8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1992, gr. in-8°, 304 pp, broché, bon état
Les Anti-Mémoires d'un épicurien de la politique, ancien ministre, ancien ambassadeur et gaulliste historique (1915-2002). Alternant le récit, la fable et la méditation philosophique, cette promenade dans les jardins de l'Histoire va de l'entrée en Résistance d'un jeune normalien aux Conseils des Ministres de la IVe et de la Ve République, des rencontres avec de Gaulle à Alger, Hailé Sélassié, le roi Farouk ou Léon Blum aux dialogues avec les vieux sages africains...
Les Indes savantes, 2010, gr. in-8°, 407 pp, biblio, broché, bon état
19 études érudites (5 en français et 14 en anglais). "En juillet 1954, un accord signé à Genève confirme le retrait français du Vietnam, établit un plan pour décider de la forme des Etats qui remplaceront l'Indochine coloniale, faisant naître l'espoir que la paix allait s'installer dans cette partie du monde. Il n'en fut rien. La lutte pour l'Indochine se poursuivit aux niveaux local, régional et international, à tel point qu'une deuxième conférence (Genève, 1961-1962) s'ouvrit pour régler une nouvelle crise. Rien ne fut réglé : l'Indochine devait demeurer, jusqu'en 1991, un foyer de guerres dans le système international. Des milliers d'ouvrages ont été écrits sur les guerres d'Indochine, mais les tentatives de résoudre les conflits indochinois par la paix ont généré beaucoup moins d'intérêt, alors que cette période charnière située entre 1954 et 1962 est essentielle afin de comprendre les raisons pour lesquelles l'Indochine est restée lieu et objet de tensions dans le système international et pourquoi la paix fut un échec. Ce travail collectif est également l'occasion d'étudier comment le système international générait des imbrications, transversale entre l'Est et l'Ouest, et verticale entre le Nord et le Sud."
GOSCHA (Christopher E.) et Karine LAPLANTE (dir.).
Reference : 113810
(2010)
ISBN : 9782846542265
Les Indes savantes, 2010, gr. in-8°, 407 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. 19 études érudites (5 en français et 14 en anglais)
En juillet 1954, un accord signé à Genève confirme le retrait français du Vietnam, établit un plan pour décider de la forme des États qui remplaceront l’Indochine coloniale, faisant naître l’espoir que la paix allait s’installer dans cette partie du monde. Il n’en fut rien. La lutte pour l’Indochine se poursuivit aux niveaux local, régional et international, à tel point qu’une deuxième conférence (Genève, 1961-1962) s’ouvrit pour régler une nouvelle crise. Rien ne fut réglé : l’Indochine devait demeurer, jusqu’en 1991, un foyer de guerres dans le système international. Des milliers d’ouvrages ont été écrits sur les guerres d’Indochine, mais les tentatives de résoudre les conflits indochinois par la paix ont généré beaucoup moins d’intérêt, alors que cette période charnière située entre 1954 et 1962 est essentielle afin de comprendre les raisons pour lesquelles l’Indochine est restée lieu et objet de tensions dans le système international et pourquoi la paix fut un échec. Ce travail collectif est également l’occasion d’étudier comment le système international générait des imbrications, transversale entre l’Est et l’Ouest, et verticale entre le Nord et le Sud.
Julliard, 1965, pt in-8°, 205 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Six ans après la prise de pouvoir par Fidel Castro, Pierre et Renée Gosset sont venus promener sur « l'Isle à Sucre », haut lieu de la Révolution mais très retranchée du reste du monde, leur regard aigu et sans parti pris. Leur brillant portrait de Castro s'intègre dans une analyse incisive du climat politique qui est actuellement celui de La Havane. Mais rien ne dégage mieux les réalisations et les échecs de la révolution cubaine, ses espoirs et ses lacunes, ses contrastes et ses problèmes, que le tableau très exact et très coloré qu'ils brossent de la population et de la vie quotidienne à Cuba dont la luxuriance tropicale se trouve aujourd'hui sous l'égide de l'austérité marxiste." (4e de couverture) — "La révolution marxiste va décidément aussi mal aux Isles à Sucre que les pantalons olive d'uniforme aux derrières plantureux des miliciennes de la république populaire de Cuba. Ni les unes ni les autres ne sont faites pour ça."
Liège et P., Dessain, 1969, gr. in-8°, 456 pp, deuxième édition, 18 pl. de photos hors texte, broché, qqs rares annotations crayon, état correct
P., La Nouvelle Edition, 1945, in-8°, 295 pp, une carte dépliante hors texte, biblio, index, broché, bon état
Les chapitres VI et VIII de la troisième partie, "Politique musulmane de l'Allemagne" et "Politique musulmane des Etats-Unis" exposent comme la préhistoire de l'islamisme actuel dont ils fournissent vraisemblablement la clé.
Plon, 1969, in-8°, 764 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Cet ouvrage est présenté sous la forme d'une reconstitution du dossier de l'affaire Laval, tel qu'il pourrait être déposé devant la Haute Cour de Justice si Pierre Laval était jugé aujourd'hui. Nous avons fait une analyse des chefs d'accusation contenus dans le réquisitoire de 1945 en utilisant les éléments nouveaux connus depuis cette date. Chaque chef d'accusation fait l'objet d'une discussion dans un chapitre séparé. Chaque chapitre comprend quatre paragraphes : 1) L'exposé des faits. 2) Le dossier de l'accusation. 3) Le dossier de la défense. 4) Les déclarations de Pierre Laval. – Le dossier que nous ouvrons aujourd'hui n'est pas davantage celui de l'accusation que de la défense, il veut être celui de l'Histoire. Il met sous vos yeux les éléments qui vous permettront de former votre jugement sur l'homme politique que fut Pierre Laval et son action à la tête du gouvernement pendant les années d'occupation. Certains estimeront peut-être qu'il est encore trop tôt pour l'ouvrir. Nous pensons, au contraire, qu'il vient à son heure. (2e plat de la jaquette) — Table : Le passé politique. – La fin de la IIIe République. – La politique de collaboration de 1940. – Le retour au pouvoir. – Politique française ou méthodes nazies. – L’opposition des ultras à Laval. – Dossiers annexes. — "Pour chacun des chefs d'accusation du procès Laval, ce dossier s'efforce de faire le point en tenant compte des éléments nouveaux, à vrai dire peu déterminants, connus depuis 1945. De cette tentative ni l'accusé ni ses juges ne sortent blanchis." (Revue française de science politique, 1971)
Plon, 1944, pt in-8°, vi-305 pp, 23 photos sur 16 pl. hors texte et une carte dépliante in fine, broché, couv. piquée, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer
"Le 21 avril 1900, trois colonnes de troupes françaises, parties depuis longtemps de leurs bases et ayant affronté mille dangers, se trouvèrent réunies au bord du Chari, à quelques kilomètres du lac Tchad. Le commandant Lamy ayant pris le commandement de ces trois colonnes, s'emparait dès le lendemain du camp fortifié du redoutable et cruel Rabah, qui était tué. Lamy, hélas ! était lui-même mortellement blessé. C'est ainsi, écrit le général Gouraud au début de son ouvrage, que « la jonction au Tchad de l'Algérie, du Soudan et du Congo fut faite ». Ayant participé aux plus belles campagnes de notre épopée africaine, le général Gouraud poursuit la publication de ses « Souvenirs d'un Africain », qui comptaient déjà "Au Soudan" et qui s'accroissent aujourd'hui de "Zinder Tchad", embrassant une période s'étendant de 1900 à 1906. La traversée du Dahomey, la marche sur Zinder, les combats de Zanguébé et de Galma, la création de Niamey, l'affaire d'Argoungou, la soumission des Touareg, l'entrée à Binder, le drame du capitaine Cazemajou, l'arrivée du colonel Noël, le retour au Niger forme la première partie de cet important ouvrage qui se termine par un beau portrait du gouverneur général Roume, « un des plus grands coloniaux contemporains ». La seconde est la relation des séjours faits au Tchad par le général Gouraud entre 1900 et 1904. Belles pages de notre conquête coloniale relatées avec simplicité et noblesse par un des plus vaillants soldats qui la firent." (Revue des Deux Mondes, 1944)
Paris, 1921, in-8°, (40) pp, non paginé, un portrait photographique de Gourmont en frontispice, illustré de plusieurs bois, dont 2 planches hors texte (tous les bois dessinés et gravés par André Rouveyre sauf un par Henry Chapront), impression de Bernouard sur vergé, broché, couv. imprimée rempliée lég. défraîchie, sinon bon état. Edition originale, tirage à petit nombre
Numéro 1 seul (sur 10 parus de 1921 à 1924). Textes inédits de Remy de Gourmont (Carnets intimes), Rachilde (Le signe), Paul Fort, André Rouveyre, Jules de Gaultier, bibliographie gourmontienne.
Paris, 1921, in-8°, 37 pp, illustré de plusieurs bois dessinés et gravés par André Rouveyre, impression de Bernouard sur vergé, broché, couv. imprimée rempliée, bon état. Edition originale, tirage à petit nombre
Textes inédits de Remy de Gourmont et souvenirs d'Octave Uzanne, deux lettres de Remy de Gourmont à Natalie Clifford-Barney, bibliographie gourmontienne.
Armand Colin, 1970, gr. in-8°, 308 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Cahiers de la fondation nationale des sciences politiques)
Plon, 1982, in-8°, 456 pp, 24 cartes, 35 photographies hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
"Deux grands livres, l’un et l’autre publiés dans la collection « Terre humaine », ont marqué la vision du monde tropical de générations d’intellectuels français : « Tristes tropiques », de Claude Lévi-Strauss (1955) et « Terres de bonne espérance : le monde tropical » (1982), de Pierre Gourou." (Jean-Pierre Raison)
Autrement, 1993, gr. in-8°, 349 pp, 41 photos et dessins, 5 plans, chronologie, biblio, biographies des auteurs, broché, couv. illustrée, bon état
Détrônée pendant deux cents ans par Pétersbourg, Moscou reconquiert ses droits historiques grâce à la révolution. Rebaptisée capitale en mars 1918, elle est désormais la scène où se déploie le nouveau pouvoir. Des premiers temps chaotiques, utopiques des années 20, à l'édification du socialisme dans les années 30, Moscou devient le laboratoire où révolution et modernité cherchent leur mode d'expression. Après les premières années de règne des avant-gardes, de flou social qui caractérise la NEP, celles de la construction du "socialisme réel" posent les bases du "régime" stalinien. Deux décennies placées sous le signe de la conquête et de l'innovation, dans un espace idéologique qui dérive progressivement de l'utopie totalisante à la modernité totalitaire. Un temps qui s'est imprimé surtout à Moscou. Et pourtant, pour avoir incarné la quintessence du communisme, la ville a-t-elle vraiment été appréhendée pour elle-même ? Aux yeux du monde elle reste un symbole plus qu'une réalité. Elle a capté les espoirs et toutes les phobies, se constituant en écran du monde nouveau, sans dévoiler sa face singulière et insolite, ses lieux, ses contradictions, sa dimension tragique mais aussi quotidienne. — "Ce numéro de la série « Mémoires », consacré à Moscou entre les deux guerres et dirigé par Catherine Gousseff, aborde avec un grand souci d'objectivité, et en évitant la plupart du temps la froideur des analyses, l'une des périodes les plus complexes de la ville aux « quarante fois quarante coupoles », dont le destin bascula en mars 1918 lorsque Lénine et le gouvernement bolchevik décidèrent d'y transférer la capitale de la nouvelle République des soviets ; elle devint alors l'objet des plus grands bouleversements urbains et sociaux, le creuset des utopies les plus folles, puis la vitrine d'un « bonheur totalitaire » qui coexistait avec des procès retentissants et la terreur au quotidien. C'est à travers des « lieux de mémoire » démystifiés, des épisodes parfois peu connus des relations entre le pouvoir, les intellectuels et les artistes que C. Gousseff et la quinzaine d'auteurs, venus des divers horizons des sciences sociales, ont tenté de reconstituer la mosaïque éclatée de Moscou dans les années qui suivirent la révolution et jusqu'à l'engagement de l'Union soviétique dans la seconde guerre mondiale..." (Dominique de Lapparent, Revue d'études comparatives Est-Ouest, 1994)
Editions de la Tête de Feuilles, 1972, in-8°, 245 pp, documents, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Etude sur Emile Pouget (1860-1931), révolutionnaire et syndicaliste français, éditeur du journal pamphlétaire Le Père Peinard.
Hachette, 1973, in-8°, 214 pp, broché, couv. illustrée par Gus à rabats, bon état
1912 - Entre Julien Benda et André Savignon, les Goncourt donnent leur prix à André Savignon. 1913 - Entre Alain-Fournier pour son “Grand Meaulnes” et Marc Elder pour “Le peuple de la mer”, les Goncourt donnent leur prix à Marc Elder. 1932 - Entre Louis-Ferdinand Céline et Guy Mazeline, les Goncourt donnent leur prix à Guy Mazeline. — Il y a les écrivains "à prix" et les écrivains sans prix. Roger Gouze (1912-2005) est un professeur, écrivain, journaliste et homme de théâtre. Sa sœur cadette Danielle, née en 1924, fut l'épouse de François Mitterrand. Roger Gouze fait ses études à Paris. Au lycée Henri-IV, il est marqué par l’enseignement du philosophe Alain. Outre ses livres, il a collaboré à la revue “Vivre en poésie”, et à Radio France. Il est occasionnellement homme de théâtre : son adaptation du “Droit à la paresse” de Paul Lafargue est montée au Théâtre du Lucernaire en 1999 ; sa pièce “Quand tournaient les tables” chez Victor Hugo est mise en scène par Jean-François Chatillon en 2002.
Corrêa, 1951, in-12, 252 pp, traduit de l'américain par Jean Cathelin, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer joint
Dick Grace (Richard Virgil Grace) (1898-1965) est né à Morris, Minnesota et était un des premiers pilote de voltige à se spécialiser dans les crashs d'avions pour le cinéma (« stunt-men »), c'est-à-dire les figurants audacieux qui exécutent, devant l'appareil de prises de vues, les acrobaties les plus périlleuses. On peut le voir notamment dans les films “Sky Bride”, “The Lost Squadron”, “Wings” (“Les Ailes”, 1927) et “Lilac Time” (1928). Il a servi dans l'Armée de l'air des Etats-Unis pendant les deux guerres mondiales, comme copilote de bombardier B17 au-dessus de l'Allemagne au sein du 486th Bombardment Group pendant la Seconde. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont L'Escadrille de la Mort (1931) (“Squadron of Death”, 1929), “Crash Pilot”, “I am still alive”, et “Visibility Unlimited”. Grace fut l'un des rares pilote cascadeur à Hollywood qui soit mort de vieillesse. — "Colonel de l'Armée de l'Air, combattant 14-18 et 39-45, Dick Grace a eu des aventures plus inattendues et intéressantes que les récits de guerre. Pionnier de l'aviation, baladin du ciel de meetings, il se mesura avec les éléments sans mécano ni radio. Le centre d'intérêt du livre concerne les métiers successifs de Dick Grace à Hollywood : accessoiriste, acrobate, dompteur, spécialiste des accidents sur mesures pour les films à sensations. Nous le voyons satisfaire au mépris de sa vie et avec le plus grand sang-froid aux exigences des scénarios, non sans y récolter parfois de graves blessures. Tom Mix et des réalisateurs célèbres évoluent autour de lui. En dépit du ton général d'humour, il arrive que l'on frémisse en le lisant ; mais l'émotion ne nous est jamais donnée par des effets qui sentent le chiqué et la mise en scène. C'est un témoignage d'une grande valeur humaine dont la traduction a rendu fidèlement le langage parfois argotique." (prière d'insérer)
Editions de la Pensée moderne, 1975, pt in-8°, 284 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale, ex. du SP
A Shanghaï – à l'époque, “la perle de l'Extrême-Orient” ! Grancher y est le voisin d'un pasteur anglican qui voudrait le ramener dans les sentiers de la religion et l'invite fréquemment pour cela, à boire quelques whiskies... La femme du pasteur, elle, est du genre “en retard d'affection”. Et, un soir que son mari prie à voix haute : “Seigneur, fortifiez-moi ! Seigneur, dirigez-moi !” elle s'écrie : – Qu'il s'occupe seulement de vous fortifier ... Moi, je me charge de vous diriger. Telle est l'une – entre 300 autres – des impayables “histoires vécues” que l'auteur de “5 de Campagne” vous raconte dans ce livre... — "Ainsi que je l'ai annoncé dans "Adieu Mâchonville" – qui a constitué le tome I de ces souvenirs – le présent volume est irrévocablement le dernier de ceux que j'aurai écrits. Irrévocablement ! Je pourrais, certes, invoquer mon âge et la centaine de bouquins figurant déjà à mon palmarès. Mais je dirai simplement que je ne me sens plus à l'aise dans l'atmosphère actuelle où les joyeux lurons dont je faisais volontiers mes compagnons, toujours prêts à chanter en choeur, à vider la bouteille et à trousser les filles, ont peu à peu fait place à des camarades syndiqués, la bouche amère, plus prompts à la haine qu'à l'amitié et utilisant mal les loisirs qu'ils réclament tant. Quant aux mignonnes, elles ne rêvent, elles, que de faire l'amour avec des chevaliers casqués et bardés de cuir, à la condition que ces étreintes soient garanties ... quant aux conséquences... par la sécurité sociale. Les temps n'en sont donc pas à la rigolade, et je préfère abandonner, tel un vieux boxeur qui a livré trop de combats. Mais j'ai voulu, avant de quitter mes lecteurs, leur adresser un ultime adieu qui explosât comme un feu d'artifice de gaieté – et c'est pourquoi, alors que le premier tome précité fut plutôt réservé aux souvenirs sérieux – n'exagérons rien – on ne trouvera dans celui-ci que les blagues, canulars et facéties ayant émaillé mon existence. Mon ambition a été de vous faire éclater de rire à chaque page. C'est peut-être prétentieux, mais je crois y avoir réussi !... Riez donc un bon coup, afin d'oublier un instant les enquiquinements que nous devons à notre charmante époque – fiscalité, paperasserie, politique, hargne, vie chère, télévision, surpopulation, grèves, circulation, pollution et autres morpions qui se collent au cœur du pauvre homme – Ce sera toujours ça de pris !..." — "Ce livre de souvenirs nous apprend que c’est Grancher qui a reçu chez lui Simenon lors de la fameuse conférence que ce dernier donna au théâtre des Célestins en 1937. L'auteur nous précise : « Georges Simenon, venu pour faire une conférence au théâtre des Célestins, dîne à la maison, ravi de trouver en ma femme une de ses compatriotes. Après le repas, nous l’emmenons faire un tour dans les rues chaudes. – Pas mal votre beaujolais, déclare le père de Maigret, assez bien arrangé. Mais chez nous en Belgique, nous avons des boissons très bonnes... Et de nous préparer – et d’ingurgiter – un horrible mélange de genièvre et de bière... Nous revenons au beaujolais. Puis pour faire plaisir à notre hôte, nous retournons, au bière-gin... Jusqu’à l’aurore. Le lendemain, la conférence s’en ressent... » C’est après la conférence que Frédéric Dard pourra parler à Simenon, car il n’a pas été invité au repas donné par Grancher, mais en outre, Simenon rejoindra ensuite Grancher et d’autres amis non identifiés pour terminer la nuit avant de reprendre le train." (De Dard et d'autres)
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1966, in-8°, 497 pp, 16 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée au premier plat, rhodoïd, bon état
"M. Jean Grandmougin présente l’Histoire vivante du Front populaire et fait remonter les origines de celui-ci à l’affaire Stavisky et à ses répercussions dans la vie politique et dans l’opinion françaises. Il entend non seulement décrire la suite des événements en invoquant le plus souvent le témoignage des contemporains, mais faire œuvre critique. C’est l’ouvrage d’un journaliste bien documenté et qui s’efforce de rester au-dessus de la mêlée. Il reconnaît l’importance du Front populaire du point de vue du progrès social de la France, mais pose en même temps la question de savoir si la défaite de 1940 ne lui est pas imputable." (François Honti, Le Monde diplomatique, 1966)
Albin Michel, 1966, in-8°, 476 pp, 23 photos en héliogravure sur 16 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"M. Jean Grandmougin présente l’Histoire vivante du Front populaire et fait remonter les origines de celui-ci à l’affaire Stavisky et à ses répercussions dans la vie politique et dans l’opinion françaises. Il entend non seulement décrire la suite des événements en invoquant le plus souvent le témoignage des contemporains, mais faire œuvre critique. C’est l’ouvrage d’un journaliste bien documenté et qui s’efforce de rester au-dessus de la mêlée. Il reconnaît l’importance du Front populaire du point de vue du progrès social de la France, mais pose en même temps la question de savoir si la défaite de 1940 ne lui est pas imputable." (François Honti, Le Monde diplomatique, 1966)
JC Lattès/Edition Spéciale, 1973, in-8°, 169 pp, broché, couv. illustrée, prière d'insérer joint, bon état
Daniel Granet, journaliste à l'Express et spécialiste des problèmes de l'éducation a interrogé les institutrices. Elle leur a donné la parole. En respectant leur très grande diversité et en leur assurant une totale liberté, Journal d'une Institutrice rend compte de leurs espoirs, de leurs colères, de leur vie quotidienne.
Editions de France, 1925, in-12, iv-298 pp, 125 dessins dans le texte et à pleine page, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Le redressement économique de 1923 et ses conséquences formidables (« malgré tout, le rentier allemand a moins perdu que le rentier français ») ; La République et les partis ; Pacifisme et bellicisme. — "M. Jean de Granvilliers nous expose, en une série de chapitres bien documentés, ce qu'il lui est apparu de “l'Allemagne, comme je viens de la voir”. Certes le livre de M. de Granvilliers est des plus intéressants et des plus utiles, car nous ne saurons jamais assez ni trop ce qui se passe en Allemagne, dans l'Allemagne haineuse et sournoise, telle que l'a laissée sa défaite, dans l'Allemagne où fermentent tous les espoirs perfides ou brutaux de revanche, dans cette AIlemagne qui ne devrait être à cette heure, si la guerre avait eu sa fin véritable et ses conséquences logiques, qu'une colonie exploitée en commun par les Alliés. Mais il n'en est pas ainsi et M. Jean de Granvilliers nous en apporte le témoignage. Son livre est fait pour augmenter nos justes méfiances, car il nous renseigne sur l'état matériel, intellectuel et moral de nos fâcheux voisins d'outre-Rhin. Or, si nous en croyons M. Jean de Granvilliers, et il n'y a aucune raison pour ne pas croire un observateur impartial et avisé, l'Allemagne s'est montrée à lui dans une inquiétante vitalité et dans un redoutable état de relèvement. Certes, elle n'est pas encore redevenue l'Allemagne impériale, mais elle est toujours une Allemagne profondément militariste et profondément laborieuse. Cette Allemagne. M. de Granvilliers l'a étudiée dans son redressement économique, dans ses services publics, dans son enseignement, dans ses distractions, dans ses partis politiques, partout où se manifeste, par des indices minimes ou des marques plus apparentes, l'activité de sa vie nationale. Aussi, le livre de M. Jean de Granvilliers est-il un livre à lire et à méditer, un livre de document et d'avertissement, donc un bon livre." (Henri de Régnier, Le Figaro, 24 juin 1925)
P., Imprimerie M. Flinikowski, 1919, gr. in-8°, 67 pp, une carte hors texte en couleurs, broché, bon état. Peu courant
P., L'Illustration, 1936, in-4°, 36 pp, 15 photos sur 4 pl. hors texte, 5 tableaux, broché, bon état
Où en est la sécurité de la France ? par le colonel A. Grasset. - Les forces militaires européennes vues par les Allemands, par Paul Giraud.
Maspero, 1972, in-8°, 224 pp, 10 figures, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
Etudes sur les mouvements politiques et syndicaux de la paysannerie française dans la première moitié du XXe siècle : Le Communisme rural en Correze ; Mouvement et physionomie des grèves agricoles en France de 1890 à 1935 ; Le Mouvement ouvrier et la question agraire de 1870 à 1947 ; De la crise économique à la guerre (1929-1939) ; L'année 1953 ou la fin d'un mythe.
France-Empire, 1954, pt in-8°, 382 pp, 12 pl. de photos hors texte, plans et croquis, broché, jaquette illustrée, bon état. Edition originale sur papier courant
Placé au centre de cette hécatombe que fut la dernière bataille de l'histoire de l'Indochine française, le docteur Grauwin, chirurgien du camp, décrit cette bataille meurtrière avec ses nombreux morts et blessés. — Le 7 mai 1954, après cinquante-six jours de combats acharnés contre les forces du Viêt-Minh, la garnison française du camp retranché de Diên-Biên-Phu cessait le feu. Des deux côtés les pertes en hommes étaient terribles ; 7.000 tués et 15.000 blessés chez l'adversaire, 80% des effectifs de paras et de légionnaires mis hors de combat. Placé au centre de cette hécatombe, le médecin-commandant Paul Grauwin, chirurgien du camp, a écrit de ce drame, qui constitue la dernière page de l'histoire de l'Indochine française, l'un des récits les plus hallucinants et les plus bouleversants que la guerre ait jamais inspirés. (...) Durant cinquante-six jours et cinquante-six nuits, s'enfonçant à la fin dans la boue jusqu'aux mollets, assisté par quelques infirmiers puis, à partir du 13 mars, par une convoyeuse de l'air au nom aujourd'hui légendaire, Geneviève de Galard, mille cinq cents fois le médecin-commandant Grauwin s'est penché sur un champ opératoire. Comme un chemin de croix, le processus chirurgical se déroulait. Les blessés, les opérés, bloqués de plus en plus nombreux dans un espace réduit, transformaient l'antenne chirurgicale en un étrange hôpital qui aurait mieux été à sa place sur une rive du Styx. Les cris, la boue, le sang, la pourriture, la puanteur, la chaleur terrible... et la défaite !