8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Albin Michel, 1996, in-8°, 480 pp, index
Albin Michel, 1993, in-8°, 408 pp, reliure plein chagrin bleu, dos lisse, titres dorés, couv. illustrées conservées, bon état
"Parce qu'il n'a pas son pareil pour mettre bas les masques, parce qu'il ne fuit aucune question, parce qu'il a vécu des épisodes sensibles de notre République, à l'intérieur comme à l'extérieur, parce qu'il a partagé l'intimité politique de Georges Pompidou et cohabité avant la lettre avec François Mitterrand, ces conversations avec Michel Jobert vont bien au-delà d'un livre de souvenirs. Cet homme est libre, cela se sent, et c'est une raison suffisante, dans un pays prisonnier des tabous et de l'autocensure, pour l'interroger sur son parcours de citoyen indépendant. On succombe à la nostalgie, en écoutant Michel Jobert, d'un temps où les personnages de premier plan étaient à leur place, où les ministres n'étaient pas sélectionnés dans l'arrière-boutique des partis, où leur culture, leur esprit, leur probité tant intellectuelle que matérielle, les destinaient aux premiers rôles." (J.-L. Remilleux) — "L'ancien ministre des Affaires étrangères de Georges Pompidou – mais aussi l'ancien ministre du Commerce extérieur de François Mitterrand – répond avec délectation aux questions tous azimuts de Jean-Louis Remilleux. Le délice est partagé. La définition du jobertisme ? « Il veut la Lune en plein Soleil, du moins dans l'esprit des gens.» Oui, une promenade qui mérite le détour." (Les Echos, 5 fév. 1993)
Laffont, 2006, in-8°, 209 pp, broché, bon état
La gauche caviar ? Une accusée. Une fausse gauche qui dit ce qu'il faut faire et ne fait pas ce quelle dit. Une tribu tartuffe et désinvolte, ajoute-t-on, qui aime le peuple et qui se garde bien de partager son sort. Pourtant cette gauche taxée d'hypocrisie joue un rôle important dans l'Histoire. Un rôle positif ? Hier, oui. Aujourd'hui, beaucoup moins. Il y eut toujours dans le mouvement républicain et progressiste des "éléments bourgeois" qui ont adopté la cause des classes populaires. Ce petit groupe a souvent fait la différence. Dans ses rangs, on compte Voltaire, La Fayette, Victor Hugo ou Léon Blum, à l'étranger, Keynes ou Kennedy et, dans la France des années 2000, nombre d'intellectuels, de journalistes, de patrons ou de politiques. En 2006, qu'en est-il ? L'argent-roi qui domine depuis les années 1990 a entraîné dans les tourbillons de la mondialisation ces dissidents de la classe dirigeante qui se sont peu à peu coupés des réalités. Une superbourgeoisie s'est constituée en aristocratie de l'argent, réunissant les élites de droite et souvent de gauche, pendant que le reste de la population se repliait dans la condamnation d'une modernité toujours plus injuste. Et la gauche caviar a abandonné son rôle de charnière, de passeur, c'est-à-dire son rôle historique. A l'inverse des expériences du passé, elle a été incapable de réduire le chômage, de vaincre l'exclusion, d'assurer l'égalité des chances. Elle a oublié le peuple. Bobos de tous les pays, interrogez-vous !
Payot, 1969, in-8°, 249 pp, traduit de l'américain par L. Jospin, une carte hors texte, copieuse biblio, ex. du service de presse, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Dû à un professeur de l'Université de Berkeley, le livre repose en grande partie sur des sources originales : les archives secrètes de l'armée japonaise en Chine.
Payot, 1989, in-8°, 514 pp, bibliographie, filmographie, index, broché, couv. illustrée, une tache sur la tranche, sinon bon état
Lillian Hellman, la compagne de Dashiell Hammett, a ouvert ses archives à Diane Johnson, révélant ainsi des aspects inconnus de la vie de cet immense écrivain, décédé en 1961, miné par l'alcool et la tuberculose. Dashiell Hammett ; originaire d'un comté rural du Maryland, quitte l'école à quatorze ans pour excercer divers métiers. C'est à la parution de son cinquième livre, L'introuvable, qu'il connaîtra le succès. Après avoir fréquenté les milieux du cinéma à Hollywood, il subira lors de son retour de la Seconde Guerre mondiale les attaques violentes du maccarthysme, et connaîtra la prison, victime de son soutien à l'URSS. Son oeuvre a révolutionné la littérature de notre époque, et Dashiell Hammett, l'inventeur du « polar noir », est considéré aujourd'hui comme l'égal des plus grands.
Laffont, 1965, in-8°, 390 pp, écrit avec Manuel Artime, José Pérez San Roman, Erneido Oliva, Enrique Ruiz-Williams, traduit de l'américain, 20 pl. de photos hors texte, cartes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
"Dans ce récit détaillé de l'expédition de la Baie des Cochons, écrit après le retour aux Etats-Unis de la brigade des exilés cubains dont il a longuement interviewé les chefs, H. J. analyse les raisons d'un échec qui devait peser lourdement sur la politique américaine. S'il rend hommage à l'héroïsme des hommes de la brigade, ainsi qu'au président Kennedy et à son frère qui surent tirer les leçons de cet échec et reconnaître leurs responsabilités vis-à-vis des prisonniers cubains, il n'hésite pas à dénoncer la légèreté ou la duplicité dont, par ignorance ou en raison de leurs partis pris politiques, les principaux responsables américains de l'opération – de la C.I.A. aux Joint Chiefs of Staff – firent trop souvent preuve durant les préparatifs et tout au long de cette expédition manquée." (Revue française de science politique, 1965)
JC Lattès, 2011, in-8°, 382 pp, traduit de l'anglais, notes, sources, broché, bon état
En recrutant les musulmans soviétiques pour combattre Staline, Hitler n'imaginait pas que cette alliance se répercuterait jusqu'aux événements du 11 Septembre. Car, après la guerre, les services secrets américains et ouest-allemands vont à leur tour s'appuyer sur les mêmes réseaux et les mêmes hommes pour lutter contre le communisme durant la guerre froide. A travers cette enquête passionnante, Ian Johnson reconstitue l'accumulation de maladresses stratégiques et politiques qui permit à l'islam radical d'installer sa première tête de pont en Occident. Et comment de la paisible mosquée de Munich, une communauté musulmane influente et impénétrable a pu organiser ses futures actions. Ian Johnson dresse le portrait des principaux acteurs de cette histoire méconnue, notamment celui de Gerhard Von Mende, ancien nazi qui dirigea un bureau de propagande ouest-allemand et celui de Said Ramadan – le père de Tariq –, principal dirigeant en exil des Frères musulmans, lié de près aux services secrets occidentaux. "Une mosquée à Munich", qui analyse avec une lucidité rare la rencontre désastreuse entre l'Occident et l'islam radical, se révèle aussi captivant qu'indispensable pour comprendre les erreurs commises hier et aujourd'hui vis-à-vis des islamistes. — "Lorsque la nouvelle se répandit que les pirates de l’air du 11 Septembre avaient vécu en Europe, le journaliste Ian Johnson se demanda comment des partisans d’un islam radical avaient pu s’implanter en Occident. La plupart des explications avancées jusqu’ici font état du soutien des États-Unis aux combattants islamistes d’Afghanistan, vingt ans plus tôt. Ian Johnson, lui, s’est penché sur le début de la Guerre froide en racontant l’histoire méconnue de musulmans soviétiques passés dans le camp allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. En devenant de par la volonté des agents nazis un outil de propagande antisoviétique, ils établirent à leur insu un lien ténu, dont nul n’aurait alors imaginé les conséquences, entre l’islam politique et l’Occident. Pendant que les agents des services de renseignement ouest-allemands et américains luttaient en vue de s’assurer le contrôle de cette communauté musulmane influente mais impénétrable – dont le combat clandestin s’organisait depuis la paisible mosquée de Munich – l’islam radical installa sa première tête de pont en Occident. En s’appuyant sur un nombre impressionnant de sources (dont certaines accessibles depuis peu seulement aux chercheurs), Une Mosquée à Munich s’attache à un érudit nazi ayant pris la tête d’un réseau d’espions dans l’après-guerre, à des dirigeants musulmans du monde entier, dont certains, membres des Frères Musulmans, et à des agents de la CIA naïfs résolus à employer une nouvelle arme contre le communisme : l’islam. Une Mosquée à Munich – une analyse d’une lucidité rare de l’espionnage en temps de Guerre froide, doublée d’un récit révélateur de la rencontre désastreuse entre l’Occident et l’islam radical – s’avère aussi captivant qu’indispensable si l’on souhaite comprendre les erreurs encore commises vis-à-vis des islamistes aujourd’hui."
Laffont/L'Express, 1985, 2 vol. gr. in-8°, 499 et 414 pp, index, brochés, bon état
1. La fin de la vieille Europe (1917-1945) – 2. Le nouvel échiquier (1945-1980). — "L'auteur a du souffle et de la culture." (Jean-François Sirinelli) — "En cette fin de siècle, la tentative d'établir un bilan et de fonder une appréciation synthétique des événements majeurs et du déroulement de l'histoire mondiale depuis la Grande Guerre (1914-1918), n'est pas dépourvue de sens, bien au contraire. Aussi, l'entreprise de Paul Johnson (journaliste de carrière, auteur de plusieurs études historiques, et ex-directeur du journal britannique le “New Statesman”), souscrit-elle à une volonté de reconstitution d'ensemble de cette histoire, cherchant à y dégager, à travers les convulsions et les agitations de l'époque contemporaine, les lignes de forces de la politique mondiale et les mobiles apparents ou dissimulés de ses principaux protagonistes. Le résultat se présente sous la forme de deux volumes dont le premier couvre la période de 1917 à 1945 et s'attache à décrire puis analyser, notamment, les diverses configurations sociales et politiques qui conduiront à ce qu'il nomme « la fin de la vieille Europe »; le second volume porte sur l'après-guerre jusqu'aux années 80 et tente de cerner « le nouvel échiquier » de la politique mondiale. La capacité de l'auteur à capter l'attention du lecteur tient d'abord à une écriture journalistique soignée qui ne cède par ailleurs en rien à l'exigence d'utilisation de références judicieuses, saisissantes, empruntées à diverses archives comme aux meilleures études sur les matières abordées, et dont s'enorgueuillissent très souvent les ouvrages à prétention scientifique déclarée. Mais aussi et surtout à une incontestable faculté de synthèse de l'auteur..." (Pierre Yves Soucy, Études internationales, 1987)
Mercure de France, 1995, in-8°, 362 pp, traduit de l'anglais, notes, glossaire, plans (Pékin, la Cité interdite), index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps retrouvé)
R. F. Johnston (1874-1938), fut précepteur, de 1919 à 1924, du dernier empereur de la dynastie Ch'ing, Pu-Yi (1906-1967), qui sans tenir de rôle politique, a vécu avec sa cour dans la Cité interdite jusqu'à son expulsion en novembre 1924. Johnston retrace l'histoire de la Chine depuis son arrivée en 1898 et décrit ses rapports avec son élève, la vie de la cour mandchoue, les événements, etc.
La Pensée Universelle, 1974, in-8°, 317 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Précédée par l’occupation de la Rhénanie, qui lui sert de base de départ, l’occupation de la Ruhr par des troupes françaises et belges de janvier 1923 à juillet-août 1925 est la conséquence du retard pris par le gouvernement de la République de Weimar dans le paiement des dommages de guerre stipulés par le traité de Versailles.
Les Arènes, 2003, in-8°, 337 pp, broché, bon état
Presses de la FNSP, 1996, in-8°, 364 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état
"Issu d'une thèse de doctorat soutenue en 1993, l'ouvrage se situe dans une perspective d'histoire comparative des élites... L'auteur analyse la carrière des quelque 500 membres des directoires des quinze plus grands groupes industriels allemands de 1933 à 1989, fournissant de nombreux points de comparaison avec leurs homologues français. Il décrit les modes d'accès aux fonctions dirigeantes (âge, niveau d'études, appartenance sociale, responsabilités antérieures), puis étudie l'histoire des relations entre monde patronal et pouvoir politique. De multiples exemples portent tant sur les rapports entre nazisme et milieux d'affaires que sur l'attitude des autorités d'occupation ou sur les conflits survenus, depuis le début des années 1950, entre autorités de tutelle et dirigeants des grandes entreprises publiques. Se trouve ainsi confirmée la stabilité du «modèle allemand»: un haut degré de professionnalisme s'y allie à la longévité des carrières et au prestige social pour conférer au grand patronat les caractères d'une élite relativement fermée, soucieuse d'autonomie face au monde extérieur, qu'il s'agisse des banques, dont Hervé Joly nie toute influence exclusive sur les grandes entreprises industrielles, ou du pouvoir politique, dont il relate avec finesse les difficultés, quelle que soit la période, à imposer ses vues. On est loin ici, tant du monde patronal français, marqué par les rapports avec la haute fonction publique, que des managers anglo- saxons, aptes à gérer des entreprises appartenant à toutes sortes de secteurs, mais ne restant en place que pour de courtes périodes de temps. Enfin l'ouvrage montre bien qu'en dépit de cette stabilité, le patronat industriel allemand a toujours su évoluer en cas de besoin: adaptation aux mutations économiques, de l'âge du charbon à celui de l'électronique, adaptation aux circonstances politiques aussi, qui explique la facilité avec laquelle il a su traverser le nazisme, puis la denazification imposée par les vainqueurs. C'est bien dans cette capacité d'adaptation que réside la clé d'une légitimité qui, outre-Rhin, n'a jamais été sérieusement remise en cause durant toute la période étudiée." (Jean-François Eck, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1997)
Albin Michel, 1987, in-8°, 321 pp, 2 cartes, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Ouvrage sur le Rideau de Fer, un dispositif frontalier unique. La singularité du « rideau de fer » qui a, durant près d’un demi-siècle, séparé l’Europe en deux entités, tient surtout à sa longueur, à l’étendue de son dispositif, et à son efficacité. Il s’étirait sur plus de 8500 kilomètres dont deux interminables tronçons de près de 2500 kilomètres chacun, l’un en Europe du Nord, séparant la Finlande de l’URSS, l’autre depuis la Baltique jusqu’à Trieste.
Orléans, Imprimerie industrielle de l'Orléanais, 1966, gr. in-8°, 138 pp, 21 reproductions de photos et fac-similés hors texte, notes bibliographiques, broché, jaquette illustrée, manque la page de faux-titre, bon état. Edition originale, un des 500 ex. numérotés sur vélin teinté
"Par Roger Joseph, l'un des hommes sans doute les mieux informés sur l'histoire petite et grande de l'Action française, et à qui nous devons sur ce sujet quelques livres excellents de précisions." (Victor Nguyen, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1971)
Messidor/Editions Sociales, 1985, in-8°, 221 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Un livre qui se range dans la catégorie nombreuse des essais politiques partisans et militants, dénonçant sans nuances le mitterrandisme et la monarchie élective régnant à l'Elysée. Si les auteurs vilipendent le coup d'Etat institutionnel continu et permanent de François Mitterrand, allié et otage de la haute finance, c'est pour mieux vanter la juste ligne du 25e Congrès du PCF." (Revue française de science politique, 1986)
Albin Michel, 1962, in-8°, 356 pp, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Les grands procès contemporains), envoi a.s. d'Edmond Jouhaud
Edmond Jouhaud (1905-1985) est général d’armée aérienne en 1958, il est chef d’état-major de l’armée de l’air, puis, en 1960, inspecteur général de l’armée de l’air. Mis en disponibilité sur sa demande en 1960, il participe au coup d’état d’Alger (21-25 avril 1961) avec les généraux Challe et Zeller bientôt rejoints par le général Salan. Après son échec, il plonge dans la clandestinité et devient l’adjoint du général Salan à la tête de l’OAS, en charge de la région d’Oran. Arrêté le 25 mars 1962, il est condamné à mort le 13 avril 1962 par le Haut tribunal militaire. Il échappe de très peu à l’exécution, sa peine étant commuée en une peine de détention criminelle à perpétuité le 28 novembre 1962 après plus de sept mois passés dans une cellule de condamné à mort. Libéré de la prison de Tulle en décembre 1967, il est amnistié en 1968 et réintégré dans ses grade et prérogatives en 1982.
Fayard, 1974, in-8°, 366 pp, 16 pl. de photos hors texte, une carte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"A la suite des mémoires concernant son épopée algérienne (1954-1967), où il retrace la politique du gouvernement français à l'égard de l'Algérie, les épisodes du putsch d'Alger ainsi que la lutte de l'OAS, son arrestation et son procès, E. Jouhaud évoque, dans “La vie est un combat”, ses souvenirs de 1924 à 1944 : la jeunesse, Saint-Cyr, la guerre dans l'aviation, la résistance en Gironde." (Revue française de science politique, 1974)
SPL, Albin Michel, 1983, gr. in-8°, 303 pp, fac-similes de tracts et de lettres de l'OAS et du gouvernement, annexes, index des noms cités, reliure pleine toile beige, titres et encadrement bruns au 1er plat, titres bruns au dos (rel. de l'éditeur), bon état, envoi a.s. (« Cette falsification des événements d'Algérie devait être dénoncée. En toute sympathie »)
Plus de vingt ans après la fin de la guerre d'Algérie, les témoins, les acteurs et les historiens n'ont pas fini d'apporter leur contribution à la connaissance d'un drame qui déchira profondément la conscience française et apporta des bouleversements politiques considérables. Plus de vingt après, le général Jouhaud qui poussa jusqu'aux extrêmes son attachement au maintien de l'Algérie française, livre, en un ouvrage définitif, ses réflexions, rassemble avec minutie les pièces d'un dossier, exprime ses souhaits pour aujourd'hui. Cette démarche est d'abord celle d'un homme de bonne foi. On aurait tort de la suspecter d'excessive nostalgie ou de rancunes mal assouvies. Réquisitoire serein et très argumenté, le livre du général Jouhaud est un appel contre l'oubli et une protestation contre un interprétation qui vise à rejeter sur les "Pieds-Noirs" les responsabilités exclusives de l'évolution des événements... — "Livre admirable par la précision des références et dates, par la limpidité du style, par la hauteur de ton. Général d'armée aérienne, né en Algérie (pied-noir), Edmond Jouhaud, partisan vigoureux de l'Algérie française, fut arrêté en mars 1962, condamné à mort en avril et gracié deux cent vingt-neuf jours après. Il ne sortit de prison qu'en décembre 1967..." (Michel de Saint-Pierre)
Fayard, 1969, in-8°, 564 pp, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"Mémoires concernant son épopée algérienne (1954-1967) où l'auteur retrace la politique du gouvernement français à l'égard de l'Algérie, les épisodes du putsch d'Alger ainsi que la lutte de de l'OAS, son arrestation et son procès." (Revue française de science politique, 1974)
Editions Sociales, 1982, in-8°, 217 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Ces entretiens restituent la biographie d'un militant exemplaire : après une enfance misérable, un ajusteur autodidacte, membre du Parti communiste depuis 1936, devient permanent syndical en 1937, résistant, déporté, membre du secrétariat de la Fédération syndicale mondiale après la guerre, enfin responsable de la section économique du Comité central et de la revue “Economie et politique”. C'est l'occasion pour les auteurs-interlocuteurs d'exposer les théories économiques du PCF, notamment celle de la crise du capitalisme monopoliste d'Etat. (Revue française de science politique, 1983) — "C'est en avril 1954 que “Economie et Politique” a été créée par la direction du PCF. Cette décision fut bien accueillie par les militants, en particulier ceux qui, sous le drapeau du Parti, agissaient dans l’entreprise et par nombre de militants syndicaux. On lira avec intérêt sur cette tranche d’histoire importante de la revue les souvenirs de Henri Jourdain dans un dialogue avec l’historien Claude Willard, suivi d’un entretien avec Francette Lazard et Philippe Herzog, publié sous le titre : Comprendre pour accomplir." (Jean Magniadas, Economie et Politique, 2004)
P., Journaux Officiels, août 1970, in-8°, (2)-46 pp, broché, bon état
Presses Universitaires de Lyon, 1988, in-8°, 122 pp, index, broché, bon état
Six études par Claude Journès (Pour une science politique de la police), Jacqueline Gatti (La notion de police dans l'oeuvre de Maurice Hauriou), Gilles Bollenot (Le modèle français de police secrète au début du XIXe siècle), Georges Oved (La contribution des services spéciaux à la politique de la France au Maroc de 1920 à 1955), Renaud Dulong (La police et l'application de la loi : le cas de la réglementation des armes), Marie-Josèphe Sublet (Prévention et sécurité à Feyzin).
A l'Enseigne du Cheval Ailé/La Diffusion du Livre, 1947, pt in-8°, 308 pp, broché, bon état
Dans un livre publié en Suisse en 1947, “La Dernière année”, Jouvenel a rassemblé ses reportages très vivants et directs (parus dans “Match”, “Candide”, “Le Journal”). Pour lui, Hitler préparait la guerre au nom de sa doctrine d'espace vital.
Gallimard/Julliard, 1974, in-12, 264 pp, 16 pl. de photos hors texte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)
Pendant trois ans, l'expérience chilienne a passionné et divisé le monde. Voici rassemblés pour la première fois les textes fondamentaux du Chili sous Allende : interviews et programmes, discours et journaux tissent la trame d'une histoire encore vive et disent les incertitudes d'une révolution légaliste, les espoirs et la colère d'un peuple. A travers l'analyse minutieuse des forces en présence et des moments de la lutte, Alain Joxe retrouve le sens de l'aventure et la dimension de l'échec
Payot, 1988, in-8°, 493 pp, 14 cartes, chronologie des relations internationales en Extrême-Orient (1959-1978), textes annexes, index, broché, soulignures stabilo, pt accroc au dos, sinon bon état (Coll. Bibliothèque historique)
"L'étude minutieuse de la montée en puissance d'une partie du monde qui, de plus en plus, s'affirme. Pourquoi 1959 ? Parce que c'est l'année de la rupture du bloc soviétique. Les nombreux contrecoups, qui, du Nord-Pacifique jusqu'à l'Asie du Sud-Est, vont inévitablement accompagner un tel événement sont passés au crible. Pourquoi 1978 ? Parce que c'est l'année des réaménagements intermédiaires : Vietnam-URSS, Chine-Japon, Etats-Unis-Chine, pour ne citer que les principaux. Et c'est déjà considérable. Des cartes d'une lumineuse clarté affichent le détail de problèmes immenses. En annexe : chronologie, traités, résolutions, communiqués, déclarations. Une somme. Une documentation essentielle." (Georges Buis) — "L'Extrême-Orient occupe une place grandissante sur la scène internationale. Cette région du monde, que beaucoup d'observateurs considèrent comme un pôle de développement majeur, a fait l'objet d'innombrables ouvrages sur telle ou telle question précise – la guerre de Corée, le conflit sino-soviétique – ou sur la politique étrangère de tel ou tel pays. La nouvelle question d'Extrême- Orient retrace l'évolution internationale de l'ensemble de la région, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le premier volume de cet immense travail de synthèse, paru en 1985, portrait sur l'ère de la guerre froide (1945-1959). Le deuxième volume est consacré à l'ère du conflit sino-soviétique (1959-1978). L'auteur analyse avec force détails l'affrontement entre Pékin et Moscou, mais aussi le conflit sino-indien, la deuxième guerre d'Indochine, la détente entre la Chine et les Etats-Unis, l'ascension du Japon et l'attitude des pays de l'ANSEA face à l'Indochine socialiste. Nous ne saurions prétendre rendre compte en quelques lignes d'un travail nourri par la connaissance approfondie qu'a François Joyaux des questions d'Extrême-Orient. La richesse des informations contenues dans cet ouvrage, les tableaux, cartes, extraits de documents officiels, chronologie, index et bibliographie en font un précieux instrument de travail. Il est en outre un remarquable outil de compréhension des bouleversements survenus en Extrême-Orient entre 1959 et 1978. L'auteur souligne que cette période, communément qualifiée d'ère de la « détente », correspond en Extrême-Orient à des mutations politiques et stratégiques étroitement liées à la poursuite de la guerre froide. A la confrontation Est-Ouest, incarnée par la division de la Corée, de la Chine et du Vietnam, par le renforcement des alliances américaines et l'accroissement des forces militaires soviétiques dans la région, est venue se superposer la rivalité sino-soviétique qui modifia profondément l'équilibre en Extrême-Orient. Outre le conflit sino-indien et la deuxième guerre d'Indochine, dont il est à l'origine, l'affrontement sino-soviétique incita la Chine à rechercher d'autres appuis et, parallèlement, suscita l'élaboration d'une nouvelle politique asiatique aux Etats-Unis. En 1978, une « ligne de force » Pékin-Tokyo- Washington s'était constituée, qui marquait les débuts de l'ère de l'ouverture chinoise (1979-1989). Enfin, l'auteur fait observer que, si l'ère du conflit sino-soviétique fut une période d'expansion du communisme en Extrême-Orient, comme au temps de la guerre froide, l'affrontement sino-soviétique révéla combien deux Etats fondés sur la même idéologie pouvaient s'affronter radicalement. Poursuite de l'expansion communiste certes, mais pour la première fois, la rivalité de deux Etats communistes laissait entrevoir, en Occident, la possibilité « d'endiguer un communisme par un autre »." (Elisabeth Fouquoire-Brillet, Politique étrangère, 1989)