A Paris, Chez Clousier , 1775. In-8 de 349-(1) pp., demi-basane blonde, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée d'une gravure signée L.S. et Boissel ; elle représente un aéronef qui servit à un habitant de Mercure pour descendre sur la Terre où il expose des idées nouvelles pour l'époque, spécialement cet engin interplanétaire (appelé Scintilla) qui fonctionnait à l'électricité. « Je me figurais une machine avec des ailes, (mais quelle fut ma surprise, lorsque arrivé sur la plate-forme, je vis deux globes de verre de trois pieds de diamètre, montés au-dessus d'un petit siège assez commode. Quatre montants de bois couverts de lames de verre soutenaient ces deux globes. La pièce inférieure qui servait de soutien et de base au siège était un plateau enduit de camphre et couvert de feuilles d'or. Le tout était entouré de fils de métal ».Dans son musée de l'Aéronautique, Duhem y voit la première représentation de la dynamo. Quelques rousseurs, mais bon exemplaire. Caillet, 5962 ; Hartig, 64 ; Versins, 276 ; Brockett, 4686 ; Cohen-De Ricci, 546 ; Tissandier, p. 8.
Paris, Les Libraires associés, 1758. 5 volumes in-16, plein veau époque, dos lisses ornés de fleurons, de filets et de roulettes dorés, titres dorés, coupes filetées, toutes tranches rouges, faux-titre, titre, XLVIII, 293 pp; faux-titre, titre, 413 pp; titre, 360 pp; titre, 336 pp; faux-titre, titre, 17 pp non chiffrées (tables et privilège du Roi), 232 pp. Nouvelle édition revue et corrigée par l'auteur et ornée de quelques bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Coins et coupes un peu usés.
A Paris, chez Migneret, 1801-1807. 6 tomes en 5 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre en veau rouge (reliure de l'époque).
Édition originale de cette correspondance littéraire. A la manière de Grimm et Diderot, Laharpe publiait une correspondance qui circulait sous forme de nouvelles à la main.« C'est un journal dans lequel Laharpe juge presque tous les écrivains avec beaucoup de rigueur. En livrant au public cette correspondance, il s'exposa à des représailles de la part de ceux qui existaient encore. S'il eut l'imprudence de mettre au jour en 1801 les quatre premiers tomes, il n'eut pas la maladresse d'y joindre les deux suivants. Il faut en accuser l'éditeur qui les publia en 1807 » (Michaud).Bon exemplaire malgré de menus défauts. Cerne clair sur deux feuillets.
Ai Dioni (Dijon), Abran Lyron de Modene, 1720. In-12 de (8)-416 pp. veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Deuxième tirage de l'édition 1720 avec les fautes corrigées (416 pages) ; on compte neuf tirages du même millésime qui tous portent la mention "quatrième édition".Recueil de noëls patois accompagnés d'un important glossaire bourguignon-français établi par le poète, philologue et critique Bernard de La Monnoye, publié une première fois en 1701 sous le pseudonyme "Gui Barôzai" - hommage de l'auteur aux dijonnais parfois appelés "Bareuzais" - et imprimée par ses soins sous l'anagramme "Abran Lyron de Modene" qui servit aux impressions dijonnaises de ses noëls patois. Bernard de la Monnoye né à Dijon en 1641, avocat au Parlement de Dijon, membre de l'Académie française dès 1713, fut ruiné par le système de Law en 1720 et mourut en 1728.Table des matières et présentation en français. 1ère partie : les noëls en langue bourguignonne 2ème partie : glossaire alphabétique. Petit trou dans le feuillet F avec perte de quelques lettres, mors du plat supérieur fendu en tête. Très bon exemplaire en reliure d'époque.Brunet III, 797 ; Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, XVII, p. 148 ; Gabriel Peignot, Nouvelles recherches littéraires, chronologiques sur la vie et les ouvrages de Bernard de La Monnoye, Dijon, 1832, pp. 69-70.
Amsterdam, chez Guillaume Castel, 1748. In-12 de 201 pp.CAYLUS (Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de). Mémoires de l'Académie des Colporteurs. Sans lieu [Paris], De l'imprimerie ordinaire de l'Académie, 1748. In-12 de VIII-319 pp.Les deux titres reliés en 1 vol. in-12, veau marbré, dos à nerfs dont les caissons sont ornés des chats de la marquise du Deffand répétés cinq fois, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition des Moeurs de Paris, la première datée 1747. « Cet ouvrage intéressant est d'un certain De La Peyre sur lequel je ne possède aucune indication » (Lacombe).Table des Matières : 1, Des Dames . 2, De l'Accent et de plusieurs portraits. 3, De la Mode. 4, Des Petits-Maîtres. 5, Des Politiques. 6, De quelques endroits surprenants(vice et libertinage). 7, Des Gens de lettres. 8, De différents caractères. 9, Des jeunes gens qui veulent faire les petits maîtres. 10, De ce qu'il y a de plus remarquable à Paris. 11, De la religion.Guigard, Armorial du bibliophile, II, 189 ; Quentin-Bauchard, Les Femmes bibliophiles de France, II p. 436 ; Cohen-De Ricci, 210 ; Lacombe, Bibliographie parisienne, 1021. Deuxième édition des Moeurs de Paris, la première datée 1747. « Cet ouvrage intéressant est d'un certain De La Peyre sur lequel je ne possède aucune indication » (Lacombe).Table des Matières : 1, Des Dames . 2, De l'Accent et de plusieurs portraits. 3, De la Mode. 4, Des Petits-Maîtres. 5, Des Politiques. 6, De quelques endroits surprenants (vice et libertinage). 7, Des Gens de lettres. 8, De différents caractères. 9, Des jeunes gens qui veulent faire les petits maîtres. 10, De ce qu'il y a de plus remarquable à Paris. 11, De la religion.2. Édition originale. Frontispice et 8 figures hors-texte non signées : « le frontispice est de C.N. Cochin et les figures sont dans la manière de Gravelot ou de Pasquier. Elles semblent avoir été gravées par Caylus lui-même » (Cohen).Récit du comte de Caylus autour des figures de l'édition clandestine qu'il connaissait bien et l'une des oeuvres les plus fameuses de la société « badine et bachique » dite « du Bout du banc », où l'on croisait aussi Maurepas et Mlle Quinault.L'ouvrage restitue la vie des colporteurs qui s'évertuaient à diffuser la littérature interdite : pamphlets brocardant le pouvoir ou l'Église, récits érotiques ou pornographiques, etc.Contient : Idée générale de la Société des Colporteurs, nécessaire à l'intelligence de cet ouvrage ; Voyages d'un Cul-de-jatte, Colporteur ; Histoire du Sorcier Galichet ; La Toilette ou les Arrêts du destin ; Podamir & Christine. Nouvelle Russienne ; Histoire du Sieur Boniface ; Histoire de Catherine Cuisson qui colportoit ; La Reine de Congo ; Manuscrit perdu ; Lettre de Jean Loncuart ; La Male-Bosse, Nouvelle nuit de Straparole ; Mémoire de Simon Collat dit Placard, Maître afficheur.Provenance : bibliothèque de Mme du Deffand avec son fer au chat répété entre les nerfs. « Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand (1697-1780), aimait les chats autant que ses livres. Aussi les confondit-elle dans un même sentiment en prenant les uns pour estampilles des autres - cette marque n'offrant d'ailleurs aucun caractère héraldique. Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand (1697-1780), incarne l'esprit brillant des Lumières. Elle entretint une riche correspondance avec tous les beaux esprits du temps qui se pressaient dans son salon « d'Alembert, Montesquieu, Voltaire, Fontenelle, Marivaux, Horace Walpole et le président Hénault, son amant » (Quentin-Bauchart).Édouard Rahir (cat. 1936, n°1001, ex-libris) : « Cette provenance est d'autant plus intéressante que le comte de Caylus faisait partie de la société de Mme du Deffand et il a même gravé une eau-forte représentant la marquise avec ses chats ».Guigard, Armorial du bibliophile, II, 189 ; Quentin-Bauchard, Les Femmes bibliophiles de France, II p. 436 ; Cohen-De Ricci, 210 ; Lacombe, Bibliographie parisienne, 102. (42840)
Paris, Delalain, 1770. 3 volumes in-12, plein veau, dos lisses ornés de fleurons et de filets dorés, titres dorés, toutes tranches rouges, tome I: IV, 502 pp; tome II: 504 pp; tome III: 451 pp. Coins émoussés, coiffe supérieure du tome II arasée, dos craquelés, traces blanches et petites épidermures sur les plats du tome II, craquelures sur le plat supérieur du tome III, traces blanches sur le plat inférieur du tome III, papier jauni par endroit, quelques tâches et rousseurs intérieures.
Cet ouvrage est une anthologie de la poésie. L'auteur était un adepte de ce genre d'ouvrage, car il avait aussi écrit une compilation de récits de voyage présentée sous forme forme de lettres, intitulée: "Le voyageur françois".
Londres et se trouve à Paris chez la Veuve Cailleau, , 1751-1752. 9 vol. in-12, veau havane marbré, dos lis ornés, pièces de titre et de tomaison en veau havane, tranches rouges (reliure de l'époque).
Collection complète rare. Journal périodique entièrement rédigé par l'abbé Joseph de La Porte (1714 -1779). Chaque volume contient 5 livraisons de 72 p. en pagination continue. Editions originales sauf pour le tome I qui est une nouvelle édition augmentée, Londres et se trouve à Paris chez la Veuve Cailleau, 1751 ; tome II. La Haye, 1750 ; Tome III-V. Londres et se trouve à Paris chez la Veuve Cailleau, 1751 ; tome VI-VIII. Londres et se trouve à Paris, chez Duchesne, 1752 ; tome IX. Londres, Clément, 1752. « La Porte aborde à peu près tous les sujets classiques de littérature, de la traduction aux petits vers, mais avec une particulière attention pour les grands auteurs. Il se montre en particulier très favorable à Voltaire, au point qu'il doit s'excuser sur la trop grande place qu'il lui accorde. Paraissant très régulièrement, l'ouvrage est un bon reflet de l'actualité des belles-lettres, qu'il évoque de manière un peu bavarde mais avec modération et intelligence. Un des charmes de l'ouvrage réside dans les préfaces que l'auteur propose régulièrement en début de volume et qui traitent chaque fois un nouveau thème : l'art de la critique, la nécessité de résister aux pressions des auteurs, etc. » (Henri Duranton).Trace de mouillure claire sur les pages de titre, coiffes abîmées, quelques mors partiellement fendus, petit accident au dos du tome IX et au deuxième plat du tome I et III, coins usés.Henri Duranton, Dictionnaire des journaux, 1600-1789, n°1090.
A Lausanne, chez Marc-Michel Bousquet, 1756. 4 vol. petit in-8 de (4)-XI-(1)-412 pp. ; (4)-533 pp. ; (4)-429 pp. ; (4)-491 pp., veau porphyre, dos orné à nerfs, pièce de titre et de tomaison en maroquin brun, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Deuxième et dernière édition de ce recueil qui contient la Relation du royaume des Féliciens, peuple qui habite dans les Terres Australes, dans le quatrième volume. La première édition fut publiée en 1727 à très petit nombre.Cette deuxième édition a l'avantage d'être plus complète et plus méthodique. Comme le titre l'indique le recueil touche aux choses les plus variées : portraits de contemporains, lettres galantes, maximes morales, autoportrait, considérations sur les lettres, la guerre, la religion, la politique et, avec soixante ans d'avance (1727), l'esquisse de doctrines qui se répandront à la veille de la Révolution.« L'auteur prétend n'être que le copiste d'un manuscrit trouvé. Le royaume de Félicie n'a rien d'absolu, le luxe y a une fonction salutaire, le système économique est caractérisé par la liberté du travail et le libre-échange » (Hartig et Soboul). La population jouit de la liberté la plus totale ; les Féliciens sont religieux, doux, sages et tolérants ; ils forment une société hiérarchisée, militaire, marchande, luxueuse et voluptueuse, où tout va bien, puisque les loix gouvernent et que la sagesse règne. Cette édition des oeuvres du marquis de Lassay a été imprimée par les soins de l'abbé G.-L. Calabre Pérau. On a souvent reconnu le marquis de Lassay comme un précurseur de Rousseau et des philosophes.Très bon exemplaire, quelques menus défauts à la reliure.. Versins, 513 ; Hartig et Sobou,l p. 42.
A Lausanne, chez Marc-Michel Bousquet, 1756. 4 vol. in-4 de (4)-XI-412 pp. ; (4)-533 pp. ; (4)-429 pp. ; (4)-491 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir, tranches rouges (reliure de l'époque).
Exemplaire en grand papier réimposé au format in-quarto. Deuxième et dernière édition de ce recueil qui contient la Relation du royaume des Féliciens, peuple qui habite dans les Terres Australes, dans le quatrième volume. La première édition fut publiée en 1727 à très petit nombre. Cette deuxième édition a l'avantage d'être plus complète et plus méthodique. Comme le titre l'indique le recueil touche aux choses les plus variées : portraits de contemporains, lettres galantes, maximes morales, autoportrait, considérations sur les lettres, la guerre, la religion, la politique et, avec soixante ans d'avance (1727), l'esquisse de doctrines qui se répandront à la veille de la Révolution.« L'auteur prétend n'être que le copiste d'un manuscrit trouvé. Le royaume de Félicie n'a rien d'absolu, le luxe y a une fonction salutaire, le système économique est caractérisé par la liberté du travail et le libre-échange » (Hartig et Soboul). La population jouit de la liberté la plus totale ; les Féliciens sont religieux, doux, sages et tolérants ; ils forment une société hiérarchisée, militaire, marchande, luxueuse et voluptueuse, où tout va bien, puisque les loix gouvernent et que la sagesse règne. Cette édition des oeuvres du marquis de Lassay a été imprimée par les soins de l'abbé G.-L. Calabre Pérau. On a souvent reconnu le marquis de Lassay comme un précurseur de Rousseau et des philosophes.Très bel exemplaire. Versins, 513 ; Hartig et Soboul p. 42.
A Lausanne, chez Marc-Michel Bousquet, 1756. 4 vol. in-12 de (4)-XI-412 pp. ; (4)-533 pp. ; (4)-429 pp. ; (4)-491 pp., cartonnage papier bleu, dos lisse orné de filets dorés, entièrement non rogné (relié vers 1810).
Deuxième édition de la Relation du royaume des Féliciens, peuple qui habite dans les Terres Australes, qui se trouve dans le quatrième volume. La première édition date de 1727. Le marquis de Lassay prétend n'être que le copiste d'un manuscrit trouvé. Le royaume de Félicie n'a rien d'absolu, le luxe y a une fonction salutaire, le système économique est caractérisé par la liberté du travail et le libre-échange. La population jouit de la liberté la plus totale ; les Féliciens sont religieux, doux, sages et tolérants ; ils forment une société hiérarchisée, militaire, marchande, luxueuse et voluptueuse, où tout va bien, puisque les loix gouvernent et que la sagesse règne. Cette édition des oeuvres du marquis de Lassay a été imprimée par les soins de l'abbé G.-L. Calabre Pérau. Elle renferme des lettres, anecdotes, pensées sur la religion et la politique dans lesquelles on a souvent reconnu un précurseur de Rousseau et des philosophes.Versins, 513 ; Hartig et Soboul, p. 42.
Au Temple de la vérité, , 1779. In-8 broché de (4)-72 pp., couverture dominotée de l'époque.
Édition originale. Recueil de pièces justificatives établi et publié un an après la mort de Rousseau par Marianne de La Tour de Franqueville : « On imprime, on débite publiquement à Paris, les imputations les plus calomnieuses, les injures les plus atroces, contre la mémoire d'un Écrivain plus recommandable encore par ses vertus qu'illustre par son génie, et célèbre par ses malheurs. (…) Au premier coup d'oeil le lecteur verra que les deux lettres qu'on lui présente ici sont de la même plume et dictées par les sentiments les plus nobles qui puissent animer le coeur d'une Amie de Jean-Jacques Rousseau » (Avis au public). Contient : Lettre d'une anonyme à un anonyme, ou Procès de l'esprit et du coeur de Mr. d'Alembert (par Marianne de La Tour de Franqueville) ; Lettre à M. Fréron, par Mme de La Motte ; Lettre de Mme de Saint-G*** à M. Fréron ; Extraits du Journal de Paris 1779. Pâles rousseurs. Bel exemplaire dans sa couverture dominotée de l'époque.
Paris, Quantin, 1881. In-8, broché, faux-titre, titre, LX, 220 pp. Ouvrage tiré à petit nombre, illustré d'un portrait de l'auteur en frontispice, d'une vignette, d'un fac-similé et orné de bandeaux et culs-de-lampe. Dos jauni, quelques taches sur les plats, quelques rousseurs.
Lille, Deperne, 1792. In-8 broché de 16 pp.
Paris, Jean Villette, 1734. Petit in-16 en plein veau moucheté au dos à 5 nerfs filetés. Caisson ornés de fleurons dorés. 5 ff, 564 pp, 23 ff de table. Texte Français-Latin. Bel état. Les coins sont un peu tordus et le papier un peu jauni sur les bords.
[Paris], [Esnauts et Rapilly], sans date, 1780 circa. Gravure en taille-douce (16 x 11,2 cm), encadrée.
Portrait gravé par Pierre-Adrien Lebeau (1744-1817) d'après Claude Louis Desrais (1746-1816).En buste de profil à gauche, dans l'uniforme de Capitaine de Dragons. Médaillon ovale, cantonné en bas par divers attributs se rapportant à la carrière de l'aventurière, indiquée sur la tablette, au dessous de son nom : « a été Avocat au Parlement, Censeur Royal, Capitaine de Dragons, Chevalier de St Louis, Ministre Plénipotentiaire de France à la Cour d'Angleterre.Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, 13, article Le Beau, n°42 ; Hennin, Inventaire de la collection d'estampes relatives à l'histoire de France, léguée en 1863 à la Bibliothèque nationale par M. Michel Hennin, 1877-1884, n°13309.
A Caen chez Manoury, à Paris chez Belin, 1788. In-16, plein vélin à la Bradel rigide et postérieur, dos lisse, titre en noir, plats recouverts d'écritures manuscrites anciennes, titre gravé, titre, 214 pp. Ouvrage illustré d'un titre gravé et orné de nombreux culs-de-lampe. Première partie seule, manque les figures.
Paris, à la cité des livres, 1929. 4 volumes in-12, brochés couvertures rempliées, faux-titre, titre, XXIV, 332 pp; faux-titre, titre, 276 pp; faux-titre, titre, 312 pp; faux-titre, titre, 309 pp. Tirage limité numéroté à 1050 exemplaires, celui-ci étant un des 1000 sur vergé d'Arches, portant le numéro 223. Couvertures piquées, dos jaunis, quelques rousseurs intérieures (surtout au tome IV).
Paris, Lefèvre, 1836. In-8, demi cuir de Russie époque, dos lisse orné d'un décor romantique et de filets dorés, titre doré, faux-titre, titre, 804 pp. Portrait de l'auteur sur la page de titre, en médaillon. Coins émoussés, coupes usées, plats très frottés, dos insolé, cuir du plat supérieur légèrement décollé, petits manques aux coiffes, mouillure sur le premier quart du volume, rousseurs.
Alain-René Lesage - Histoire de Gil Blas de Santillane - Précédée d'une préface par H. Reynald - Paris, Chez Jouaust, Librairie des Bibliophiles 1879 4 volumes in-12 (format 17,5 x 12) - demi-reliure à coins moderne, dos à nerfs décorés de fleurons dorés, titrage et tomaison dorés aux dos, plats et gardes de papier à la cuve, plats d'origine non conservés - XXVI, 328pp. ; 274pp. ; 308pp. ; 305pp. - Treize eaux-fortes par Ricardo de Los Rios, dont un portrait en frontispice Très bel ensemble, couvertures propres, en très bon état, reliures solides, intérieurs frais.
Paris, Jouaust, Librairie des Bibliophiles, 1879. 4 volumes in-12, brochés, faux-titre, titre, XXXVI, 328 pp; faux-titre, titre, 274 pp; faux-titre, titre, 308 pp; faux-titre, titre, 305 pp. Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur en frontispice et de 12 eaux-fortes hors texte sous serpentes par R. de Los Rios et orné de quelques bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Dos jaunis, manques aux dos des tome I et IV, papier du dos du tome IV recollé, dos du tome I cassé (tome débroché), papier légèrement jauni.
Paris, Billois, 1805. In-8, plein veau raciné époque, dos lisse orné de fleurons, de filets et de roulettes dorés, titre doré, coupes filetées, toutes tranches marbrées, XLVIII, 503 pp. Ouvrage illustré d'un frontispice dessiné et gravé par Texier. Coins émoussés, dorures au dos et sur les coupes en partie effacées, taches sur le plat inférieur, taches pages 375-376-377, quelques rousseurs.
Paris, Quantin, sans date (1886). In-12, cartonnage à la Bradel, titre doré, faux-titre, titre, 172 pp. Ouvrage illustré de 5 dessins in texte de Valton gravés par Gaujean. Coins supérieurs émoussés, coiffe supérieure manquante, dos assombri, taches jaunes pages 36-37 sinon intérieur plutôt frais.
Paris, Librairie des bibliophiles, 1872. In-12, demi chagrin époque, dos à nerfs, titre doré, tranche supérieure dorée. XII, 161 pp. Tirage à petit nombre, ex-libris de Montgermont gravé et contrecollé sur le contreplat supérieur. Dos insolé, plats partiellement insolés, sinon bon état.
Paris, Léopold Collin, 1809. 2 vol. in-8 de VIII-320 et (4)-322 pp., veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filets et roulette dorés d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Édition originale. Correspondance de Julie de Lespinasse au comte de Guibert, son amant ; elle fut publiée par la veuve de celui-ci.Personnalité éminente du Paris intellectuel du Siècle des Lumières, Mlle de Lespinasse (1732-1776) fut d'abord la protégée de Mme Du Deffand dont elle était la nièce supposée, et tint elle-même un des plus célèbres salons de son temps fréquenté par ses amis d'Alembert, Condorcet, Condillac, Marmontel ou Turgot. Personnalité ardente, elle fut l'amante malheureuse du marquis de Mora et du comte de Guibert et leur adressa des lettres pathétiques et enflammées dignes des Lettres portugaises ou de La Nouvelle Héloïse. Diderot l'évoqua dans Le Rêve de d'Alembert. Date manuscrite d'achat (1809) en regard du faux-titre.Quelques pâles rousseurs et feuillets légèrement brunis.Tchemerzine VII, 199.
A Rotterdam, chez Fristch & Bohm, 1716. In-12 de (4)-317-(1) pp., veau glacé, dos orné à nerfs, double filet doré sur les plats, pièce d'armes au centre, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. Voyage allégorique dans la République des lettres ; satire, en prose et en vers, visant La Motte, Saurin et Fontenelle.Bel exemplaire aux armes de Paulin Pronde de Guermantes (1650-1723), conseiller secrétaire du roi, président de la Chambre des comptes de Paris.Olivier-Hermal-Roton, planche 1951, fer n°2.