du travail correctif". Une preuve de plus de la persistance du Goulag. Derrière chacun de ces articles à la précision glaciale, il y a des millions de battements de coeur, là-bas, de l'autre côté du monde. Du lever au coucher du soleil, tout est prévu : nourriture terrestre et idéologique du condamné, sanctions et récompenses, salaires et retenues... Ce document apporte davantage. Sait-on qu'il y a aujourd'hui en URSS des Goulags spécialement réservés aux étrangers, totalement coupés du monde, totalement ou presque inconnus ? Sait-on que six cents Français sont portés disparus en URSS depuis 1945 ? Patrick Meney a rencontré l'un d'eux, échappé du Goulag en 1981, qui témoigne. D'autres Français sont toujours retenus là-bas. Que pouvons-nous pour les sauver ? Un document choc qui relance le débat sur la réalité et l'utilité du Goulag. Car le système soviétique basé sur la répression s'asphyxie... ou comment les dictatures finissent." L'auteur, correspondant permanent à Moscou pendant trois ans, 35 ans en 1984, a obtenu le Prix Albert Londres, récompensant le meilleur grand reporter de l'année 1983, pour ses enquêtes sur l'URSS.
France-Empire, 1954 fort in-12, 446 pp, préface du maréchal Juin, 180 pp. de documents in fine, broché, bon état
"Parlementaire, ayant fait partie d'une mission d'information en février 1954, l'auteur rapporte de son voyage en Indochine une suite d'images, de souvenirs et d'impressions qui donnent à son livre un certain aspect de reportage d'allure très vivante, mais une abondante annexe rassemble en outre des documents, discours, notes officielles, interviews et textes variés, classés de façon à fournir une vue cohérente de l'histoire du conflit et des divers problèmes actuels. Un renforcement de l'effort militaire est préconisé." (Revue française de science politique, 1954) — "Député du Groupe M.R.P., l'auteur rend compte de sa mission en Indochine durant l'hiver 1953." (Ruscio, La guerre "francaise" d'Indochine, 1945-54)
EPA, 1979, gr. in-8°, 502 pp, près de 200 photographies sur 128 planches hors texte, 8 cartes, biblio, broché, pt déchirure au dernier feuillet, état correct
Sait-on que depuis 1879 les Juifs ont acheté leur pays hectare par hectare ? Sait-on que la première guerre israélo-arabe est en réalité une guerre civile entre les habitants d'un Etat palestinien créé par l'ONU en novembre 1947 ? Sait-on que le même fournisseur, un industriel de Jaffa, alimentait en « blindés », dans la période qui a précédé la proclamation de l'Etat d'Israël, arabes, anglais et juifs ? Sait-on que c'est, de toutes les grandes puissances, l'URSS de Staline qui a, la, première, reconnu de droit cet Etat ? Sait-on que jamais les Egyptiens n'ont « abandonné » leurs chaussures pendant la guerre des Six Jours ? Sait-on enfin qu'en 1973 l'Egypte a gagné la guerre du Kippour et que, 24 heures après la fin des combats, Egyptiens et Israéliens fraternisaient dans les rues de Suez ? Les Arabes et les Juifs, descendants les uns et les autres du légendaire Abraham, se sont longtemps livrés une guerre fratricide. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? ...
P., Nouvelles Editions Argo (N.E.A.), 1932, in-12, 188 pp, broché, dos lég. abîmé, état coorrect
Recueil d'articles parus dans le "Journal d'Alsace-Lorraine" — "Le livre que M. Merklen intitulé “Psychologie politique” n'est qu'un recueil d'articles parus en 1930 et 1931 dans le Journal d'Alsace-Lorraine ; et, en général, les recueils de ce genre sont de valeur secondaire, mais ici nous avons affaire à de sages pensées exprimées par un homme de premier plan, M. Merklen étant doyen de la Faculté de Médecine de Strasbourg. C'est surtout de l'amélioration du régime parlementaire que s'occupe l'auteur ; ce régime marchait assez mal pendant les années où il écrivait, l'opposition d'alors ne jouant pas un jeu loyal ni même national ; M. Merklen ne l'en défend pas moins, parce que, dit-il, il faut choisir entre parlementarisme et dictature. C'est exact, et les régimes de liberté doivent être préférés en principe aux régimes de contrainte ; mais, ceci dit, il est permis de penser que la dictature peut rendre de grands services dans des cas exceptionnels ; les Romains, qui ont eu plus que tous les autres peuples le génie du gouvernement, lui avaient fait place dans leur droit constitutionnel ; et, à leur école, nous autres aurions pu prévoir des possibilités de dictature, d'ailleurs limitées en ampleur et surtout en durée ; le grand défaut des dictatures, c'est que rien n'est prévu pour leur terminaison, et qu'alors, se prolongeant à l'excès, elles provoquent des sursauts graves tel fut le cas pour l'Espagne, et tel pourrait être le cas pour l'Italie ; je ne parle pas du régime bolchéviste, si monstrueux qu'on déshonorerait le mot dictature lui-même en le lui appliquant..." (Henri Mazel, Mercure de France, 15 sept 1932)
Chef-Boutonne, Editions de la Société technique de Productions spécialisées, 1949, gr. in-8°, 23 pp, broché, bon état (Extrait de la Lettre du Mois, 1949)
Réunion d'articles parus dans la Lettre du Mois, périodique destiné au corps médical français.
Armand Colin, 1968, gr. in-8°, 456 pp, 16 figures, 3 cartes, documents, biblio, reliure de l'éditeur, bon état (Coll. U)
"Cet ouvrage collectif, fruit de la collaboration de dix auteurs, a un objet bien délimité : décrire l'Afrique intertropicale (indépendante) de façon globale, ce qui est une tâche assez ardue si l'on veut tenir compte de la multiplicité des sources d'informations, mais bien nécessaire car les optiques francophones ou anglophones empêchent souvent de voir le monde noir comme un tout. (...) L'ouvrage dans son ensemble a tous les mérites de la collection, clair, didactique avec ses idées clés soulignées, les tables, les choix de lectures, les orientations bibliographiques en fin de chapitres. Ce sera pour les uns un livre d'initiation remarquable, pour les autres un très bon instrument de recyclage, et d'une discipline à l'autre un ouvrage de référence très sûr. Mais, comme le dit aussi M. Merle dans sa présentation, le but profond est de stimuler la réflexion." (G. Brasseur, Annales de Géographie, 1970)
Laffont, 1965, in-8°, 355 pp, 28 pl. de photos h.t., 2 cartes, bande conservée (Coll. Ce jour-là). Très bon état
Julliard, 1969, in-8°, 352 pp, lexique, index, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"Facile à lire, attrayante par le pittoresque de la narration et du vocabulaire, cette sorte d'anthologie du Bel Canto sera, pour tous ceux que l'histoire de la musique n'a fait qu'effleurer, un passionnant documentaire. Une judicieuse introduction définit la morphologie du chanteur et démonte les rouages compliqués et fragiles de la technique vocale. Puis on nous initie aux conventions du théâtre lyrique, disant la part respective du compositeur, du librettiste, du metteur en scène, du chef d'orchestre (sans oublier les machinistes !) dans la création et la présentation scénique d'un opéra. Après ces préambules, vient un survol rapide et piquant de l'histoire des « hauts lieux du Bel Canto », et surtout de ses idoles à la voix d'or, prima donnas capricieuses, ténors corpulents, basses caverneuses, sombres contraltos. Truffé d'anecdotes savoureuses et de jugements à l'emporte-pièce, comme seul un Théophile Gautier savait en prononcer, ce récit n'est qu'un long coup d'oeil, indiscret, mais combien amusant, dans les coulisses des théâtres et sur la vie privée, parfois curieusement agitée, des artistes à la divine glotte, dont le nom demeure depuis 1800." (Jean-Paul Holstein, Revue Etudes) — "Une lecture passionnante, profitable de surcroit à tous ceux qui s'intéressent à l'art lyrique." (René Dumesnil, Le Monde) — "M. Merlin passe en revue les interprètes fameux des XIXe et XXe siècles, les hauts lieux de l'art lyrique ; son livre est aussi vivant que complet. Les mélomanes voudront le lire ; ils y apprendront une foule de choses. Mais les simples curieux, ceux qui veulent « se tenir au courant », devront le lire aussi. Ils pourront faire sur ce sujet mille réflexions." (Combat) — "Ce qu'il y a de si précieux dans le cas d'Olivier Merlin, c'est que sa foi ne lui fait rien perdre de son ironie et que son enthousiasme n'éteint jamais sa lucidité." (Kléber Haedens, Paris-Presse) — "Des Bouffes à l'Opéra de Paris, des Italiens du Boulevard à la Scala de Milan, de la Salle Ventadour au « Met » de New York, avec Olivier Merlin, nous courons de surprise en surprise, sans une minute d'ennui. Quel record !" (Marie-Claire)
Tallandier, 2003, in-8°, 463 pp, annexes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La première résistance à Hitler est allemande. Elle prend des formes et des moyens divers dans toutes les couches de la société et tout au long de l'histoire du IIIe Reich. La résistance ouvrière poursuit son opposition contre le nazisme engagée sous Weimar, en dépit d'une désunion qui scellera son échec. Devenues illégales, ses organisations sont laminées et apporteront, dans l'exil, leur soutien à des groupes clandestins restés en Allemagne. La résistance religieuse tarde à se manifester, et la responsabilité de la hiérarchie demeure une question épineuse. Toutefois, l'Église (catholique et protestante) sera jusqu'à la fin du Reich un pôle actif de résistance. La résistance des élites traditionnelles, civiles et militaires, encore plus tardive (si l'on excepte le Cercle de Kreisau), fut considérée comme une " révolte de la conscience " de la part d'hommes qui avaient d'abord choisi de collaborer avec le régime. Le point d'orgue en demeure l'attentat manqué contre Hitler le 20 juillet 1944. La guerre accentuera le malaise des opposants de l'année suscité par la fâcheuse impression de trahir la patrie. Elle créera également de nouvelles formes de résistance : résistance de la jeunesse (le groupe Rose blanche), renaissance d'une opposition de gauche (l'Orchestre rouge), collaboration avec les travailleurs étrangers dans les usines, résistance de déportés, résistance juive, etc. Cet ouvrage, qui s'inscrit dans une nouvelle approche de l'Allemagne nazie, raconte et analyse une page peu connue de l'histoire du IIIe Reich et démonte les mécanismes, notamment culturels et politiques, qui conduisirent des hommes et des femmes à payer parfois de leur vie leur refus de la barbarie.
Arthème Fayard, 1925, in-12, 320 pp, broché, lég. défraîchi, bon état
Gabriel Syveton (1864-1904) est un homme politique et historien. Il fait partie des fondateurs de la Ligue de la patrie française, une association politique antidreyfusarde influente, dont il devient le trésorier. Élu député aux élections législatives de 1902, il siège dans le groupe républicain nationaliste. Le 4 novembre 1904, quelques jours après la révélation de l'affaire des fiches par son ami Jean Guyot de Villeneuve, il gifle Louis André, ministre de la Guerre du cabinet Combes, au cours d'une séance restée célèbre. Le 8 décembre 1904, la veille de son procès devant la Cour d'assises de la Seine, il est retrouvé asphyxié dans son cabinet de travail. Cette mort mystérieuse défraie la chronique, la police concluant au suicide, tandis que les nationalistes dénoncent un assassinat politique ou s'insurgent des pressions morales qui auraient pu être exercées sur lui. Mermeix écrit en 1924 cet ouvrage où il examine les différentes thèses et s'arrête plus particulièrement sur celle qui veut que l'entourage de Syveton ait été manipulé de l’extérieur pour provoquer un drame familial, hypothèse qui s'appuie notamment sur la déclaration suivante de Mme Syveton : « J'ai aujourd'hui la certitude que j'ai obéi à une suggestion (...), cherchez qui avait intérêt à déclencher ma colère jalouse la veille du procès »...
JC Lattès, 1995, in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, bon état
France-Empire, 1962, pt in-8°, 302 pp, 8 planches de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Témoignage romancé sur "les gars du contingent", transformés en "hommes d'autant plus durs que leurs coeurs étaient tendres".
Bordas/Laffont, 1973, gr. in-8°, 637 pp, 32 pl. d'illustrations et cartes en couleurs hors texte, environ 500 illustrations, cartes et tableaux, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
La guerre et la révolution. Les illusions de la paix et de la prospérité. La crise du capitalisme et le monde libéral. Le fascismes. La construction de l'URSS et l'éveil des nationalismes hors d'Europe. L'ébranlement d'un monde.
Calmann-Lévy, 1972, in-8°, 325 pp, 2 cartes, chronologie, biblio, broché, couv. à rabats, pelliculage du dos lég. décollé, bon état (Coll. Archives des sciences sociales). Edition originale, ex. du SP
"Voici un livre agréable à lire, libéré de préjugés, essayant de jeter un regard neuf sur ce qu'il est convenu d'appeler la Révolution mexicaine. Mais, comme le demande l'auteur, peut-on parler de la Révolution mexicaine ou doit-on parler des révolutions mexicaines – au moins deux – entre 1910 et 1940 ? L'auteur vient de soutenir une grosse thèse sur ce qu'il a appelé la « Christiade », c'est-à-dire la révolte des Cristeros et il prépare un autre livre sur le sinarquisme, version mexicaine du fascisme. Il est donc un peu le spécialiste des révolutionnaires anti-révolutionnaires. Ce qui éveille son sens critique. Le livre qu'il nous donne ici est très complet. La première partie nous montre l'évolution de 1910 à 1940 : fin du Porfiriat (la rétrospective sur le temps de Diaz est très bonne), temps des troubles (1914-1920), les Sonoriens (Huerta, Obregon, Calles), les Cristeros, Calles et Cardenas. La deuxième partie est une analyse : évolution économique, réforme agraire, société, institutions politiques et idéologie, tout est examiné et fait de ce petit livre un grand livre d'histoire totale. Quoiqu'il en soit des jugements de l'auteur, son analyse reste scientifique, judicieuse, précise et précieuse, d'autant plus précieuse que c'est le seul travail important en langue française que nous ayons sur la révolution mexicaine." (Frédéric Mauro, Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, 1973) — "... A un public français, traditionnellement ignorant des langues étrangères et des histoires extra-européennes, Jean A. Meyer offre ici l'occasion de comprendre les événements qui ont bouleversé la societé mexicaine entre 1910 et 1940. Son ouvrage repose sur une solide bibliographie ; il est d'une écriture élégante; et, en plusieurs endroits, il ouvre des perspectives neuves..." (Guy Bourdé, Le Mouvement social)
Bartillat, 2015, in-8°, 302 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La seule biographie d'une importante figure de l'histoire britannique. Edwina Ashley Mountbatten aura été un personnage hors du commun, de par sa personnalité, ses origines, son milieu, son mariage... et par cette manière extraordinaire de s'être façonné une vie à sa mesure. Filleule du roi d'Angleterre, petite-fille d'Ernest Cassel, l'homme le plus riche du monde, tour à tour, jeune femme belle et égoïste, indépendante et généreuse, futile et dévouée, intelligente et courageuse, non conventionnelle et fière de son rang, elle entra dans l'histoire en devenant la dernière vice-reine des Indes...
Pygmalion, 1999, in-8°, 284 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état
Vivante, elle voulut être légende, et répondre au précepte de son père adoré : "Ne rien donner de soi-même, laisser les autres deviner...". Mystérieuse et imprévisible, belle et discrète, elle ne cessa de dérouter, refusant de livrer ses secrets ou de laisser paraître ses émotions. Elle se conduisit tantôt en héroïne de tragédie antique, tantôt en starlette de romans-photos. Sa vie mélangea le pouvoir et l'amour, le luxe et la détresse, la solitude et les mondanités. Qui était vraiment cette Jackie Kennedy qui défraya la chronique en épousant l'un des hommes les plus riches du monde après avoir été la veuve du plus populaire des présidents américains ? Grâce à de nombreux témoignages, Bertrand Meyer-Stabley jette un nouvel éclairage sur le comportement étrange de celle qui demeure l'un des grands mythes de notre siècle.
Pygmalion, 2002, gr. in-8°, 302 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque Soraya épouse le shah d'Iran, en 1951, et devient impératrice, le monde entier tombe sous le charme de cette jeune femme au teint de lys et aux yeux couleur d'émeraude. Sa robe de mariée, signée par Christian Dior, tout en satin et brocart, pèse vingt kilos. C'est une des plus bouleversantes histoires d'amour du XXe siècle qui commence. Et une des plus cruelles aussi. Car, bien que toujours profondément amoureux, le couple doit se séparer sept ans plus tard : Soraya, stérile, n'a pu donner d'héritier au trône malgré de multiples consultations chez des sommités médicales. Pour elle, c'est l'effondrement. Incapable de sourire désormais, la princesse s'efforce de noyer en vain sa douleur dans le luxe et les mondanités, puis dans le cinéma. Elle s'étourdit aussi par d'incessants voyages. Mais son destin tragique semble plus fort qu'elle : alors qu'elle traque un bonheur qui se dérobe, tous les hommes qu'elle tente d'aimer au fil des ans disparaissent dans des conditions brutales, sinon mystérieuses, en la laissant plus solitaire que jamais et cependant toujours prête à renaître à la vie. Biographe des stars, Bertrand Meyer-Stabley perce le mystère d'une femme très secrète, iranienne par son père et allemande par sa mère, qui, propulsée très jeune au sommet de la notoriété, ne parvint jamais à oublier son premier amour.
Chatou, Editions Carnot, 2002, in-8°, 235-(19) pp, 21 photos et 10 pp de documents en fac-similé, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale (achevé d'imprimer mars 2002)
Thierry Meyssan devient célèbre, à l'automne 2001, quand son livre “L'effroyable imposture” connaît un succès immense en France, puis dans le monde entier. « Aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone ! » affirme en effet Thierry Meyssan...
France-Empire, 1977, pt in-8°, 399 pp, 20 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Bien plus qu’un simple reportage ou présentation d’un dossier, l'auteur nous présente une véritable épopée avec ses héros légendaires et ses aspects fantastiques. Il dépeint de façon très vivante l’atmosphère qui régnait à partir de 1919 des deux côtés de l’Océan, en Europe et en Amérique du Nord, parmi tous ceux qui voulaient vaincre l’obstacle séparant les deux continents. Grâce à des faits précis, il met le lecteur au cœur du sujet en décrivant avec réalisme les espoirs, les drames, les victoires et les échecs de tous ces pionniers de l’aéronautique. Lindbergh, Nungesser et Coli, Byrd, Lefèvre et Lotti, Coste et Bellonte, Amelia Earhart, Codos et Rossi sont des figures célèbres, mais après avoir lu le livre de Jean Mezerette, nous avons l’impression de les connaître de façon plus personnelle. Au-delà des hommes, cet ouvrage nous fait assister à la naissance de l’industrie aéronautique en Europe et aux États-Unis et à l’essor des compagnies aériennes. Après les pionniers, nous voyons l’essor des grands constructeurs et des grandes compagnies commerciales. L’Atlantique Nord est devenu très vite une source de conflit entre l’Europe et les États-Unis. Ces derniers vont tout faire pour que les entreprises européennes se soldent par des échecs. Cette lutte entre deux continents est certainement le point clé du présent livre. Déjà, à l’époque des raids, Codos et Rossi sont en butte, à New York, à de multiples tracasseries dont le seul but est de les empêcher de réaliser la traversée États-Unis–Asie. Plus tard, après la deuxième guerre mondiale, l’Amérique se dresse contre le Cornet, premier Jet Liner qui aux yeux des Américains a le vice rédhibitoire d’être britannique. On assiste ensuite à ce que l’auteur appelle le « matraquage de la Caravelle ». Les contrats d’achat passés par les compagnies américaines sont rompus, des pressions sont exercées sur divers pays acquéreurs pour qu’ils renoncent à cet appareil. Tout ceci est motivé par la sortie imminente du Concorde que les États-Unis voient arriver avec dépit, leurs bureaux d’études s’étant laissé devancer par la Grande-Bretagne et la France... Livre captivant, d’une lecture facile et qui a le mérite de replacer un épisode d’une brûlante actualité dans la perspective historique qui convient." (Revue de Défense nationale, 1977)
Corréa, 1953, pt in-8°, 419 pp, traduit de l'américain par Madeleine Gautier et Marcel Duhamel, préface de Henry Miller, broché, papier lég. jauni, bon état
Peu de livres sur le jazz ont suscité autant d'enthousiasme que celui du clarinettiste et saxophoniste Mezz Mezzrow ; le brûlant récit qu'il fait de sa vie a transporté des générations de lecteurs. Mezzrow raconte tout : son enfance et son adolescence à Chicago, sa découverte du blues en prison, ses premiers contacts avec les musiciens de jazz, dans la banlieue ouest de Chicago. Il y a son travail acharné, la drogue, dont il est dépendant et dealer ; il y a surtout ses rencontres avec les plus grands : Louis Armstrong, Sydney Bechet, Tommy Ladnier... A New York, il devient producteur de disques et enregistre avec Bechet. L'année 1938 est marquée par sa rencontre avec celui qui deviendra son grand ami, Hugues Panassié, qui débouchera sur les mythiques disques Swing.