8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Emile-Paul, 1939, in-12, 185 pp, broché, dos lég. abîmé, bon état. Edition originale, ex. du SP
Pierre Geyraud est le pseudonyme de Pierre Guyader. Cet auteur adepte de « l’ésotéro-occultisme », pour reprendre le mot de Marie-France James, côtoya les plus grandes figures de son temps dans les loges et les salons parisiens. Pierre Geyraud s’est cantonné principalement à décrire dans ses ouvrages, les « sectes », les mouvements occultes et les « petites religions » du paysage initiatique de l’époque. — L'Eglise apostolique ; les Pentecôtistes ; les Oxfordistes ; l'Eglise catholique orthodoxe occidentale ; Catholicisme d'Action Française ; les Coptes dissidents ; la Théophanie ; l'Eglise christique primitive ; les Paraclétistes ; les Néo-Vintrasiens ; le Résurrectoir ; l'Eglise Laïque de Paris ; les Universalistes ; l'Alliance bicosmique ; Aspha ; Mazdaznan ; les Néo-Esséniens ; la Nouvelle Eglise Gnostique Universelle ; les Isiaques ; les Néo-Palladistes.
Emile-Paul, 1953, in-12, 177 pp, broché, bon état
Guérison spiritualiste, cosmisme, prophétie, alchimie, nécromancie, kabbale phonétique, magie sexuelle, désenvoûtements, archéosophie contre occultisme...
Plon, 1939, in-8°, ii-505 pp, index des noms (8 p.), broché, couv. lég. abimée recollée, état correct
Premier volume des mémoires de Pierre-Barthélemy Gheusi (1865-1943), journaliste, écrivain et ancien directeur de l'Opéra Comique (il n'y a pas de mention de tomaison mais 3 autres volumes suivront, publiés en 1941-1942). Un document très précieux sur la vie politique et mondaine sous la IIIe République. — Cousin éloigné de Gambetta et fils d’un banquier, il grandit à Castres où il croise Jean Jaurès répétiteur dans le collège où il étudie. Vers 1887-1888, pendant ses études de droit à Paris, il rencontre Laurent Tailhade qui le fait débuter au Décadent d’Anatole Béju sous le pseudonyme de Norbert Lorédan. Devenu avocat et aussi un des piliers du Chat Noir, il tente de se lancer dans la carrière littéraire par le biais de la presse parisienne, en vain. Il fait la campagne de Jaurès aux élections législatives de 1889 à Castres. Il devient chef de cabinet du sous-préfet de Reims, avant de quitter définitivement l’administration en 1894. En 1897, Arthur Meyer lui confie la direction du supplément littéraire illustré du Gaulois. A cette même époque, il part aussi en tournée d’inspection des écoles chrétiennes en Palestine. En 1899, il rachète la Nouvelle Revue et en devient le directeur. En 1906, après un bref passage au Ministères des Colonies, il est chargé par le ministre des affaires étrangères en 1911 de travailler au rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Venezuela. Il rejoint Pedro Gailhard à la direction de l’Opéra en 1906. En 1914, il prend la direction de l’Opéra-Comique. En août 1914, il est nommé officier d’ordonnance de Galliéni. En 1919, il est limogé par Clemenceau de son poste à l’Opéra-Comique. Après un court passage à la direction du Théâtre Lyrique du Vaudeville (1919-1920), il entre comme rédacteur au Figaro et en devient directeur-administrateur, il le quittera en 1932... Il rédige ses souvenirs, “Cinquante ans de Paris. Mémoires d’un témoin”, qui font de lui un mémorialiste précieux de la vie politique et mondaine de la IIIe République. Dans le “préambule”, il expose la philosophie de l’ouvrage : « Mieux vaut dire, tout simplement, la vérité, sans méchanceté, – Sans haine surtout... » — "Dans ses “Cinquante ans de Paris”, M. P. B. Gheusi, homme de théâtre et journaliste, après avoir évoqué ses souvenirs de jeunesse, nous parle de ce Paris qui lui est familier et où ses fonctions lui ont permis d'approcher l'élite intellectuelle et artistique de son temps. Riche d'anecdotes, de révélations piquantes, de jugements parfois sévères, de commentaires très personnels, ce volume constitue une contribution précieuse à l'histoire du demi-siècle qui vient de finir. Il y a notamment sur la guerre et le rôle de Galliéni des pages pleines d'intérêt, que l'on ne lira pas sans profit." (B. Combes de Patris, Revue des études historiques, 1939) — "Rares sont les narrateurs qui parviennent à intéresser le lecteur, à le mettre dans le jeu, à le captiver pour des gens qu'il n'a pas connus et des aventures qu'il n'a pas partagées. Pour y réussir, il faut que l'homme qui parle, qui se raconte. éveille la sympathie, ait un accent humain qui touche le coeur. M. P.-B. Gheusi possède ces dons..." (Jean Vignaud, Le Petit Parisien, 1939)
Plon, 1941, in-8°, 468 pp, index, broché, lég. défraîchi, état moyen
Tome 2 seul (sur 4) — Les souvenirs de l'ancien directeur de l'Opéra Comique sous la IIIe République. Pierre-Barthélemy Gheusi, connu aussi sous le pseudonyme de Norbert Lorédan, est un journaliste, écrivain et directeur de théâtre français né à Toulouse le 21 novembre 1865 et mort à Paris le 30 janvier 1943. Ses mémoires, Cinquante ans de Paris, sont un document très précieux sur la vie politique et mondaine sous la IIIe République. — "Rares sont les narrateurs qui parviennent à intéresser le lecteur, à le mettre dans le jeu, à le captiver pour des gens qu'il n'a pas connus et des aventures qu'il n'a pas partagées. Pour y réussir, il faut que l'homme qui parle, qui se raconte. éveille la sympathie, ait un accent humain qui touche le coeur. M. P.-B. Gheusi possède ces dons..." (Jean Vignaud, Le Petit Parisien, 1939)
Steenbrugge, Sint-Pietersabdij ; La Haye, M. Nijhoff, 1986 gr. in-8°, 246 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, index, broché, C. de bibl. effacés au Tipp-Ex sur la couv. et les pages de faux-titre et de titre, bon état (Coll. Instrumenta patristica, XV)
"En s'inspirant principalement des lettres qu'il adressa à ses confrères de l'abbaye de Maredsous, les R. P. Gisbert Ghysens et Pierre-Patrick Verbraken ont retracé les étapes de la vie, parfois difficile en raison de son caractère ombrageux et de ses maladresses, et de la carrière scientifique du bénédictin français, dom Germain Morin. Spécialiste éminent des études patristiques, dom Morin consacra cinquante ans de sa vie à reconstituer l'œuvre de saint Césaire d'Arles grâce à la critique interne des textes qu'il pratiquait avec une rare sagacité et il en donna l'édition en deux gros volumes, parus en 1937 et en 1942, réimprimés, en ce qui concerne les sermons, dans le Corpus christianorum, en 1953. L'enquête minutieuse qu'il mena dans les principales bibliothèques d'Europe lui permit de retrouver en outre bien d'autres textes inédits ou mal identifiés, en particulier de saint Augustin et de saint Jérôme. Collaborateur de la Revue bénédictine depuis son origine, il y publiait régulièrement ses découvertes au rythme de six ou sept articles par an dans sa période la plus féconde. Sa bibliographie compte au total huit cent quarante-six numéros. Présentée dans l'ordre chronologique, selon la coutume, elle est suivie d'une très utile table analytique qui permet de juger de l'étendue des curiosités et des connaissances de dom Morin." (Pierre Gasnault, Bibliothèque de l'École des chartes, 1988)
Descartes & Cie, 2004, gr. in-8°, 222 pp, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Paul Delouvrier a connu un destin exceptionnel. Inspecteur des finances et résistant, il travaille aux côtés de Jean Monnet au Plan et à la CECA. De Gaulle l'envoie en Algérie mettre en œuvre le Plan de Constantine, puis le charge de l'aménagement de la région parisienne. A travers les témoignages de vingt-quatre personnalités du monde politique, administratif et associatif, le lecteur découvrira le parcours atypique de ce grand commis de l'Etat. Ce livre s'adresse à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire contemporaine, à la construction européenne et à la modernisation du secteur public.
Albin Michel, 2015, gr. in-8°, 172 pp, traduit de l'italien, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Pédophile en série, morphinomane, coupable d'avoir détourné des sommes faramineuses à des fins illicites... comment Marcial Maciel, qui fonda les Légionnaires du Christ en 1941, a-t-il pu échapper toute sa vie à la justice ? Prêtre marié clandestinement et simultanément à deux femmes, ayant abusé de ses propres enfants comme il l'avait fait avec des dizaines de séminaristes pendant des décennies, comment ce démon a-t-il pu entrer dans l'intimité de Jean-Paul II, et surtout rester son protégé alors que ses crimes étaient devenus patents ? C'est à cette énigme que tente de répondre l'enquête de Franca Giansoldati, qui mène le lecteur à travers les machinations incroyables qu'avait montées Maciel pour asseoir son pouvoir. Elle analyse aussi les raisons politiques et ecclésiales de son irrésistible ascension, et l'aveuglement des prélats du Vatican. Elle s'interroge enfin sur la personnalité diabolique de cet homme qui passait presque pour un saint aux yeux des fidèles fanatisés de sa congrégation. Voici l'histoire sidérante du plus grand scandale que l'Eglise ait connu depuis des siècles.
Gallimard, 1996, fort in-12, 1840 pp, chronologie 1887-1925, notices, notes sur le texte, annexes, notes et variantes, reliure plein cuir doré à l'or fin de l'éditeur, rhodoïd, étui cartonné imprimé, bon état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade) (Prix éditeur : 76 €)
Le Journal que Gide donna à la Pléiade en 1939 était une œuvre, composée par lui et qui laissait dans l'ombre près d'un tiers du Journal intégral. La présente édition reproduit cette œuvre et y ajoute, à leur date, les passages écartés. Ces inédits – aisément repérables, puisqu'imprimés sous une forme distincte – ne sont pas seulement « l'Enfer » du Journal ; certes, ils contiennent de nombreuses pages impudiques ou scabreuses, mais ils abordent tous les sujets, de la littérature à la famille en passant par la morale et la politique. Quant aux textes déjà connus, ils ont été révisés sur les manuscrits.
Gallimard, 1950, in-12, 364 pp, une photo de Gide en frontispice, sources, chronologie, index, broché, bon état. Edition en partie originale, un des 206 ex. numérotés sur vélin pur fil (second papier après 24 Hollande)
En 1950, Yvonne Davet rassembla les interventions de Gide sous le titre sartrien de “Littérature engagée”. Ce volume contient les plus importants des textes d'André Gide écrits et publiés entre 1930 et 1938 au sujet de sa tentative d'engagement politique, à l'exception de “Retour de l'URSS”, de “Retouches à mon Retour de l'URSS”, et de toute la partie du Journal se rapportant à ses préoccupations sociales et politiques, qui ont fait l'objet de publications particulières. Ces textes sont disposés dans l'ordre chronologique afin que discours, articles, messages, déclarations et lettres inédites, se succédant exactement comme ils le firent dans l'actualité, se présentent avec toute la particularité de leur signification. Chaque texte est précédé de quelques éclaircissements. La seconde partie du volume est formée de “Robert ou L'intérêt général, pièce en cinq actes”, conçue et écrite en 1934-1935, et dont le ressort est le problème de la revendication sociale qui obsédait alors Andre Gide. Reprise ensuite et remaniée jusqu'à être transformée en « comédie de caractères », cette pièce a paru en 1944-1945 dans la revue L'Arche à Alger. On trouvera également dans ce recueil une bibliographie des écrits politiques de Gide ainsi une chronologie de ses interventions entre 1930 et 1938.
Flammarion, 1965, in-12, 265 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Au cours de ces dernières 15 années, Fernand Gigon, journaliste international d'origine suisse, spécialiste des problèmes d'Extrême-Orient, a fait dix-huit séjours dans ce qui fut l'Indochine et qui est devenu un Vietnam dramatique. Son livre actuel, il l'a divisé en deux parties pour mieux montrer l'affrontement des deux adversaires : les Américains et les Vietcong. Au delà des combats et des hommes, cette guerre met en cause des méthodes, des façons de penser et de sentir, des stratégies totalement différentes. Elle oppose aussi deux civilisations qui finalement se disputeront le monde. C'est avec cette optique que Fernand Gigon a visité, depuis le début de l'escalade américaine, les bases de Da Nang et de Bien Hoa, la 7e Flotte, les « popotes » du delta du Mékong où se récoltent les confidences des soldats ; il a participé à de nombreuses opérations. Du côté Vietcong, Fernand Gigon a pu questionner déserteurs et prisonniers. Grâce à leurs révélations, l'auteur de cet ouvrage peut montrer les rouages qui transforment un simple nha-qué – paysan des rizières – en un révolutionnaire ou un combattant. L'organisation communiste qui conduit une guerre révolutionnaire préfigure justement un type de guerre qui se complique et se perfectionne chaque jour... — "Le livre se divise grosso modo en deux parties, chacune des deux exposant le point de vue américain et celui des résistants vietnamiens. L'auteur voudrait nous offrir un documentaire objectif de cette guerre impopulaire et en même temps nous montrer du côté des résistants, le processus idéologique et psychologique qui transforme un simple paysan en un combattant fanatique." (Dr. Nguyen Tran Huan, Revue Tiers Monde, 1966)
Flammarion, 1969, in-8°, 290 pp, broché, bon état
"Il s'agit ici d'une histoire de la révolution culturelle chinoise, dont on sait que, née le 10 novembre 1965 dans un journal de Shangaï, elle est morte le jour où Liou Chao-Chi a été jeté dans la poubelle de l'histoire, c'est-à-dire le 30 octobre 1968. L'auteur, journaliste suisse, est connu pour un certain nombre d'études sur l'Asie et, surtout, la Chine. Il précise ici les cinq sources auxquelles il a puisé et qui sauf, dans une certaine mesure, la première sont accessibles au public européen. Nous avons déjà dit la nécessité et la difficulté d'une compréhension de l'événement chinois. Parmi tant d'autres de valeurs et de types si divers cet essai y aidera. Essai provisoire, probablement discutable (il n'y a pas d'histoire sans interprétation), mais précieuse par son ton d'actualité journalistique, au bon sens de l'expression." (G. Morel, Etudes, 1969)
London, Pimlico, 1999, gr. in-8°, (320) pp, non paginé, 364 photographies, dessins et caricatures de l'époque, broché, couv. illustrée, bon état
The photographs and cartoon portraits in this volume, selected from a total of more than five thousand collected by Martin Gilbert over several years, vividly portray the variety and span of Churchill's life. More than a third of the photographs and most of the cartoons came from Sir Winston's own albums. Many of these photographs have appeared nowhere else. Many were rescued from fading originals, or from glass-plate negatives on the verge of destruction. As here displayed, they are supported by a rich historical commentary, often in Churchill's own words or those of his contemporaries. Martin Gilbert has been able to date many of the photographs precisely, and then to find in the archives what Churchill was writing or saying at that time. — "Churchill's official biographer, Martin Gilbert, has brought together over 360 photographs and cartoons in a volume that bears witness to the length of his public life and gives tantalising glimpses of the private man. Taken from a host of archives and from Churchill's own albums, many of the photographs reflect the figure so well known to the British public. But the man with the trademark pout and fat cigar is also a young Sandhurst cadet in fancy dress, a mounted war correspondent during the Boer War, a writer and painter and an elderly man overcome with emotion at the reaction to one of his speeches. Although the images may be browsed selectively, a cover-to-cover perusal reveals their full impact, showing how Churchill's rise to greatness is reflected in his face. As a child, he already seems poised and mildly imperious. A Member of Parliament at 25, by the time he reaches his 30s, his expression seems heavy with the weight of public duty. Captions accompanying each image place them in context and many include quotations from Churchill's own writings and speeches. Gilbert's photographic portrait will appeal to a wide audience. It should make a valuable addition to existing collections of Churchill literature and will prove an impelling appetiser for further reading." (Karen Tiley)
Albin Michel, 1981, gr. in-8°, 364 pp, traduit de l'américain, notes, biblio, index, broché, bon état
"Nouveau catéchisme d'économie politique, best-seller inattendu, voici le livre dont le président Reagan a distribué quantité d'exemplaires autour de lui et dont le directeur de la C.I.A. déclare qu'il va servir d'inspiration et de guide à la nouvelle administration." (4e de couverture) — Pour Gilder, "le système réussit et se développe par la place qu'il accorde à la créativité héroïque des entrepreneurs", il fustige "l'assistanat" de la protection sociale car "l'aiguillon de la pauvreté est la chose la plus nécessaire aux pauvres" et les économistes "obsédés par la redistribution". Pour Gilder, la réussite est une question de volonté : "La motivation décidera du succès ou de l'échec des entreprises ou des nations" et "la question cruciale est celle de la qualité et de la quantité d’investissement des riches". Sa conclusion : "il ne fait aucun doute que nos impôts sur le capital et l'investissement doivent être réduits très largement". — "Les économistes de l'offre ont eu une certaine influence sur les conseillers économiques de Reagan, de sorte qu'on a aussi appelé cette école la "reaganomique". Ils ont réhabilité la loi de Say – ou loi des débouchés –, formulée en 1803, en vertu de laquelle l'offre crée sa demande. Ainsi, toute épargne trouve-t-elle automatiquement son chemin dans l'investissement. Or, comme ce sont les riches qui épargnent, il faut réviser la fiscalité de manière à cesser de pénaliser les hauts revenus. George Gilder, l'un des chefs de file de ce courant de pensée, a publié un livre intitulé “Richesse et pauvreté” (1981), dont on a dit que c'était le livre de chevet de Reagan. On y trouve, entre autres, l'idée selon laquelle, pour réformer la fiscalité, il faut abolir les transferts sociaux qui servent à entretenir déviants et prodigues. C'est la remise à jour des thèses des adversaires des lois sur les pauvres en Angleterre qui, au XVIIIe et au début du XIXe siècle, insistaient sur l'importance de l'aiguillon de la faim pour stimuler les paresseux. Gilder appelle, par ailleurs, à un retour aux valeurs familiales traditionnelles fondées sur la supériorité de l'homme et le retour de la femme au foyer. L'économie de l'offre illustre bien la coexistence entre le libéralisme économique et le conservatisme moral." (Gilles Dostaler, Les chemins sinueux de la pensée économique libérale, 2009)
Plon-Nourrit et Cie, 1924, in-12, ii-261 pp, lettre-préface de “Pivolo”, 66 photographies et cartes hors texte, reliure demi-toile modeste, C. de bibl., qqs rousseurs, état correct
Récit du raid Paris-Bagdad-Calcutta-Hanoï-Tokyo. Parti le 24 avril 1924 avec le mécanicien Besin, le capitaine aviateur Georges Pelletier Doisy (1892-1953) arrive le 9 juin après avoir changé de moteur à Hanoï et d'avion à Shanghaï. Pelletier-Doisy s’envole de Villacoublay sur un Bréguet 19, baptisé du prénom de sa fille "Jacqueline". Il lui faut 120 heures de vol effectif (moyenne 168 km/h) pour rallier Tōkyō. Il se pose le 9 juin à midi sur le terrain de Tokorosawa près de la capitale japonaise, où il est accueilli par une foule considérable, par Paul Claudel, ambassadeur de France, et par un pilote japonais, le baron Kiyotake Shigeno, qui avait participé au premier conflit mondial au sein de l’escadrille des Cigognes... Les exploits successifs de Pelletier Doisy (il fut le premier à faire le tour de France en avion...) le firent surnommer "Pivolo". Un récit palpitant agrémenté de nombreuses photographies, de cartes et des documents officiels qui permirent cette expédition inouïe à l'époque.
Plon-Nourrit et Cie, 1924, in-12, ii-261 pp, lettre-préface de “Pivolo”, 44 photographies sur 35 pl. hors texte (dont une photo de Pelletier Doisy en frontispice), un fac-similé, 22 cartes dont 2 hors texte (une dépliante et un plan sur double page), itinéraire, cart. percaline rouge, fer doré de la ville de Paris au 1er plat, bon état
Récit du raid Paris-Bagdad-Calcutta-Hanoï-Tokyo. Parti le 24 avril 1924 avec le mécanicien Besin, le capitaine aviateur Georges Pelletier Doisy (1892-1953) arrive le 9 juin après avoir changé de moteur à Hanoï et d'avion à Shanghaï. Pelletier-Doisy s’envole de Villacoublay sur un Bréguet 19, baptisé du prénom de sa fille "Jacqueline". Il lui faut 120 heures de vol effectif (moyenne 168 km/h) pour rallier Tōkyō. Il se pose le 9 juin à midi sur le terrain de Tokorosawa près de la capitale japonaise, où il est accueilli par une foule considérable, par Paul Claudel, ambassadeur de France, et par un pilote japonais, le baron Kiyotake Shigeno, qui avait participé au premier conflit mondial au sein de l’escadrille des Cigognes... Les exploits successifs de Pelletier Doisy (il fut le premier à faire le tour de France en avion...) le firent surnommer "Pivolo". Un récit palpitant agrémenté de nombreuses photographies, de cartes et des documents officiels qui permirent cette expédition inouïe à l'époque.
Calmann-Lévy, 1972, in-8°, 269 pp, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Ensemble de reportages et de témoignages sur la situation intérieure de l'Uruguay et l'action du mouvement révolutionnaire des Tupamaros.
Desclée De Brouwer, s.d. (1969) in-8°, 191 pp, préface de Pierre Salinger, 14 photos dans le texte et à pleine page, 2 plans, broché, couv. illustrée à rabats, tranche salie, une page salie, sinon bon état, envoi a.s.
L'assassinat de Robert Kennedy le 5 juin 1968, par un journaliste français témoin. — "Depuis l'assassinat de Robert Kennedy, en juin 1968, de nombreux ouvrages ont été publiés sur celui qui se proposait de réinstaller le ''pouvoir kennedyen'' à la Maison-Blanche. Le livre d'Alain Gillette n'est pas une analyse sociologique ou politique, ni un roman. C'est le simple récit, comme l'explique son auteur de la disparition d'un des héros de l'Amérique contemporaine, d'un des plus brillants, des plus riches en promesses parmi les hommes politiques de l'après-guerre. Cela dit, l'auteur, après avoir rappelé le rôle de Robert Kennedy auprès de son frère John et par la suite ses querelles idéologiques avec le président Lyndon B. Johnson, a mis l'accent sur les dernières minutes de la vie de celui qui se proposait de perpétuer la présence à la Maison Blanche, de son frère John, mort lui aussi dans des circonstances semblables. Sur ce point, le récit des dernières minutes de la vie de Robert Kennedy est particulièrement poignant. Sans aucun effet de style, avec beaucoup de détails et de précision, Alain Gillette qui était aux côtés du sénateur américain au moment du drame, nous communique la stupeur puis l'affolement provoqués par huit coups de feu tirés contre "Bob le Président" comme l'avait déjà appelé ses supporteurs. Il est 0h 17, le 5 juin 1968. "Sous la lumière crue d'un projecteur, écrit Alain Gillette, Robert Kennedy s'écroule après avoir reculé sous le choc des balles et avoir tenté de protéger son visage de ses mains. Pour ceux qui entourent le sénateur, ces bruits sinistres ressemblent à des craquements de bois mort. La salle croit entendre des ballons éclater. Elle ne prend conscience du drame que lorsque des hurlements jaillissent de cette étroite arrière-cuisine"..." (Le Soleil (Québec), 23 septembre 1969)
Genève, A l'enseigne du Cheval Ailé, 1946, pt in-8°, 395 pp, broché, couv. lég. salie, sinon bon état. Edition originale sur papier courant enrichie d'un envoi a.s. de l'auteur
Edition originale de cet ouvrage écrit par un maurassien qui fut un des maîtres à penser de la Révolution nationale. Proche du maréchal Pétain, il écrivit ses discours à Vichy. — "Le régime que je souhaite ne serait que partiellement démocratique et représentatif, mais serait essentiellement démotique et populaire. je ne l'appelle pas aristocratie, qui est le gouvernement d'une classe, mais aristarchie, qui est le gouvernement des meilleurs." (Liminaire)
Plon, 1966, pt in-8°, 315 pp, préface du Pasteur Boegner, broché, bon état
Editions de France, 1930, in-12, 230 pp, broché, bon état
Paul Ginisty (1855-1932) est un écrivain, chroniqueur et journaliste. Chroniqueur régulier à la revue Gil Blas, il y fait la connaissance de Guy de Maupassant qui lui dédiera la nouvelle Mon oncle Sosthène. De 1896 à 1906, il est directeur du Théâtre de l'Odéon. — "Je voulais être journaliste. Je l'ai été, je le suis resté quand les circonstances firent de moi un directeur de théâtre." (p. 20) — "II y avait au Gil Blas une bonne camaraderie. C'était encore le temps des salles de rédaction où fermentaient les idées, où se reflétait la vie de Paris, où s'échangeaient les nouvelles et les opinions. Le journal était situé en plein boulevard, des amis d'ancienne ou de fraîche date en montaient l'escalier et se mêlaient à ces causeries. C'était un mouvement qu'on ne voit plus aujourd'hui, avec les éditions successives qui doivent être bouclées à heure fixe. Il se pouvait que la copie fût donnée, parfois, un peu en retard mais ces conversations à bâtons rompus faisaient l'effet d'un stimulant ; (...) Pour certains, voyant le monde du perron de Tortoni ou du café Riche, tout ce qui n'avait pas été passé au crible des discussions du boulevard n'existait pas..." (p. 48)
Editions Tête de Feuilles, 1975, in-8°, 261 pp, préface d'Ernest Labrousse, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Archives et documents)
Bon ouvrage sur Raymond Lefebvre (1891-1920), co-fondateur de "Clarté" et de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC) avec Paul Vaillant-Couturier et Henri Barbusse. Il adhère en 1919 au Comité pour l'adhésion à la IIIe Internationale, il en est le délégué au IIe Congrès de l'Internationale communiste en 1920. En décembre de la même année, il disparait en mer au large de Mourmansk alors qu'il veut se rendre d'Union Soviétique en Norvège. Victor Serge, comme Rosmer, s’opposa toujours à la version donnée par certains anarchistes (dont Voline, Body, le journal 'Le Libertaire') rendant les bolcheviks coupables : « J’ai très bien connu les circonstances de leur départ. J’ai été le compagnon de leurs derniers jours de Russie et je sais que leur perte ne fut due qu’à un accident facilité par leur propre impatience. » (Le Crapouillot, in Mémoires, page 947, note 102).
Grasset, 1966, in-8°, 259 pp, traduit de l'italien par Michèle Causse, préface de Dominique Fernandez, notes, broché, couv. à rabats, bon état. Édition originale en français (il n'est pas mentionné de grands papiers)
Natalia Ginzburg raconte son enfance et son adolescence : un père fantasque et une mère plaintive, des amis promis à la gloire ; Turin, l'antifascisme, les arrestations, la guerre, la déportation, l'assassinat d'un mari aimé. Tandis que les parents parlent et résument le monde en quelques jugements lapidaires, les enfants découvrent la résistance de la vie qui leur oppose les énigmes meurtrissantes de l'amour, de la guerre, de la mort. Le comique des mots contraste avec le tragique des événements. On n'avait jamais raconté avec autant de finesse et de malice le malentendu qui sépare les générations. On n'avait jamais peint avec autant d'humour et de tendresse la difficulté des rapports humains. — "Natalia Ginzburg nous intéresse à bien des égards. De père juif triestain, de mère protestante milanaise, elle a vu son mari, membre important de la Résistance italienne, mourir torturé par les Allemands en 1944. Elle a traduit, en italien, de Marcel Proust, “Du côté de chez Swann” et “Le Silence de la Mer”, de Vercors. “Les Mots de la Tribu” lui ont valu un prix littéraire, le prix Strega (1963). Nous sommes ici devant une autobiographie où l'auteur raconte, avec son talent d'écrivain qui est grand, son enfance et son adolescence dans une famille non-conformiste, antifasciste, résistante, la « tribu », c'est ici le petit milieu piémontais qui a encadré la jeunesse de Natalia. Les « mots de la tribu », ce sont les formules, les jugements de ses parents sur le monde. La vie, qu'elle s'appelle l'amour, la guerre, les menaces de la mort, c'est le monde au delà des formules, là où commence le tragique et l'informulable. Ce récit vivant intéressera tous ceux qui n'ont pas oublié des événements encore récents ou qui chercheront à les connaître tels qu'ils ont été vécus de l'intérieur en quelque sorte, par ceux-là même qui ont été atteints et mutilés par eux." (E. Dardel, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1969) — "Natalia Ginzburg (1916-1991) a été vraiment célèbre et énormément lue. Elle a obtenu les plus beaux prix littéraires d’Italie. Et puis on l’a oubliée. On redécouvre depuis quelques années son style impitoyable, sa manière de mettre l’éthique à l’ordre du jour absolument partout. Certains se souvenaient des Mots de la tribu (Grasset, 1966), cette autobiographie subtile et comique qui file à toute vitesse, inventant une langue, et ne parlant que des autres : sa famille juive dans les années 1920, son Turin dans les années 1930, la Résistance au quotidien, les années mussoliniennes. Nous savions qu’elle avait été mariée avec Leone Ginzburg, un intellectuel antifasciste qui créa, avec Giulio Einaudi, la maison d’édition légendaire du même nom. Nous savions le destin tragique de Leone, torturé et assassiné par les nazis, le 5 février 1944..." (Geneviève Brissac, Le Monde, 10 avril 2024)
JC Lattès, 2002, in-8°, 383 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Poète, critique, traducteur, éditeur, théoricien de la culture, homme de foi, T. S. Eliot éclaire par son oeuvre et sa destinée la question angoissée du devenir des civilisations. La France connaissait surtout le magnifique dramaturge de Meurtre dans la Cathédrale. On découvrira ici, dans toute son amplitude, une figure majeure de la modernité artistique. Souvent comparé à Joyce, Picasso, Stravinski, admiré de Borges, Faulkner, Valéry, proche de Russell, ami de Pound, mentor de Auden, l'auteur de La Terre vaine s'apparente, dans la littérature occidentale, à Dante ou Shakespeare dont il réinventa par ailleurs la lecture. Mais qui fut-il vraiment ? Comment un Américain de Saint Louis débarque-t-il à Paris en 1910 avant de gagner la Grande-Bretagne, d'y devenir anglais, anglican, d'y fonder la revue The Criterion, d'y illustrer la résistance de l'esprit sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale ? Et pourquoi ce génie, moderne parce que classique, mais longtemps condamné à la méfortune avec les femmes, ne se voulut-il jamais qu'un simple paroissien ? Restituant une trajectoire énigmatique à travers un monde en poussières, ce sont les débats philosophiques, littéraires, politiques de notre proche passé que ressuscite Stéphane Giocanti. La première biographie en langue française."
P., INED/PUF, 1961, gr. in-8°, 355 pp, présentation par Alfred Sauvy, broché, couv. lég. jaunie, bon état (Institut national d'études démographiques - Travaux et documents)
Bourges, Imprimerie Tardy, 1960, in-8°, 126 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état, envoi a.s.
Le cardinalat de Mgr Joseph Lefebvre, archevêque de Bourges. André Girard était Vicaire Général de Bourges.